• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 4
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 14
  • 14
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Le rôle de la prosodie et des mots grammaticaux dans l'acquisition du sens des mots / The role of phrasal prosody and function words in the acquisition of word meanings

Lopa de Carvalho, Alex 15 September 2017 (has links)
Des études précédentes démontrent qu’avoir accès à la structure syntaxique des phrases aide les enfants à découvrir le sens des mots nouveaux. Cela implique que les enfants doivent avoir accès à certains aspects de la structure syntaxique avant même de connaître beaucoup de mots. Étant donné que dans toutes les langues du monde la structure prosodique d’une phrase corrèle avec sa structure syntaxique, et que par ailleurs les mots et morphèmes grammaticaux sont utiles pour déterminer la catégorie syntaxique des mots, il se pourrait que les enfants utilisent la prosodie et les mots grammaticaux pour initialiser leur acquisition lexicale et syntaxique. Dans cette thèse, j’ai étudié le rôle de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux pour guider l’analyse syntaxique chez les enfants (PARTIE 1) et la possibilité que les jeunes enfants exploitent cette information pour apprendre le sens des mots nouveaux (PARTIE 2). Dans la partie 1, j’ai construit des paires minimales de phrases en français et en anglais afin de tester si les enfants exploitent la relation entre les structures prosodique et syntaxique pour guider leur interprétation des homophones noms-verbes. J’ai démontré que les enfants d’âge préscolaire utilisent la prosodie phrasale en temps réel pour guider leur analyse syntaxique. En écoutant des phrases telles que [La petite ferme][.., les enfants interprètent ferme comme un nom, mais pour les phrases telles que [La petite][ferme...], ils interprètent ferme comme un verbe (Chapitre 3). Cette capacité a également été observée chez les enfants américains: en écoutant des phrases telles que « The baby flies… », ils utilisent la prosodie des phrases pour décider si flies est un nom ou un verbe (Chapitre 4). Par la suite, j’ai démontré que même les enfants d’environ 20 mois utilisent la prosodie des phrases pour récupérer leur structure syntaxique et pour en déduire la catégorie syntaxique des mots (Chapitre 5), une capacité qui serait extrêmement utile pour découvrir le sens des mots inconnus. C’est cette hypothèse que j’ai testé dans la partie 2, à savoir si l’information syntaxique obtenue à partir de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux permet aux enfants d’apprendre le sens des mots. Une première série d’études s’appuie sur des phrases disloquées à droite contenant un verbe nouveau en français : [ili dase], [le bébéi] qui est minimalement différente de la phrase transitive [il dase le bébé]. Mes résultats montrent que les enfants de 28 mois exploitent les informations prosodiques de ces phrases pour contraindre leur interprétation du sens du nouveau verbe (Chapitre 6). Dans une deuxième série d’études, j’ai étudié si la prosodie et les mots grammaticaux guident l’acquisition de noms et de verbes. J’ai utilisé des phrases comme « Regarde la petite bamoule » qui peuvent être produites soit comme [Regarde la petite bamoule!], où «bamoule» est un nom, ou [Regarde], [la petite] [bamoule!], où bamoule est un verbe. Les enfants de 18 mois ont correctement analysé ces phrases et ont attribué une interprétation de nom ou de verbe au mot bamoule selon sa position dans la structure prosodique-syntaxique des phrases (Chapitre 7). Ensemble, ces études montrent que les jeunes enfants exploitent les mots grammaticaux et la structure prosodique des phrases pour inférer la structure syntaxique et contraindre ainsi l’interprétation possible du sens des mots. Ce mécanisme peut permettre aux enfants de construire une représentation initiale de la structure syntaxique des phrases, avant même de connaître la signification des mots. Bien que les informations prosodiques et les mots grammaticaux puissent prendre des formes différentes selon les langues, nos études suggèrent que cette information pourrait représenter un outil universel et qui permettrait aux enfants d’accéder à certaines informations syntaxiques des phrasesqu’ils entendent, et d’initialiser l’acquisition du langage. / Previous research demonstrates that having access to the syntactic structure of sentences helps children to discover the meaning of novel words. This implies that infants need to get access to aspects of syntactic structure before they know many words. Since in all the world’s languages the prosodic structure of a sentence correlates with its syntactic structure, and since function words/morphemes are useful to determine the syntactic category of words, infants might use phrasal prosody and function words to bootstrap their way into lexical and syntactic acquisition. In this thesis, I empirically investigated the role of phrasal prosody and function words to constrain syntactic analysis in young children (PART 1) and whether infants exploit this information to learn the meanings of novel words (PART 2). In part 1, I constructed minimal pairs of sentences in French and in English, testing whether children exploit