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Inégalités sociales de santé et pratiques préventives de femmes ménopausées considérées en surpoids : l’influence des conditions d’existence

Audet, Mélisa January 2017 (has links)
Comme jamais auparavant, le vieillissement de la population et l’augmentation de la prévalence de l’obésité rapportés en occident retiennent l’attention des autorités de santé publique, cela notamment en raison des liens établis entre ceux-ci et le développement de maladies chroniques; ces conditions étant reconnues comme principales causes de mortalité et morbidité au pays. À cet égard, chez les femmes vieillissantes, deux facteurs de risque ont été ciblés par le secteur biomédical: la ménopause et la prise de poids. Or, il existe aussi d’importantes inégalités sociales de santé à l’égard du développement de maladies chroniques. Des études épidémiologiques récentes rapportent qu’environ 70% des inégalités sociales de santé pourraient être attribuées à l’effet cumulatif du style de vie au fil des ans. Les pratiques de santé sont ainsi au cœur des questions d’équité en santé. Pourtant, l’influence des facteurs socioéconomiques sur les pratiques de santé préventive est encore souvent négligée, notamment chez les femmes. Objectifs : Cette thèse poursuit ainsi les objectifs suivants : 1) mieux comprendre la variation sociale du rapport à la santé préventive chez des femmes ménopausées considérées en surpoids de différentes classes socioéconomiques; 2) examiner plus en profondeur le rapport au discours préventif et les pratiques de santé de femmes ménopausées considérées en surpoids de milieu défavorisé en s’intéressant plus spécifiquement à l’interaction entre le statut socioéconomique et le poids corporel; 3) amorcer une réflexion critique à propos du récent virage en santé préventive au Québec faisant la promotion du développement d’environnements favorables à la santé afin de cerner certains enjeux liés aux inégalités sociales de santé chez les adultes vieillissants. Méthodologie : Afin de répondre aux deux premiers objectifs, 40 entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de femmes ménopausées (âge moyen de 60 ans) considérées en surpoids de classes socioéconomiques contrastantes de la région de l’Estrie; cela en s’appuyant sur les approches socioculturelles de Pierre Bourdieu et d’Andrew Sayer. Afin de répondre au troisième objectif, les données des 40 entrevues réalisées ont été mises en dialogue avec les résultats d’une recherche évaluative dont la visée est de comprendre comment le programme Municipalités amies des ainés (MADA) génère des retombées sur les déterminants sociaux de la santé au Québec. Résultats : Nos analyses révèlent tout d’abord des différences de classes liées rapport au corps et à la santé préventive chez ces femmes, cela plus spécifiquement en regard à : 1) l’importance donnée à la santé à long terme, 2) l’attention accordée aux facteurs de risque de maladies chroniques et 2) la perception de pouvoir sur la santé et le mode de vie. Deuxièmement, l’examen plus en profondeur des pratiques de santé des femmes défavorisées nous a permis d’identifier différents éléments permettant de mieux comprendre l’impact de la pauvreté sur le rapport à la santé préventive dans un contexte de surpoids chez cette population, soit : 1) l’impact des conditions d’existence sur la hiérarchie des priorités et 2) le constat d’un désengagement général envers les pratiques de la santé préventive chez ces dernières. Finalement, la mise en dialogue des données d’entrevue avec les données du programme MADA révélèrent que, bien que les pratiques de santé préventives soit généralement reconnues comme favorables à la santé par les ainés, la mise en place de stratégies concrètes favorisant le développement d’un mode de vie sain semble être surtout tributaire des ressources disponibles, cela tant sur un plan individuel qu’au sein des démarches collectives à l’échelle municipale. Conclusion : Nos résultats témoignent de l’importance de considérer les déterminants sociaux, économiques et culturels lorsqu’il est question de prévention en santé publique, mais ceux-ci évoquent surtout qu’il est essentiel de mieux comprendre l’interface entre l’institution de santé publique et la diversité des expériences du vieillissement, notamment chez les femmes, afin de contribuer à l’amélioration de la santé de tous.
