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Voix passive et passif lexical en innu : une analyse aspectuelle et sémantique

Boissard, Aubrée 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / L’innu est une langue algonquienne parlée au Québec et au Labrador par environ 10 000 locuteurs. Ce mémoire examine l’aspectualité de la voix passive ainsi que le phénomène du passif lexical en innu, un sous-type de passif peu documenté au sein des langues algonquiennes. L’étude de cas menée dans ce but révèle que certaines formes verbales passives en innu peuvent osciller entre une sémantique dynamique et stative/résultative. Ce mémoire propose d’envisager les formes statives/résultatives comme des formes passives lexicalisées dans la langue. L’étude met aussi en lumière des formes verbales apparentées à la voix passive et à la voix moyenne également présentes dans d’autres langues algonquiennes qui sont traitées comme des passifs lexicaux en tant que tels dans le présent travail. Les annexes fournissent les données de l’étude de cas menée dans le cadre de ce mémoire ainsi qu’une sélection de phrases passives tirées de l’ouvrage Eukuan nin matshimanitu innu-iskueu (Kapesh, 1976). Les annexes fournissent également une sélection de formes verbales passives transitives ainsi qu’une sélection des formes verbales traitées comme des passifs lexicaux. Ces deux sélections sont extraites à partir du dictionnaire innu en ligne. / Innu is an Algonquian language spoken in Québec and Labrador by around 10 000 speakers. This thesis investigates the aspectual properties of the passive voice as well as the phenomenon of lexical passive, a subtype of passive that remains poorly documented in Algonquian languages. The case study carried out with this aim reveals that certain passive verbal forms in Innu can have either a dynamic or a stative/resultative semantics. This thesis explores forward the idea of considering stative/resultative forms as lexicalized passive forms in the language. Moreover, the study highlights a number of verbal forms related to passive and middle voice also found in other Algonquian languages. These forms are considered as lexical passives in this thesis. Appendices show the data of the case study study as well as a selection of passive sentences from the book Eukuan nin matshimanitu innu-iskueu (Kapesh, 1976). Appendices show also a selection of transitive passive verbal forms and a selection of verbal forms analyzed as lexical passives in this study. Those selection are all extracted from the Innu online dictionnary.
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Grammaticographie des langues minoritaires : le cas de l'innu

Baraby, Anne-Marie 17 April 2018 (has links)
Cette thèse, portant sur la conception de grammaires de référence pour les locuteurs de langues minoritaires, se veut une contribution au développement d'une discipline émergente des sciences du langage, la grammaticographie, discipline qui cherche à promouvoir et à encadrer la description grammaticale des langues du monde, surtout celles qui sont peu documentées et menacées de disparition. Plus précisément, nous proposons dans notre travail un cadre et des principes d'ordre théorique, méthodologique et pratique en vue de construire cette grammaticographie, mais en nous intéressant spécifiquement aux besoins et aux attentes des locuteurs de langues minoritaires, et ce, en nous basant sur notre expérience de grammairienne de la langue innue (langue amérindienne parlée au Québec) et sur notre projet d'une grammaire pour ces locuteurs. Nous traitons un certain nombre de questions et de problèmes auxquels nous nous sommes heurtée dans la mise en œuvre de notre entreprise et nous proposons, à partir de notre champ d'expérimentation qu'est la langue innue, nos solutions, avec l'objectif d'établir les bases d'une grammaticographie s'adressant prioritairement aux locuteurs de langues sous-documentées, premiers acteurs de la survie de leurs langues. Après avoir défini ce que nous entendons par grammaire de référence, nous étudions la question cruciale du choix du ou des destinataires d'une grammaire de langue minoritaire, puis nous examinons les objectifs, l'approche théorique et l'organisation structurale ou fonctionnelle à privilégier pour ce type d'ouvrage qui vise principalement les locuteurs non spécialistes. Nous traitons ensuite du contenu proprement dit de la grammaire, sous différents angles, dont ceux relatifs à la forme et au fond, en nous attardant plus particulièrement aux questions qui ont trait à la langue de rédaction, au métalangage et à la terminologie grammaticale, à la norme et à la variation dialectale, à l'étendue et à la profondeur de la description grammaticale, au choix des faits linguistiques faisant l'objet de la description, à l'organisation matérielle de l'ouvrage, à la présentation des exemples servant à soutenir le texte grammatical, à la place donnée aux informations non grammaticales ou non linguistiques. Parmi les solutions retenues pour la grammaire de l'innu, mentionnons la proposition d'une grammaire multiniveaux pour tenir compte de lectorats diversifiés, le choix du locuteur enseignant de langue comme public cible prioritaire, l'organisation du contenu selon une perspective mixte structurale et fonctionnelle, le choix d'une langue de grande diffusion comme langue de rédaction et pour le métalangage. Les situations linguistiques de communautés de langues minoritaires ne sont pas partout les mêmes, mais nous croyons que plusieurs des principes grammaticographiques proposés pour la langue innue pourront être utiles aux locuteurs de ces langues moins documentées. / This dissertation, a study of how reference grammars can be developed for speakers of minority languages, contributes to the newly emerging field of grammaticography, the science devoted to the grammatical description of languages, particularly those which are poorly documented and endangered. The present study addresses fundamental theoretical, methodological and practical concerns related arising in grammaticography, taking as an example key issues arising in the development of a grammar for native speakers of Innu, an Amerindian language spoken in Quebec. Starting from an analysis of problems encountered in the course of documenting the grammar of Innu, this dissertation explores how grammaticography can best respond to the specific and very urgent needs of speakers of endangered and poorly documented languages. The study opens with an analysis of the concept of reference grammar. It then considers how potential users of reference grammars can be identified in minority language contexts and how grammars can be structured in order to meet the needs of users who are native speakers of the language without being language specialists. The study next addresses the problem of content, considering both what to include and how to include it. In this section particular attention is paid to making metalinguistic and terminological choices, establishing grammatical norms and handling regional variations, deciding on the depth and breadth of grammatical description to include, selecting grammatical points to include, organizing the selected content optimally, choosing and integrating illustrative examples, and including key non linguistic information. Next follows a discussion of the various solutions arrived at in the case of writing a reference grammar for the Innu language. Among these figure the use of a multilevel approach designed to address the needs of a varied reading public, the selection of teachers as the target audience, the organization of content according to a hybrid structural-function approach, and the decision to write the grammar in a majority language. Although the challenges posed by the creation of minority language reference grammars vary substantially from one context to the next, it is hoped that many of the basic grammaticographie principles developed within the framework of this study will prove useful to others engaged in reference grammar writing in the case of endangered and poorly documented languages.
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Essai d'analyse de trois langues polysynthétiques

