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Théorie du langage et esthétique totalisante dans l’œuvre poétique de Christophe Tarkos

Caillé, Anne-Renée 08 1900 (has links)
Cette thèse prend pour objet le nouage entre l’autoréflexivité et la mise en forme esthétique dans la poésie de Christophe Tarkos, produite dans les années 1990. Elle met en lumière les rapports entre l’élaboration d’une théorie du langage au sein de cette œuvre poétique et ses visées esthétiques totalisantes. Il s’agit d’identifier les principes générateurs de la théorie et de fournir une analyse de ses fondements qui s’ancrent dans la crise de la représentation moderne commençant dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Les motifs de la crise revisités par Tarkos inscrivent sa poésie dans une historicité, et notre thèse tente d’interpréter cette actualisation dans une œuvre qui donne forme au monde et à la mémoire individuelle. L’hypothèse qui chapeaute notre étude est que la théorie du langage favorise l’intelligibilité de l’œuvre totalisante en lui offrant un support réflexif. Notre thèse, qui privilégie une méthode fondée sur l’analyse des textes, se divise en trois parties. La première propose une recension de la réception critique de l’œuvre, dont nous retraçons les grandes lignes d’interprétation, de Christian Prigent à Jean-Michel Espitallier. Tout en plaçant Tarkos dans le champ poétique français, cette étape nous permet de positionner notre recherche par rapport à certains lieux communs de la critique. La deuxième partie vise à étudier la théorie du langage de Tarkos à partir de ses manifestes principaux (Le Signe =, Manifeste chou, Ma langue est poétique et La poésie est une intelligence) qui révèlent plusieurs principes, pouvoirs et limites de la langue et de la poésie. Afin de montrer la spécificité du concept de la « pâte-mot » de Tarkos, nous l’étudions dans un dialogue avec la figure de la « pâte » langagière chez la poète française Danielle Collobert. La troisième partie propose une étude de la volonté et de l’esthétique totalisantes dans l’œuvre de Tarkos, qui cherche à donner forme au réel. En effet, la poésie répond à l’excès du réel par diverses stratégies. Tout en voulant représenter son caractère débordant par une énonciation logorrhéique ou en usant de procédés comme celui de la répétition, elle cherche à le maîtriser dans des formes textuelles stables comme des fragments de prose « carrés » (Carrés, Caisses), dans des listes énumératives (Anachronisme) ou dans des réseaux d’images. La volonté totalisante chez Tarkos semble également prendre origine dans un sentiment d’urgence qui concerne, en dernière instance, une bataille contre la finitude. / This dissertation takes as its object the tie between self-reflexivity and aesthetic form in the poetry of Christophe Tarkos, produced in the 1990s. It highlights the relationship between the development of a theory of language within his poetic oeuvre and aims to illustrate its “totalizing” aesthetics. “Theory” is understood as the combination of reflections, meditations and concepts about language and poetry. This thesis endeavors to identify the generating principles in his poetic oeuvre, which are inscribed within the crisis of representation often seen as originating in the mid- nineteenth century. By revisiting this crisis of representation, Tarkos’s poetry can been seen as being located in a historicity. My thesis attempts to interpret this revisiting process through an analysis of a poetic form that gives shape to the world and to individual memory. My assumption is that the theory of language facilitates the intelligibility of his poetry because it provides a reflexive medium. My thesis, which favors a method based on textual analysis, is divided into three parts. The first provides a review of the critical reception of the work, in which I track major lines of interpretation, ranging from Christian Prigent to Jean-Michel Espitallier. Placing Tarkos within the French poetic field allows me to position my research within the commonplace of criticism. The second part investigates the theory of language in his manifestos (Le Signe =, Manifeste chou, Ma langue est poétique et La poésie est une intelligence) that reveal several principles, powers and limits of language and poetry. In order to demonstrate the specificity of the concept of « pâte- mot » (a dough of words) developed by Tarkos, I compare it to the poet Danielle Collobert’s figurative representation of « dough », as « paste ». The third part offers a study of the will and “totalizing” aesthetic present in the work of Tarkos, which seeks to shape the real. Indeed, poetry answers to the excess of the real by various strategies. While wanting to represent his brimming nature through a language akin to logorrhea or by using methods such as repetition, it also seeks to control it in stable textual forms such as « squared » fragments of prose (Carrés, Caisses), in enumerative lists (Anachronisme) or in networks of figures. Tarkos’s willingness to “totalize” also seems to be rooted in a sense of urgency concerning, ultimately, a battle against finitude.
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La littérature aux limites du lisible : singularités de l’expérience littéraire dans le champ poétique français contemporain

