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Utilisation des instruments non-linéaires dans le portefeuille de gestion des risques financiers des entreprises non-financièresJebli, Ali January 2006 (has links) (PDF)
Malgré l'abondante littérature financière sur la gestion des risques financiers par les produits dérivés, il reste encore beaucoup à faire sur la question de savoir comment les entreprises choisissent entre les différents instruments financiers. Dans ce mémoire, nous proposons d'examiner cette question en choisissant d'identifier les déterminants susceptibles d'affecter la composition du portefeuille de couverture des entreprises non-financières en terme de choix entre les instruments linéaires (tels que les contrats à terme) et les instruments non-linéaires (tels que les options). Notamment, nous mesurons l'impact des caractéristiques financières et des caractéristiques de gouvernance des entreprises sur l'utilisation des instruments non-linéaires. Nous trouvons que les entreprises ont plus de chance d'utiliser les options si elles ont plus de liquidité et si leur marge de bénéfice brut est élevée. Egalement, les entreprises dont les dirigeants détiennent plus d'actions ou d'options d'achats d'actions de l'entreprise sont celles qui ont plus de chances d'utiliser les options. Ceci montre que les dirigeants peuvent influencer le choix entre les instruments de couverture de telle façon à limiter la dévaluation de leur portefeuille si la valeur de l'entreprise baisse et à garder le potentiel d'appréciation de ce portefeuille si la valeur de l'entreprise augmente. Nos résultats peuvent indiquer que certaines compagnies, notamment celles qui ont une bonne santé financière, utilisent les options pour des fins de spéculation. On trouve aussi que parmi les entreprises utilisant les options, celles qui ont plus de contraintes financières utilisent plus options. Par ailleurs, nous trouvons que les entreprises qui exhibent une forte corrélation entre le risque couvrable (le risque de quantité) et le risque non couvrable (le risque de prix), c'est à dire moins de risque de sur-couverture, ont une probabilité plus faible d'utiliser les options. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gestion des risques financiers, Instruments linéaires, Instruments non-linéaires, Compagnies aurifères, Risque non-couvrable.
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Implications de la comptabilisation des instruments financiers à la juste valeur sur l'allocation optimale des ressourcesBouaziz, Mohamed Zaher 04 1900 (has links) (PDF)
La juste valeur maintient un lien théorique fort avec l'allocation des ressources étant donné qu'elle permet une vision financière plus collée à la réalité économique que le coût historique notamment pour les instruments financiers. La transparence envers la réalité économique est la déclinaison comptable de la condition d'information parfaite formulée par Pareto dans une allocation des ressources qui serait alors pareto-optimale. L'allocation optimale des ressources étant le but ultime de tout système économique, notre travail de recherche examine le lien entre juste valeur et allocation efficace des ressources. Notre travail teste l'effet de la juste valeur sur l'allocation des ressources en deux points. En tenant compte des variations de valeur des instruments financiers, interdites dans l'ancien modèle comptable au coût historique, la juste valeur peut inciter les dirigeants à substituer une partie de l'investissement productif par des placements financiers. Le danger sur une allocation efficace des ressources dans les sociétés non financières est alors le redéploiement des actifs de la société suivant une stratégie financière et non dans une logique industrielle. Nous nous questionnons alors sur le rôle de la juste valeur dans la financiarisation des entreprises. De plus, nous tentons de comprendre dans quelle mesure la violation du principe de prudence qui dérive de l'application de la juste valeur influence l'efficience de l'investissement. L'application de la juste valeur amène une constatation symétrique des plus et moins-values latentes. La réalisation de ces valeurs est toutefois subordonnée aux mouvements du marché. Les investisseurs et autres parties prenantes peuvent considérer ces valeurs avec précaution parce qu'elles risquent de n'être que de simples estimations qui optimisent l'image financière de l'entreprise. La réaction des investisseurs qui ont dévalué les titres, suite à la suppression des bénéfices issus d'une constatation audacieuse des revenus en application du SAB 101, témoigne de cette aversion contre l'incertitude. Nous mettons alors l'accent sur le comportement d'investissement en fonction de l'aversion au relâchement de la prudence dans la mesure du résultat. Cette question est d'importance majeure vu que les investisseurs perdent leur confiance dans les marchés financiers lorsqu'ils s'aperçoivent que ces perspectives de gains ou pertes ne sont pas réelles (Enron, Lehman Brothers). Sur un échantillon de firmes canadiennes appartenant à l'indice TSX Composite pour la période entre 2007 et 2011, nos résultats indiquent d'une part que la rentabilité financière des instruments financiers n'intervient pas dans la stratégie d'investissement financier des entreprises et d'autre part ils confirment l'effet modérateur de l'audace sur la relation entre l'information comptable en juste valeur et l'efficience d'investissement. Ce résultat demeure même après avoir contrôlé pour différentes estimations de l'efficience d'investissement. Notre travail contribue, d'une part, à éclairer le débat sur la légitimité de l'emploi de la juste valeur comme mode d'évaluation des actifs et des passifs notamment depuis son rôle présumé dans la dernière crise financière et, d'autre part, les résultats de notre recherche se veulent significatifs dans le contexte de l'adoption, par le Canada, des normes internationales, dont la juste valeur constitue une des pierres angulaires.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : information comptable en juste valeur, stratégies d'investissement, efficience de l'investissement, relâchement de la prudence comptable.
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Instrument financier dérivé et gestion du risque / Derivative financial instrument and management of the riskBenseghir, Mohamed El Medhi 11 December 2014 (has links)
A partir des années 1970, la remise en cause du système monétaire des parités fixes entraine l'apparition de risques nouveaux sur les marchés, et conduit les opérateurs financiers à rechercher de nouvelles techniques pour en maitriser les effets : les premiers instruments financiers dérivés naissent de cette volonté. Pour autant, au moment de reconnaitre juridiquement ces instruments, le législateur quant à lui ne prévoit aucune qualification ni définition précises et adopte la technique peu concluante de l'énumération. Ce qui laisse présager que les dérivés ne peuvent fonder une notion juridique unitaire mais constituent simplement l'addition de modèles financiers hétérogènes. Dès lors, la recherche de la nature juridique du dérivé se doit de démontrer sa spécificité en tant qu'instrument de transfert du risque financier à part entière et le caractériser par rapport aux autres familles de contrats nommés. En outre, si le dérivé opère un transfert de risque, il s'avère lui-même générateur d'un risque spécifique, à la fois pour les parties qui le concluent et pour les tiers en relation avec ces dernières: par ses attributs intrinsèques, il est donc fondamentalement porteur de risque pour le système financier dans son ensemble. La nécessité de reconnaitre ce risque et de le contrôler étroitement se pose alors en objectif impérieux. / From 1970s, the questioning of the monetary system of the fixed parities causes the appearance of new risks on markets, and leads financial players to look for new techniques to master the effects: the first derivative financial instruments arise from this will. However, at the time of recognizing legally these instruments, the legislator as for him plans no precise qualification and no definition and adopts the little decisive technique of the enumeration. What leads to predict that derivatives cannot base a unitarian legal notion but constitute simply the addition of heterogeneous financial models. From then on, the research for the legal nature of derivative owes demonstrate its specificity as instrument of transfer of the full financial risk and to characterize it with regard to the other families of named contracts. Besides, if the derivative operates a transfer of risk, it turns out itself generator of a specific risk, at the same time for the parties which conclude it and for thirds in connection with the latter: by its intrinsic attributes, it is fundamentally carrying risk to the whole financial system. The necessity of recognizing this risk and of controlling it closely settles then in compelling objective.
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