Bourcier, André 18 April 2018 (has links)
Cette thèse explore la réalité sous-jacente à un aphorisme d'Edward Sapir voulant que certaines langues aient des mots plus longs que d'autres et que la longueur des mots est déterminée par le « génie » de ces langues. Cet aphorisme est à l'origine du terme « polysynthétique » que l'on trouve aussi bien en typologie (Sapir 1921) que dans des études plus formelles (Baker 1996). Nous proposons que la définition du terme « polysynthétique » s'appuie sur la variation des champs d'application de la morphologie et de la syntaxe, tant au niveau des unités qu'au niveau des procédés qui permettent la construction des mots dans ces langues. Nous proposons aussi que cette variation s'inscrit dans des limites précises susceptibles d'être modélisées. À partir d'une analyse comparative d'un grand nombre de constructions lexicales et syntaxiques dans trois langues dites polysynthétiques (siglitun, innuaiamûn et gwich'in) appartenant à trois familles linguistiques distinctes (eskaléoute, algonquienne et athabaskane), nous présentons un modèle dynamique qui offre une interprétation plausible de la construction des mots polysynthétiques et de l'évolution du « génie » de ces langues.
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Entendez-vous Nutshimit parler? : les poétesses innues et la résonance de l'ontologie territoriale

Nadeau, Marie-Claire 17 April 2023 (has links)
Le lien qu'entretient la communauté innue au territoire, d'où provient le mode d'être-au-monde, persiste malgré les nombreux changements survenus dans le mode de vie des Innus. Dans un contexte où le territoire n'est pas pratiqué de la même manière par les jeunes générations d'Innu.es, en raison notamment de la coupure engendrée par le colonialisme, les pratiques de transmission se transforment et adoptent une variété de supports pédagogiques. De nouveaux supports, dont la littérature écrite, se créent et s'adaptent afin de transmettre l'ontologie territoriale innue dans le nouveau contexte de vie. La question posée par ce mémoire est la suivante : est-ce que la résonance de Nutshimit, l'ontologie territoriale innue, peut se lire dans la poésie innue contemporaine, en l'occurrence la poésie de Joséphine Bacon, Rita Mestokosho, Marie-Andrée Gill et Natasha Kanapé Fontaine ? À cette question, je propose de répondre par l'affirmative, en montrant que Nutshimit, tel que vécu par les expériences au territoire de quatre femmes innues, s'articule dans et par le verbe poétique. Nutshimit vit et survit à travers les poèmes, qui se posent comme nouveaux médiums de transmission de l'ontologie territoriale innue. Je brosserai d'abord un portrait du genre de vie innu d'avant la coupure colonialiste, qui a mené Nutshimit à se transmettre via de nouveaux supports, afin d'ensuite faire une lecture de la transmission de l'ontologie territoriale innue au prisme du concept de souveraineté littéraire (Sioui-Durand 2003). En considérant que les poétesses sont telles les joueuses de tambour, je chercherai à montrer comment s'incarne la résonance de Nutshimit telle qu'elle s'exprime à travers leurs œuvres, sous trois caractéristiques qui s'entremêlent : marcher, portager, pagayer. La poésie assume ainsi un rôle de transmission et, comme le battement du tambour, elle permet d'entrer en dialogue avec un monde intangible.

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