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Evaluation et transférabilité des interventions de réduction des inégalités sociales de santé : un programme de recherche interventionnelle / Evaluation and transferability of interventions aiming at reducing social inequalities in health : an intervention research programme

Villeval, Mélanie 11 December 2015 (has links)
Les inégalités sociales de santé sont particulièrement élevées en France. Si leur réduction est reconnue comme un enjeu de santé publique majeur, les politiques sanitaires restent centrées sur le système de soins et la modification des comportements " individuels ". Les travaux en épidémiologie sociale permettent de mieux comprendre comment ces inégalités se construisent et s'enchaînent tout au long de la vie. Cependant, l'absence de connaissances solides sur les moyens d'agir sur ces déterminants limite le passage à l'intervention. De nombreuses interventions locales sont mises en œuvre mais restent souvent peu décrites, peu évaluées et peu transférées. La thèse s'inscrit dans le champ de la recherche interventionnelle en santé des populations. Dans la première partie, la vision classique séquentielle des programmes de santé publique est déconstruite au profit d'une approche plus systémique. Différents niveaux d'intervention sont présentés, des programmes d'éducation à la santé individuels aux évaluations d'impacts sur la santé (EIS) qui permettent d'agir sur les déterminants sociaux de la santé. A partir d'une critique de l'essai expérimental, d'autres approches évaluatives sont présentées, basées sur une revue de la littérature sur l'" évaluation de programme ", domaine peu développé en France. La seconde partie décrit les résultats d'une recherche sur la transférabilité des interventions, menées à partir du programme AAPRISS (Apprendre et Agir Pour réduire les Inégalités Sociales de Santé). Un modèle visant à décrire les interventions en distinguant leurs " fonctions clés " (potentiellement standardisables et transférables) et leur implémentation, pouvant varier selon les contextes, a été développé à partir de différents projets de prévention inclus dans le méta-programme AAPRISS. Il repose sur l'hypothèse qu'une meilleure description des interventions, basées sur une distinction entre éléments transférables et éléments adaptatifs, constitue un prérequis à son évaluation et son potentiel transfert, et repose sur une co-construction entre professionnels et chercheurs. Dans une troisième partie, ce modèle est utilisé pour le programme AAPRISS lui-même. Les dynamiques d'échange de connaissance et de co-construction intersectorielle et interdisciplinaire sur lesquelles il repose sont analysées. La complexité des déterminants conduisant aux ISS plaide pour des programmes qui revisitant les projets existants plutôt que la création d'une nouvelle intervention visant à les réduire. Mieux comprendre comment fonctionnent ces projets et pouvoir reproduire des processus à même d'agir sur les ISS est essentiel. / Social inequalities in health are particularly elevated in France. Decreasing these inequalities has been on the political agenda since 2009. However, knowledge is sparse regarding possible interventions which would contribute to their decrease. Many local-level interventions are implemented, but most often they are not described, not evaluated, nor transferred. This thesis is embedded within the field of population health intervention research. The first part of the thesis focusses on deconstructing the archetypal vision of the intervention within the field of public health, wherein it is considered to be a sequential, technical programme. A systemic approach to interventions is then described. Different levels of intervention are described, from individual health education to Health Impact Assessment (HIA), aiming at addressing social determinants of health. By relying on a critique of the randomised controlled trial, alternative evaluation approaches are detailed, based on a literature review in the field of " programme evaluation " still relatively under developed in France. The second part of the thesis is centred on the results of research on intervention transferability, based on the AAPRISS (Apprendre et Agir Pour réduire les Inégalités Sociales de Santé) programme. A description model has been developed, based on a distinction between the " key functions " of an intervention (that is standardisable and transferable key elements), and their implementation, that can vary across contexts. It has been developed from different prevention projects included within the AAPRISS programme. It relies on the hypothesis that a better description of interventions, relying on a distinction between transferable and adaptive elements, constitutes a useful step to the evaluation and potential transfer of an intervention. The model is built on a knowledge co-construction between project leaders and researchers. In the last part of the thesis, the model is applied to the AAPRISS meta-programme itself. Knowledge exchange and co-construction dynamics on which it relies are analysed. The complexity and multiplicity of the determinants of health and SIH call for revisiting existing programmes more than for the creation of a new programme to reduce SIH.
