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Peuple kanak et droit français : du droit de la colonisation au droit de la décolonisation, l'égalité en question

Wamytan, Léon 09 February 2013 (has links)
Si le choc de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie évoqué dans le préambule de l’accord sur la Nouvelle-Calédonie du 5 mai 1998 n’est plus à démontrer, les moyens développés par le droit français à l’endroit du peuple restent à être examinés. Compte tenu des relations particulières qu’entretiennent les Kanak à la terre, le choc des cultures va se traduire par l’opposition des droits entre une coutume immuable, et un droit français qui sacralise la propriété privée, participant aux droits de l’homme et du citoyen Ces particularismes propres à la colonisation de la Nouvelle-Calédonie, ont pris de multiples formes juridiques, pour ce qui est de la prise de possession elle-même puisque le peuple premier kanak va connaitre un traité (1844), une prise de possession en 1853, et des actes de reconnaissance de souveraineté paraphés par certains chefs (1854) sur la Grande Terre.1Notre questionnement permanent est donc celui de savoir comment le peuple kanak a subi en vertu du droit français un bouleversement fondamental de son espace foncier vital, des zones d’influences de ses chefferies traditionnelles, une déstructuration de son organisation dotée de ses propres codes. La reconnaissance constitutionnelle d’un statut personnel propre au peuple premier dans l’accord de Nouméa de 1998, va permettre de confirmer et d’assurer la prééminence des usages coutumiers, non plus dans ce seul domaine, mais pour tout ce qui concerne le droit civil. Le droit français réputé fondé sur l’égalité. L’application au peuple kanak de Nouvelle-Calédonie montre que cette idée doit être réexaminée. Aussi, qu’il s’agisse de la période de la colonisation (1ere partie) et son droit discriminatoire négatif où celle de la décolonisation (2eme partie) et son droit discriminatoire positif, le peuple kanak a connu et connaît toujours des règles différentes / If the shock of the colonization of New Caledonia evoked in the introduction of the agreement on New Caledonia of May 5th, 1998 is not to be any more demonstrated, themeans developed by the French law towards the people remain to be examined. Considering the particular relations that maintain Kanak in the land, the shock of the cultures is goi ng to be translated by the opposition of the rights be tween an unchanging custom, and a French law which makes sacred the private property, participat ing in the rights of man and the citizen. These senses of identity appropriate for the coloni zation of New Caledonia, took multiple legal forms, as for the very taking possession because the Kanak first people knows a treaty (1844), a taking possession in 1853, and acts of gratitude of sovere ignty were signed by leaders (1854 ) on the Big Earth 2 . Our permanent questioning is thus the one to know how the Kanak people underwent by virtue of the French law a fundamental upheaval of his vital land space, spheres of influence ofhis traditional chieftainships, a disintegration of his organizatio n endowed with his owncodes. The constitutional gratitude of a personal status a ppropriate for the first people in the agreement of Noumea of 1998, is going to allow to confirm and to assure the superiority of the usual uses, either i n this only domain, but for all which concerns the ci vil law. The renowned French law based on the equality. The application to the Kanak people of New Caledonia shows that this idea must be revised. So, it is about the period of the colonization ( 1st part)) and its negative discriminatory law wher e that of the decolonization (2eme left) and its posi tive discriminatory law, Kanak people knew and always knows different rules.
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La petite noblesse de la sénéchaussée de Sarlat de la Fronde à la Révolution française (1648-1789) / The low nobility of the Sarlat sénéchaussée from the Fronde to the French Revolution (1648-1789)

Royon, Olivier 26 March 2011 (has links)
La noblesse du Sarladais avait la réputation d'être pléthorique et désargentée, mais ce point de vue traditionnel doit être nuancé : les nobles n'étaient nombreux que dans les villes de Sarlat, de Monpazier, et dans les vallées. Ils étaient effectivement pauvres, mais leurs lignées étaient anciennes : un partage favorable à l'aîné et l'exercice d'activités sans dérogeance pour les cadets permettaient aux uns et aux autres de se distinguer de leur environnement social. Leurs relations avec l'Etat évoluèrent : aux XVI ° et XVII ° siècles, la noblesse lutta pour son indépendance, encouragée par les La Tour d'Auvergne, dont la vicomté de Turenne était souveraine. Vers 1740, avec le déclin de cette lignée, le second ordre se soumit au monarque : il s'intégra dans ses clientèles pour le servir, et il renforça ses liens avec lui, par des unions avec de vieilles lignées d'officiers, qui faisaient de l'ancienneté un élément essentiel de l'identité nobiliaire. Bien que vaincus, les nobles envisagèrent de réformer l'Etat absolutiste, car la noblesse voulait rester maîtresse chez elle en se protégeant de la domination parisienne et bordelaise. Mais, la réforme n'était pas sans risques, car la noblesse était isolée : d'une attitude ambivalente avec la bourgeoisie, elle se heurtait à des paysans hostiles aux droits féodaux, qu'un noble pauvre ne pouvait abandonner sans perdre sa supériorité dans la paroisse. / The nobility of Sarlat region was know to be overed and penniless, but this reputation needs to be qualified : the noblemen were numerous only in Sarlat, Monpazier and the valleys. They were poor indeed, but their lineage was ancient : the sharing out was in favor of the eldest and the activities reserved to the nobility of the younger brothers allowed them to distinguish themselves from their social environment. The relationships between the nobility and the State also deserve a closer investigation : throughout the 16 th and the 17 th centuries, the nobility fought for its independence, and it's supported by La Tour d'Auvergne whose the viscountey of Turenne was sovereign. Around 1740, with the decline of this lineage, the members of the "second ordre" submitted themselves to the Monarch and joined as it's followers to serve him. Trough this, they also strengthened bonds with him through the unions of old officer lineages for whom length of service was the fundamental element of the identity nobility. Although they had been defeated, the noblemen considered that it was a necessity to reform the absolutistic State, for the nobility wanted to remain in control protecting itself from the domination of Paris and Bordeaux. Yet, the reforme included risks, for the nobility was isolated : its ties with the "bourgeoisie" were ambivalents, but they faced farmers hostile to the feudals rights which a poor nobleman could not give up on, without losing superiority within the parish.

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