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La vallée de la Loire à l’époque de Jean Fouquet : la carrière de trois enlumineurs actifs entre 1460 et 1480 / The Loire Valley at the time of Jean Fouquet : the career of three illuminatorS between 1460 and 1480

Gras, Samuel 18 November 2016 (has links)
Cette thèse s’attache à mettre en lumière plusieurs peintres ayant mené carrière à l’époque de Jean Fouquet (vers 1415/20-1478/81), peintre et enlumineur actif durant le troisième quart du XVe siècle ayant passé la plus grande partie de sa carrière dans la vallée de la Loire, à Tours, au temps des rois de France Charles VII (1403-1461) et Louis XI (1423-1483). Une attention particulière a été portée sur les manuscrits rassemblés autour d’un maître anonyme dénommé tantôt le Maître du Mamerot de Vienne, tantôt le Maître du missel de Yale, tantôt encore le Maître de Christophe de Champagne depuis le premier regroupement effectué en 1974 par Otto Pächt et Dagmar Thoss. Ainsi, le corpus est désormais redistribué entre trois enlumineurs : le Maître de Jeanne de France et le Maître de Macé Prestesaille, dont les carrières inédites prennent forme pour la première fois, et le Maître du Mamerot de Vienne / Maître du missel de Yale / Maître de Christophe de Champagne, que nous proposons d’identifier à Guillaume Piqueau, enlumineur tourangeau connu par deux documents d’archives. L’objectif est de proposer de nouveaux regroupements de manuscrits qui font émerger trois carrières d’enlumineurs aux profils bien distincts, dans une volonté de mieux comprendre leur travail et plus globalement le métier de peintre à Tours entre les années 1460 et 1480. Un exemplaire Des cas des nobles hommes et femmes permet de baptiser un des enlumineurs le « Maître de Jeanne de France », du nom de la commanditaire. Une douzaine de manuscrits, réalisés vers le milieu des années 1460 jusqu’à la fin des années 1470, jalonnent très précisément la carrière de ce peintre. Sa trajectoire est des plus intéressantes dans la compréhension des relations professionnelles qui s’établissent entre certains ateliers d’enluminures du Centre-Ouest de la France. Un deuxième enlumineur peut être dénommé le « Maître de Macé Prestesaille » d’après un manuscrit exécuté en 1475 pour la famille Prestesaille, basée en Touraine. Au style plus sobre, il apparaît comme un peintre secondaire dans le panorama artistique tourangeau mais se rattache pleinement à la peinture de Tours au cours des années 1470-1480 comme en témoignent les sept manuscrits retrouvés qui donnent un aperçu de la production de son atelier. Un peu plus d’une vingtaine de manuscrits s’ancrent aujourd’hui autour des noms d’emprunt du Maître du Mamerot de Vienne / Maître du missel de Yale / Maître de Christophe de Champagne. Un réseau d’indices me conduiront, dans le présent mémoire, à identifier ces peintres comme étant Guillaume Piqueau, connu pour avoir enluminé en 1482 une Vita Christi destinée à la reine Charlotte de Savoie. Au cours de la seconde moitié du XVe siècle, la vallée de la Loire est le fief d’une production artistique importante. Des ramifications complexes et multiples se tissent au sein des ateliers d’enluminure. L’analyse de la production de ces artistes, dévoilée par l’étude d’une quarantaine de manuscrits, permet de mieux la comprendre. Elle fait se poser de nombreuses questions. Qui étaient ces enlumineurs ? Qu’ont-ils produit et que nous reste-t-il à voir ? Pour qui et comment ont-ils travaillé ? S’agissait-il de peintres d’atelier ou d’artistes indépendants dont la collaboration était davantage liée à des intérêts marchands plutôt qu’à une véritable organisation professionnelle ? La mise en lumière des trois carrières apporte de nouveaux éléments de réflexions et des points de vue inédits sur des peintres ayant connu l’œuvre, voire côtoyé, les plus illustres ateliers d’enluminures de la vallée de la Loire dont ceux du Maître de Jouvenel et de Jean Fouquet. Il s’agit de replacer dans le temps et dans l’espace ces peintres, de comprendre leur mode de fonctionnement et leur organisation interne dans la distribution du travail et dans les sources iconographiques. / This thesis deals with the career of some painters active during the peak of fame of Jean Fouquet (1415/20 - 1478/81), painter and illuminator active during the third quarter of the fifteenth century who spent most of his career in the Loire Valley, Tours, during the time of Charles VII (1403-1461) and Louis XI (1423-1483). Particular attention is given on manuscripts attributed to an anonymous master called the Master of the Vienna Mamerot / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne. It is necessary to review the work assigned to this illuminator and to reorganize the corpus now distributed between three illuminators: the Master of Jeanne de France and the Master of Macé Prestesaille, whose careers take shape for the first time, and the Master Mamerot Vienna / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne himself, that we propose to identify as Guillaume Piqueau, an illuminator based in Tours and known by two archives. The aim of this revaluation is to offer new groups of manuscripts which emerge three with distinct illuminator’s profiles. They offer the possibility to better understand their work and more generally the production painting in Tours between 1460 and 1480. A copy of Des cas des nobles hommes et femmes baptizes one of them the Master of Jeanne de France, in relation with the name of the owner. A dozen manuscripts, made between the 1460s until the late 1470s, mark precisely the career of the painter. Its trajectory shows the professional relationships developed between some of western illuminations French workshops. A second illuminator can be called the Master of Macé Prestesaille from a manuscript executed in 1475 for the Prestesaille family, based in Touraine. He appears as a secondary painter in Tours by a more sober style but his career can be highlighted by seven manuscripts that provide an overview of his production. More than twenty manuscripts are linked to the Master of the Vienna Mamerot / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne. We propose to identify these unknown painters as Guillaume Piqueau, a painter based in Tours known to have illuminated a Vita Christi for Queen Charlotte de Savoie in 1482.
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Les demeures et collections d'un grand seigneur : René de Longueil, Président de Maisons (1597-1677) / The residences and collections of a great nobleman : Rene de Longueil, president of Maisons (1597-1677)

