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Approche comparée de la nuit (et du jour) dans le texte de Maurice Blanchot et Leopold Sedar Senghor / Comparative approach of the night (and the day) in the text of Maurice Blanchot and Leopold Sedar SenghorBibang Bi-Nguema, Claver 05 June 2010 (has links)
« Comparaison n’est pas raison ». Célèbre pamphlet formulé par René Etiemble en 1963, qui fait date, aujourd’hui encore dans toute tentative de comparabilité poétique. La présente thèse essaie d’aller au-delà de cette prescription théorique, sans toutefois perdre de vue la mesure et la pertinence qui la supposent. Maurice Blanchot et Léopold Sédar Senghor. Deux auteurs que tout semble éloigner. Le premier, Européen de culture, a produit une œuvre marquée par la distance heuristique, le désœuvrement infini et la discrétion interminable d’un sujet qui va disparaissant. Le second, Africain et académicien a écrit des recueils de poèmes et des essais sur le Socialisme et l’Esthétique négro-africaine. Rien ne présageait une quelconque rencontre entre ces deux écrivains. Ils ont cependant en commun la poétique de la Nuit, espace d’expression thématique qui structure ce travail. Blanchot et Senghor sont distants à l’égard des modes traditionnels de la Raison. L’un a écrit des fictions fragmentaires, des récits marqués par des apophtegmes ainsi que des textes critiques iconoclastes. L’autre a jeté un soupçon radical sur la Raison discursive et la pensée géométrique. La Nuit est le lieu de ces renversements herméneutiques. A partir d’une approche ouverte, la thèse procède à la réévaluation des outils classiques de lisibilité des textes littéraires, en tentant de répondre à trois questions cardinales : Pourquoi et Comment la Nuit chez Blanchot et Senghor ? Quelles sont donc les discontinuités qui s’étendent dans cette région obscure et étrange ? Mais encore, Comment surmonter l’absence d’échanges effectifs, pour approcher le débat ainsi manqué chez ces deux auteurs ? Telles sont les apories principales qui gouvernent cette recherche. Pour s’y risquer, une poétique transversale est convoquée : les Psychanalyses littéraires, pour saisir les frustrations initiales qui se métamorphosent dans le Jour et fondent le texte dans la Nuit. La Mythocritique et son dispositif triangulaire, pour observer les rapports entre le héros mythique, le personnage romanesque (ou poétique) et l’écrivain. Et enfin, la Déconstruction, pour suivre le réceptacle théorique qui est le point de condensation de ces dissymétries. La Nuit apparaît alors comme une opération de démantèlement des institutions du Savoir, qui étire la parole littéraire jusqu’à l’abolition radicale des différences : inaccessibilité de l’Altérité chez Blanchot, hétérogénéité du rythme intuitif, l’Autre de la raison chez Senghor. / "Comparison is not reason." Pamphlet made famous by Rene Etiemble in 1963, which today, has aplace in all attempts of poetry comparison. This thesis tries to go beyond the theoretical limitation without losing sight of the relevance and pertinence that it is supposed by.Maurice Blanchot and Léopold Sédar Senghor. Two authors that differ in every respect. The first, influenced by European culture in order to produce a piece of work marked by heuristic difference, infinite boredom, and an endless discretion of a topic that will eventually disappear. The Second, an African academic that wrote collections of poems and essays on Socialism and the Negro-African Aesthetics. Nothing boded any meeting between these two writers. They have in common the poetics of the Night, a thematic expression that structures this work. Blanchot and Senghor are far from the traditional modes of reason. One wrote fragments of fiction and narratives marked by sayings and iconoclastic critical texts. The other had cast suspicion on radical discursive reason and geometric thinking. Night is the place of these hermeneutic reversals . From an open approach, the thesis is re-evaluating the standard tools of readable literary texts, trying to answer three cardinal questions: Why and how do Blanchot and Senghor use night in their work ? What are the discontinuities that lie in this strange and dark region? Moreover, How to overcome the absence of effective exchanges, in order to approach the missing debates within in the works of these two authors? These are the main aspects that govern this research. To take the risk, a poetry section is called : the litery psychoanalysis, to capture the initial frustrations that are transformed in the day and melt the text in the night. The Mythocritique and its triangular form of analysis is used in order to observe the relationship between the mythical hero, the fictional (or poetic character) and the writer. Finally, Deconstruction is used, to monitor the theoretic receptacle which serves as the point of condensation of these asymmetries. Night appears as an operation to dismantle the institutions of knowledge, whilst stretching the literary language until the radical abolition of differences: inaccessibility of Otherness in Blanchot, intuitive rhythm heterogeneity, the other of reason in Senghor.
