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Transgression et littérarité : l’oeuvre de Pierre Guyotat et son influence sur les milieux artistiques et littéraires / Transgression and literarity : the work of Pierre Guyotat and its influence over the artistic and literary circles

Sarrat, Yoann 16 March 2017 (has links)
Cette thèse propose des réflexions autour de l’œuvre de Pierre Guyotat et des réactions qu’elle provoque ou a provoquées chez d’autres artistes, notamment en lien avec son actualité et ses récentes activités de 2013 à 2016. Nous utilisons deux questions théoriques qui, mobilisant différents champs d’étude, permettent d’établir et d’étudier les possibilités multiples propres à cette œuvre et qu’elle suscite : la transgression et la littérarité. D’abord, ce travail analyse le décloisonnement opéré par l’artiste – réfutant la dénomination réductrice d’écrivain – des mots et des topoï de la littérature, à travers ce qu’il nomme ses « figures », notion qui a une histoire tout à fait particulière dans l’analyse textuelle comme dans son travail et sa pensée. Ensuite, nous explorons les divers corpus – recueils, expositions, Enfer de la Bibliothèque Nationale – dans lesquels s’inscrit cette œuvre et les dialogues qu’elle entretient avec d’autres travaux, artistes et mouvements d’avant-garde (actionnisme viennois, art corporel, butô). Nous proposons une analyse d’une période charnière, transgressive, où la fiction entre par effraction dans la réalité de l’auteur qui se trouve décharné et physiologiquement attaqué jusqu’au coma avant de « renaître » sur scène. C’est l’épreuve, multiple et polysémique, de l’œuvre, incarnée dans la fiction par Samora Mâchel, figure dont le texte est encore inédit aujourd’hui. La scène constitue l’un des lieux d’exploration du second temps de cette réflexion où nous mettons en évidence de quelles façons la matière écrite guyotatienne en épouse les contours et rencontre d’autres artistes singuliers, considérant ainsi qu’une œuvre originale, créatrice et transgressive est une œuvre qui rend les autres artistes créateurs et originaux à leur tour. Cette seconde partie de la réflexion permettant de joindre la théorie à la pratique en étudiant des spectacles vivants, de la genèse aux représentations et en en interrogeant les acteurs. / This thesis proposes reflections on the work of Pierre Guyotat and responses it generates or has generated, especially through his actuality and his recent activities from 2013 to 2016. We use two theoretical issues which, by mobilizing various study fields, make it possible to establish and study the multiple possibilities specific to this work and which it raises: transgression and literarity. Firstly, this work analyzes the decompartmentalisation performed by the artist – who refuses the reductive denomination of “writer” – of words and literature topoï, through what he call his “figures”, notion which has a specific story in textual analysis as well as in his work and way of thinking. Afterward, we explore the various corpus of documents – collections, exhibitions, the Inferno of National Library of France – which contains his work and possible dialogues with other avant-garde works, artists and movements (Viennese Actionnism, body art, butô). We propose an analysis of a pivotal and transgressive period when the fiction breaks into the author’s reality who find himself emaciated and physiologically attacked up to a state of coma before being “reborn” on stage. This is the challenge, multiple and polysemous, of this work, embodied in fiction by Samora Mâchel, a figure whose text remains still unpublished. The stage is one of the places to be explored in this secondary phase of reflection where we highlight in what ways the writing material of Pierre Guyotat will follow the outlines and meet other singular artists, considering that an original work, creative and transgressive, makes other artists original creators in turn. This second part of the reflection allows the junction between theory and practice by studying performing arts, from genesis to representation, and by questioning the artists
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Pe/anser la langue : langue littéraire et imaginaire linguistique de l’avant-garde post-structuraliste, 1965-1985 / Engaged Language : literary Language and Linguistic Imaginary of post-structuralist avant-garde, 1965-1985

Drigny, Juliette 30 January 2018 (has links)
Les écrivains d’avant-garde des années 1970 (P. Guyotat, D. Roche, P. Sollers, C. Prigent...), souvent qualifiés d’illisibles, présentent de nombreux points communs tant dans leur pratique stylistique que dans leurs conceptions du langage. Si le « textualisme » de la seconde moitié des années 1960 ainsi que le « post-modernisme » du début des années 1980 sont bien connus, les expérimentations verbales de 1965-1985 sont peu étudiées dans leur spécificité et leur cohérence. Ce travail, qui s’appuie sur un corpus d’auteurs gravitant autour de trois revues (Tel Quel, Change et TXT) et de textes aussi bien théoriques que littéraires, entend donc prouver la consistance d’une langue littéraire propre à l’avant-garde d’une période que l’on pourrait qualifier de « post-structuraliste », héritant du structuralisme mais le déplaçant vers des enjeux plus littéraires. Cette langue littéraire ne saurait être envisagée sans être mise en relation avec l’imaginaire linguistique de l’époque – une pensée de la langue – dont les principales caractéristiques sont d’une part la conscience du caractère réducteur de la langue nationale et d’autre part la remise en question de la linguistique saussurienne. L’obscurité des textes, la déconstruction de la syntaxe et du lexique, la multiplication des néologismes ou des jeux de mots qui, en apparence, portent atteinte à la langue française, illustrent en réalité une volonté de panser la langue, de l’enrichir par la mise en valeur du signifiant, par l’emprunt aux langues étrangères ou encore par le rythme. L’œuvre de Guyotat, en particulier, condense ces enjeux, articulant un imaginaire de la langue et un travail langagier tout à fait singuliers. / The Francophone avant-garde writers from the 1970s (P. Guyotat, D. Roche, P. Sollers, C. Prigent...), often said to be unreadable, are quite similar both in their stylistical praxis and in their conception of language. If the “textualism” from the late 1960s and the “post-modernism” of the early 1980s are rather well-known, the verbal experimentations of the 1965-1985 period have not been much studied as a specific and coherent whole. This work, based on a corpus of authors linked to three journals (Tel Quel, Change and TXT) and on literary as well as theoretical texts, wishes to prove the consistency of the specific literary language shared by the avant-garde of a time that could be labelled “post-structuralist”, i.e. inheriting from structuralism but focusing more on literary issues. This literary language cannot be analyzed without taking into account the linguistic imaginary of the time, i.e. how language was thought. That linguistic imaginary is mainly characterized by a consciousness of how reductive the national language is and by questioning Saussure's linguistics. The obscure texts, the deconstructed syntax and lexicon, the multiple neologisms and puns, which seem to violate the French language, actually illustrate a desire to improve the language (and not only to think it), to enrich it by emphasizing the signifier through borrowed foreign words or rhythms. The work of Guyotat particularly condenses these issues as it articulates most singular linguistic imaginary and work on language.
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La littérature aux limites du lisible : singularités de l’expérience littéraire dans le champ poétique français contemporain

