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Empathie, mentalisation et comportements pro-sociaux chez les enfants présentant des troubles de comportement

Girard, Emilie January 2014 (has links)
La présente étude porte sur les liens unissant les troubles de comportement (TC), l’empathie, les biais de mentalisation et les comportements pro-sociaux des jeunes garçons âgés entre sept et 12 ans. L’idée de cette recherche part du fait que les TC constituent une problématique de plus en plus répandue dans le milieu scolaire (Massé, Desbiens, & Lanaris, 2006) et que les enfants de sexe masculin sont surreprésentés dans ce type de trouble (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport; MÉLS, 2010). Les TC ont des impacts notables sur le fonctionnement académique et social des enfants (Tardif et al., 2003). De surcroit, les enfants présentant des TC ont souvent des difficultés au niveau des interactions sociales (Tremblay & Royer, 1992), une faible capacité d’empathie et exhibent moins de comportements pro-sociaux comparativement aux enfants qui ne manifestent pas ce type de trouble (Gill & Calkins, 2003; Hastings, Zahn-Waxler, Robinson, Usher, & Bridges, 2000; Panak & Garber, 1992; Wied, Goudena, & Matthys, 2005). Les relations entre la capacité d’empathie, les comportements pro-sociaux et les difficultés au plan des interactions sociales des enfants présentant des TC sont cependant complexes et difficiles à comprendre. La notion de mentalisation, soit la capacité qu’a un individu de percevoir et d’interpréter ses comportements et ceux d’autrui en fonction d’états mentaux, apparaît une avenue pertinente d’exploration des difficultés au niveau des interactions sociales des enfants présentant des TC. Plus spécifiquement, les biais de mentalisation, soit le type d’attribution prédominant lorsque l’enfant interprète les états mentaux des autres et les siens, auraient un impact sur le développement de l’empathie (Sharp, 2006) et des comportements pro-sociaux des enfants (Denham, 1986; Strayer, 1980). Les résultats de cette étude sont présentés en deux articles divisés en fonction du type d’analyse effectuée sur les données. Ainsi, les résultats du premier article soulèvent que l’empathie est un facteur essentiel en lien avec le développement social de l’enfant. Les comportements pro-sociaux auraient quant à eux un rôle de médiation entre la capacité d’empathie de l’enfant et le fait qu’il présente des TC. Pour être en mesure de mieux comprendre ce lien de médiation, les biais de mentalisation ont été ajoutés à l’équation dans le deuxième article. Cet ajout a permis de constater deux facteurs de risque en lien avec le développement des TC, soit les biais de mentalisation négatifs et la faible tendance à adopter des comportements pro-sociaux. Ainsi, les biais de mentalisation, l’empathie et les comportements pro-sociaux permettent de prédire 27,7 % de la variance des TC. Les résultats de l’étude permettront de mieux comprendre les facteurs impliqués dans la genèse des TC et d’ajuster les programmes déjà en place pour intervenir auprès des garçons d’âge scolaire présentant ce type de trouble.
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Attachment and mentalisation in Borderline Personality Disorder : a meta-analysis of attachment, and a mixed method evaluation of a group only mentalisation based treatment

Flood, John January 2017 (has links)
Dysfunction in interpersonal relationships is central to Borderline Personality Disorder (BPD) and provides the context in which self-harming behaviour, impulsivity and affective liability manifest (Lazarus et al., 2014). A growing evidence base exists for Mentalisation Based Treatment (MBT) in regard to symptom burden and extent of personality disturbance in BPD (Choi-Kain, Albert, & Gunderson, 2016). Less is known about patients’ experience of MBT, potential moderators or the utility of group only MBT. Method: First, a meta-analysis examining the relationship between attachment organisation and BPD diagnosis was conducted. Second, a mixed method design was employed to assess change in interpersonal problems and symptomatic distress following a group only MBT intervention. Potential moderators were examined and patient narratives were elicited and qualitatively analysed. Results: Across 20 studies including 1,948 participants, we found significant, medium to large effect sizes linking BPD to insecure attachment organisation. The largest effect sizes were found for a negative relationship between BPD diagnosis and attachment security, and a positive relationship between BPD and unresolved, anxious and avoidant attachment. The results of the empirical study revealed a significant reduction in interpersonal problems and psychological distress over the course of the intervention. Pre-treatment level of interpersonal problems did not function as a moderator. Patients found the group to be a challenging but rewarding experience. Conclusion: There is a strong relationship between BPD and insecure and disorganised attachment. Less intensive, group only MBT interventions may be effective in reducing levels of interpersonal problems and psychological distress in adults with a diagnosis of BPD.
