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Le secret du pouvoir, suivi de, Pour en finir avec les héros: à la conquête du mythe moderneBrulé, Mélanie January 2010 (has links)
La première partie de ma thèse présente Akizorak dans Le secret du pouvoir, personnage par lequel j'ai tenté de dépasser les limites dressées par l'archétype du héros pour me concentrer sur une manifestation de son alter ego, le tyran.
La seconde partie de ma thèse développera un point de vue plus théorique s'orientant autour du mythe, ou plutôt du mythe moderne, qui puise ses sources dans la " paralittérature ". Dracula, Frankenstein, Sherlock Holmes, le Fantôme de l'Opéra, etc. : tant d'exemples de personnages nés entre les pages d'un roman qui se sont vus propulsés au rang de figures mythiques par le cinéma. Devant une telle popularité, une question s'impose : que trouve, mais surtout recherche, le public entre les pages de ces livres? Afin de mieux comprendre ce phénomène, ma thèse se penchera sur le lien existant entre la survie d'une littérature consacrée à l'aventure extérieure et la manière dont le public puise dans la littérature populaire pour se constituer un panthéon personnel.
C'est par l'exploration du mythe, de sa définition, de ses fonctions ainsi que l'évolution de sa place dans la société que j'explorerai la question avant de me pencher sur la place du roman d'aventures et la façon dont il renoue avec la tradition mythologique. Enfin, j'aborderai la question des mythes modernes, leurs manifestations et la place qu'ils occupent dans la société.
Le dernier volet de ma thèse se penchera sur l'analyse de mon texte, du personnage d'Akizorak et de son potentiel mythique. Comment celui-ci s'illustre-t-il en tant que tyran par rapport au héros? De plus, je me pencherai sur une importante question narrative, soit l'apport d'un tel personnage d'abord à son auteur, puis aux lecteurs. Enfin, j'analyserai comment Akizorak se définit en tant que tyran et la symbolique qu'il incarne dans ce récit.
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Les maniféstations du mythe orphique dans l'oeuvre romanesque de Gabrielle PoulinLacourcière, Sheila January 2003 (has links)
Originaire de Saint-Prosper-de-Beauce au Québec, Gabrielle Poulin vit et écrit à Ottawa depuis 1971. Poète et essayiste, elle a aussi publié six romans, soit Cogne la caboche (1979), Un cri trop grand (1980), Les Mensonges d'Isabelle (1983), La Couronne d'oubli, (1990), Le Livre de déraison (1994) et Qu'est-ce qui passe ici si tard? (1998). L'ensemble de ces romans présente une remarquable quête d'identité des protagonistes qui sont des femmes de tout âge et de toute condition sociale. Cette quête s'effectue dans et par l'écriture, au moyen d'une descente symbolique aux enfers, suivie d'une remontée libératrice. Pour représenter le parcours de ces personnages, Gabrielle Poulin, reprend et réactualise le mythe d'Orphée afin de réécrire cette légende du point de vue féminin.
L'art est au coeur du mythe d'Orphée. Au cours de la descente aux enfers de ce héros, la musique de sa lyre et le charme de sa voix lui permettent de voyager sans préjudice dans le monde souterrain. À l'image d'Orphée, c'est par la magie de l'écriture que les protagonistes féminins de Gabrielle Poulin peuvent cheminer dans la mort. Comme pour Orphée, leur ascendance sur les "monstres" provient de l'Art et, comme pour lui, c'est dans le pouvoir créateur que ces femmes cherchent le salut.
C'est en nous appuyant sur la méthode de la mythocritique telle qu'élaborée par Gilbert Durand, que nous avons repéré et étudié le mythe d'Orphée et ses maniféstations dans les romans de Gabrielle Poulin.
L'oeuvre romanesque de cette écrivaine foisonne d'images. Pour les étudier à fond nous avons adopté la classification d'images mise au point par Gilbert Durand dans Les Structures anthropologiques de l'imaginaire. De plus, les écrits de Mircea Eliade et de Gaston Bachelard nous ont offert un appui précieux.