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Evaluation des politiques publiques et inégalités sociales d'accès aux services de santé / Public policy evaluation and social inequalities in access to health care services

Dourgnon, Paul 21 June 2013 (has links)
En dépit des objectifs énoncés de respect du principe d'équité horizontale, on observe des inégalités sociales dans la consommation de soins des pays dotés de systèmes de santé socialisés.Cette thèse se propose, au travers de quatre études, de contribuer à l’analyse des politiques publiques dans le système de santé, du point de vue de l’équité de recours aux services de santé. L’introduction propose des éléments descriptifs des inégalités sociales de recours aux soins en France ainsi que des principaux mécanismes qui, à l’intérieur du système de santé français, peuvent en être à l’origine.Le premier chapitre étudie les liens entre barrières financières à l’accès aux soins et état de santé. Il montre que le fait de renoncer à des soins pour des raisons financières est associé à un état de santé futur plus détérioré.Le deuxième chapitre propose une analyse de l’interaction médecin-patient et de son rôle dans la formation des inégalités de recours aux soins. Nous étudions les catégorisations opérées par les médecins au sujet de leurs patients en fonction de leurs situations sociales. Nous montrons ensuite les relations entre ces catégorisations et les pratiques observées.Un troisième chapitre collige deux études portant sur la réforme du médecin traitant. La première propose une analyse de la réforme et de son contexte, en particulier le rôle des différents acteurs. La seconde propose une étude des conséquences de la réforme sur l’accès financier aux soins de spécialistes / Although horizontal equity is considered a universal guiding principle in socialized health systems, most of the countries where such systems are implemented show social inequalities in health care services consumption.This thesis brings together four studies. It aims at contributing to the analyses of health system reforms regarding equity in access to health care services.The introduction provides a description of social inequalities in health care services consumption in France as well as of the main mechanisms which, inside the French health system, can give rise to these inequalities.In the first chapter we study the links between financial barriers in accessing healthcare and health status. We show that unmet needs for financial reasons are associated with worse future health status.The second chapter proposes an analysis of the doctor-patient interaction and how it can affects inequalities in health care consumption. We first study the categorizations operated by the doctors about their patients according to the patients’ socioeconomic status. We then study how these categorizations interact with observed practices patterns.The third chapter brings together two analyses of the “preferred doctor reform”. A first study analyses the reform and its context, with a focus on the role of the stakeholders. A second study investigates the consequences of the reform on financial access to specialist care.
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Sanitarisation de l'école et scolarisation de la santé : socio ethnographie de la mise en oeuvre et de l'appropriation du programme "bien manger et bouger dès l'école maternelle" en Haute-Garonne et en Ariège / Sanitizing schooling health : socio ethnographic study about implementation and ownership of the program eating well and moving from nursery school in Haute-Garonne and Ariege

Gaborit, Emilie 12 November 2015 (has links)
La nutrition tient aujourd'hui une place centrale dans l'espace de la santé publique. Considérée comme un déterminant majeur de l'état de santé des populations, elle est au cœur de programmes gouvernementaux, en particulier, des trois Programmes nationaux nutrition santé qui se sont succédé de 2001 à 2015. Ceux-ci axent leurs objectifs sur la prévention primaire, le dépistage et la prise en charge nutritionnelle précoce. Dans une visée compréhensive, ce travail de thèse analyse la mise en œuvre d'un programme de prévention sanitaire à destination des jeunes enfants à travers le prisme de l'alimentation et de l'activité physique. Ce programme, intitulé Bien manger et bouger dès l'école maternelle est porté par une institution sanitaire, la CPAM. Il s'agit de comprendre comment ce programme s'implante dans d'autres institutions que sont l'école et la famille qui reposent sur des modèles éducatifs et des modes de socialisation plus ou moins éloignés des préoccupations sanitaires ou, tout du moins, les traitant différemment. L'entrée par la mise en œuvre permet de s'interroger sur les conditions et les effets du rapprochement de ces deux mondes sociaux que sont l'école et la santé. Ainsi, au travers de l'exemple du programme nutritionnel que nous comparons dans deux départements, en Haute-Garonne et en Ariège, le processus de " sanitarisation " des mondes sociaux est questionné pour comprendre et analyser l'influence du niveau local sur l'action publique au travers des instruments et des savoirs mobilisés. Il s'agit aussi d'analyser la mise en œuvre d'un dispositif d'éducation à la santé dans un contexte particulier, celui des écoles maternelles ayant un mode spécifique d'éducation et de saisir ainsi la " scolarisation " de la santé via les " metteurs en œuvre " du programme. De plus, celui-ci s'adresse à des enfants dont les modes de socialisation familiaux et scolaires socialement différenciés influencent la compréhension et l'appropriation du programme et induisent une différenciation et des inégalités en termes de connaissances nutritionnelles. Ce travail qui s'inscrit à la croisée d'une sociologie de l'action publique et d'une sociologie de l'enfance et de l'éducation implique la mise en œuvre d'une méthodologie de type ethnographique correspondant à une observation participante des modes d'intervention, complétée par des entretiens biographiques avec les " metteurs en œuvre ", les familles et les professionnels de la petite enfance (enseignants, ATSEM, etc.). Cette thèse vise à déconstruire dans un premier temps la représentation descendante de la santé publique en comparant le programme et ses variations sur deux départements et en donnant une place centrale aux acteurs et aux instruments d'action publique. Ainsi, la domination du monde sanitaire sur les autres mondes sociaux est nuancée ainsi que l'idée d'homomédicus par l'analyse des modalités de collaboration entre CPAM et école. Enfin, la place accordée à l'enfant dans