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Le niveau de mentalisation influence-t-il le niveau de bien-être subjectif d'un individu?

Morency, Geneviève January 2013 (has links)
Ce projet étudie la relation entre la mentalisation et le bien-être subjectif chez une population adulte. La mentalisation est définie par Fonagy comme étant la capacité d'un individu à reconnaître et à nuancer ses états mentaux ainsi que ceux de l'autre. Notre projet s'inscrit dans le courant de pensée de Fonagy, qui considère les processus de mentalisation comme fondamentaux pour comprendre le fonctionnement de la personnalité, abordée selon une perspective psychodynamique. Notre projet se démarque des études s'étant intéressées à ce jour aux relations entre le bien-être subjectif et la personnalité, qui était le plus souvent définie selon une approche par traits. Partant du fait que les processus de mentalisation influencent l'individu au niveau de ses relations d'objets, de son identité et de la régulation de ses émotions, nous avons émis une première hypothèse postulant qu'ils influencent de surcroit l'individu au niveau de son bien-être subjectif. Notre deuxième hypothèse visait à vérifier l'apport spécifique de la mentalisation à l'égard du bien-être subjectif au-delà des traits de personnalité. Un total de 40 individus issus de populations clinique et non-clinique ont participé à une entrevue visant à évaluer leur niveau de mentalisation, durant laquelle ils décrivaient des interactions relationnelles avec des gens significatifs pour eux. Ils ont aussi complété des questionnaires visant à mesurer leur niveau de bien-être subjectif et leurs traits de personnalité. Les analyses de régression corroborent notre première hypothèse et soulignent l'influence significative de la mentalisation sur le bien-être subjectif. L'analyse de régression hiérarchique corrobore partiellement notre deuxième hypothèse et souligne l'apport significatif de la mentalisation comme un prédicteur du niveau de bien-être subjectif au-delà de la part déjà prédite par les traits de personnalité. Notre étude a permis de nourrir les réflexions au sujet du bien-être subjectif, de la personnalité, des processus de mentalisation et des implications au niveau de la psychothérapie.
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L'impasse thérapeutique et la mentalisation du thérapeute

Dupuis, Andrée-Anne January 2017 (has links)
L’impasse thérapeutique consiste en la stagnation de la progression du patient vers ses objectifs. Cette impasse peut se résoudre et permettre au patient de vivre une expérience transformatrice. Toutefois, l’impasse qui ne se résout pas peut engendrer des conséquences négatives chez le patient et le thérapeute. Dans le cadre de cette étude, nous avons voulu comprendre quel rôle le psychothérapeute pouvait jouer dans le fait que l’impasse se résolve ou non. Trente participants ayant entre 25 et 41 ans et pratiquant la psychothérapie ont été recrutés afin de participer à l’étude. Ils ont participé à une rencontre d’environ deux heures, où ils ont pris part à une entrevue semi-structurée, lors de laquelle on leur a demandé de parler de leur ressenti en lien avec deux impasses thérapeutiques vécues, une de ces impasses s’étant résolue et l’autre ne s’étant pas résolue. Ils ont ensuite rempli des questionnaires évoquant leur expérience de l’impasse sur le coup de son apparition: l’Inventaire d’alliance de travail, une échelle mesurant l’intensité du contre-transfert, l’Inventaire d’anxiété situationnelle, le Questionnaire sur le contre-transfert, une échelle mesurant l’intensité de l’impasse thérapeutique, ainsi qu’une échelle mesurant le niveau de fonctionnement du patient. Ensuite, une autre section d’entrevue semi-structurée a été effectuée afin de recueillir le vécu actuel des participants en lien avec cette même impasse. Les sections d’entrevue ont été analysées à partir de la GÉVA, instrument mesurant le niveau de mentalisation des affects de façon séparée pour chacun d’eux. Les niveaux de mentalisation de l’hostilité, de l’impuissance, de la culpabilité, de la tristesse et de l’anxiété ont été mesurés. Notre première hypothèse, soit que le niveau de mentalisation serait plus élevé dans la situation d’impasse résolue que non-résolue n’a pas été corroborée et c’est l’inverse qui s’est produit pour l’affect de tristesse. La deuxième hypothèse, qui supposait que le niveau de mentalisation serait plus élevé au moment de l’expérimentation qu’au moment de l’impasse, a été corroborée pour les affects d’hostilité et de peur, alors que la tristesse et la culpabilité ont plutôt présenté des résultats inverses. La troisième hypothèse, qui proposait que la récupération du niveau de mentalisation entre le moment de l’impasse et le moment présent serait plus important dans le cas de l’impasse résolue a été confirmée