Spelling suggestions: "subject:"Le salud""
1 |
De l'agir au subir. La proposition spirituelle du cistercien Yves Girard sur le salut, selon une perspective relationnelleMathieu, Pierre 10 February 2024 (has links)
Yves Girard est un moine cistercien québécois né le 12 mai 1927. Entré à l'abbaye d'Oka à l'âge de 24 ans, il vit maintenant avec sa communauté monastique installée à l'abbaye de Saint-Jean-de-Matha. Il a animé plusieurs sessions d'intériorité qui ont inspiré ses 17 volumes en spiritualité chrétienne. Son langage est à la fois philosophique, biblique et poétique. Son approche anthropologique de la spiritualité et sa lecture de l'Évangile se rejoignent. Il est avant tout un accompagnateur spirituel qui a été, entre autres, aumônier des cisterciennes pendant 18 ans. Nombre de laïques se sont aussi confiés à lui. Les propos spirituels de Girard peuvent surprendre. Pour lui, le péché est d'abord une faute contre soi parce que le péché entrave les « exigences de l'être¹ » qui tend à son accomplissement. Selon lui, le pécheur est fautif parce qu'il n'arrive pas à s'aimer suffisamment pour « abandonner son péché à la surabondance de la miséricorde² ». Autre propos pouvant étonner : les œuvres (méritoires) sont à proscrire, car elles peuvent donner l'impression que nous pouvons faire notre salut nous-mêmes. Girard accorde beaucoup d'importance à la souffrance, considérant que c'est un passage inévitable sur le chemin du salut. Il semble trouver dans la parabole de l'enfant prodigue l'essentiel de son enseignement, soulignant que le Prodigue a trouvé le salut après avoir connu une extrême pauvreté, et avoir accepté la miséricorde qui lui était offerte. Selon lui, la souffrance est difficilement contournable avant de connaître le salut. La relation à soi permet de prendre conscience du désir souffrant qui tenaille l'être, souvent inconsciemment. Chez Girard, le désir d'absolu et l'appel de Dieu ne font qu'un. Malheureusement, ce désir connaît des égarements, que ce soit dans les œuvres jugées méritoires ou dans les plaisirs relatifs qui ne permettent pas d'accéder à un bien supérieur. Une conversion est nécessaire, sous la mouvance de l'Esprit, pour prendre conscience de l'impuissance de l'humain à connaître le salut par lui-même et accueillir la miséricorde de Dieu. C'est uniquement la rencontre du désir d'alliance de Dieu et du désir d'absolu de l'humain qui peut nourrir la relation aux autres et à l'environnement. La première partie de la thèse, une introduction à l'étude des œuvres de Girard, justifie, entre autres, la perspective relationnelle choisie pour analyser ses propos spirituels. La deuxième partie souligne la relationnalité dans les écrits de Girard, particulièrement dans son interprétation de la parabole du Prodigue et du cheminement spirituel. La troisième partie est consacrée aux composantes du salut - le désir d'absolu, le péché (œuvres méritoires et plaisirs relatifs) et la conversion - que je dégage de ses propos, des composantes qui peuvent être vues comme une structure du salut. La quatrième partie, une mise en perspective de la proposition spirituelle de Girard, présente d'abord une synthèse des résultats de la recherche : l'essentiel de sa proposition, une schématisation de cette proposition, les enjeux théologiques qu'elle soulève et la façon dont elle peut être reçue. Ensuite, la proposition de Girard est comparée avec la Déclaration luthéro-catholique sur la justification, la théologie spirituelle de Charles-André Bernard et les « trois voies » de la vie spirituelle.(¹Yves Girard, Lève-toi, resplendis !, Sainte-Foy, Éditions Anne Sigier, 1983, p. 46. ²Yves Girard, Les injustices de l'amour, Québec, Éditions Anne Sigier, 1996, p. 58.) / Yves Girard, a Quebecer born on May 12th 1927, entered Oka abbey when he was 24 years old. He is now living with his monastic community at Saint-Jean-de-Matha. He wrote 17 books concerning Christian spirituality. His language is both philosophical, biblical, and poetic. His anthropological approach and his interpretation of Gospel respond to one another. He can be considered as a spiritual guide. He acted as chaplain for 18 years at the abbey of the Cistercian nuns. He met number of lay people in a mystagogic counselling relationship. Girard's comments may sometimes surprise and are often provocative. According to him, sin is a fault against the requirements of the self because sin hinders the « exigences de l'être ». According to him, the sinner is faulty because he does not manage to love himself enough to open his soul to God's mercy. Another surprising assertion : meritorious good works should be avoided because they imply that we can do our salvation by our own means. Girard sees the great turning point of a spiritual progression in the passage from « agir » to « subir », for which many are not prepared. Girard pays particular attention to suffering, considering it is necessary in a spiritual progression. He finds in the parable of the prodigal son the essential of his teaching, emphasizing the fact that Prodigal found salvation having been reduced to extreme poverty, and after accepting God's offered