le programme révèle des formes précoces de responsabilisation des individus à l'œuvre allant jusqu'à lui attribuer un rôle de " missionnaire " au sein de la sphère familiale. / Nutrition today holds a central place in the area of public health. Considered as a major State of population health determinant, it is at the heart of government programs, in particular, three programs national health nutrition that occurred from 2001 to 2015. They focus their objectives on primary prevention, screening and early nutritional support. In a comprehensive focus, this thesis work analyses the implementation of a program of preventive health care for young children through the prism of food and physical activity. In a comprehensive focus, this thesis work analyses the implementation of a program of preventive health care for young children through the prism of food and physical activity. This program, entitled Eating well and moving from nursery school is carried by a health institution, CPAM. It comes to understand how this program is implanted in other institutions that are the school and family-based education models and modes of socialization more or less distant concerns health or, at least, treating them differently. The entry by implementation to wonder about conditions and effects of the approximation of these two social worlds that are education and health. Thus, through the example of the nutritional program that we compare in two departments, Haute-Garonne and Ariège, the process of 'sanitizing' social worlds is asked to understand and analyze influence of the local stage on public action through the instruments and mobilized knowledge. We also analyze implementation of health educations system in different contexts, that of nursery schools with a specific mode of education and thus seize "schooling" of health via 'work directors' program. In addition, it is aimed at children whose modes of socialization family and school socially differentiated influence understanding and ownership of the program and induce differentiation and inequality in terms of nutritional knowledge. This work, which is at the crossroads of a sociology of public action and a sociology of childhood and education involves the implementation of a methodology for the ethnographic type corresponding to a participant observation of interventions, supplemented by biographical with 'work directors' interviews, families and early childhood professionals (teachers, ATSEM, etc.). In this thesis, we deconstruct in a first step the downward representation of public health by comparing the program and its variations on two departments and giving a central place to the actors and instruments of public action. Thus, the domination of the health world on other social worlds is nuanced and the idea of homomedicus by the analysis of the modalities of cooperation between CPAM and school. Finally, granted instead to the child in the program reveals early accountabilities forms to young public at the going work to assign a role of "missionary" within the family sphere.
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Les usages médicaux du social : Médecine générale et inégalités / Medical Uses of Social : General Practice and Inequalities

Birouste, Guilhem 16 December 2014 (has links)
La France est caractérisée par un bon état de santé global et d'importantes inégalités sociales de santé. Le renouveau d'intérêt pour ces dernières est l'occasion de questionner une définition univoque centrée sur les résultats au détriment des procédures, dans un pays qui a axé ses politiques de lutte sur le système de soins. La médecine générale y a une place particulière par son apparition récente en tant que spécialité universitaire et la nécessité de se définir qui s'ensuit. Elle est décrite tout à la fois comme pivot du système de soins, agent de santé publique ou chantre d'une relation inter-individuelle et d'une prise en charge globale. Si la médecine est fondée sur les données de la science, elle est aussi une profession prudentielle en ce qu'elle prend en compte des situations singulières, générant de l'incertitude dans la pratique. Parmi les sources de singularité, l'aspect social, tant du patient que du médecin, est à considérer. Dans sa pratique, ce dernier éprouve cependant une diversité de social. Tantôt obstacle à son activité professionnelle et vu comme extérieur au médical, tantôt élément apparenté aux données de la science par l'épidémiologie, il peut aussi être une brique de la construction individuelle du patient sur laquelle s'appuyer, conduisant parfois à une moralisation des conduites et des identités. Les caractéristiques sociales du médecin sont quant à elles souvent oubliées, comme s'il était neutre ou simple représentant de la science. C'est pourtant dans l'interaction entre ces deux mondes que se jouent aussi les inégalités sociales de santé et tout se passe comme si le médecin ne pouvait bien soigner que ses semblables. / France is characterized by a good overall health status and high social inequalities in the health sector. The renewed interest in health inequalities is the opportunity to question a unique definition focused on results at the expense of processes, in a country where policies on tackling inequalities are based on the health care system. General practice has a particular position in this system, as a new academic speciality, which still needs to figure out how to define itself. It is described simultaneously as a heath care system gatekeeper, a public health officer or an advocate for inter-individual relationship and holistic care. While medicine is based on scientific evidence, it is also a prudential profession as it considers singular situations, generating uncertainty in practice. Among singular sources, social characteristics of both patients and doctors have to be considered. However, in their practice, physicians experience a diversity of social. Sometimes a barrier to the professional activity and considered external to the medical world, sometimes considered as part of scientific evidences by epidemiology, it could also be considered as a component of the individual construction of the patient on which the physician can rely, with the potential to lead to a moralization of behaviours and identities. The physician's social characteristics are often omitted, as if doctors were neutral or mere representatives of science. It is however in the interaction between these two worlds that social determinants of health inequalities can be found, and it seems that a physician could only provide good care to patients sharing the same similarities.
