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Pe/anser la langue : langue littéraire et imaginaire linguistique de l’avant-garde post-structuraliste, 1965-1985 / Engaged Language : literary Language and Linguistic Imaginary of post-structuralist avant-garde, 1965-1985

Drigny, Juliette 30 January 2018 (has links)
Les écrivains d’avant-garde des années 1970 (P. Guyotat, D. Roche, P. Sollers, C. Prigent...), souvent qualifiés d’illisibles, présentent de nombreux points communs tant dans leur pratique stylistique que dans leurs conceptions du langage. Si le « textualisme » de la seconde moitié des années 1960 ainsi que le « post-modernisme » du début des années 1980 sont bien connus, les expérimentations verbales de 1965-1985 sont peu étudiées dans leur spécificité et leur cohérence. Ce travail, qui s’appuie sur un corpus d’auteurs gravitant autour de trois revues (Tel Quel, Change et TXT) et de textes aussi bien théoriques que littéraires, entend donc prouver la consistance d’une langue littéraire propre à l’avant-garde d’une période que l’on pourrait qualifier de « post-structuraliste », héritant du structuralisme mais le déplaçant vers des enjeux plus littéraires. Cette langue littéraire ne saurait être envisagée sans être mise en relation avec l’imaginaire linguistique de l’époque – une pensée de la langue – dont les principales caractéristiques sont d’une part la conscience du caractère réducteur de la langue nationale et d’autre part la remise en question de la linguistique saussurienne. L’obscurité des textes, la déconstruction de la syntaxe et du lexique, la multiplication des néologismes ou des jeux de mots qui, en apparence, portent atteinte à la langue française, illustrent en réalité une volonté de panser la langue, de l’enrichir par la mise en valeur du signifiant, par l’emprunt aux langues étrangères ou encore par le rythme. L’œuvre de Guyotat, en particulier, condense ces enjeux, articulant un imaginaire de la langue et un travail langagier tout à fait singuliers. / The Francophone avant-garde writers from the 1970s (P. Guyotat, D. Roche, P. Sollers, C. Prigent...), often said to be unreadable, are quite similar both in their stylistical praxis and in their conception of language. If the “textualism” from the late 1960s and the “post-modernism” of the early 1980s are rather well-known, the verbal experimentations of the 1965-1985 period have not been much studied as a specific and coherent whole. This work, based on a corpus of authors linked to three journals (Tel Quel, Change and TXT) and on literary as well as theoretical texts, wishes to prove the consistency of the specific literary language shared by the avant-garde of a time that could be labelled “post-structuralist”, i.e. inheriting from structuralism but focusing more on literary issues. This literary language cannot be analyzed without taking into account the linguistic imaginary of the time, i.e. how language was thought. That linguistic imaginary is mainly characterized by a consciousness of how reductive the national language is and by questioning Saussure's linguistics. The obscure texts, the deconstructed syntax and lexicon, the multiple neologisms and puns, which seem to violate the French language, actually illustrate a desire to improve the language (and not only to think it), to enrich it by emphasizing the signifier through borrowed foreign words or rhythms. The work of Guyotat particularly condenses these issues as it articulates most singular linguistic imaginary and work on language.
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Une nouvelle génération d'écrivains sardes. Entre langue italienne et "limba" : les formes et les raisons d'une caractérisation régionale / A new generation of contemporary Sardinian writers in between Italian and limba : forms and reasons for a regional characterization / Una nuova generazione di scrittori sardi. Tra lingua italiana e «limba». : le forme e le ragioni di una caratterizzazione regionale

Nieddu, Laura 30 March 2012 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier le phénomène littéraire défini comme la «nouvelle vague sarde», et plus particulièrement les formes et les raisons du mélange linguistique sarde/italien, qui caractérisent les œuvres des écrivains sardes publiées entre 1995 et 2010. A travers une analyse diachronique et synchronique de la littérature de la Sardaigne nous voulons montrer qu'on ne peut pas parler d'une vraie nouveauté ni d'une tendance unitaire telle qu'on puisse parler d’une «vague». En effet, cette «renaissance littéraire sarde» correspond à l'exploit simultané de quelques auteurs, qui profitent d'un climat de forte vitalité, au niveau national, des langues régionales, mais, surtout, d'une nouvelle liberté expressive, inaugurée par les romans de Sergio Atzeni au milieu des années 1990. Même s'il existe des différences remarquables parmi les formes et les effets liés au mélange linguistique utilisé dans les romans pris en examen, cette caractéristique du panorama littéraire contemporain sarde met en évidence une attention spéciale, de la part des auteurs, pour la langue parlée sur l'île dans les époques racontées, qu'il s'agisse du sarde ou de l'italien régional sarde. De plus, le choix du mélange de sarde et d’italien souligne la valeur attribuée aux formes expressives typiques de la Sardaigne, dans le cadre d'une représentation des particularités et des problématiques internes, liées aux relations entre le progrès et la tradition. / This thesis aims to study the literary phenomenon called «Sardinia nouvelle vague» and more particularly the forms and reasons of linguistic mixture between Sardinian and Italian, which characterize the works of Sardinian writers published between 1995 and 2010. Through a diachronic and synchronic study of Sardinian literature we want to show that we are not talking about something new. In fact, the "Sardinian literary renaissance" is the exploit of some authors who take advantage of a climate of strong national vitality, of regional languages, but, above all, a new freedom of expression, inaugurated by the works of Sergio Atzeni in the mid 90s. Despite significant differences in the forms and effects of mixture of language used in novels examined, this feature of the contemporary Sardinian literary scene marks a special attention by the authors to the language spoken on the island in different eras portrayed, whether it's Sardinian, regional Sardinian or Italian. Moreover, the choice of the mix of Sardinian and Italian emphasizes the value attributed to the forms of expression typical of Sardinia as part of a representation of the peculiarities and internal issues, related to the relationship between progress and tradition.

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