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Contacts, échanges et ruptures : l’évolution du réseau intellectuel indépendantiste québécois à travers ses revues (1956-1968)

Carlos, Jean-Philippe January 2015 (has links)
L’histoire du mouvement indépendantiste québécois contemporain demeure à ce jour assez peu étudié. Bien que certains spécialistes aient approché l’idéologie des principaux regroupements précurseurs de ce mouvement, il y a très peu de spécialistes qui se sont intéressés à la composition de leurs réseaux. Il en va de même pour l’histoire intellectuelle du mouvement, dont les fondements commencent à peine à être explorés. C’est dans cette optique que nous nous sommes intéressés au réseau intellectuel indépendantiste des années 1950 et 1960, au sein duquel de nombreux acteurs se sont investis à différents niveaux dans la lutte pour l’indépendance nationale du Québec. Entre la dernière victoire électorale du gouvernement unioniste de Maurice Duplessis (1956) et la fondation du Parti québécois (1968), le réseau intellectuel indépendantiste se transforme de manière rapide et périodique. En s’appuyant sur l’étude des revues d’idées, nous avons cherché à comprendre de quelle manière ce réseau s’organise et évolue, en étudiant ses acteurs clés, ses mécanismes de (re)structuration et ses orientations idéologiques. Nous avons divisé notre étude en trois périodes distinctes. La première, délimitée par les années 1956 et 1961, est caractérisée par une certaine prédominance de la droite intellectuelle rattachée à la pensée traditionaliste. La deuxième, de 1962 à 1965, est marquée par la montée de la gauche indépendantiste et socialiste, sensible au discours de la décolonisation, et par l’effacement progressif des forces de droite. Enfin, la troisième partie couvre la période 1966-1968, où des transformations majeures s’opèrent au sein du réseau, notamment suite à l’arrivée du Mouvement souveraineté-association de René Lévesque à la fin de l’année 1967.
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Le Parti Québécois, entre participation et centralisation : institutionnalisation d’une culture politique à travers les congrès de 1968 à 1984.

Corriveau, Maxime January 2016 (has links)
L’histoire des partis politiques canadiens et québécois semble avoir peu intéressé les historiens. En conséquence, la vie de ces organisations politiques complexes échappe encore à ce jour aux connaissances de la science historique. L’évolution de l’histoire politique, autrefois généralement axée presqu’exclusivement sur les grands hommes d’État, ouvre toutefois de nouvelles perspectives pour aborder ces organisations et c’est à travers la perspective de la culture politique que nous avons abordé le Parti Québécois, en nous intéressant plus particulièrement aux différentes luttes internes pour le contrôle de son orientation. Pour cibler cette culture politique, nous nous sommes attardés principalement au déroulement des neufs congrès nationaux prenant place sous le mandat de René Lévesque à la tête du parti, soit de 1968 à 1985. Nous abordons à travers cette étude l’évolution du rôle des militants, du programme, des structures, ainsi que la dynamique entre les principaux organes qui dirigent le parti (conseil exécutif, conseil national, aile parlementaire). Nous suggérons que malgré les apparences que lui confèrent ses statuts novateurs et démocratiques lors de sa fondation en 1968, le Parti Québécois n’a jamais réellement été ce qu’une partie de ses fondateurs et adhérents auraient souhaité. Nos conclusions tendent à démontrer que le parti n’a jamais été le regroupement démocratique et dirigé largement par ses membres que plusieurs ont essayé de créer initialement, mais que ses dirigeants, au contraire, ont tenté constamment à travers le temps de contrôler l’enthousiasme de ses membres, de contenir leurs « déviations » idéologiques en plus d’aller parfois contre leurs convictions, pourtant ratifiées par des congrès démocratiques. Il va sans dire également que René Lévesque a joué un rôle important dans cette opposition constante et parfois paradoxale, entre la base et le sommet du parti.

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