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Méthodes d'analyse de données et modèles bayésiens appliqués au contexte des inégalités socio-territoriales de santé et des expositions environnementales / Data analysis techniques and Bayesian models applied to the context of social health inequalities and environmental exposures

Lalloué, Benoit 06 December 2013 (has links)
Cette thèse a pour but d'améliorer les connaissances concernant les techniques d'analyse de données et certains modèles bayésiens dans le domaine de l'étude des inégalités sociales et environnementales de santé. À l'échelle géographique de l'IRIS sur les agglomérations de Paris, Marseille, Lyon et Lille, l'événement sanitaire étudié est la mortalité infantile dont on cherchera à expliquer le risque avec des données socio-économiques issues du recensement et des expositions environnementales comme la pollution de l'air, les niveaux de bruit et la proximité aux industries polluantes, au trafic automobile ou aux espaces verts. Deux volets principaux composent cette thèse. Le volet analyse de données détaille la mise au point d'une procédure de création d'indices socio-économiques multidimensionnels et la conception d'un package R l'implémentant, puis la création d'un indice de multi-expositions environnementales. Pour cela, on utilise des techniques d'analyse de données pour synthétiser l'information et fournir des indicateurs composites utilisables directement par les décideurs publics ou dans le cadre d'études épidémiologiques. Le second volet concerne les modèles bayésiens et explique le modèle « BYM ». Celui-ci permet de prendre en compte les aspects spatiaux des données et est mis en oeuvre pour estimer le risque de mortalité infantile. Dans les deux cas, les méthodes sont présentées et différents résultats de leur utilisation dans le contexte ci-dessus exposés. On montre notamment l'intérêt de la procédure de création d'indices socio-économiques et de multi-expositions, ainsi que l'existence d'inégalités sociales de mortalité infantile dans les agglomérations étudiées / The purpose of this thesis is to improve the knowledge about and apply data mining techniques and some Bayesian model in the field of social and environmental health inequalities. On the neighborhood scale on the Paris, Marseille, Lyon and Lille metropolitan areas, the health event studied is infant mortality. We try to explain its risk with socio-economic data retrieved from the national census and environmental exposures such as air pollution, noise, proximity to traffic, green spaces and industries. The thesis is composed of two parts. The data mining part details the development of a procedure of creation of multidimensional socio-economic indices and of an R package that implements it, followed by the creation of a cumulative exposure index. In this part, data mining techniques are used to synthesize information and provide composite indicators amenable for direct usage by stakeholders or in the framework of epidemiological studies. The second part is about Bayesian models. It explains the "BYM" model. This model allows to take into account the spatial dimension of the data when estimating mortality risks. In both cases, the methods are exposed and several results of their usage in the above-mentioned context are presented. We also show the value of the socio-economic index procedure, as well as the existence of social inequalities of infant mortality in the studied metropolitan areas
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Contribution à la compréhension des liens entre statut socio-économique et comportements de santé / Understanding pathways between socioeconomic status and health behaviours

Bocquier, Aurélie 04 December 2018 (has links)
Cette thèse visait à contribuer aux connaissances sur les différenciations sociales des comportements de santé en France et à une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents à ces différenciations. Nous nous sommes plus particulièrement intéressés au rôle de certains facteurs sociocognitifs (perceptions, croyances…) inspirés de théories issues de la sociologie du risque et de la déviance. En utilisant les données des enquêtes Baromètre cancer 2010 et Baromètre santé 2016, nos travaux ont porté sur des comportements relatifs à la prévention primaire de certains cancers (consommation d’alcool et protection solaire) et des maladies infectieuses (vaccinations infantiles). Un faible statut socio-économique était associé à une relativisation accrue du risque de cancer lié à la consommation d’alcool et à des connaissances et croyances vis-à-vis du risque solaire plus éloignées du « savoir expert ». Ces derniers facteurs expliquaient en partie la moindre utilisation des moyens de protection solaire chez les personnes ayant un faible statut socio-économique. Dans le domaine de la vaccination, nous avons constaté une prévalence plus élevée de l’hésitation vaccinale chez les parents ayant un niveau de diplôme supérieur ou égal au baccalauréat. Cette association s’expliquait en partie par le fait que les parents diplômés avaient un moindre niveau de confiance dans les autorités et la médecine conventionnelle et un degré d’implication dans les décisions