the relationship between syntactic and prosodic structures to drive their interpretation of noun-verb homophones. I demonstrated that preschoolers use phrasal prosody online to constrain their syntactic analysis. When listening to French sentences such as [La petite ferme][…–[The little farm][…, children interpreted ferme as a noun, but in sentences such as [La petite][ferme…] – [The little girl][closes…, they interpreted ferme as a verb (Chapter 3). This ability was also attested in English-learning preschoolers who listened to sentences such as ‘The baby flies…’: they used prosodic information to decide whether “flies” was a noun or a verb (Chapter 4). Importantly, in further studies I demonstrated that even infants around 20-months use phrasal prosody to recover syntactic structures and to predict the syntactic category of upcoming words (Chapter 5), an ability which would be extremely useful to discover the meaning of unknown words. This is what I tested in part 2: whether the syntactic information obtained from phrasal prosody and function words could allow infants to constrain their acquisition of word meanings. A first series of studies relied on right-dislocated sentences containing a novel verb in French: [ili dase], [le bébéi] - ‘hei is dasing, the babyi’ (meaning ‘the baby is dasing’) which is minimally different from the transitive sentence [il dase le bébé] (he is dasing the baby). 28-montholds were shown to exploit prosodic information to constrain their interpretation of the novel verb meaning (Chapter 6). In a second series of studies, I investigated whether phrasal prosody and function words constrain the acquisition of nouns and verbs. I used sentences like ‘Regarde la petite bamoule’, which can be produced either as [Regarde la petite bamoule!] - Look at the little bamoule!, where ‘bamoule’ is a noun, or as [Regarde], [la petite] [bamoule!] - Look, the little (one) is bamouling, where bamoule is a verb. 18-month-olds correctly parsed such sentences and attributed a noun or verb meaning to the critical word depending on its position within the syntactic-prosodic structure of the sentences (Chapter 7). Taken together, these studies show that infants exploit function words and the prosodic structure of an utterance to recover the sentences’ syntactic structure, which in turn constrains the possible meaning of novel words. This powerful mechanism might be extremely useful for infants to construct a first-pass syntactic structure of spoken sentences even before they know the meanings of many words. Although prosodic information and functional elements can surface differently across languages, our studies suggest that this information may represent a universal and extremely useful tool for infants to access syntactic information through a surface analysis of the speech stream, and to bootstrap their way into language acquisition.
12

Développement des habiletés linguistiques chez les enfants porteurs d'un implant cochléaire

Duchesne, Louise 12 1900 (has links)
Cette thèse examine le développement du langage des enfants sourds qui ont reçu un implant cochléaire (IC) en bas âge. Une première étude rapporte une revue systématique qui avait pour but d’évaluer les connaissances actuelles concernant le développement du vocabulaire et de la grammaire chez les enfants qui ont reçu un IC avant l’âge de trois ans. Vingt-huit études ont été sélectionnées; une analyse descriptive de même qu’une méta-analyse ont été effectuées séparément pour chaque aspect du langage évalué (vocabulaire et grammaire, aspect réceptif et expressif). Au résultat, en dépit de la variabilité observée dans les études, il appert que l’implant cochléaire influence positivement le développement langagier; toutefois, seule une minorité de participants aux études a atteint des niveaux de langage comparables à ceux d’enfants entendants de même âge chronologique. La majorité des enfants continuent de présenter divers degrés de retard de langage, tant au plan réceptif qu’expressif, et ce, après jusqu’à cinq années de port de l’appareil. Les résultats suggèrent aussi, malgré la variabilité observée dans les études, que les bénéfices langagiers sont influencés par le fait de recevoir l’implant à deux ans plutôt qu’à trois ans. À partir des tendances retrouvées dans la littérature, les habiletés de vocabulaire et de grammaire chez 27 enfants qui ont reçu l’implant cochléaire en bas âge (entre 8 et 28 mois) ont été comparées avec celles d’un groupe d’enfants entendants, en utilisant des outils d’évaluation standardisés. Alors que les résultats de groupe montrent que les enfants qui reçoivent un IC autour de l’âge de deux ans atteignent des niveaux de langage dans les limites de la normale, les résultats individuels d’un sous-groupe formé de enfants les plus âgés font état de quatre profils de développement, soit des niveaux de langage dans les limites de la normale pour l’ensemble des composantes, un retard généralisé à l’ensemble des composantes, des habiletés lexicales dans la norme assorti d’un retard morphosyntaxique et enfin un profil atypique montrant des disparités importantes à travers les composantes du langage. Dans trois des quatre profils, la compréhension des phrases était particulièrement faible. Ces résultats