mercy. He explains that we must be conscious of the suffering desire inside us, often unconsciously, a suffering judged inevitable, even necessary in some ways on the salvation way on the path to salvation. According to Girard, the desire of an absolute and the call to being coming from God tend to meet. Unfortunately, the human desire makes mistakes, sometimes in meritorious works, sometimes in pleasures which deprive of the best. So, conversion must be done, with the help of Holy Spirit, to recognize and confess the human inability to get salvation on its own. Relation to God feeds the relationship to others and to world. The first part of the thesis is an introduction to the study of Girard's work, explaining why a relational angle has been taken to analyse his writings. The second part presents the relationality in his spiritual proposal, especially in his interpretation of the parable of the prodigal son and of spiritual progress. The third part concerns what I see as the main components of salvation in the Girard comments which form a structure : desire for an absolute, sin (meritorious works and limited pleasures) and conversion. The fourth part - Girard's spiritual proposal put in perspective - presents the results of the research : the core of his proposal, a schematization of his proposal, the theological issues involved and the reception of this proposal. It is then briefly compared with the Joint Declaration on the Doctrine of Justification, Charles-André Bernard's spiritual theology and the threefold way spirituality.
|
2 |
Médiation et actualisation du salut au Cameroun. Une lecture sotériologique et théologico-politique à partir de Bernard SesboüéAwono, Joseph Désiré 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 novembre 2023) / Comment la pensée de Bernard Sesboüé sur l'œuvre du salut et sa continuité dans l'histoire selon l'unique médiation de Jésus-Christ permet-elle de penser l'actualisation du salut christique dans le contexte religieux et socio-politique du Cameroun? Dans la particularité historique du Cameroun, les croyants espèrent le salut de manière concrète. Ils recourent alors à des médiations symboliques religieuses traditionnelles et chrétiennes. Plus qu'une question religieuse, le salut et sa médiation sont également un enjeu socio-politique, car la réalité d'une tribalité exclusive et conflictuelle à laquelle s'est ajoutée le conflit armé et ses drames humanitaires dans les régions anglophones aiguisent l'espérance du salut comme réalité humaine et sociale. Cette conjoncture religieuse et socio-politique du Cameroun est plus ou moins une réalité semblable à celle de plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne. De nos jours, elle interpelle la sotériologie et la théologie politique chrétienne. Depuis le concile Vatican II, la théologie africaine s'est penchée sur la signification du salut en Jésus-Christ pour les peuples africains. Il est aujourd'hui urgent de poursuivre sur cet élan afin de repenser le mystère du salut, mais en prenant davantage en compte les besoins fondamentaux de la vie humaine, les expériences et les conjonctures historiques et, surtout, en repartant de l'enjeu sotériologique et théologico-politique de la médiation. Le théologien Bernard Sesboüé a ouvert un chemin dans cette direction, lui qui a réfléchi à la question du salut, d'une manière équilibrée et globale, en accordant à la médiation une fonction de synthèse et d'actualisation de toutes les catégories du salut. Après avoir resitué toute la question du salut de l'humanité et sa réalisation autour de l'enjeu de l'unique médiation de Jésus-Christ, Sesboüé montre que l'évènement du salut a une dimension transhistorique. Selon lui, le salut s'est réalisé une fois pour toutes en Jésus-Christ, dans un mouvement descendant de médiation, lequel débouche sur un deuxième mouvement ascendant qui implique et engage l'humanité dans l'œuvre du salut. Selon le dessein de l'incarnation, le salut s'actualise dans le monde lorsque sa narration et son œuvre sont articulées à l'expérience humaine et historique particulière. Cette actualisation se fait à travers des médiations concrètes (les récits chrétiens, les sacrements de l'Église, les témoignages de vie) qui prennent source dans l'unique médiation de Jésus-Christ. En complément de Sesboüé, Jean-Baptiste Metz approfondit la dimension socio-politique du salut christique. Son herméneutique socio-politique de l'événement pascal, des catégories du salut du christique et de la pratique chrétienne et ecclésiale de l'utopie du Royaume permet de réfléchir à nouveau frais sur l'actualisation au Cameroun. À partir de Sesboüé complété par Metz, la présente recherche explore la réalité de la « médiation » comme chemin de l'actualisation du salut dans l'existence humaine et sociale, en prenant en compte les besoins du salut sur le plan spirituel et en transformant les dynamiques de conflictualité socio-politique en dynamiques de relation, de réconciliation, de paix, de solidarité et d'action pour le développement social. Pour y parvenir, trois perspectives s'ouvrent éventuellement : d'abord, la responsabilité