de santé accru. Ces résultats fournissent des pistes pour conduire des actions de promotion de la santé tenant compte du contexte social dans lequel sont inscrits les comportements des individus, plus efficaces et équitables. / This thesis aimed to contribute to current scientific knowledge about the social differentiation of health behaviours in France and to a better understanding of the mechanisms underlying this differentiation. We focused on the role of specific sociocognitive factors (perceptions and beliefs) based on theories derived from the sociology of risk and the sociology of deviance. This work used data from the 2010 Baromètre cancer survey and the 2016 Baromètre santé survey to examine health behaviours related to primary prevention of some cancers (alcohol consumption and sun protection) and infectious diseases (childhood vaccinations). People of low socioeconomic status were more prone to relativize the alcohol-related risks of cancer and to have substantially less knowledge about sun health and more “false beliefs” about sun protection than people of high socioeconomic status. This knowledge and these false beliefs were significant mediators of the positive association between socioeconomic status and sun-protection behaviours. In the field of vaccination, we found a higher prevalence of vaccine hesitancy among parents who had at least passed the “bac”. This association was partly explained by their lower level of trust in health authorities and mainstream medicine than among the least educated group and by their greater commitment to making “good” health-related decisions. From a public health perspective, these results furnish avenues for designing health promotion interventions that take into account the social context in which people’s health behaviours are embedded to improve both effectiveness and equity.
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Evaluation des politiques publiques et inégalités sociales d'accès aux services de santé

Dourgnon, Paul 21 June 2013 (has links) (PDF)
En dépit des objectifs énoncés de respect du principe d'équité horizontale, on observe des inégalités sociales dans la consommation de soins des pays dotés de systèmes de santé socialisés.Cette thèse se propose, au travers de quatre études, de contribuer à l'analyse des politiques publiques dans le système de santé, du point de vue de l'équité de recours aux services de santé. L'introduction propose des éléments descriptifs des inégalités sociales de recours aux soins en France ainsi que des principaux mécanismes qui, à l'intérieur du système de santé français, peuvent en être à l'origine.Le premier chapitre étudie les liens entre barrières financières à l'accès aux soins et état de santé. Il montre que le fait de renoncer à des soins pour des raisons financières est associé à un état de santé futur plus détérioré.Le deuxième chapitre propose une analyse de l'interaction médecin-patient et de son rôle dans la formation des inégalités de recours aux soins. Nous étudions les catégorisations opérées par les médecins au sujet de leurs patients en fonction de leurs situations sociales. Nous montrons ensuite les relations entre ces catégorisations et les pratiques observées.Un troisième chapitre collige deux études portant sur la réforme du médecin traitant. La première propose une analyse de la réforme et de son contexte, en particulier le rôle des différents acteurs. La seconde propose une étude des conséquences de la réforme sur l'accès financier aux soins de spécialistes
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Politiques de soutien au revenu, Pauvreté et Inégalités de santé à la naissance: Une comparaison Bruxelles-Montréal

Sow, Mamadou Mouctar 24 September 2021 (has links) (PDF)
Les politiques de soutien au revenu des ménages se déclinent sous formes de mesures variées mises en place dans le cadre du système de protection sociale. Ces politiques influencent considérablement le revenu et les conditions de vie des ménages les plus vulnérables. Elles constituent un levier majeur pour réduire la pauvreté et les inégalités de revenu entre ménages. De ce fait, elles contribuent à améliorer la santé des populations et à réduire les inégalités sociales de santé (ISS) dès la naissance. L’évaluation de l’impact des politiques sociales sur les ISS dans différents contextes constitue une tâche complexe, du fait notamment de la difficulté, voire l’impossibilité, de mettre en place des études randomisées à grande échelle. Les variations des politiques sociales selon les pays constituent des opportunités pour mener des études comparatives sur base d’expériences naturelles. En partant d’un constat sur les limites des études comparatives habituelles, nous avons proposé une démarche de recherche visant à mieux étudier les spécificités des contextes afin d’expliquer les mécanismes par lesquels la combinaison des politiques de soutien au revenu influence la pauvreté des ménages et contribue aux ISS à la naissance à Bruxelles et à Montréal. Ce protocole de recherche a fait l’objet d’un 1er article. Le cœur de la thèse comprend trois parties. La première partie porte sur la comparaison des politiques d’aide sociale et d’allocations familiales