pour l’affect d’hostilité. La quatrième hypothèse, voulant que le contre-transfert serait de nature plus négative dans le cas de l’impasse non-résolue a pour sa part été entièrement corroborée. La cinquième hypothèse, proposant que le niveau de mentalisation présenterait un lien positif avec l’alliance, a été corroborée uniquement dans les cas où l’alliance était bonne. Finalement, la sixième hypothèse, postulant que le niveau de mentalisation et le contre-transfert auraient un lien négatif, a été confirmée dans le cas de l’impasse résolue. Pour conclure, nous constatons que le lien entre l’avènement d’un défi émotionnel et le niveau de mentalisation n’est pas unidirectionnel. Il arrive qu’un défi émotionnel surcharge le thérapeute, qui présente alors une difficulté à mentaliser, alors qu’à d’autres moments, le défi le stimule plutôt à mentaliser davantage. Il s’agit pour le thérapeute de rester à l’affût de sa réaction lors d’un défi émotionnel, afin de tenter de maintenir un niveau de mentalisation suffisant. De plus, nous remarquons que les patients présentant un trouble de la personnalité du cluster C sont davantage représentés lors des impasses non-résolues. Ainsi, il conviendrait de se montrer prudent face à ce type de patient lorsqu’une impasse thérapeutique survient. Finalement, les situations où l’alliance thérapeutique est faible paraissent à risque, puisqu’il semble alors que des facteurs tels que les propres conflits psychiques du thérapeute puissent alors entrer en lien avec son niveau de mentalisation, ce qui pourrait diminuer ce dernier et mener à des impasses non-résolues. Il s’agit donc pour le thérapeute de tenter en tout temps d’améliorer une alliance thérapeutique qui serait faible.
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Conscience des affects et biais de mentalisation chez les enfants manifestant des plaintes somatiques

Paquin, Éliane January 2014 (has links)
La somatisation réfère à la présence de symptômes physiques pour lesquels aucun diagnostic médical ne peut être émis (Meesters, Muris, Ghys, Reumerman, & Rooijmans, 2003; Waller & Scheidt, 2006) et concerne environ 20 % des enfants issus de la population générale (Gilleland, Surveg, Jacob, & Thomassin, 2009). Certains concepts explicatifs de la somatisation, tels que l’alexithymie et la conscience des affects, ainsi que certaines variables pouvant y être associées, comme l’humeur négative, incluant l’anxiété et la dépression, ont été abordés dans diverses études dans le but d’approfondir la compréhension des facteurs psychologiques liés à la somatisation (Campo et al., 2004; De Gucht, Fischer & Heiser, 2004; Gilleland et al., 2009; Kellner, 1990; Waller et Scheidt, 2004). L’alexithymie réfère à un déficit cognitif relatif à la reconnaissance et à la description des émotions (Sifneos, 1973). Pour sa part, la conscience des affects, concept sous-jacent à l’alexithymie, réfère à la relation mutuelle entre l’activation de base de l’affect et la capacité de le percevoir, d’y réfléchir et de l’exprimer (Mohaupt, Holgerson, Binder, & Nieslon, 2006). Fonagy et Target (1998) suggèrent que la mentalisation, soit la capacité à comprendre son propre comportement et ceux des autres en termes d’états mentaux, est un élément crucial dans l’organisation de soi et la gestion des affects. Cette capacité réflexive permet également de lier l’incapacité d’un individu de reconnaître et d’être conscient de ses émotions à l’incapacité plus générale de reconnaître et réfléchir à l’ensemble de ses états mentaux (Guilbaud, 2007). La présente étude cherche à vérifier si la mentalisation peut être utilisée comme une nouvelle avenue de compréhension de la somatisation, en lien avec la conscience des affects et l’alexithymie. Pour ce faire, cinq questionnaires mesurant ces construits ont d’abord été distribués à 112 enfants âgés de 8 à 12 ans et à leurs parents. Par la suite, des analyses de corrélations, de régressions multiples et de variances ont permis d’explorer les relations entre les variables à l’étude. Les résultats ont démontré que la conscience des affects, plus spécifiquement les dimensions relatives à la conscience des sensations corporelles associées aux émotions et à l’analyse des émotions, de même que les biais de mentalisation, sont liés significativement aux plaintes somatiques. Des analyses complémentaires ont soulevé que les symptômes d’anxiété sont également associés aux plaintes somatiques. En résumé, bien que la présente recherche ait été réalisée auprès d’enfants issus de la population générale et non clinique, elle fournit des indications intéressantes quant aux variables liées à l’apparition et au maintien de la somatisation chez les enfants. Par le fait même, elle permet d’identifier certains facteurs pouvant être ciblés lors d’interventions auprès des enfants manifestant des plaintes somatiques.
