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The Lack of Negative Affects as an Indicator for Identity Disturbance in Borderline Personality Disorder: A Preliminary Report

Walter, Marc, Berth, Hendrik, Selinger, Joseph, Gerhard, Urs, Küchenhoff, Joachim, Frommer, Jörg, Dammann, Gerhard 18 February 2014 (has links) (PDF)
Background: Patients with borderline personality disorder (BPD) suffer from instability of their relationships, their affectivity and their identity. The purpose of the study was to investigate negative affects and identity disturbance in patients with BPD and in patients without personality disorder using questionnaire data and interview data. Sampling and Methods: Twelve patients with BPD and 12 patients with major depressive disorder without any personality disorder were assessed with the Structured Interview of Personality Organization (STIPO) and questionnaires (Inventory of Personality Organization, Beck Depression Inventory, State-Trait Anxiety Inventory). They were compared with respect to the frequency of negative affective verbal expressions using computerized content analysis methods. Results: BPD patients showed higher levels of anxiety, depression and identity diffusion in the questionnaires than major depressive disorder patients without personality disorder. However, they did not report more negative affective expressions in the interview. Patients with identity disturbance of both groups showed higher values of negative mood in the questionnaires, but less anger, less anxiety and less affective intensity in the interview. Conclusion: The preliminary findings indicate that patients with identity disturbance show high levels of negative affects in questionnaires but only few negative affects in the interview situation. More studies are needed to enhance the understanding of negative affects and identity disturbance in BPD. / Dieser Beitrag ist mit Zustimmung des Rechteinhabers aufgrund einer (DFG-geförderten) Allianz- bzw. Nationallizenz frei zugänglich.
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The Lack of Negative Affects as an Indicator for Identity Disturbance in Borderline Personality Disorder: A Preliminary Report

Walter, Marc, Berth, Hendrik, Selinger, Joseph, Gerhard, Urs, Küchenhoff, Joachim, Frommer, Jörg, Dammann, Gerhard January 2009 (has links)
Background: Patients with borderline personality disorder (BPD) suffer from instability of their relationships, their affectivity and their identity. The purpose of the study was to investigate negative affects and identity disturbance in patients with BPD and in patients without personality disorder using questionnaire data and interview data. Sampling and Methods: Twelve patients with BPD and 12 patients with major depressive disorder without any personality disorder were assessed with the Structured Interview of Personality Organization (STIPO) and questionnaires (Inventory of Personality Organization, Beck Depression Inventory, State-Trait Anxiety Inventory). They were compared with respect to the frequency of negative affective verbal expressions using computerized content analysis methods. Results: BPD patients showed higher levels of anxiety, depression and identity diffusion in the questionnaires than major depressive disorder patients without personality disorder. However, they did not report more negative affective expressions in the interview. Patients with identity disturbance of both groups showed higher values of negative mood in the questionnaires, but less anger, less anxiety and less affective intensity in the interview. Conclusion: The preliminary findings indicate that patients with identity disturbance show high levels of negative affects in questionnaires but only few negative affects in the interview situation. More studies are needed to enhance the understanding of negative affects and identity disturbance in BPD. / Dieser Beitrag ist mit Zustimmung des Rechteinhabers aufgrund einer (DFG-geförderten) Allianz- bzw. Nationallizenz frei zugänglich.
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Contribution de la dissociation et de la mentalisation des émotions à la perturbation identitaire dans la personnalité borderline