en Belgique et au Québec et analyse les impacts sur l’intensité de la pauvreté des ménages à l’aide sociale dans les deux contextes. L’analyse se base sur la méthode des familles-types. Cette méthode consiste à calculer et comparer le revenu disponible de différents types de ménages. L’intensité de la pauvreté des ménages a été estimée selon le nombre d’enfants et la situation de couple. Pour chaque type de ménage, elle correspond à la différence relative entre le revenu disponible du ménage et le seuil de pauvreté relative. Les résultats montrent une intensité de la pauvreté plus marquée au Québec qu’en Belgique. Dans chaque contexte, on constate également que l’intensité de la pauvreté des ménages varie considérablement selon le nombre d’enfants et la situation de couple. Ce travail a fait l’objet d’un 2ème article. La deuxième partie porte sur la description des inégalités de santé à la naissance à Bruxelles et à Montréal. Les hypothèses de travail découlent des résultats obtenus à l’étape précédente. Deux études de cas ont été réalisées et analysées dans une perspective comparative. Les bases de données utilisées proviennent du couplage de données administratives issues des registres de naissance et des données de sécurité sociale. Les résultats ont donné lieu aux 3ème et 4ème articles. Le 3ème article concerne la population générale. Dans chaque région, des modèles de régression logistique ont été élaborés afin d’étudier l’association entre les issues défavorables de la grossesse (faible poids à la naissance, prématurité) et le statut socioéconomique (éducation de la mère et revenu). L’ampleur des inégalités de santé est plus marquée à Montréal qu’à Bruxelles et celles-ci diffèrent également selon l’origine de la mère. Le 4ème article porte spécifiquement sur la population bénéficiaire de l’aide sociale. Il compare l’association entre le faible poids à la naissance et la composition de ménage dans chaque région. On constate que les inégalités face au FPN varient selon le nombre d’enfants et la situation de couple entre les deux contextes, dans le même sens que les différences observées au niveau de la pauvreté. La troisième partie explore davantage les différences constatées à l'étape précédente selon l’immigration. Dans chaque région, elle compare l’impact du SES sur la santé périnatale chez différents groupes d’immigrés et les chez les mères nées en Belgique ou au Canada. Les résultats ont donné lieu aux 5ème et 6ème article de la thèse. L’analyse souligne l’importance de tenir compte des enjeux liés à l’immigration pour mieux expliquer la contribution des politiques de soutien au revenu aux ISS à la naissance. Cette thèse constitue une contribution unique. Dans deux régions où les taux de pauvreté et les prévalences des issues de la grossesse sont comparables dans la population générale, on constate des différences notables quant aux inégalités de santé à la naissance. Les politiques de soutien au revenu dans les deux contextes contribuent à expliquer ces différences. L’analyse démontre la nécessité de remédier aux insuffisances de ces politiques dans les deux contextes. Finalement, elle souligne les défis de la réduction de la pauvreté. Ces défis touchent à différents domaines, notamment la conciliation travail-famille, le marché du travail, l’immigration et les inégalités économiques. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dépistages des cancers gynécologiques en médecine générale - Variabilité des pratiques de soins / Screening for gynecologic cancers in general practice Variability in care practices

Rigal, Laurent 21 January 2014 (has links)
Actuellement les gynécologues sont en France les professionnels de santé les plus impliqués dans le dépistage des cancers gynécologiques, mais les généralistes, qui voient l’ensemble de la population, sont les mieux placés pour dispenser des soins préventifs à tous et de façon équitable.Ce travail visait à comprendre la variabilité des pratiques de dépistage des cancers gynécologiques (par le frottis cervico-utérin et la mammographie) chez les femmes consultant en médecine générale, en fonction notamment de la position sociale des patientes et de l’organisation du cabinet de leur médecin.Il s’intègre dans une étude menée en 2005-06 sur les principaux soins préventifs destinés aux adultes des deux sexes. Sur une période de deux semaines, toutes les patientes de 50 à 69 ans de 59 généralistes franciliens tirés au sort (taux de participation des généralistes : 39 %) ont été incluses au fil des consultations. Les données ont été recueillies auprès des patients par téléphone et auprès des médecins en face-à-face à leur cabinet. L’essentiel des analyses a été réalisé avec des modèles logistiques mixtes à intercept aléatoire pour tenir compte de la structure hiérarchique des données.Au total, 66,7 % des patients éligibles (n=4106) ont participé à l’étude, sans différence selon le sexe des patients.Même parmi des femmes utilisant le système de santé, on observe des inégalités sociales, mais uniquement concernant le frottis (n=858). Un gradient de dépistage défavorable au bas de la hiérarchie sociale existe pour la profession (indice relatif d’inégalité = 2,3), le niveau d’études (IRI = 2,0) et