universelle du salut christique au cœur de la particularité historique du Cameroun; ensuite, l'inculturation médiatrice déployée selon le mode opératoire de la médiation de Jésus-Christ qui est fondatrice des expériences de transformations novatrices; enfin, la participation de l'Église locale au développement social solidaire et à la médiation socio-politique comme processus de résolution négociée des conflits intraétatiques et intercommunautaires. / How does the thought of Bernard Sesboüé about the event of salvation and its continuity in history according to the unique mediation of Jesus-Christ make it possible to think its actualization in the religious and socio-political context of Cameroon? In the historical particularity of Cameroon, believers yearn for concrete salvation. It is the reason why they resort to traditional religious or Christian symbolic mediations. More than a religious question, salvation of humanity and its mediation are also a socio-political issue in Cameroon, because of the phenomenon of an exclusive and conflicting tribality, to which the armed conflict and its humanitarian tragedies in English-speaking regions was added. These are just some of the factors among many others that increase the hope of salvation as a human and social reality. This religious and socio-political situation in Cameroon could be a reality of several countries in sub-Saharan Africa. Such a phenomenon challenges soteriology and political theology. Following the Vatican II council, numerous contributions of African theology reflected on the meaning of salvation for peoples of Africa. Today, it is urgent to continue the work and define the mystery of salvation by considering the basic needs of human life, historical and social experiences, and especially, by starting from the soteriological and theologico-political issue of mediation. The theologian Bernard Sesboüé opened the way in that direction, he who reflected on the question of salvation, in a global way, by giving mediation a function of synthesis and actualization of all categories of salvation. After having resituated the question of the salvation of humankind and its realization around the issue of the unique mediation of Jesus Christ, Sesboüé shows the transhistorical dimension of this event. The salvation is realized in the downward movement of the mediation of Jesus Christ which leads to an upward movement. The upward movement of this mediation integrates humanity into the event of salvation. According to the mystery of incarnation, the event of salvation is actualized in connection with human and historical experiences. It is actualized in daily life and in the world toward concrete mediations grounded in the unique mediation of Jesus Christ (Christian stories, Sacraments of the Church, testimonies of live). In addition to the thought of Sesboüé, John Baptist Metz reflected deeply on the socio-political dimension of salvation in Jesus-Christ. His sociopolitical interpretation of Easter event, of categories of salvation and of the Christian practice of the utopia of Kingdom makes it possible to think anew about the actualization of salvation in Cameroon. From these the perspectives of Sesboüé and Metz, this research proposes « mediation » as a path for actualization of salvation in the positive transformation of human and social life, and it includes considering the needs of salvation on the spiritual level and transforming the dynamics of socio-political conflicts into dynamics of relation, reconciliation, solidarity, action and social development. To do this, three perspectives are possible. First, the task of salvation should be known as a responsibility for all. Then, an inculturation should be done under the prism of mediation of Jesus Christ and its way of operating, which is foundational of transformative experiences. Finally, the local Church can cooperate in social development and invest itself in social and political mediation as a resolution process of intrastate and intercommunity conflicts.
|
3 |
La doctrine de la grâce irrésistible chez Jean CalvinPinard, André 23 February 2022 (has links)
Ce mémoire entend démontrer que la doctrine de la grâce irrésistible se retrouve chez Calvin lui-même. Pour comprendre la portée de cette doctrine, nous commencerons par situer Calvin et son œuvre. L'étude de la doctrine elle-même nous fera voir d'une part que Calvin enseigna l'asservissement au mal de la volonté humaine irrégénérée. L'homme est ainsi dans l'incapacité de se tourner de lui-même vers Dieu pour son salut. L'étude nous montrera d'autre part que Calvin enseigna, de manière correspondante, que la grâce salvifique est irrésistible pour les élus. Cette doctrine trouve sa cohérence dans un univers théologique particulier. Nous observerons d'abord le champ lexical privilégié par Calvin. Nous verrons ensuite que l'irrésistibilité de la grâce, sous son aspect thélématique, concerne principalement la régénération secrète, l'appel intérieur ainsi que l'attraction intérieure. La place de cette doctrine chez Calvin est étudiée finalement sur les plans diachroniques, synchroniques et apologétiques.