Vivien, Béatrice 20 December 2014 (has links)
René de Longueil hérita de façon imprévue et presque simultanée de la seigneurie familiale de Maisons en 1629 et de l’héritage provenant de la famille de sa femme en 1630 qu’il sut par son habileté tourner à son avantage. Il entreprit dès lors la construction d’un château neuf, confié à François Mansart ainsi qu’à l’équipe de Jacques Sarrazin, célébré comme l’une des plus belles demeures de France. Mais il ne vit l’achèvement du projet que dix années avant sa mort, faisant de Maisons un chantier permanent, celui-ci ayant été conduit en plusieurs phases successives. A Paris, il habita rue de Béthisy, dans un hôtel hérité de Nicolas Chevalier, son oncle par alliance. Sa femme Madeleine, disparue très tôt, reste une figure mystérieuse, inspirant une partie du décor du nouveau château. Il eut également à coeur d’agrandir la seigneurie par l’achat de fiefs qui constituèrent un vaste territoire dans le Pincerais, entourant quasiment le domaine royal de Saint-Germain. Descendant d’une famille de robe, il acheta les charges de président de la cour des Aides, puis de président à mortier. Durant la Fronde, il joua un rôle important d’intermédiaire entre le Parlement et la Régence. Il eut l’honneur de servir le roi comme capitaine de ses châteaux de Versailles et Saint-Germain, avant d’être nommé surintendant des finances en 1650. Exilé quelques années en Normandie, il put, à son retour en grâce, accéder au rang de marquis en 1658 et recevoir le roi et la Cour. Ses demeures de Maisons et de Béthisy renfermaient un mobilier très riche et précieux, ainsi que de nombreuses oeuvres d’art. Homme de goût, dans l’esprit de son temps, il s’intéressa aux tapisseries, aux porcelaines et aux orangers. Les poètes célébrèrent les jardins de Maisons. Il fit de l’excellence une règle en n’employant que les meilleurs artisans et domestiques. Homme puissant, riche, célèbre, il transmit un patrimoine très important et son titre de marquis. / In an unexpected manner, and in a short time, Rene de Longueil inherited to the family seigneury of Maisons in 1629 and the heritage of his wife’s family in 1630 which he took advantage by his cleverness. Ever since Rene de Longueil undertook the construction of a new chateau, trusted François Mansart and Jacques Sarrazin’s team, and celebrated as one of the most beautiful residence in France. But he saw the finishing of the project only ten years before his death: Maisons was an endless building site, done one stage at a time. In Paris, he lived at rue de Béthisy, in a town house, inherited from Nicolas Chevalier, his uncle in-law. His wife, Madeleine, dead too early, stays a mysterious person who inspired the decoration of the new chateau. He had one’s heart set on extending the seigneury with the purchase of fief which constituted a huge territory in le Pincerais, surrounding nearly the crown estate of Saint-Germain. Descendant of a noble family, he baught the charges of la Cour des Aides and Président à mortier. During the Fronde, he played an important role as an agent between the Parlment and the Regency. He had the honour of serving the king as captain of his chateau in Versailles and Saint-Germain, before he’s promoted Superintendent of Finances in 1650. He lived in exile in Normandy a few years. Back in favour, he could assent to rank of Marquis in 1658 and welcoming the king and the Court. His places of residence in Maisons and Bethisy contained sumptuous and precious furniture, as well as many works of art. Man with a lot of taste and moving with the times, he took an interest in tapestries work, chinas, and orange trees. The poets celebrated the gardens of Maisons. Excellence became his rule employing the best craftmens and the best servants. Powerful, rich and famous man, he transferred a considerable heritage and his title of Marquis to his descendants.

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