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Élaboration et étude préliminaire d'efficacité d'un guide d'interventions axées sur la mentalisation pour les jeunes hébergés en centre jeunesse

Domon-Archambault, Vincent January 2014 (has links)
Cette étude propose d’utiliser la notion de mentalisation, soit la capacité qu’a un individu de percevoir et d’interpréter ses comportements et ceux d’autrui en fonction d’états mentaux (Allen & Fonagy, 2006), pour comprendre les difficultés que présentent les enfants hébergés en centre jeunesse et guider les interventions des éducateurs œuvrant auprès d’eux. De récents travaux documentent les liens existant entre les lacunes au sein de la capacité de mentalisation du parent et les traumas perpétrés dans la relation d’attachement avec son enfant (Allen, 2013; Slade, 2005; Slade, Grienenberger, Bernbach, Levy, & Locker, 2005). Ces traumas engendrent un développement altéré de la capacité de mentalisation chez l’enfant, lequel se lie à une autorégulation socioaffective déficitaire, marquée par l’agir et l’agressivité. Ces travaux suggèrent également qu’une intervention stimulant la reprise du développement de la capacité de mentalisation peut se traduire par une amélioration corollaire des mécanismes d’autorégulation, lesquels seraient alors opérés par la pensée plutôt que par l’agir (Gergely, 2003). En s’appuyant sur ces notions, un manuel d’interventions axées sur la notion de mentalisation destiné aux intervenants des centres jeunesse a été élaboré (Domon-Archambault & Terradas, 2012). Ce guide a été utilisé pour mener la formation des intervenants d’un centre jeunesse œuvrant auprès d’une clientèle d’enfants âgés de 6 à 12 ans. Le processus de théorisation et d’élaboration du manuel est décrit dans un premier article. Puis, l’évaluation préliminaire de l’efficacité de la formation s’appuyant sur ce manuel est abordée dans un deuxième article. Cette évaluation compare des mesures de la mentalisation prises chez les intervenants avant et après la formation. L’évaluation comprend également la comparaison des mesures, prises avant et après la formation, des difficultés émotionnelles et comportementales manifestées par les enfants vivant dans les milieux d’hébergement des centres jeunesse dans lesquelles ces intervenants travaillent. Bien que les résultats ne démontrent pas d’effet statistiquement significatif de la formation sur la capacité de mentalisation des éducateurs ciblés par celle-ci, les analyses statistiques effectuées attestent d’une réduction significative des symptômes dépressifs, des problèmes sociaux, de la somatisation, des troubles attentionnels de même que des troubles intériorisés totaux, suite à la formation, chez les enfants auprès desquels les éducateurs interviennent. Ces résultats confirment la possibilité d’adapter la compréhension et les interventions axées sur la mentalisation, étudiées par plusieurs auteurs chez une population adulte, aux enfants hébergés en centre jeunesse. Malgré les limites inhérentes à la nature exploratoire de l’étude, la réponse positive des intervenants suite à la formation de même que les impacts de celle-ci sur les difficultés comportementales et émotionnelles des enfants laissent croire qu’un tel projet serait pertinent à implanter et à évaluer de façon plus poussée en centre jeunesse.