suggèrent que le fait de recevoir un implant cochléaire entre l’âge d’un et deux ans ne garantit pas l’atteinte de niveaux de langage dans les limites de la normale malgré une expérience de port de l’appareil d’une durée appréciable. Une étape antérieure du développement linguistique a été examinée de plus près dans la troisième étude. La taille et la composition du vocabulaire expressif de onze enfants ayant reçu un IC à un âge moyen de 15 mois ont été comparées à celles de l’échantillon d’enfants entendants ayant servi à établir les normes en français québécois pour le questionnaire Mots et énoncés des Inventaires MacArthur-Bates du développement de la communication (IMBDC). Les scores d’âge équivalent selon la taille totale du vocabulaire des enfants avec IC étaient supérieurs à l’âge auditif (correspondant à la durée de port de l’appareil) mais inférieurs à l’âge chronologique. La représentation grammaticale en fonction de la taille du vocabulaire des enfants avec IC suit la tendance observée dans la norme. Ces résultats suggèrent que le profil lexical des enfants avec implant est très similaire à celui des enfants entendants lorsque le nombre total de mots acquis est le même. Les résultats de cette thèse suggèrent que l’implant peut, de manière générale, avoir un effet « normalisant » sur le langage ; toutefois, il semble que l’amélioration de l’accès auditif ne suffise pas pour rattraper à coup sûr le niveau de langage des pairs entendants dans l’ensemble des composantes du langage. Alors que les habiletés lexicales se rapprochent du profil typique, les habiletés de compréhension morphosyntaxique sont fortement atteintes chez une majorité d’enfants, suggérant un profil apparenté à un trouble de langage. / This dissertation examines language development in children who received a cochlear implant (CI) at a young age. A systematic review studied the main outcomes reported in the literature concerning vocabulary and grammar development of profoundly deaf children who received a CI before the age of 3 years. A total of 28 studies met inclusion criteria. Studies varied widely in participant characteristics, assessment tools, study designs, and overall methodological quality. A descriptive synthesis and a meta-analysis were completed separately for each language domain (receptive and expressive vocabulary and grammar). Results showed a positive impact of cochlear implantation on language development, but only a minority of children achieved language levels on par with their hearing age-mates. The majority of the children involved in the primary studies continued to exhibit varying levels of delay in receptive and expressive vocabulary and grammar after up to 5 years of cochlear implant use. Results showed that the minority of children who achieved language levels on par with hearing children were likely to have received their implant by the age of two, thus suggesting that age at implantation influences language achievement. A second study examined receptive and expressive vocabulary and grammar achievement of 27 French-speaking children who received a CI between the age of 8 and 28 months. Standardized measures were administered and the language levels attained by children with CIs were compared with those of the normative sample of same-age hearing peers for each measure. As a group, children exhibited language levels within normal limits on all standardized language measures. Examination of individual patterns in a subgroup of children revealed 4 different language profiles: a) normal language levels in all domains, b) general language delay, c) vocabulary within the norm with morphosyntactic delay, and d) an atypical profile (discrepancies across language domains). In three of these profiles, comprehension of sentences was impaired. Findings suggest that receiving a cochlear implant between the age of 1 and 2 years does not ensure that language abilities will be within normal limits after up to 6 years of experience with the implant. An earlier stage of formal language was examined in the third study. Vocabulary size and grammatical composition in 11 children who received their CI at a mean age of 15 months were compared to that of the Quebec French normative sample for the Words and Sentences questionnaire of the MacArthur-Bates Communicative Development Inventories (MBCDI). Results showed that age equivalent scores according to total vocabulary size were superior to hearing age (equivalent to the duration of device use) but inferior to chronological age. Distribution of grammatical categories according to vocabulary size followed the same pattern as in the normative sample. These results suggest that the lexical profile of children with implants was very similar to that of normally-hearing children who had the same number of words. Taken together, results of this dissertation suggest that the cochlear implant can have a “normalizing” effect on language. However, they also suggest that improved access to auditory input does not seem sufficient to allow children to attain language levels within normal limits in all components. Whereas early lexical abilities were comparable to typical development, receptive morphosyntactic abilities remain severely impaired in a majority of children.
