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Une institution politique à l'épreuve de la crise : la Banque Centrale Européenne dans l'Union Economique et Monétaire (août 2007 - janvier 2012)Fontan, Clément 03 December 2012 (has links) (PDF)
Comment la Banque Centrale Européenne (BCE) a-t-elle étendu son influence et ses compétences dans l'Union Economique et Monétaire (UEM) pendant la crise de la zone euro? Pour répondre à cette question, nous analysons le jeu politique de la BCE, basé sur un double mouvement paradoxal de défense de sa réputation originelle et d'extension de ses compétences au-delà de la sphère monétaire. Cette stratégie lui a permis de gérer les tensions et les opportunités liées à la crise de la zone euro : ses canaux d'influence (son monopole sur la liquidité, la reconnaissance de son expertise sur les marchés financiers et son autorité morale) ont plus d'impact qu'en temps normal mais, en même temps, elle la force à implémenter des politiques qui représentent un écart avec sa réputation originelle, basée sur les postulats ordo-libéraux et l'exemple de la Bundesbank. L'étude des mécanismes au cœur du processus de délégation entre les Etats de la zone euro et la BCE permet alors d'attester de la réussite de ce double mouvement et d'explorer la redéfinition de la place de la BCE au sein de l'UEM se déroulant pendant la crise. Ces éléments sont analysés à travers trois études de cas : le paramétrage des instruments de politique monétaire de la BCE pendant la crise, le processus de résolution de crise au sein de l'UEM, et la création d'un nouvel organisme de surveillance des risques macro-systémiques. La méthodologie de recherche est basée sur une approche relationnelle de la BCE qui inclut des entretiens semi-dirigés auprès d'une trentaine de hauts-dirigeants de l'UEM et une analyse des sources primaires et secondaires.
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L’enseignement de l’économie à Sciences Po de 1945 à 1989. Idées économiques et formation des élites / Teaching Economics at Sciences Po from 1945 to 1989. Economic Ideas and Training the EliteDreyfus, Emmanuel 25 November 2011 (has links)
Etudier l’enseignement de l’économie à Sciences Po, c’est éclairer les idées économiques des étudiants et des enseignants. On trouve dans l’une ou l’autre de ces catégories la plupart des hauts fonctionnaires économiques et des hommes politiques français.Or l’économie prend de plus en plus d’importance parmi les disciplines enseignées à l’IEP, ce qui va de pair avec l’extension du rôle économiques de l’Etat. L’ancienne économie politique cède la place à la science économique, plus mathématisée et anglo-saxonne. Cependant au-delà des affrontements théoriques, entre libéralisme, keynésianisme, marxisme et monétarisme, tous enseignés à Sciences Po, les inspecteurs des finances défendent une politique pragmatique, un libéralisme modéré d’Etat ».L’école de la rue Saint-Guillaume paraît un lieu essentiel de la constitution d’une haute fonction publique autonome, soucieuse de la continuité de l’Etat, proche de la classe politique, également amenée à diriger les grandes entreprises françaises. / Studying the way economics has been taught at Sciences Po means shedding light on students' and professors' ideas concerning economics. In both of these two categories one finds most of the high civil servants specialising in economic affairs, but also French politicians. Economics gradually became one of the most important subjects to be taught at Sciences Po, which corresponded to the growing intervention of the French state in the economy. The traditional "économie politique" gave way to the "science économique" which was more mathematical and Anglo-Saxon. However, the high civil servants working for the Treasury went beyond theoretical polemics concerning liberalism, Keynesianism, Marxism and monetarism, subjects taught at Sciences Po - they supported a pragmatic policy and favoured a "moderate state liberalism". The School, situated on the rue Saint-Guillaume in Paris, comes across as a vital place in the making of an autonomous body of high civil servants who are intent on preserving the values of the French state, are close to politicians and also often run French firms.
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Une institution politique à l'épreuve de la crise : la Banque Centrale Européenne dans l'Union Economique et Monétaire (août 2007 - janvier 2012) / A political institution facing the crisis : the European Central Bank and the Economic and Monetary Union (August 2007-January 2012)Fontan, Clément 03 December 2012 (has links)
Comment la Banque Centrale Européenne (BCE) a-t-elle étendu son influence et ses compétences dans l'Union Economique et Monétaire (UEM) pendant la crise de la zone euro? Pour répondre à cette question, nous analysons le jeu politique de la BCE, basé sur un double mouvement paradoxal de défense de sa réputation originelle et d'extension de ses compétences au-delà de la sphère monétaire. Cette stratégie lui a permis de gérer les tensions et les opportunités liées à la crise de la zone euro : ses canaux d'influence (son monopole sur la liquidité, la reconnaissance de son expertise sur les marchés financiers et son autorité morale) ont plus d'impact qu'en temps normal mais, en même temps, elle la force à implémenter des politiques qui représentent un écart avec sa réputation originelle, basée sur les postulats ordo-libéraux et l'exemple de la Bundesbank. L'étude des mécanismes au cœur du processus de délégation entre les Etats de la zone euro et la BCE permet alors d'attester de la réussite de ce double mouvement et d'explorer la redéfinition de la place de la BCE au sein de l'UEM se déroulant pendant la crise. Ces éléments sont analysés à travers trois études de cas : le paramétrage des instruments de politique monétaire de la BCE pendant la crise, le processus de résolution de crise au sein de l'UEM, et la création d'un nouvel organisme de surveillance des risques macro-systémiques. La méthodologie de recherche est basée sur une approche relationnelle de la BCE qui inclut des entretiens semi-dirigés auprès d'une trentaine de hauts-dirigeants de l'UEM et une analyse des sources primaires et secondaires. / How did the European Central Bank (ECB) extended its influence and its competences within the Economic and Monetary Union (EMU) during the eurozone crisis? The answer of this question lies in the analysis of the ECB's political strategy based on a paradoxical two-fold movement aiming at protecting its original reputation while extending its competences. Indeed, the financial crisis is both an opportunity and a risk for the ECB since its ressources ( its monopoly on liquidity, the acknowledgment of its expertise on financial markets and its moral authority ) have more impact than usual, but, at the same time, the Bank is forced to implement monetary policies deviating from both ordo-liberal ideas and the Bundesbank's model on which its reputation was built. The study of the mechanisms of the delegation process involving the ECB and the eurozone member states allows then to prove the success of this two-fold movement and to explore the redefinition of the ECB role within the UEM during the financial crisis. These elements are analyzed through three case studies including the implementation of monetary policies instruments, the EMU crisis-solving processes and the creation of the European Systemic Risk Board. The methodological approach focuses on the study of relations between the ECB and the other EMU actors, thanks to thirty semi-directed high officials' interviews and a analysis of primary and secondary sources.
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