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Le mécénat d’Agostino Chigi : Un homme d’affaires dans la Rome du début du XVIème siècle / Agostino Chigi's patronage : a businessman in early Sixteenth Century Rome

Ferrigno, Amélie 29 November 2013 (has links)
Riche banquier siennois, Agostino Chigi est un homme d’affaires puissant. Il est également célèbre pour les commandes qu’il passe et qui feront bientôt partie des trésors de l’histoire de l’art de la Renaissance. L’actuelle villa Farnésine est alors un modèle d’architecture du début du XVIème siècle. Les fresques qui la décorent exaltent la créativité des peintres qui, après leur passage à la Villa, deviendront les artistes les plus « famosi » de Rome, et la chapelle Chigi, en l’église Santa Maria del Popolo, offre une véritable synthèse du néoplatonisme. Toutes ces commandes participent à la valorisation du banquier et témoignent de son mécénat fastueux. Pourtant, le mécénat d’Agostino Chigi ne se limitait pas aux seules commandes picturales, ou architecturales, et le rayonnement de l’homme d’affaires s’étendait à de nombreux autres secteurs. Quelles sont alors les particularités du mécénat d’un des banquiers les plus puissants de la Rome du début du Cinquecento ? Archétype de la Renaissance, le marchand-banquier est un des principaux artisans de la nouvelle société qui se met en place. Ainsi, de nombreux secteurs en développement éveillent son intérêt. Il investit dans le secteur éditorial à travers le financement d’imprimeries, la marchandisation et la démocratisation des savoirs. Il soutient les scientifiques, se passionne pour l’astrologie, la médecine, la botanique. Le mécénat d’Agostino Chigi nous plonge au cœur d’une société moderne naissante, notre société. Étroitement lié à ses préoccupations d’homme d’affaires moderne, ce mécénat met en lumière le bouleversement des mentalités et les profondes transformations de cette société. / As a rich banker from Sienna, Agostino Chigi was a powerful businessman. He was also famous for the works of arts he commissioned and that now count as the treasures of Italian Renaissance art history. The contemporary Villa Farnesina was at the time a model of early sixteenth century architecture and stood as a cultural centre. The frescos that adorn it are an illustration of the creativity and inventiveness of the painters who, after their stay at the Villa, became the most renowned artists in Rome. The Chigi Chapel in Santa Maria del Popolo’s church, displays the epitome of Neoplatonism. All these commissions made the banker an important figure and testify to his sumptuous patronage. Yet, Agostino Chigi’s patronage was not only about commissions for paintings or architectural designs: the businessman’s influence actually spread to many other areas. Then, what were the specificities of the patronage of one of the most powerful bankers in early-Cinquecento Rome? An archetype of the Renaissance period, the merchant-banker was one of the main actors in the establishment of a new society. Thus, many developing sectors caught his attention: he invested in publishing by funding printing houses and encouraging the sale and democratization of knowledge. He also supported scientists and he showed interest for astrology, medicine and botany. Agostino Chigi’s patronage takes us into the heart of a developing modern society: ours. Because it is intimately connected to a modern businessman’s concerns, this patronage brings some light into the important changes in people’s mentalities and the deep transformations of this society.