Trahan, Michaël 11 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la lisibilité de la littérature — à la lisibilité d’une certaine littérature : française, contemporaine, une littérature qu’on classe plus souvent qu’autrement du côté du champ poétique. Au départ, un simple constat : certains livres sont difficiles à lire. Parfois, on va même jusqu’à dire qu’ils sont illisibles; si ce jugement ne saurait fournir un concept rigoureux pour décrire les textes, il soulève toutefois un certain nombre de questions qui, elles, sont au cœur de cette thèse. Car il n’y a rien d’illisible en soi : l’illisible n’est pas une propriété, mais un jugement qui traduit une impasse de lecture. Ainsi, les verdicts d’illisibilités ont des causes et des conséquences très variées. L’illisible est situé : on peut difficilement l’aborder hors de ses circonstances, puisqu’il renvoie moins à un contenu spécifique qu’à une expérience. Il ne s’agit donc pas, ici, de lever l’incompréhension que l’on peut ressentir devant certains textes, mais bien d’interroger la place qu’elle occupe dans nos façons de lire et dans notre rapport à la littérature. Cette thèse se propose de réfléchir à ces questions en abordant, sous le mode du dialogue, les œuvres de Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Jean-Marie Gleize, Christian Prigent, Valère Novarina et Pierre Guyotat. Ces œuvres n’occupent pas toutes la même place dans cette thèse. En ce sens, l’objectif n’est pas de les épuiser mais de soulever un certain nombre de questions à travers elles. Des questions différentes selon les œuvres, selon les écrivains, mais qui sont traversées par un même fil conducteur : l’expérience littéraire. À partir de situations chaque fois singulières, il s’agit ainsi d’éclairer certains aspects, certaines modalités de l’expérience littéraire. Les deux pôles de cette expérience sont ici l’écriture et la lecture, auxquelles il faut associer les figures de l’écrivain et du lecteur, qui occupent dans cette thèse une place centrale. La perspective est donc généraliste, qui soulève des questions tantôt poïétiques, axées sur la façon dont les écrivains vivent la genèse de leurs œuvres, et tantôt plus poétiques, voire politiques, qui renvoient plutôt à la façon dont les lecteurs font à leur tour l’expérience de ces textes à la singularité parfois radicale. En somme, les objectifs de cette thèse sont : 1) d’éclairer sous un nouvel angle les œuvres étudiées; 2) à travers leur exemple problématique, de poser les bases d’une réflexion sur la lisibilité, qui accorde une large place à la posture des écrivains et à la façon dont ils vivent la genèse de leurs œuvres; et 3) de contribuer aux études sur la genèse, la réception et la médiation des œuvres littéraires en réfléchissant à nos façons de vivre (avec) la littérature. / This dissertation focuses on the readability of literature—on the readability of a certain literature: French, contemporary, a literature that is more often than not classified in the poetic field. At first, a simple observation: some books are difficult to read. Sometimes we even get so far as to say they are unreadable; if this judgment cannot provide a rigorous concept to describe the texts, it nevertheless raises a number of questions which are at the heart of this dissertation. For there is nothing unreadable in itself: the unreadable is not a property, but a judgment that translates an impasse in reading. Thus, the verdicts of unreadability have varied causes and consequences. The unreadable is situated: it is difficult to approach it outside of its circumstances, since it refers less to a specific content than to an experience. The objective here is not to alleviate the misunderstanding that can be felt in front of certain texts, but rather to question the place it occupies in our ways of reading and our relation to literature. This dissertation proposes to reflect on these questions by approaching the works of Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Christian Prigent, Valère Novarina and Pierre Guyotat. These works do not all have the same place in this dissertation. In this sense, the aim is not to exhaust them but to raise a number of questions through them. Different questions according to the works, according to the writers, but which are crossed by a common thread: the literary experience. From singular situations, the goal is thus to understand certain aspects, certain modalities of the literary experience. The two poles of this experience are writing and reading—related to those are the figures of the writer and the reader, which occupy an important place in this dissertation. Therefore, the perspective is broad, which raises questions sometimes of poietic, centred on the way writers live the creation of their works, and sometimes more of poetic, even politic, which rather refer to the ways in which readers, on their side, experience these radically singular texts. In short, the objectives of this dissertation are: 1) to study these works from a new angle; 2) through their problematic example, to lay the foundations for a reflection on readability that gives a large place to the writers’ posture and the way they live the creation of their works; and 3) to contribute to studies on creation, reception and mediation of literary works by reflecting on our ways of living (with) literature.

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