Ahoundova, Lola 11 1900 (has links)
Le trouble de personnalité borderline (TPB) témoigne de perturbations majeures du fonctionnement de la personnalité que l’on peut situer sur deux pôles principaux, soit une perturbation du fonctionnement du soi (identité et agentivité) et une perturbation du fonctionnement interpersonnel (empathie et intimité). L’intégration identitaire est une dimension du fonctionnement du soi, celle-ci réfère à une image de soi claire et cohérente, à la capacité de se réguler, à l’habileté d’établir des limites entre soi et les autres et à une estime de soi qui est stable. Dans le TPB, la perturbation identitaire (PI) s’exprime par une oscillation chronique entre des états de soi extrêmes, contradictoires et polarisés qui s’accompagnent d’une souffrance psychologique marquée. La dissociation est un des mécanismes impliqués pour expliquer un défaut d’intégration dans l’expérience du soi. Les mécanismes dissociatifs ont pour fonction de maintenir à l’écart de la conscience les états émotionnels douloureux qui menacent la cohésion et l’intégrité psychologique de l’individu. En revanche, la mise à l’écart des émotions douloureuses ou menaçantes nuit aux processus de symbolisation et de liaisons nécessaires à la transformation du vécu émotionnel en expérience mentale tolérable et assimilable au sens de soi. Pour ces raisons, au sein des théories psychanalytiques contemporaines, les états contradictoires dominés par une affectivité négative qui caractérisent la PI dans le TPB sont conceptualisés comme la conséquence d’un échec des processus de mentalisation à contenir et à métaboliser l’expérience émotionnelle. L’objectif de cette thèse est de préciser davantage la contribution de la dissociation et des émotions négatives peu mentalisées au sein de la compréhension de la PI dans le TPB. Présentement, la conceptualisation dominante des enjeux identitaires du TPB s’appuie sur la formulation de Kernberg dans laquelle le clivage est le mécanisme principal à l’origine de la PI. Le premier article de la thèse est donc théorique et vise à souligner les avantages d’employer la dissociation pour conceptualiser les principaux enjeux de l’instabilité identitaire du TPB, en les contrastant aux limites conceptuelles du clivage. En incluant la dissociation à la compréhension de la PI, il devient possible d’expliquer la présence des états émotionnels peu mentalisés qui caractérisent l’intense souffrance psychologique associée au sentiment d’incohérence personnelle. Une formulation centrée sur le clivage à cet égard tient compte uniquement de l’agressivité pathologique et de la gestion de la destructivité dans l’explication de la PI. Le deuxième article de la thèse est en continuité avec les idées proposées dans l’article théorique. Il s’agit d’un article empirique dont l’objectif est d’explorer le rôle des émotions peu mentalisées et leur association à la PI. Une étude de cas empirique à devis longitudinal a donc été réalisée auprès d’une patiente ayant un TPB, et ce dans le cadre d’un traitement psychodynamique d’une durée d’un an. Les processus de mentalisation des émotions et d’intégration identitaire ont été mesurés au moyen de méthodes d’analyse du discours. Des corrélations-croisées ont été réalisées afin d’établir des relations séquentielles sur les variables à l’étude et observer leur covariation dans le temps. La mentalisation de la tristesse uniquement était associée à une meilleure intégration de l’identité à la fin du traitement, et les deux processus évoluaient de façon conjointe dans le temps. Les résultats de l’étude semblent ainsi suggérer que la souffrance liée à une perte est le type de souffrance le plus associé à la PI. Ce qui permet d’émettre l’hypothèse que la souffrance causée par une perte est plus susceptible d’entraîner une mise à l’écart de parties de soi. La thèse se conclut par une discussion des principaux résultats de l’étude à la lumière des idées formulées dans l’article théorique. En considérant la dissociation dans la compréhension des principaux enjeux identitaires du TPB, il est possible d’élargir la vision du changement thérapeutique, notamment en incluant la contribution des processus de mentalisation dans le développement d’une identité plus intégrée. / Borderline personality disorder (BPD) reflects major disturbances in personality functioning that can be placed on two main poles: a disturbance in self-functioning (identity and self-direction) and a disturbance in interpersonal functioning (empathy and intimacy). Identity integration is a dimension of self-functioning, referring to a clear and coherent self-image, the ability to regulate oneself, the ability to establish boundaries between oneself and others, and stable self-esteem. In BPD, identity disturbance (ID) is expressed by chronic oscillation between extreme, contradictory, and polarized states of self, accompanied by marked psychological suffering. Dissociation is one of the mechanisms involved in explaining a lack of integration in the experience of the self. Dissociative mechanisms serve to keep out of consciousness painful emotional states that threaten the cohesion and psychological integrity of the individual. On the other hand, the sidelining of painful or threatening emotions undermines the processes of symbolization and linking needed to transform emotional experience into tolerable mental experience that can be assimilated into a sense of self. For these reasons, within the framework of contemporary psychoanalytic theories, the contradictory states dominated by negative affectivity that characterize ID in BPD are conceptualized as the consequence of a failure of mentalizing processes to contain and metabolize emotional experience. The aim of this thesis is to further clarify the contribution of dissociation and poorly mentalized negative emotions within the understanding of ID in BPD. Currently, the dominant conceptualization of identity issues in BPD is based on Kernberg's formulation in which splitting is the main mechanism underlying ID. The first article of the thesis is conceptual in nature and aims to highlight the advantages of employing dissociation to conceptualize the main issues of identity instability in BPD, contrasting them with the conceptual limitations of splitting. By including dissociation in the understanding of ID, it becomes possible to explain the presence of the poorly mentalized emotional states which characterize the intense psychological suffering associated with feelings of personal incoherence. A splitting-centered formulation in this respect takes account only of pathological aggression and destructiveness management in the explanation of ID. The second article of the thesis is in continuity with the ideas proposed in the theoretical article. It is an empirical article whose aim is to explore the role of poorly mentalized emotions and their association with ID. A longitudinal empirical case study was conducted with a BPD patient, as part of a year-long psychodynamic treatment. Mentalization of emotions and identity integration processes were measured using narrative analysis methods. Cross-correlations were performed to establish sequential relationships on the variables under study and observe their covariation over time. Mentalization of sadness alone was associated with better identity integration at the end of treatment, and both processes covaried over time. The results of the study thus seem to suggest that suffering associated with loss is the type of suffering most associated with ID. This suggests that the suffering caused by loss is more likely to result in a disconnection of parts of the self. The thesis concludes with a discussion of the main findings of the study in the light of the ideas formulated in the theoretical article. By considering dissociation in the understanding of the main identity issues in BPD, it is possible to broaden the vision of therapeutic change, notably by including the contribution of mentalizing processes in the development of a more integrated identity.

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