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Palingénésie, régénération et extase dans la musique religieuse de Franz Liszt / Palingenesis, Regeneration and Ecstasy in Liszt’s Church Music

Dufetel, Nicolas 24 June 2008 (has links)
Parallèlement à sa vaste production musicale, Franz Liszt (1811-1886) a laissé un certain nombre d'écrits qui permettent de mieux pénétrer sa pensée. La thèse propose d'étudier dans sa musique religieuse, composée principalement entre 1885 et 1886, deux idées qu'il a développées dans des articles au cours des années 1830 : la palingénésie (liée à la régénération) et l'extase. Interroger ces deux points revient à poser la question de la permanence et de l'application de données théoriques et esthétiques : Liszt met-il en pratique après 1855 ce qu'il écrit dans les années 1830 ? . Au seuil de la discussion de ces deux constantes, en partie fondée sur des sources rares et nouvelles, une approche méthodologique et épistémologique des lectures et des écrits de Liszt permet d'éclairer la façon dont le compositeur s'est imprégné de concepts dont on retrouve la trace dans ses œuvres. Jusqu'à présent, les études musicologiques ont presque exclusivement utilisé le terme de "réforme" pour aborder la musique religieuse de Liszt. Cependant, c'est un mot qu'il a très peu, voire jamais employé dans ce contexte. En revanche, en 1835, dans l'avant-dernier article "De la situation des artistes, et de leur condition dans la société", il évoque la "régénération de la musique religieuse". Il s'appuie notamment sur le concept de palingénésie ("renaissance") qui irrigue alors le milieu intellectuel et artistique, particulièrement par le biais des écrits de Ballanche et d'Ortigue. Ce concept, a joué un rôle fondamental dans ses positions esthétiques et dans son langage musical. Étudier la musique religieuse de Liszt sous l'angle de la "régénération" et non de la "réforme" permet donc de soulever de nouvelles perspectives et de mieux cerner le comportement historiciste de Liszt. Selon l'expression de Bülow, la "Missa solennis " de Liszt (1855) avait donné naissance à la "Zukunfts-Kirchenmusik", tournée vers l'avenir. Mais sa musique religieuse plonge également ses racines dans le chant grégorien et dans la musique de la Renaissance : la palingénésie explicite chez Liszt la dialectique entre passé et avenir. Elle explique aussi pourquoi son rapport aux traditions est, à l'inverse par exemple des cécitiens, progressiste et non conservateur. Par le réinvestissement des traditions romaines, Liszt confère à sa musique religieuse une profonde identité catholique. En 1839, Liszt écrit avec la treizième "Lettre d'un bachelier ès-musique" ("La Sainte Cécile de Raphaël") une véritable critique d'art. Il livre alors une lecture originale du tableau, dans lequel il voit une puissante allégorie : sainte Cécile représente "le symbole de la musique à son plus haut degré de puissance" et les quatre personnages qui l'entourent "résument les éléments essentiels de la musique et les effets divers qu'elle produit sur le cœur de l'homme". Mais surtout, il précise que sainte Cécile est en extase alors que les anges de la partie supérieure du tableau chantent "l'éternel "hozannah" [qui] retentit dans l'immensité". Le Hosanna se retrouve ainsi lié aux anges et à l'expression d'une extase contemplative. Contrairement à ce qu'écrivent habituellement les compositeurs, Liszt réserve aux hosannas un traitement particulier, puisqu'à l'instar du tableau de Raphaël, ils sont presque systématiquement doux et éthérés. Comme le montrent leur analyse et leur genèse, les Hosannas et les choeurs d'anges de Liszt expriment la même atmosphère contemplative et mystique que la "Sainte Cécile", rendue par des successions d'harmonies kaléidoscopiques, non fonctionnelles, que le compositeur appelait des "Liszt'sche Progression[s]" et que nous résumons par l'expression "champ transfiguratoire" En 1863, Baudelaire défiait quiconque de "diviser"Liszt. Notre but est enfin de rappeler la diversité de la carrière et de l'œuvre de celui qui ne fut pas seulement "le roi des pianistes". Son identité doit être rendue dans sa variété et, pour reprendre l'expression du poète, dans ses "méandres capricieux". / Among his huge production, Franz Liszt (1811-1886) left a considerable number of writings which allow us to understand his thought. The present dissertation aims at studying in his religious music – composed essentially between 1855 and 1886 – two ideas he developed in different articles during the 1830s: palingenesis (linked to regeneration) and ecstasy. Discussing these two issues means at first asking the question of permanence and the application of theoretical and aesthetical ideas: did Liszt put into practice after 1855 what he wrote in the 1830s? On the threshold of the discussion of these two subjects, partly based on rare and new sources, a methodological and epistemological approach of Liszt’s readings and writings helps us to understand the way the composer was absorbed by the concepts which we can follow through his works. To the present, studies of Liszt’s religious music almost exclusively used the word “reform” and its direct translations. Yet, it is a word the composer seldom used, if ever, in this context. However, in 1835, in the penultimate article of De la situation des artistes, et de leur condition dans la société, he mentioned the « régénération » of religious music. He thus shows himself influenced by the concept of palingenesis, which Liszt primarily accessed through the writings by Ballanche and d’Ortigue, overran intellectual and artistic concerns. This concept, which can be traced throughout his career, played an essential role in his aesthetic views and his musical language. Thus, studying Liszt’s religious music from the “regeneration” point of view as opposed to that of “reform” widens our perspectives on his historicist profile. According to Bülow, Liszt’s Missa solennis (1855) gave birth to the forward-looking “Zukunfts-Kirchenmusik.” However, Liszt’s religious music was firmly rooted in the past – both in the Gregorian Chant repertoire and the music of the Renaissance. With Liszt’s music, it is this very palingenesis that explains why his compositional conception is not conservative but progressive and well explains his opposition to the Cecilian movement. By reinvesting in Roman traditions, Liszt imbues his religious music with a deep catholic identity. In 1839, with the thirteenth “Lettre d’un bachelier ès-musique”, Liszt wrote substantive art criticism. Notably, he fashioned an original reading of Raphael’s powerfully allegorical Saint Cecilia: here the subject represents “a symbol of music at the height of its power” and the four characters surrounding her – (left to right) Saints Paul, John, Augustine and Mary Magdalene – not only embody music’s elements, but also the various effects on human’s soul. Moreover, Liszt pointed out that St Cecilia stands in ecstasy while the angels above her sing “their eternal hosanna”. The hosanna is therefore linked with angels and with expression of contemplative rapture. It is not surprising then that Liszt composed his hosannas in a singular manner, since, as in Raphael’s depiction, they are invariably mild and ethereal. As both studies of the works’ genesis and insightful analyses show, Liszt’s hosannas and angels’ choruses express the same contemplative and mystical atmosphere as Raphael’s Saint Cecilia – an atmosphere created by a succession of kaleidoscopic, non-functional harmonies which the composer himself labelled as “Liszt’sche progression”. In 1863, Baudelaire prophetically challenged anyone to “separate” and “divide” Liszt’s artistic profile. Thus we have to be mindful of Liszt’s versatility, and we cannot consider him only as “le roi des pianistes”, but as a creator characterized, again in Baudelaire’s words, by its “méandres capricieux”.
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Rhétorique et poétique chez les peintres et les poètes dans la Rome de Léon X / Painters and poets in the Rome of Leo X : rhetoric and poetics

Charbonnier, Sarah 09 December 2011 (has links)
Dans ce travail de doctorat, je m’interroge sur l’élaboration de véritables poétiques communes aux poètes et aux artistes dans la Rome de Léon X. La recherche que je mène n’a pas pour but de repérer des programmes iconographiques : il s’agit d’identifier des recherches formelles et des conceptions esthétiques partagées, ce que j’essaierai de faire en procédant à l’inventaire des topiques, en décrivant plus largement l’insertion de ces œuvres dans la culture de l’époque et en analysant les effets concrets, dans les deux domaines, de ces choix esthétiques généraux. Je commencerai, dans un premier chapitre, par donner un très bref aperçu historique de la Rome de Léon X et des cercles de sociabilité humanistes et artistiques. Dans un second temps, j’étudierai plus précisément le discours des humanistes sur les œuvres d’art à cette époque. J’essaierai de dégager à partir de ces textes des problématiques communes qu’artistes et humanistes pouvaient rencontrer dans leur pratique comme celle de l’imitation. J’examinerai ensuite la question de l’épopée en poésie et dans les arts plastiques. J’essaierai de montrer que l’Incendie du Borgo de Raphaël, traditionnellement interprété comme une tragédie en peinture doit se lire davantage comme une peinture épique. Le dernier chapitre sera consacré à une étude de la poésie latine de Pietro Bembo, Baldassare Castiglione et Andrea Navagero, les trois poètes qui semblent avoir été les plus proches de Raphaël. J’essaierai de montrer en quoi la poésie et la peinture ont pu se rapprocher en comparant la poésie d’inspiration bucolique et pastorale ces auteurs aux cycles décoratifs réalisés par Raphaël d’abord à la villa Farnésine d’Agostino Chigi, puis au Vatican dans les appartements du cardinal Bibbiena et dans les Loges. Selon moi ces décors doivent se lire comme des lieux de mémoire de cette poésie néo-latine. / This PhD thesis aims at examining the development of genuine poetics common to artists and painters in the Rome of Leo X. The purpose of this work is not to detect iconographic programs: it aims at identifying formal researches and shared aesthetics, which I will try to achieve by performing an inventory of topics, by describing the broader role of these pieces in the culture of their time and by analysing the practical consequences, in both fields, of these general aesthetic choices. I will begin by providing a brief overview of the Rome of Leo X and its humanistic and artistic sociability circles in chapter 1. In a second chapter, I will more precisely study the humanists’ discourse on the works of art at that time. In these texts, I will try to highlight common issues that artists and humanists could encounter in their practice such as imitation. I will then consider the question of the epic in poetry and the visual arts in chapter 3. I will try to show that Raphael’s Fire in the Borgo, traditionally interpreted as a tragedy in painting, should rather be understood as an epic painting. The final chapter will involve a study of the latin poetry of Pietro Bembo, Baldassare Castiglione and Andrea Navagero, the three poets who seem to have been closest to Raphael. I will try to show the convergence between poetry and painting by comparing these authors’ poetry of bucolic and pastoral inspiration with the decorative cycles carried out by Raphael, first at the Villa Farnesina of Agostino Chigi, and later at the Vatican in the apartments of cardinal Bibbiena and in the Loggie. I suggest that these decors should be read as places of memory of this neo-latin poetry.