|
4 |
Les causes sociales de la difficulté d’être dans "Une vie", "Pierre et Jean", "Mont-Oriol", "Fort comme la mort" de Guy de Maupassant et dans "Crime et châtiment", "L’idiot" de Fédor DostoïevskiFiguiere, Natalia 30 March 2009 (has links)
Pour un lecteur français, familiarisé avec l’écriture de Maupassant, qui étudie des oeuvres de Dostoïevski, une constatation s’impose : des similitudes chez les deux écrivains sont difficiles à percevoir et à préciser à la première lecture, mais en comparant en profondeur les deux auteurs, leurs correspondances prennent de plus en plus de relief. Il faut remarquer que peu d’écrivains ont présenté des héros aussi complexes et aussi étranges que ceux de Dostoïevski. Ceux de Maupassant n’ont pas le relief de ces figures dostoïevskiennes ; il ne peut être question de les mesurer les uns aux autres. Nous porterons seulement notre attention sur les affinités qu’ils peuvent avoir. Une étude comparative entre Fédor Dostoïevski et Guy de Maupassant devient possible à un tout autre niveau : une atmosphère « fiévreuse », une vie d’une intensité qui sort de l’ordinaire, règnent dans le monde qu’ils ont créé. C’est ce monde qui a attiré toute notre attention pour la présente analyse. On pourrait trouver les correspondances provoquées par des « tendances » générales de leur siècle mais aussi par l’atmosphère dans laquelle ils vivaient. L’auteur slave et l’écrivain français se rapprochent par leur existence pétrie de souffrances, par les convictions qu’ils défendaient au milieu de leurs contemporains, et par les difficultés tragiques, dans lesquelles ils se débattaient sans relâche. Un autre point de « rencontre » unit nos deux auteurs : tous les deux se distinguent des écrivains qui leur sont contemporains, réalistes et naturalistes. Dostoïevski et Maupassant ne s’attachent pas à la laideur de la vie mais ils préfèrent pénétrer dans ses profondeurs et éclairer ses mystères. Ils sont psychologues et les études qu’ils nous ont laissé n’ont pas seulement une valeur esthétique, mais aussi une valeur d’observation humaine. Le thème de « la machine sociale », présent dans Une Vie, Mont-Oriol, Pierre et Jean, Fort comme la mort et Crime et châtiment, L’Idiot, comme dans la plupart des grands thèmes de la littérature, n’est pas nouveau. Mais à l’époque de nos deux auteurs, le problème de « la machine sociale » qui écrase l’individu par sa « puissance infernale », connaît un essor fulgurant. A ce moment-là, il prend une voie inédite. Si, auparavant, la souffrance de l’homme était liée à des causes intérieures, maintenant, chez Guy de Maupassant et Fédor Dostoïevski, elle dépend de causes extérieures. Le « développement » psychologique de l’individu semble être lié d’une manière irrémédiable au milieu social. Les apparitions du sentiment de l’angoisse et de la difficulté d’être, sont envisageables comme dépendantes de causes sociales. Dans les romans, choisis pour notre corpus, « la machine sociale » s’accorde le droit de transgresser toutes les lois, les lois humaines et même les lois naturelles. Maupassant et Dostoïevski présentent de nombreux personnages, multipliants les occasions de mesurer l’évolution de leur dégradation inexorable, l’odieux ravage de leur existence par la société. Ne voulant pas rétablir l’individu dans la plénitude de ses droits, la société le condamne à l’isolement total. Chez les deux auteurs, on retrouve le réalisme « hallucinant » de la solitude des hommes, solitude qui semble être poussée à son paroxysme. La confrontation avec la réalité sociale fait naître dans l’âme des héros, des sentiments insoupçonnés jusque là ; ceux de l’angoisse, mélangée avec la terreur. La réalité du contexte social provoque un sentiment de peur incontrôlée qui empêche les héros d’agir en annihilant leur volonté. Maupassant et Dostoïevski, sauvent, de la souffrance, les âmes de leurs personnages, âmes qui ont traversé, à cause de « la machine sociale », les tourments de l’enfer et les tribulations du purgatoire. Les deux auteurs leur offrent une possibilité de fuite. / Or a French reader, familiar with? Writing Maupassant, who studied of? works of Dostoevsky, a finding? requires: similarities among two writers are difficult to perceive and specify the first reading, but by comparing in