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Les relations turco-américaines de l'entrée de la Turquie dans l'OTAN jusqu'à la crise Irakienne de 2003 / Turkish-American relations from Turkey's entry to NATO until the Iraqi crisis in 2003Parlar Dal, Emel 28 May 2009 (has links)
L’entrée de la Turquie dans l’OTAN en 1952 a influencé les relations turco-américaines de façon plus importante que tout autre événement. Pendant la période entre 1950 et 1960 considérée comme la période de « lune de miel » dans l’histoire des relations turco-américaines des derniers cinquante ans, la Turquie est devenue un acteur clé des stratégies de défense de l’OTAN et ainsi des Etats-Unis. Dans la décennie 1960, les deux pays traversèrent une période de turbulence marquée par deux crises. Le retrait du sol turc des missiles Jupiter en 1963 sans consultation préalable du gouvernement fut un tournant important dans l’histoire des relations turco-américaines La deuxième crise éclata dans les relations entre Ankara et Washington lors des premiers affrontements inter-communautaires à Chypre, avec la fameuse lettre de Johnson de juin 1964. En 1973, Washington protesta vigoureusement contre l'autorisation, accordée par le gouvernement d'Ankara, de cultiver le pavot à des fins médicales. La crise chypriote de 1974 avait une nature différente de celle des crises précédentes car son impact sur les relations entre les deux pays ont été finalement de plus longue durée et aussi plus profonds. Dans la décennie 1980 Ankara apparut donc aux yeux des Américains comme un partenaire qui cherchait toujours un équilibre dans ses relations avec ces derniers. Durant la décennie 1990 les relations turco-américaines connurent une transition majeure d’une coopération stratégique étroite établie de longue durée dans la période de la Guerre froide à un nouveau type de relation basée sur le rôle important de la Turquie dans les affaires régionales. A la différence de la crise chypriote de 1974 que nous considérons aussi comme une grande rupture, la crise de la guerre d’Irak de 2003 a laissé les traces les plus marquantes sur les relations bilatérales et a causé des frictions très importantes entre les militaires de haut rang des deux pays et par conséquent, la méfiance s’installa rapidement dans les relations militaires entre les deux pays. / Turkey’s entry to NATO in 1952 influenced the Turkish-American relations in a way more important than any other event. During the period between 1950 and 1960 considered as “honeymoon period” in the history of the Turkish-American relations of the last fifty years, Turkey became a key actor of NATO’s defense strategies and thus of the United States. In 1960’s, two countries crossed a turbulent era marked by two crises. The withdrawal of the Jupiter missiles in 1963 from Turkish ground without preliminary consultation of the government was revolving important in the history of the Turkish-American relations. The second crisis in the relations between Ankara and Washington burst during the first intercommunity confrontations in Cyprus, with the famous letter of Johnson of June 1964. In 1973, Washington protested vigorously against authorization, granted by the Ankara Government, to cultivate the poppy for medical purposes. The Cypriot crisis of 1974 had a nature different from that of the preceding crises because its impact on the relations between the two countries was also deeper. During the eighties Ankara appeared in the eyes of the Americans as a partner who always sought a balance in his relationships to the latter. During following decade which testified to the disintegration of the Soviet Union and thus of the end of the Cold war Turkish-American relations entered a major transition from an established close strategic co-operation long life during the time of the Cold war to a new type of relation based on the big role of Turkey in the regional affairs. With the difference of the Cypriot crisis of 1974 that we also regard as a great rupture, the crisis of the war of Iraq of 2003 left the most outstanding traces on the bilateral relations and because of the very significant frictions between the high ranking soldiers of the two countries a mistrust settled quickly in the military relations between the two countries.
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L’entreprise de guerre au XXIe siècle : Les sociétés militaires privées dans la politique étrangère et la stratégie militaire des Etats-Unis / War Entrepreneuship in the XXIst Century : Private Military Companies in the Foreign Policy and the Military Strategy of the United StatesBricet des Vallons, Georges-Henri 12 March 2012 (has links)
Les guerres d’Irak et d’Afghanistan ont vu la réapparition massive de sociétés de mercenariat d’un nouveau genre.Le mercenariat occidental est ainsi passé en moins de vingt ans de structures artisanales, arrimées à la politiquepost-coloniale des grandes puissances, à un stade professionnel et industriel tendant à une transnationalisationcroissante de ses activités. Des bavures de la célèbre Blackwater à l’implication d’employés de CACI dans lescandale de la torture au sein de la prison d’Abu Grahib, en passant par les activités de la tentaculaire Aegis, lessociétés militaires privées, omniprésentes sur le champ de bataille, ont rythmé et marqué le récit de ces guerresmajeures du début du XXIe siècle. Fait crucial : c’est la première fois dans l’histoire des opérations militairesaméricaines qu’on assiste à un basculement de la démographie des forces en faveur du secteur privé. Produit del’économie de guerre permanente et ramifications expéditionnaires du complexe militaro-industriel, ces sociétésreprésentent un changement d’expression de la puissance militaire étatsunienne sans précédent. Cettemercenarisation de l’american way of war est désormais une tendance structurelle de la politique étrangère del’Empire et pourrait bien révolutionner à terme le visage même de la guerre. Cette thèse trace le récit historique deces armées privées, décrit les conditions politiques qui ont permis à ce nouveau marché de la guerre d’émerger etse propose d’analyser la portée sociopolitique de ce phénomène de mondialisation de la violence privée quant à laquestion de l’Etat. Cette question du retour du mercenariat à grande échelle dans la politique étrangère des Etats-Unis permet non seulement de former une hypothèse aiguë sur le déclin de la puissance militaire américaine maisaussi sur les évolutions de l’identité sociohistorique du monopole de la violence étatique. / Iraq and Afghanistan Wars have seen a massive return of mercenary companies of a new genre. The Westernmercenaries have transformed in less than twenty years from craft structures, linked to the post-colonial politics ofgreat powers, to a professional and industrial stage that tends to a growing transnationalization of their activities.From the blunders of the famous Blackwater to the involvement of CACI’s employees in the torture scandal inAbu Ghraib prison, through the activities of the sprawling Aegis, private military companies, everywhere on thebattlefield, have marked and labeled the story of these major wars of the early twenty-first Century. Crucial fact:this is the first time in the history of U.S. military operations that we are witnessing a shift in the demographics offorces in favor of the private sector. Product of the permanent war economy and overseas branches of themilitary-industrial complex, these companies represent an unprecedented change in expression of U.S. militarypower. This mercenarization of the American way of war is now a structural trend of the foreign policy of theEmpire and could eventually revolutionize the face of the war. This thesis traces the history of these privatearmies, described the political conditions that led to the birth of this new market of war, and analyzes the scope ofthis sociopolitical phenomenon of globalization of private violence. This return of mercenaries on a large scale inthe foreign policy of the United States not only help to form a decisive hypothesis on the decline of Americanmilitary power but also on the socio-historical changes of the identity of the State monopoly of violence.
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