les revenus (IRI = 3,0). L’analyse des contributions à ces gradients de diverses dimensions de la position sociale (logement, quartier, richesse du foyer, statut vis-à-vis de l’emploi, relations sociales et assurance santé) montre que la richesse du foyer, les caractéristiques du quartier et le type d’assurance santé expliquent entre 20 et 60 % de ces inégalités.L’investissement des généralistes dans le dépistage semble restreint comme en témoignent les taux de renseignement d’une date de dernier frottis ou de dernière mammographie dans les dossiers médicaux (23 % pour le cancer du col utérin et 38 pour le cancer du sein). Les praticiens semblent mieux renseigner les dossiers des patientes du bas de la hiérarchie professionnelle et les dossiers des femmes dont ils savent qu’elles ne sont pas suivies par un gynécologue.L’organisation des consultations apparaît centrale dans notre enquête. La participation des patients à l’étude était meilleure parmi les médecins proposant des consultations sur rendez-vous (OR = 2,12 pour les patients hommes et 3,38 pour les femmes). Cette organisation jouerait aussi sur les pratiques de soins : les médecins ayant des consultations plus courtes s’impliquent moins dans le dépistage du cancer du sein (n=898, OR = 0,65). Ces aspects organisationnels permettent d’expliquer environ un quart de la variabilité des pratiques entre les médecins.Ces résultats devraient inciter les généralistes à investir davantage les dépistages des cancers gynécologiques et peut-être à opérer des changements organisationnels. Ce travail, au croisement de la recherche en médecine générale et de l’épidémiologie sociale, a fait émerger une réflexion sur l’analyse de données provenant de patients suivis sur le long cours par des professionnels de santé. Il ouvre aussi des perspectives sur la mise en place d’interventions pour réduire les inégalités sociales observées dans les patientèles. / Currently gynecologists are the healthcare professionals most involved in screening for gynecologic cancers in France, but general practitioners, who see the entire population, are best placed to provide preventive care equitably and to all.The aim of this work was to understand the variability in practices of screening for gynecologic cancers (by Pap smears and mammography) among women seeing general practitioners, especially as a function of the patient's social position and the organization of their doctor's office.It was included as part of a study conducted in 2005-06 of the principal types of preventive care for adults of both sexes. Over a two-week period, this study included all consecutive patients aged 50-69 years seen by 59 randomly drawn general practitioners in the Paris metropolitan region (participation rate of general practitioners: 39%). Data were collected from the patients by telephone and from the physicians in face-to-face interviews in their office. Most of the analyses were performed with mixed logistic models with a random intercept to take the hierarchical structural of the data into account.Overall, 66.7% of the eligible patients (n=4106) participated in the study; this rate did not differ by sex.Social inequalities were observed even among women who use the health-care system, but only for the Pap smear (n=858). A gradient with screening lowest at the bottom of the social hierarchy was observed for occupation (relative index of inequality = 2.3), educational level (RII = 2.0), and income (RII = 3.0). Analysis of the contributions to these gradients of diverse dimensions of social position (housing, neighborhood, household wealth, employment status, social relations, and health insurance) showed that household wealth, neighborhood characteristics, and type of health insurance explain between 20 and 60% of these inequalities.General practitioners' investment in screening seems limited, as shown by the rates of information in the medical files about the date of the last Pap smear (23%) or the last mammography (38%). Physicians appear to keep this information better for women at the bottom of the occupational hierarchy and women whom they know are not seeing a gynecologist.The organization of doctors' consultations appeared central in our survey. Patient participation in this study was best among the physicians who offered appointments for consultations (OR = 2.12 for male patients and 3.38 for the women). This organization also appeared to play a role in care practices: physicians with shorter consultations were less involved in screening for breast cancer (n=898, OR = 0.65). These organizational aspects explained approximately a quarter of the variability of practices between physicians.These results should encourage general practitioners to spend more time in screening for gynecologic cancers and perhaps to modify the organization of their practice. This study, at the intersection between research in general practice and in social epidemiology, leads to a discussion about the different strategies for analysis of data from patients followed over the long-term by healthcare professionals. It also opens up perspectives for interventions to reduce social inequalities in patient lists.

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