detail the two writers, their correspondence becoming increasingly important. It should be noted that little? Writers heroes presented as complex and strange than Dostoyevsky. N those of Maupassant? Have no relief from these figures dostoïevskiennes, not can be no question to measure each other. We will only our attention to the affinities that? they may have. A comparative study from Fyodor Dostoevsky and Guy de Maupassant is possible to a whole new level: an atmosphere "feverish," a life of? intensity leaving l? usually prevail in the world that? they created. C? Is this world that has attracted our attention to this analysis. We could find matches caused by "trends" General century but their also l? atmosphere in which they lived. L? Author and slave? Writer French close in their lives full of suffering, by beliefs that? they stood among their contemporaries, and by tragic difficulties in which they struggled tirelessly. A another point of "encounter" our two authors: both are distinguished writers who are their contemporaries, and realistic naturalists. Dostoyevsky and Maupassant does? Not attach to the ugliness of the life, but they prefer to enter into its depths and inform its mysteries. They are psychologists and studies that? They left us n? Have not only aesthetic, but also a value of? human observation. The theme of "The social machine," in A Life, Mont-Oriol, Pierre et Jean, Fort like death and Crime and Punishment, L? Idiot, as in most major themes of literature, do is not new. But l? Time of our two authors, the problem of "the social machine which crushes l? individual by his" infernal power, experiencing a rapid expansion. At that time, it takes a unprecedented way. If earlier, suffering from? Man was linked to causes intérieures now in Guy de Maupassant and Fyodor Dostoevsky, it depends on external causes. The development of psychological? Individual d appears to be related? an irretrievable to the social environment. The appearances of sense of? anxiety and the difficulty? be considered are as dependent on social causes. In the novels, chosen for our corpus, The "social machine" s? Grants the right to transgress all laws, human laws and the same natural laws. Maupassant and Dostoevsky are many characters, more opportunities for the measure? developments their inexorable decline, l? heinous ravage their lives by society. Not wanting to restore? Person's full rights, society condemned to? isolation. In both authors, there is realism "Amazing" in the solitude of men loneliness that seems to be pushed its climax. Confrontation with social reality is created in? Soul the heroes, hitherto unsuspected feelings and those of? anguish, mixed with terror. The reality of the social causes fear preventing uncontrolled d hero? act negating their will. Maupassant and Dostoevsky, lifesaving, the suffering, the souls of their characters, minds which have experienced because of the social machine, "the torments of? hell and tribulations of purgatory. Both authors offer a possibility of leakage.
|
5 |
La centralité du mystère de l'incarnation du Logos dans la pensée d'Athanase d'AlexandrieDîncă, Lucian 28 April 2021 (has links)
Athanase d’Alexandrie est connu par les historiens de l’Église comme étant le pasteur et le théologien qui incarne et défend la foi chrétienne traditionnelle concernant le mystère de l’incarnation du Logos. Lorsque un concile est convoqué à Nicée, en 325, pour mettre fin à la crise christologique suscitée par la prédication d’Arius, le « pape d’Égypte » se déclare le défenseur acharné du « symbole de foi » signé à cette occasion et dont l’originalité était constituée par l’introduction du terme Ôjio o u c t iq s , le Fils est consubstantiel au Père. Nos recherches ont eu pour but de montrer que le Logos de Dieu fait chair pour notre salut par philanthropie divine occupe une place centrale dans la pensée de l’évêque alexandrin. Nourrit par les Écritures et animé par la foi et l’amour du Christ, Athanase se montre un théologien et un catéchète passionné pour l’incarnation du Logos. Son désir et de transmettre à ses fidèles la profonde conviction qui l’habite : « Le Logos s’est fait lui-même homme pour que nous soyons faits Dieu ». Pour cela, il faut qu’il soit vrai homme et vrai Dieu.