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Fonction réflexive maternelle et trouble réactionnel de l'attachement

Leroux, Julien January 2012 (has links)
La théorie de la fonction réflexive (FR), qui a pris de l'ampleur dans la littérature scientifique au cours des quinze dernières années, offr un cadre conceptuel pertinent au travail clinique avec les enfants souffrant du Trouble réactionnel de l'attachement (TRA) et leurs parents. Cette étude à caractère exploratoire se penche sur le lien entre la fonction réflexive parentale (FRP) et le TRA. À travers une revue critique de la littérature scientifique sur le sujet, les rapports entre la FR et le TRA sont explorés et nuancés en lien avec les manifestions cliniques du trouble. La persistance chez la mère des modes de fonctionnement réflexif prémentalisant , les modes équivalent et fictif , pourrait expliquer l'émergence chez l'enfant de certains ensembles de symptômes associés au TRA. Un nouvel instrument de mesure, la Grille de cotation de la qualité développementale de la fonction réflexive parentale (QDFRP; Leroux & Terradas, 2012b), est proposé en lien avec les deux modes de fonctionnement prémentalisants. Les protocoles de l' Entrevue sur le développement du parent de sept mères d'enfants souffrant du TRA sont analysés d'après la cotation de la FRP proposée par Slade, Bernbach, Grienenberger, Levy et Locker (2005) et la grille de cotation de la QDFRP. Les deux mesures sont fortement corrélées. Plus de données sont nécessaires pour conclure; toutefois, la QDFRP offr un outil conceptuel pertinent au niveau clinique, en plus d'être un instrument de recherche prometteur. Les cas de deux participantes sont présentés pour illustrer l'utilisation de cet outil.
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Fonction réflexive parentale de mères et de pères d'enfants consultant en pédopsychiatrie : une étude exploratoire

Urfer, Fanny-Maude January 2015 (has links)
Un dénominateur commun ressort chez les enfants souffrant d'une psychopathologie, soit un défaut au plan de la capacité de mentalisation (CM) ou fonction réflexive (FR; Sharp & Fonagy, 2008; Slade, 2005; Schmeets, 2008). Ce concept réfère à la capacité à percevoir et interpréter son comportement et celui des autres en fonction de divers états mentaux (Fonagy, Gergely, Jurist, & Target, 2004). Puisque la CM se développe notamment en fonction de la qualité du contexte relationnel au sein duquel évolue l’enfant (Allen, Fonagy, & Bateman, 2008; Fonagy et al., 2004; Fonagy & Target, 2007), quelques études portant sur l'influence de la FRP (FR parentale) de la mère au regard du développement de cette capacité chez l'enfant ont démontré qu'une pauvre FRP chez la mère est associée au risque que l'enfant développe des symptômes de psychopathologie (Ensink et al., 2014; Katz & Windecker-Nelson, 2004; Sharp, Fonagy, & Goodyer, 2006). À notre connaissance, il n'existe à ce jour qu'une seule étude s'étant penchée sur la FR du père (Arnott & Meins, 2007). Il s’avère donc pertinent de s'intéresser à la FR des deux parents afin de mieux comprendre les liens existant entre cette variable d’une part et l'adaptation et les difficultés psychologiques des enfants d’autre part. Cette thèse vise ainsi à évaluer et décrire la FRP de parents dont les enfants consultent en pédopsychiatrie. Pour ce faire, 10 mères et 3 pères d’enfants âgés de 20 mois à 60 mois consultant en pédopsychiatrie ont complété une entrevue semi-structurée, le Parent Development Interview - Revised (PDI-R; Slade, Aber, Berger, Bresgi, & Kaplan, 2002). Des analyses descriptives basées sur deux méthodes d'analyses, soit le système de cotation de la FRP (Slade, Bernbach, Grienenberger, Levy, & Locker, 2005) et le système de cotation du PDI (Henderson, Steele, & Hillman, 2007), ont permis d’évaluer respectivement la qualité de la FRP des parents et l'expérience affective parentale en fonction de diverses émotions se déployant dans le cadre de la relation parent-enfant. Il ressort de cette étude que les parents dont les enfants consultent en pédopsychiatrie présentent une FRP variant en fonction des différentes thématiques abordées mais globalement inférieure au niveau attendu au sein de la population générale. Différentes données à propos de l'expérience affective et de la perception de ces parents ont également été évaluées et décrites, de même que les liens entre l'expérience affective et la FRP. Ainsi, cette étude a permis de documenter certaines caractéristiques de la FRP des mères et des pères dont les enfants consultent en pédopsychiatrie et appuie l'idée selon laquelle des interventions visant le développement du fonctionnement réflexif de ces parents pourraient s’avérer pertinentes.