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Les demeures et collections d'un grand seigneur : René de Longueil, Président de Maisons (1597-1677) / The residences and collections of a great nobleman : Rene de Longueil, president of Maisons (1597-1677)

Vivien, Béatrice 20 December 2014 (has links)
René de Longueil hérita de façon imprévue et presque simultanée de la seigneurie familiale de Maisons en 1629 et de l’héritage provenant de la famille de sa femme en 1630 qu’il sut par son habileté tourner à son avantage. Il entreprit dès lors la construction d’un château neuf, confié à François Mansart ainsi qu’à l’équipe de Jacques Sarrazin, célébré comme l’une des plus belles demeures de France. Mais il ne vit l’achèvement du projet que dix années avant sa mort, faisant de Maisons un chantier permanent, celui-ci ayant été conduit en plusieurs phases successives. A Paris, il habita rue de Béthisy, dans un hôtel hérité de Nicolas Chevalier, son oncle par alliance. Sa femme Madeleine, disparue très tôt, reste une figure mystérieuse, inspirant une partie du décor du nouveau château. Il eut également à coeur d’agrandir la seigneurie par l’achat de fiefs qui constituèrent un vaste territoire dans le Pincerais, entourant quasiment le domaine royal de Saint-Germain. Descendant d’une famille de robe, il acheta les charges de président de la cour des Aides, puis de président à mortier. Durant la Fronde, il joua un rôle important d’intermédiaire entre le Parlement et la Régence. Il eut l’honneur de servir le roi comme capitaine de ses châteaux de Versailles et Saint-Germain, avant d’être nommé surintendant des finances en 1650. Exilé quelques années en Normandie, il put, à son retour en grâce, accéder au rang de marquis en 1658 et recevoir le roi et la Cour. Ses demeures de Maisons et de Béthisy renfermaient un mobilier très riche et précieux, ainsi que de nombreuses oeuvres d’art. Homme de goût, dans l’esprit de son temps, il s’intéressa aux tapisseries, aux porcelaines et aux orangers. Les poètes célébrèrent les jardins de Maisons. Il fit de l’excellence une règle en n’employant que les meilleurs artisans et domestiques. Homme puissant, riche, célèbre, il transmit un patrimoine très important et son titre de marquis. / In an unexpected manner, and in a short time, Rene de Longueil inherited to the family seigneury of Maisons in 1629 and the heritage of his wife’s family in 1630 which he took advantage by his cleverness. Ever since Rene de Longueil undertook the construction of a new chateau, trusted François Mansart and Jacques Sarrazin’s team, and celebrated as one of the most beautiful residence in France. But he saw the finishing of the project only ten years before his death: Maisons was an endless building site, done one stage at a time. In Paris, he lived at rue de Béthisy, in a town house, inherited from Nicolas Chevalier, his uncle in-law. His wife, Madeleine, dead too early, stays a mysterious person who inspired the decoration of the new chateau. He had one’s heart set on extending the seigneury with the purchase of fief which constituted a huge territory in le Pincerais, surrounding nearly the crown estate of Saint-Germain. Descendant of a noble family, he baught the charges of la Cour des Aides and Président à mortier. During the Fronde, he played an important role as an agent between the Parlment and the Regency. He had the honour of serving the king as captain of his chateau in Versailles and Saint-Germain, before he’s promoted Superintendent of Finances in 1650. He lived in exile in Normandy a few years. Back in favour, he could assent to rank of Marquis in 1658 and welcoming the king and the Court. His places of residence in Maisons and Bethisy contained sumptuous and precious furniture, as well as many works of art. Man with a lot of taste and moving with the times, he took an interest in tapestries work, chinas, and orange trees. The poets celebrated the gardens of Maisons. Excellence became his rule employing the best craftmens and the best servants. Powerful, rich and famous man, he transferred a considerable heritage and his title of Marquis to his descendants.