|
6 |
Une interprétation chrétienne de l'Esprit mère et de l'androgynie du logos dans l'"Adversus arium" de Marius VictorinusCazelais, Serge 10 June 2021 (has links)
Ce mémoire aborde l’aspect chrétien de VAdversus Arium de Marins Victorinus, une œuvre latine composée à Rome au 4e siècle. Le premier chapitre présente brièvement Marins Victorinus et son œuvre. Le deuxième chapitre propose une revue partielle de l’état de la recherche sur cette œuvre depuis les travaux de Pierre Hadot (1968 ; 1971). Le troisième chapitre présente l’histoire du concept d’Esprit mère qui est à l’œuvre dans le livre I B de VAdversus Arium afin de montrer qu’il tire ses racines de la tradition chrétienne. Le quatrième chapitre aborde le concept d’androgynie du Logos, montrant d’une part qu’il repose sur une exégèse philosophique d’idées tirées de la théologie johannique et d’autre part qu’il tient une place importante dans la conception du salut que présente Marius Victorinus.
|
7 |
Sotériologie d'Irénée de Lyon et mystère de l'eucharistiePerron, Dominic 13 April 2018 (has links)
La prière eucharistique du Missel romain a cette particularité de déployer très largement dans la première partie l'économie du Salut. Cette particularité m'a toujours intrigué et intéressé. Voulant y voir clair, j'ai trouvé en Irénée de Lyon quelqu'un qui pouvait me faire comprendre ce qui m'interpellait. Ce· mémoire va s'attarder sur la pensé d'Irénée: d'une part, sa théologie du salut toute dominée par le concept de l'économie et fortement marquée par son contexte historique, celui du gnosticisme; d'autre part sa théologie de l'eucharistie empreinte de cette vision économique du Salut, tributaire également des premiers pas de l'eucharistie chrétienne. Le mémoire se termine par un retour sur la prière eucharistique IV du Missel romain. On y discernera sa parenté profonde avec la vision irénéene (économique) du Salut et avec la vision irénéenne ( économique) de l'eucharistie. En somme, il s'agira de découvrir en profondeur toute la richesse d'un énoncé cher à Irénée: ± Notre manière de penser s'accorde avec l'eucharistie et en retour l'eucharistie confirme notre manière de penser¿ (Irénée de Lyon, Contre les hérésies, IV, 18,5). Il
|
8 |
Le verbe de dieu et le salut de l'homme selon Athanase d'AlexandrePelletier, Jacques 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Célébré pendant des siècles comme le défenseur par excellence du symbole de Nicée, lequel proclama en l'an 325 face à la doctrine arienne la pleine et entière divinité du Verbe de Dieu, Athanase d'Alexandrie sut exprimer avec originalité cette foi à son Église en plaçant le mystère de l'incarnation au coeur même de la révélation biblique. Son traité de jeunesse, Sur l'incarnation du Verbe, première synthèse de doctrine chrétienne connue de l'histoire ecclésiale, met en lumière la pensée doctrinale et christologique de ce caractère peu commun qui transcenda son siècle et dont les impacts se font encore sentir aujourd'hui sur l'Église. C'est donc à partir de cette oeuvre majeure que ce travail de recherche, situé dans le domaine de l'histoire de l'Église de l'Antiquité, tentera de permettre au lecteur de mieux saisir et comprendre l'articulation particulière que fit l'évêque du IVe siècle de la foi nicéenne.
|
9 |
La névrose de Thérèse de Lisieux et le salut en Jésus-Christ (1873-1887)Marcil, Ivan 22 June 2021 (has links)
Ce mémoire se veut une approche théologique de la vie de Thérèse de Lisieux, de 1873 à 1887, sous l’angle de la sotériologie. En ces années, Thérèse manifeste une névrose importante. Toutefois, cette fragilité psychologique n’empêche pas la sainte d’avoir une intense relation spirituelle avec la personne du Christ. De lui, elle reçoit, à partir de Noël 1886, une guérison de sa névrose qui possède une signification psychologique, spirituelle et théologique. La deuxième partie de ce mémoire s’ouvre sur une herméneutique thérésienne de l’année 1887 à partir de son expérience de la miséricorde en 1895. De l’année 1887 sont dégagés ensuite des axes christologiques majeurs. Le dernier chapitre est consacré exclusivement à la question sotériologique : sur les déviations de la théologie catholique des derniers siècles en ce domaine ainsi que sur la réponse originale qu’apporte Thérèse à cette question, surtout par sa vision personnaliste de la rédemption.
|
Page generated in 0.0373 seconds