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Capacité de mentalisation d'enfants de 8 à 10 ans : proposition d'une grille d'évaluation convenant au TAT

Haméon Denis, Fannie January 2015 (has links)
Le concept de mentalisation désigne la capacité de l’individu à comprendre que les autres et lui-même sont habités par des états mentaux, soit des croyances, des désirs, des émotions et des intentions qui leurs sont propres. La capacité de mentalisation est associée au développement de la régulation émotionnelle, à la construction d’une identité cohérente, stable et différenciée ainsi qu’au maintien de relations saines et réciproques. Inversement, des déficits au niveau de la capacité de mentalisation sont liés à des difficultés aux plans de la régulation émotionnelle, du sentiment de cohérence identitaire et des relations interpersonnelles. Ainsi, les déficits au plan de la capacité de mentalisation semblent être un facteur commun de plusieurs psychopathologies chez l’enfant, ce qui se manifeste notamment par un fonctionnement sous le mode de l’agir, une impulsivité, une explosivité et des difficultés de socialisation. Le concept de mentalisation s’avère donc très utile à la compréhension clinique des difficultés que présentent les enfants souffrant de psychopathologie. Bien qu’il soit de mieux en mieux établi dans le cadre de traitements thérapeutiques effectués auprès d’adultes, le recours à ce concept s’introduit plus lentement dans le travail clinique réalisé auprès des enfants. De plus, peu d’outils cliniques sont disponibles pour son évaluation chez l’enfant. L’auteure propose l’élaboration d’une grille d’évaluation de la capacité de mentalisation (GÉCM) pour les enfants de huit à dix ans convenant à un outil d’évaluation très utilisé en clinique pour l’évaluation de l’enfant et de l’adolescent, soit le Thematic Apperception Test (TAT; Murray, 1943). La GÉCM-TAT a été élaborée à partir des écrits scientifiques portant sur le développement de la capacité de mentalisation et de ses déficits, ainsi que sur l’analyse des épreuves projectives. Une étude pilote a permis de tester la grille d’évaluation auprès de cinq enfants issus des populations clinique et générale. Afin d’obtenir des indices préliminaires de la fidélité inter-juges et de la validité de la GÉCM-TAT, une analyse à cas multiples a été effectuée. Une telle méthode de recherche a permis d’analyser les résultats obtenus à la GÉCM-TAT de chacun des participants en les comparant à ceux obtenus à une mesure validée de la capacité de mentalisation chez l’enfant, la Child and Adolescent Reflective Functioning Scale (CRFS; Ensink, Target, Oandasan, & Duval, 2015) appliquée à l’Entrevue d’attachement de l’enfant, version française du Child Attachment Interview (CAI; Target, Fonagy, Shmueli-Goetz, Datta, & Schneider, 1998) ainsi qu’à la Liste de vérification du comportement des jeunes de 6 à 18 ans (CBCL; Achenbach & Rescorla, 2001). Les résultats témoignent d’indices préliminaires de propriétés psychométriques prometteurs. En effet, les indices de fidélité inter-juges sont satisfaisants et les indices de validité convergente, divergente et de contenu sont partiellement satisfaisants. L’analyse des divergences entre les cotations des deux juges à la GÉCM-TAT et entre les tests a permis d’émettre des hypothèses explicatives de ces divergences. Des ajustements à la GÉCM-TAT sont proposés à la lumière des résultats obtenus. Incorporée dans un processus d’évaluation psychologique, la GÉCM-TAT facilitera l’évaluation d’un aspect important du fonctionnement de l’enfant, contribuant ainsi à bonifier la compréhension clinique de ses difficultés et à déterminer les orientations thérapeutiques à privilégier.
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L'élaboration du sens dans la théorie psychosomatique : perspectives sur la mentalisation

Bergeron, Éric January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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