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“Cette jolie muse chrétienne” : la figure de sainte Cécile dans la littérature et les arts en Europe au XIXe siècle / “This pretty Christian muse” : the figure of saint Cecilia in literature and arts in Europe in the 19th century

Lebarbier, Amandine 09 December 2017 (has links)
Cette thèse s’attache à montrer le rôle important qu’a joué la figure de sainte Cécile au XIXe siècle dans l’imaginaire musical européen. La première partie de ce travail est consacrée à l’historiographie de sainte Cécile, du Ve siècle au XIXe siècle, et à l’inscription de la figure dans l’espace culturel européen. Différents media ont contribué à faire de la patricienne romaine légendaire une sainte patronne reconnue et célèbre dont, au premier chef, le tableau de Raphaël, L’Extase de sainte Cécile. Cette œuvre du patrimoine artistique européen fait l’objet d’une véritable fascination auprès des écrivains, des musiciens et des peintres de la première moitié du XIXe siècle et ce travail tente d’en comprendre les raisons. Dans un deuxième temps, cette thèse montre que la figure de sainte Cécile est une figure trope, une allégorie vive, utilisée par de nombreux écrivains pour construire un discours sur la musique, sur l’art et sur le rapport entre les arts. Il y a véritablement des moments sainte Cécile au XIXe siècle qui conduisent à recharger la figure d’un souffle vivant ; elle s’impose alors, non plus comme une figure de rémanence, mais bien comme la possibilité de penser une transcendance et de construire un discours esthétique. Le troisième axe de cette recherche s’inscrit dans une perspective d’études de genres. Héritière de plusieurs types de traditions de représentations féminines, sainte Cécile apparaît comme un outil analogique riche de présupposés idéologiques sur la représentation de la femme et en particulier de la femme musicienne. Représentantes d’un Éternel féminin fantasmé, les femmes musiciennes comparées à sainte Cécile sont les garantes d’une mémoire idéologique qui enferme la femme musicienne dans un champ très restreint de la pratique musicale. / This thesis aims to show the important role played by the figure of Saint Cecilia in the European musical psyche in the 19th century. The first part of this work is devoted to the historiography of Saint Cecilia, from the fifth century to the 19th century, and to the inclusion of the figure in the European cultural space. Various media have contributed to make this legendary Roman patrician a celebrated and famous patron saint but, first and foremost, is the picture of Raphael, The Ecstasy of St. Cecilia. During the first half of the 19th century this artistic European heritage artwork is the subject of a true fascination for the writers, musicians and painters. This thesis tries to understand the reasons why. In the second phase, this thesis shows that the figure of Saint Cecilia is a trope figure, a vivid allegory, used by many writers to construct a discourse on music, art and the relationship between the arts. During the 19th century there were several strong phases of focus on Saint Cecilia, each leading to recharge the figure with a vivid breath. She then imposes herself, no longer as a figure of persistence only, but rather as the possibility of thinking about transcendence and of constructing an aesthetic discourse. The third axis of this research focuses on gender studies. Heiress to several types of feminine representations, Saint Cecilia appears as an analogical tool, rich in ideological presuppositions on the representation of women and women musicians. Representation of an eternal feminine fantasy, the female musicians associated to Saint Cecilia are the guarantors of an ideological memory which encloses the female musician in a very restricted area of the musical practice.