Trahan, Michaël 11 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la lisibilité de la littérature — à la lisibilité d’une certaine littérature : française, contemporaine, une littérature qu’on classe plus souvent qu’autrement du côté du champ poétique. Au départ, un simple constat : certains livres sont difficiles à lire. Parfois, on va même jusqu’à dire qu’ils sont illisibles; si ce jugement ne saurait fournir un concept rigoureux pour décrire les textes, il soulève toutefois un certain nombre de questions qui, elles, sont au cœur de cette thèse. Car il n’y a rien d’illisible en soi : l’illisible n’est pas une propriété, mais un jugement qui traduit une impasse de lecture. Ainsi, les verdicts d’illisibilités ont des causes et des conséquences très variées. L’illisible est situé : on peut difficilement l’aborder hors de ses circonstances, puisqu’il renvoie moins à un contenu spécifique qu’à une expérience. Il ne s’agit donc pas, ici, de lever l’incompréhension que l’on peut ressentir devant certains textes, mais bien d’interroger la place qu’elle occupe dans nos façons de lire et dans notre rapport à la littérature. Cette thèse se propose de réfléchir à ces questions en abordant, sous le mode du dialogue, les œuvres de Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Jean-Marie Gleize, Christian Prigent, Valère Novarina et Pierre Guyotat. Ces œuvres n’occupent pas toutes la même place dans cette thèse. En ce sens, l’objectif n’est pas de les épuiser mais de soulever un certain nombre de questions à travers elles. Des questions différentes selon les œuvres, selon les écrivains, mais qui sont traversées par un même fil conducteur : l’expérience littéraire. À partir de situations chaque fois singulières, il s’agit ainsi d’éclairer certains aspects, certaines modalités de l’expérience littéraire. Les deux pôles de cette expérience sont ici l’écriture et la lecture, auxquelles il faut associer les figures de l’écrivain et du lecteur, qui occupent dans cette thèse une place centrale. La perspective est donc généraliste, qui soulève des questions tantôt poïétiques, axées sur la façon dont les écrivains vivent la genèse de leurs œuvres, et tantôt plus poétiques, voire politiques, qui renvoient plutôt à la façon dont les lecteurs font à leur tour l’expérience de ces textes à la singularité parfois radicale. En somme, les objectifs de cette thèse sont : 1) d’éclairer sous un nouvel angle les œuvres étudiées; 2) à travers leur exemple problématique, de poser les bases d’une réflexion sur la lisibilité, qui accorde une large place à la posture des écrivains et à la façon dont ils vivent la genèse de leurs œuvres; et 3) de contribuer aux études sur la genèse, la réception et la médiation des œuvres littéraires en réfléchissant à nos façons de vivre (avec) la littérature. / This dissertation focuses on the readability of literature—on the readability of a certain literature: French, contemporary, a literature that is more often than not classified in the poetic field. At first, a simple observation: some books are difficult to read. Sometimes we even get so far as to say they are unreadable; if this judgment cannot provide a rigorous concept to describe the texts, it nevertheless raises a number of questions which are at the heart of this dissertation. For there is nothing unreadable in itself: the unreadable is not a property, but a judgment that translates an impasse in reading. Thus, the verdicts of unreadability have varied causes and consequences. The unreadable is situated: it is difficult to approach it outside of its circumstances, since it refers less to a specific content than to an experience. The objective here is not to alleviate the misunderstanding that can be felt in front of certain texts, but rather to question the place it occupies in our ways of reading and our relation to literature. This dissertation proposes to reflect on these questions by approaching the works of Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Christian Prigent, Valère Novarina and Pierre Guyotat. These works do not all have the same place in this dissertation. In this sense, the aim is not to exhaust them but to raise a number of questions through them. Different questions according to the works, according to the writers, but which are crossed by a common thread: the literary experience. From singular situations, the goal is thus to understand certain aspects, certain modalities of the literary experience. The two poles of this experience are writing and reading—related to those are the figures of the writer and the reader, which occupy an important place in this dissertation. Therefore, the perspective is broad, which raises questions sometimes of poietic, centred on the way writers live the creation of their works, and sometimes more of poetic, even politic, which rather refer to the ways in which readers, on their side, experience these radically singular texts. In short, the objectives of this dissertation are: 1) to study these works from a new angle; 2) through their problematic example, to lay the foundations for a reflection on readability that gives a large place to the writers’ posture and the way they live the creation of their works; and 3) to contribute to studies on creation, reception and mediation of literary works by reflecting on our ways of living (with) literature.

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