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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages Extraordinaires de Jules Verne : Le Superbe Orénoque (1898)Dupuy, Lionel 30 November 2009 (has links) (PDF)
Les Voyages Extraordinaires de Jules Verne (1828-1905) sont des romans géographiques, appellation que l'auteur revendiquait déjà à son époque. Se développant parallèlement aux romans historiques, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, les romans géographiques s'articulent autour du passage entre une géographie du réel et une géographie imaginaire. La transition est assurée par un opérateur que nous définissons comme le merveilleux géographique. Ce dernier associe un récit de genre poético-mythique au merveilleux exotique, tel qu'il est défini dans la typologie établie par Tzvetan Todorov. Appliquée au roman Le Superbe Orénoque (1898), cette lecture géographique des Voyages Extraordinaires permet de dégager quelques structures anthropologiques récurrentes de l'imaginaire géographique vernien. Métaphores, volcans et circularité structurent ainsi l'espace littéraire vernien, dont l'analyse détaillée permet de montrer comment le romancier a su communiquer et utiliser une forme d'extraordinaire géographique. Ces réflexions, à la croisée de la littérature et de la géographie, nous conduisent à repenser autrement les modalités de transmission du savoir géographique, à une époque où la géographie, en tant que discipline universitaire, éprouve une certaine difficulté à susciter l'intérêt du public. Il apparaît ainsi de plus en plus nécessaire à la géographie de revenir vers la littérature et l'imaginaire, des territoires capables de produire une autre géographie.
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Mundus est fabula. L'imaginaire géographique dans la fiction utopique (XVIIe et XVIIIe siècles) / Mundus est fabula. Geographical Imagination in Utopian Fiction (17th and 18th centuries)Bellemare, Alex 14 December 2017 (has links)
Pourquoi la fiction utopique française des XVIIe et XVIIIe siècles s’est-elle incarnée sous la forme d’un récit de voyage imaginaire à la première personne ? Pour la plupart des commentateurs du genre, l’utopie se pense d’abord et surtout sur le plan des idées, des mentalités et des idéologies ; la forme qu’elle adopte, les figures qu’elle déploie, les représentations dont elle est porteuse seraient, au mieux, des accidents de parcours. Notre hypothèse de lecture est tout autre : ces textes intéressent l’historien de la littérature précisément parce qu’ils s’articulent sous la forme d’un récit, mettant en tension la subjectivité trouble du voyageur témoin. Par leur construction mêlant le factuel et le fictionnel, ils se situent dans la double perspective du « monde comme fable » et de la « fable comme monde ». Cette dualité définitoire, nous l’étudierons à partir de la notion d’imaginaire géographique : les textes sur lesquels nous nous penchons problématisent en effet les liens entre voyage et langage, territoire et société, mobilité et individu. L’imaginaire géographique que nous analyserons est un processus, une dynamique qui informe la perception du monde et la possibilité de sa représentation : la présente étude s’intéressera, en deux parties, aux figurations de l’espace et aux pratiques spatiales, qui sont autant de médiations entre le voyageur utopique et les lieux qu’il traverse. / Why were utopian fictions in the seventeenth and eighteenth centuries written in the form of a first person imaginary travel ? Most commentators study utopian literature as being a concept ; the form it adopts and the representations it deploys are considered, at best, incidental. Our hypothesis is quite different : these texts should interest the historian of literature precisely because they present themselves in the form of a narrative in which the subjectivity of the narrator is problematic. By their construction mixing factual and fictional elements, these texts can be read in the double perspective of the “world as fable” and the “fable as world”. We will study this duality through the notion of geographical imagination : the texts we analyze are addressing the links between travel and language, territory and society, mobility and subjectivity. The geographical imagination that we will interpret is a process that informs the perception of the world and the possibility of its representation. This doctoral thesis is divided in two parts : we will investigate depictions of space and spatial practices which are both mediations between the utopian traveler and the places he crosses.
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Mundus est fabula : l’imaginaire géographique dans la fiction utopique (XVIIe-XVIIIe siècles)Bellemare, Alex 09 1900 (has links)
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Les commandes de photographies documentaires dans le studio Notman (1858-1909) - Naissance d'une mythologie canadienne de l'âge moderneThery, Flore 08 1900 (has links)
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