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Lumière vivante : théorie et pratique de la bioluminescence d'après Raphaël Dubois / Living light : theory and practice by Raphaël Dubois

Coliac, Nadia 16 May 2018 (has links)
C’est une recherche qui s’articule sur une double démarche Art et Science. Elle met en scène une bactérie bioluminescente. Ma réflexion présente la bioluminescence comme une construction intellectuelle et phénoménologique, où la dimension ontologique de la lumière prend tout son sens dans l’idée d’u Contenant Lumière Vivante.La thèse retrace aussi un parcours artistique ponctué de lumière et faite de rencontres humaines et littéraires comme le Petit Prince de Saint-Exupéry. Elle met aussi en lumière ma rencontre d’outre-tombe avec le savant et philosophe Raphaël Dubois 1849-1929, qui m’a ouvert les pistes de recherche sur ses traces de biologiste, sur sa philosophie du Protéon et de la Mémoire en général.Ma réflexion sous-tend une double éthique : celle qui concerne l’honnêteté scientifique par rapport à la mémoire de Dubois et celle liée au droit de réserve, attachée à la pratique du vivant et à la responsabilité qui incombe à tout un chacun. Je pose aussi un regard critique sur la lumière vivante comme phénomène de mode. On peut être séduit par sa qualité esthétique, sa nature intrinsèque de lumière froide et sa finalité, supposée écologique, mais la « pratique » dans la réalité soulève de nombreux problèmes. / This research work is based on a dual approach of art and science. It features a bioluminescent bacterium. My reflection presents bioluminescence as an intellectual and phenomenological construction where the ontological dimension of light takes on its full meaning from the idea of living light container.The thesis also traces my artistic career punctuated by light and human encounters as well as books such as the Little Prince by Saint-Exupéry. It also highlights my meeting from beyond the grave with the scientist and philosopher Raphael Dubois 1849-1929 who opened for me a track of research following his steps as a biologist and a field of reflection on his philosophy of Protéon and on memory in general. My reflection underlies a double ethics, that of scientific honesty in relation to Dubois' memory, and that related to the right of reserve linked to the practice of living and to the responsibility that falls to everyone. I also cast a critical look at this living light as a fashion phenomenon, one may probably be attracted by its aesthetic quality, its intrinsic nature of cold light, and its supposed ecological end, but in fact its « practice » raises many problems.
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Les deux côtés du visage : dissymétrie et construction du portrait à la Renaissance / The two sides of the face : Asymmetry and the construction of portrait in the Renaissance

Rakovsky, Daniel 16 December 2014 (has links)
Tout visage est structuré selon un ordre symétrique. La thèse explore les conséquences de cette spécificité formelle du visage sur la construction du portrait dans le contexte spécifique de la Renaissance. Elle débute par une remise en cause de l’approche neuropsychologique qui fait de la dissymétrie et de la partition du visage dans le portrait la simple expression d’un donné physionomique. À travers une réflexion autour de la symétrie et de la dissymétrie dans l’ordre de la représentation, notre recherche rend compte de l’intérêt de ces catégories esthétiques pour la compréhension des enjeux formels et philosophiques propres à la construction du portrait. Elle révèle également la richesse et la complexité des significations allouées à la symétrie et à la dissymétrie dans le cosmos culturel de la Renaissance, celles-ci allant parfois à contre-courant de nos représentations contemporaines. Une dernière partie de cette recherche est consacrée au symbolisme théologique séculaire distinguant entre le côté droit et le côté gauche du visage, un côté tourné vers le céleste, l’autre vers le terrestre, et à son influence sur l’art du portrait. La démonstration est rythmée par diverses études de cas, parmi lesquelles des analyses approfondies de portrait peints par Jan Van Eyck, Giovanni Bellini, Raphaël et Albrecht Dürer. / Every face is structured in a symmetrical order. This research paper explores the consequences of this formal specificity on the construction of the portrait in the particular context of the European Renaissance. It starts with a critique of the neuropsychological approach that makes the asymmetry and the distinction between the two sides of the face in the portrait the mere expression of a particular physiognomy. Through a reflection on the aesthetic categories of symmetry and asymmetry in the order of representation, the research demonstrates the interest of these concepts for the understanding of the formal and philosophical issues specific to the construction of portraits. It also reveals the richness and complexity of meanings assigned to symmetry and asymmetry in the cultural cosmos of the Renaissance, these ones sometimes going against the grain of contemporary representations. The final section is devoted to the secular theological symbolism distinguishing between the right side and the left side of the face, one side turned to the heavenly, the other to the earthly, and the resulting influence on the art of portraiture. The demonstration is punctuated by various case studies, including an in-depth analysis of portraits painted by Jan Van Eyck, Giovanni Bellini, Raphael and Albrecht Dürer.

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