• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'imaginisation du réel: pour une politique des imaginaires singuliers :le combat du bien et la vengeance possible illustrés par la mythologie de saint Georges et le cinéma de Quentin Tarantino

Miller, Richard 14 January 2011 (has links)
Un corps humain n’est pas le réceptacle passif d’impressions. Il n’est condamné à aucun « réel » qui s’imposerait à lui. Tout au contraire crée-t-il, continûment et spontanément, des images singulières de la réalité. Cette faculté d’imaginisation est le sujet de la présente thèse, ainsi que la conséquence qui s’ensuit, pour chaque individu, de ne pouvoir que croire en une réalité toujours déjà imaginisée. L’imaginisation sera envisagée selon une double visée :en tant que faculté (laquelle produit des effets concrets, historisants), et en tant que qualité originelle de l’être humain.<p>Poser que l’imaginisation est la qualité qui définit l’appartenance à l’humanité induit entre autres que la raison est renvoyée à un statut second :elle est un choix possible à l’intérieur d’une création incessante d’images-réalités, par où se constitue singulièrement une fiction enveloppante de la vie. Notre objectif n’est pas de déprécier le choix en faveur de la raison en indiquant qu’il serait, à tout coup, contraint et réducteur. Mais ne plus être en mesure – parce que l’être humain est d’emblée appréhendé en tant qu’être de raison (ens rationis) – de penser que la raison requiert un choix et qu’elle ne « va » pas de soi, c’est se couper de tout accès à la question :« Qu’est-ce que l’homme ?».<p>Nous voulons considérer l’être humain en tant qu’il imaginise le réel en y adjoignant une part fictive qui, à la fois, précède, intègre et outrepasse la « simple » raison. Fiction enveloppante forcément ignorée par le rationalisme positiviste, alors qu’elle est attachée de façon indissoluble à la vie de chacune et de chacun ;tous étant les acteurs individuels d’une histoire personnelle et collective.<p>Avant d’être un être de raison, l’homme est un être vivant qui imaginise singulièrement les choses, les situations, les évènements, ses semblables… Il en résulte une complexité telle qu’aucun échange, aucune relation, aucune cohabitation, ne peuvent à priori être déterminés rationnellement. Dès lors, si les présentes recherches ne portent pas directement sur le politique, celui-ci en constitue l’horizon, voire la finalité ultime. L’expérience nous apprend en effet que pour qu’une philosophie politique puisse être politiquement pertinente et utile, il faut qu’elle soit fondée non pas sur ce que l’on voudrait que les hommes soient, mais sur ce qu’ils sont. Non pas sur les hommes rationnels que la théorie souhaiterait qu’ils fussent, mais sur des êtres ayant un corps fait de mémoire, de peurs et de rêves. <p>En ce sens, nous partageons le questionnement quant à la nécessité d’une approche qui prendrait en compte « la totalité des dimensions de la vie humaine, le mythe comme la raison, le religieux comme le juridique, non pour les confondre, mais pour les articuler ensemble » .Notre plaidoyer est double, mais non contradictoire :il s’agit de penser une plus grande complexification du politique que celle définie par la raison identitaire – héritée de l’ère moderne et des Lumières – et qui est factuellement dépassée par le monde/mondialisé qui constitue désormais le territoire de toute politique. Cela n’est possible qu’en affrontant le fait que les hommes ne sont pas que raison, mais sont avant tout des imaginaires singuliers. Fonder, en ce sens, une politique requiert préalablement la définition de ce que l’on entend par imaginaires singuliers, et impose d’en repérer les modes d’agir, non plus seulement au niveau de l’histoire, ni même d’une histoire culturelle, mais d’une génésie culturelle :tel est l’objectif des recherches que l’on va lire. Celles-ci sont illustrées principalement par deux exemples paradigmatiques :la mythologie chrétienne, et le cinéma en tant qu’art de l’univers mytho-technique.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
2

Croître en Dieu ? : la théologie protestante interrogée par la décroissance selon Serge Latouche / Growing in God? : Protestant theology questioned by degrowth according to Serge Latouche

Kopp, Martin 11 September 2018 (has links)
Depuis 2002, la « décroissance » s’est imposée dans le débat sur l’écologie, l’économie et notre futur. Le présent travail interroge la théologie protestante à travers l’une des principales plumes de cette pensée hétérodoxe : Serge Latouche. Cet économiste français athée effectue une critique culturaliste de la société de croissance. Il en instruit un triple procès et appelle à la décolonisation créatrice de notre imaginaire partagé, afin de cheminer vers des sociétés d’abondance frugale autonomes, conviviales et heureuses. Cette position mène la théologie à s’interroger en premier lieu sur le croître. Au vu des données bibliques, il est constaté que l’imagerie chrétienne de la croissance augmente et contredit l’imaginaire dominant croissanciste. Partant, deux contributions sont apportées à une théologie du croître : l’une sur l’enrichissement commandé au disciple et à l’Église, où cette croissance est subvertie, l’autre sur la pousse des plantes et les proliférations d’animaux, où ces croissances sont réhabilitées. / Since 2002, “degrowth” has made its way into the debate on ecology, economics, and our future. The present work questions Protestant theology through one of the main writers of this heterodox thinking: Serge Latouche. This French atheist economist makes a culturalist critique of the society of growth. He puts it on a threefold trial and calls for the creative decolonization of our shared imaginary, so as to move towards autonomous, convivial, and happy societies of frugal abundance. This position first of all leads theology to question growth. Based on biblical data, it is noticed that the Christian imaginary of growth enriches and contradicts the dominant growthist imaginary. Hence, two contributions to a theology of growth are provided: one about the command to get rich addressed to the disciple and to the church, where this kind of growth is subverted, another about plant growth and animal proliferation, where these kinds of growth are restored to favor.

Page generated in 0.0665 seconds