13

Développement des habiletés linguistiques chez les enfants porteurs d'un implant cochléaire

Duchesne, Louise 12 1900 (has links)
Cette thèse examine le développement du langage des enfants sourds qui ont reçu un implant cochléaire (IC) en bas âge. Une première étude rapporte une revue systématique qui avait pour but d’évaluer les connaissances actuelles concernant le développement du vocabulaire et de la grammaire chez les enfants qui ont reçu un IC avant l’âge de trois ans. Vingt-huit études ont été sélectionnées; une analyse descriptive de même qu’une méta-analyse ont été effectuées séparément pour chaque aspect du langage évalué (vocabulaire et grammaire, aspect réceptif et expressif). Au résultat, en dépit de la variabilité observée dans les études, il appert que l’implant cochléaire influence positivement le développement langagier; toutefois, seule une minorité de participants aux études a atteint des niveaux de langage comparables à ceux d’enfants entendants de même âge chronologique. La majorité des enfants continuent de présenter divers degrés de retard de langage, tant au plan réceptif qu’expressif, et ce, après jusqu’à cinq années de port de l’appareil. Les résultats suggèrent aussi, malgré la variabilité observée dans les études, que les bénéfices langagiers sont influencés par le fait de recevoir l’implant à deux ans plutôt qu’à trois ans. À partir des tendances retrouvées dans la littérature, les habiletés de vocabulaire et de grammaire chez 27 enfants qui ont reçu l’implant cochléaire en bas âge (entre 8 et 28 mois) ont été comparées avec celles d’un groupe d’enfants entendants, en utilisant des outils d’évaluation standardisés. Alors que les résultats de groupe montrent que les enfants qui reçoivent un IC autour de l’âge de deux ans atteignent des niveaux de langage dans les limites de la normale, les résultats individuels d’un sous-groupe formé de enfants les plus âgés font état de quatre profils de développement, soit des niveaux de langage dans les limites de la normale pour l’ensemble des composantes, un retard généralisé à l’ensemble des composantes, des habiletés lexicales dans la norme assorti d’un retard morphosyntaxique et enfin un profil atypique montrant des disparités importantes à travers les composantes du langage. Dans trois des quatre profils, la compréhension des phrases était particulièrement faible. Ces résultats suggèrent que le fait de recevoir un implant cochléaire entre l’âge d’un et deux ans ne garantit pas l’atteinte de niveaux de langage dans les limites de la normale malgré une expérience de port de l’appareil d’une durée appréciable. Une étape antérieure du développement linguistique a été examinée de plus près dans la troisième étude. La taille et la composition du vocabulaire expressif de onze enfants ayant reçu un IC à un âge moyen de 15 mois ont été comparées à celles de l’échantillon d’enfants entendants ayant servi à établir les normes en français québécois pour le questionnaire Mots et énoncés des Inventaires MacArthur-Bates du développement de la communication (IMBDC). Les scores d’âge équivalent selon la taille totale du vocabulaire des enfants avec IC étaient supérieurs à l’âge auditif (correspondant à la durée de port de l’appareil) mais inférieurs à l’âge chronologique. La représentation grammaticale en fonction de la taille du vocabulaire des enfants avec IC suit la tendance observée dans la norme. Ces résultats suggèrent que le profil lexical des enfants avec implant est très similaire à celui des enfants entendants lorsque le nombre total de mots acquis est le même. Les résultats de cette thèse suggèrent que l’implant peut, de manière générale, avoir un effet « normalisant » sur le langage ; toutefois, il semble que l’amélioration de l’accès auditif ne suffise pas pour rattraper à coup sûr le niveau de langage des pairs entendants dans l’ensemble des composantes du langage. Alors que les habiletés lexicales se rapprochent du profil typique, les habiletés de compréhension morphosyntaxique sont fortement atteintes chez une majorité d’enfants, suggérant un profil apparenté à un trouble de langage. / This dissertation examines language development in children who received a cochlear implant (CI) at a young age. A systematic review studied the main outcomes reported in the literature concerning vocabulary and grammar development of profoundly deaf children who received a CI before the age of 3 years. A total of 28 studies met inclusion criteria. Studies varied widely in participant characteristics, assessment tools, study designs, and overall methodological quality. A descriptive synthesis and a meta-analysis were completed separately for each language domain (receptive and expressive vocabulary and grammar). Results showed a positive impact of cochlear implantation on language development, but only a minority of children achieved language levels on par with their hearing age-mates. The majority of the children involved in the primary studies continued to exhibit varying levels of delay in receptive and expressive vocabulary and grammar after up to 5 years of cochlear implant use. Results showed that the minority of children who achieved language levels on par with hearing children were