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An Intellectual History of Thomas SankaraFisher, James J. January 2018 (has links)
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Félix Eboué, 1884-1944 : mythe et réalités coloniales / Félix Eboué, 1884-1944 : myth and colonial realitiesCapdepuy, Arlette 16 October 2013 (has links)
Descendant d’esclaves, Félix Éboué est né dans le milieu de la petite bourgeoisie de Cayenne (Guyane) en 1884. Il termine ses études secondaires à Bordeaux puis ses études supérieures à Paris : il sort diplômé de l’École coloniale en 1908. A sa demande, il est affecté en Oubangui-Chari (colonie de l’AEF). Il reste en brousse vingt deux ans avant de devenir administrateur en chef (1931). Il est ensuite nommé à différents postes : secrétaire général de la Martinique (1932-1934), secrétaire général du Soudan français (1934-1936), gouverneur de la Guadeloupe (1936-1938), gouverneur du Tchad (1938-1940). A l’été 1940, il choisit le camp de la Résistance avec de Gaulle. Le ralliement du Tchad donne au chef de la France libre un territoire français en Afrique, d’une importance stratégique capitale. En novembre 1940, de Gaulle le nomme gouverneur général de l’AEF à Brazzaville et Compagnon de la Libération. Jusqu’à février 1944, grâce à sa maîtrise de l’administration coloniale, il gère les hommes et les ressources de l’AEF pour le plus grand profit de la France libre et des Alliés. Épuisé et malade, il décède au Caire en mai 1944.La mémoire d’État s’empare de sa mémoire pour en faire rapidement une icône : il entre au Panthéon en mai 1949. Mais, Félix Éboué ne se réduit pas à son mythe : s’il est un personnage emblématique de la IIIe République, il est un homme ancré dans son époque par son appartenance à des réseaux de pouvoirs et par ses idées. Sa spécificité est d’avoir espéré réformer le système colonial et d’avoir cru qu’il était possible de lutter contre le préjugé de couleur, contre le racisme au nom des valeurs de la République. S’il fut un pionnier, c’est par le domaine du sport qui était pour lui un outil par excellence de l’intégration et d’épanouissement de l’individu. / Descendant of slaves, Felix Eboue was born in the middle of the lower middle class of Cayenne (Guiana) in 1884. He finished high school in Bordeaux and his graduate studies in Paris: he graduated from the “Ecole coloniale” in 1908. At his request, he was assigned in Oubangui-Chari (AEF colony). It remains in the bush twenty two years before becoming Chief (1931). He was appointed to various positions: Secretary General of Martinique (1932-1934), Secretary General of the French Sudan (1934-1936), governor of Guadeloupe (1936-1938), governor of Chad (1938-1940). In the summer of 1940, he chose the side of the Resistance with de Gaulle. The rallying Chad gives the leader of Free France, a French territory in Africa, a strategic importance. In November 1940, de Gaulle appointed Governor General of the AEF in Brazzaville and Companion of the Liberation. Until February 1944, thanks to his mastery of the colonial administration, he manages people and resources of the AEF for the benefit of Free France and the Allies. Exhausted and ill, he died in Cairo in May 1944. The memory State seizes his memory to make an icon rapidly enters the Pantheon in May 1949. But Felix Eboue is not limited to the myth: it is an iconic character of the Third Republic, he is a man rooted in his time by his membership in networks of power and ideas. Its specificity is to be hoped reform the colonial system and have believed it was possible to fight against the prejudice of color against racism on behalf of the values of the Republic. If he was a pioneer, this is the sport that was for him an ideal tool for the integration and development of the individual.
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L’homme pareil aux autres : stratégies et postures identitaires de l'écrivain afro-antillais à Paris (1920-1960)/ The man who is just like the others. Strategies and identities of African and Carribean writers in Paris (1920-1960)Bundu Malela, Buata 20 October 2006 (has links)
Cette étude porte sur le fait littéraire afro-antillais de l’ère coloniale (1920-1960). Il s’agit d’examiner les stratégies des agents à partir des cas de René Maran, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Édouard Glissant et Mongo Beti et de percevoir comment ils se définissent leur identité littéraire et sociale.
Pour ce faire, notre démarche s’articule en deux temps : (1) examiner les conditions de possibilité d’un champ littéraire afro-antillais à Paris (colonisation française et ses effets, configuration d’un champ littéraire pré-institutionnalisé, etc.) ; (2) analyser les processus de consolidation du champ, ainsi que les luttes internes qui opposent deux tendances émergentes représentées d’abord par Senghor et Césaire, ensuite par Beti et Glissant, dont les prises de position littéraires mettent en œuvre des « modèles empiriques » ; ceux-ci régulent et unifient leurs rapports au monde et à l’Afrique.
This study relates to afro-carribean literature in colonial period (1920-1960). We want to examine the strategies of agents like René Maran, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Édouard Glissant and Mongo Beti ; and we want to understand how they invente literary and social identity.
Our approach is structured in two steps: we shall analyse (1) the conditions for an afro-carribean literary field to appear in Paris (french colonialism and its consequences, configuration of literay field...) ; (2) the consolidation of this field and the internal struggles between two tendances represented by Senghor and Césaire, by Glissant and Beti whose literary practice shows the “empirical model” that regularizes and consolidates their relation with the world and Africa.
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