likely to have received their implant by the age of two, thus suggesting that age at implantation influences language achievement. A second study examined receptive and expressive vocabulary and grammar achievement of 27 French-speaking children who received a CI between the age of 8 and 28 months. Standardized measures were administered and the language levels attained by children with CIs were compared with those of the normative sample of same-age hearing peers for each measure. As a group, children exhibited language levels within normal limits on all standardized language measures. Examination of individual patterns in a subgroup of children revealed 4 different language profiles: a) normal language levels in all domains, b) general language delay, c) vocabulary within the norm with morphosyntactic delay, and d) an atypical profile (discrepancies across language domains). In three of these profiles, comprehension of sentences was impaired. Findings suggest that receiving a cochlear implant between the age of 1 and 2 years does not ensure that language abilities will be within normal limits after up to 6 years of experience with the implant. An earlier stage of formal language was examined in the third study. Vocabulary size and grammatical composition in 11 children who received their CI at a mean age of 15 months were compared to that of the Quebec French normative sample for the Words and Sentences questionnaire of the MacArthur-Bates Communicative Development Inventories (MBCDI). Results showed that age equivalent scores according to total vocabulary size were superior to hearing age (equivalent to the duration of device use) but inferior to chronological age. Distribution of grammatical categories according to vocabulary size followed the same pattern as in the normative sample. These results suggest that the lexical profile of children with implants was very similar to that of normally-hearing children who had the same number of words. Taken together, results of this dissertation suggest that the cochlear implant can have a “normalizing” effect on language. However, they also suggest that improved access to auditory input does not seem sufficient to allow children to attain language levels within normal limits in all components. Whereas early lexical abilities were comparable to typical development, receptive morphosyntactic abilities remain severely impaired in a majority of children.
14

CORRELAZIONI TRA SVILUPPO CONCETTUALE NELL'INFANZIA E ACQUISIZIONE DELLA PRIMA LINGUA / Relationships between conceptual development and first language acquisition

VERNICH, LUCA ANTONIO TOMMASO 23 March 2015 (has links)
L'obiettivo del presente lavoro è quello di esaminare criticamente le prospettive teoriche più note sul problema delle relazioni tra sviluppo concettuale del bambino ed acquisizione della prima lingua. Per quanto il lavoro si concentri in particolare sullo sviluppo della componente lessicale, ovvero sul legame tra concetti e apprendimento delle parole con cui gli stessi vengono codificati, verranno necessariamente trattati anche alcuni aspetti relativi alla competenza morfologica e sintattica. Dopo aver presentato sinteticamente le principali teorie proposte nell'ambito della linguistica acquisizionale e della psicologia dello sviluppo, procederemo ad una problematizzazione e discussione dei punti critici delle stesse alla luce dei risultati ottenuti in sede sperimentale negli ultimi anni. Partendo dalla consapevolezza che nell'ambito della linguistica, forse ancor più che in altre discipline, il contrasto tra impostazioni teoriche diverse si traduce spesso in discrepanze significative nell'interpretazione degli stessi dati empirici, abbiamo cercato di dare lo stesso spazio ai vari orientamenti teorici. L'obiettivo di questa tesi, infatti, non è quello di dare giudizi di merito sulla validità di una teoria in quanto tale rispetto ad un'altra, quanto di discutere in modo trasversale i nodi più problematici delle varie teorie e le implicazioni delle stesse. Questo intento è particolarmente evidente nelle conclusioni della tesi, strutturate intorno ad una serie di domande di ricerca. / This work provides a critical overview of the major theoretical perspectives on the relationships between conceptual development and first language acquisition. While our focus is on lexical development (ie. on the relation between learning a word and acquiring the relevant concept), we will also touch on some aspects which pertains more specifically to morphological and syntactical development. After briefly introducing the major theories developed in the field of first language acquisition and developmental psychology, we will discuss them in the light of experimental data collected in recent years. As the same empirical findings tend to be interpreted in completely different ways, in our work we tried to give voice to authors supporting different views. Our goal is not to assess the merits of these theores as such, but to take this comparison as an opportunity to discuss the implications and issues thereof. This will be particularly clear in the Conclusions of our work, which are structured as a series of research questions.

Page generated in 0.0854 seconds