Gabrielle Poulin vit et écrit dans une société et a une époque ou la femme cherche a prendre la parole pour elle-meme. En transformant et en récrivant le mythe d'Orphée, elle accorde à ses personnages le droit de s'affirmer comme sujets autonomes. Ainsi que le démontre notre thèse, il est possible de répondre par l'affirmative à la question que se pose Rachel dans Cogne la caboche: "Peut se ressusciter sof memos?"
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Pour une érotologie de la fiction québecoise contemporaineLemay, Christian January 2003 (has links)
L'objet de cette thèse est de faire apparaître, à partir d'oeuvres representatives de la littérature romanesque québecoise des années 1960 à 1996, l'évolution du récit érotique en tant que genre utilisant une structure narrative particulière, ainsi que des procédes littéraires qui mettent en valeur l'ingéniosité de l'auteur et son pouvoir sur le lecteur. La problèmatique essentielle de la représentation des scènes, de leur évolution, des jeux de statut, ainsi que de l'autodérision est au centre de nos préoccupations. La conception du texte, sa construction aussi, modifient considérablement l'esthétique des textes érotiques et leur portée. En ce sens, l'analyse des oeuvres marquantes de la littérature érotique québecoise se veut à la fois une interrogation sur les rapports qu'entretient l'être humain avec les multiples représentations de sa sexualité, mais, au-delà de la simple représentation, elle vise surtout a dévoiler les divers procédés qui concourent a érotiser le récit au plus grand profit du lecteur, procédés qui témoignent d'une pratique complexe et diversifiée, ou l'érotisme s'inscrit dans un savoir-faire, un savoir écrire qui en constitue la littérarité.
Les oeuvres convoquées à l'appui de la présente thèse sont les suivantes: Après ski de Philippe Blanchont, OEuvre de chair d'Yves Thériault, Neige noire d'Hubert Aquin, Jacinthe de Charlotte Boisjoli, ainsi que la célèbre saga de Lili Gulliver: L'Univers Gulliver.
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Feintes, essences et mimesis chez Nicole Brossard, Patrick Imbert et Marie-Claire BlaisBoulanger, Ghislaine January 2004 (has links)
En effet, la venue de Nicole Brossard à l'écriture féminine et/ou lesbienne s'est effectuée sous le signe d'un essentialisme stratégique longtemps avant que Stephen Heath et Gayatri Spivak ne popularisent cette expression. Aussi ne peut-on s'intéresser aux points d'intersection entre essence et feintise, dans l'oeuvre brossardienne, sans par la même occasion revenir à cette époque trouble où des sujets feinteurs se disputaient l'arène du féminin, où l'écrivaine refoulait aux limites de l'écriture-femme des sujets hybrides susceptibles de mettre en abyme ses propres im/postures. Aux frontières du féminin tenteront également de passer les écritures et identités lesbiennes, passant tantôt pour autres qu'elles ne sont vraiment, tantôt par cette figure utopique que l'écrivaine prend pour toute femme, pour toute lesbienne. L'idéal brossardien aura d'ailleurs un tel ascendant sur ses contemporaines que même ses contemporains souhaiteront se faire lesbiennes, émulant et défiant l'auteure du Désert mauve tout à la fois, comme nous le découvrirons dans une nouvelle de Patrick Imbert ou seront taraudées les cloisons entre les genres identitaires et scripturaires.
Car l'essence s'avère avant tout une question de frontières, de territoires autour desquels se greffent des identités marginales, et au coeur desquels s'imposent des entités dominantes, différenciatrices. Voilà, il est vrai, un tiroir dont les secrets encore aujourd'hui nous résistent où dont plusieurs souhaiteraient perdre la clef, car se cachent au fond de lui d'épineux problèmes d'exclusion, souvent involontaires, causes par une rhétorique essentialiste quelque peu piègée. La philosophe Elizabeth V. Spelman a certes eu raison de déconstruire métaphores et analogies, de démonter les mécanismes de forclusion intrinsèques à ces figures. Mais à tant vouloir franchir des frontières interdites, il arrive que l'on doive non seulement passer pour une autre, mais aussi, avec d'autres, comme nous le démontrera un roman de Marie-Claire Blais. Or, qu'advient-il de l'intention solidaire, lorsque celle-ci se conjugue à des problèmes de légitimité, lorsqu'elle ne saurait admettre certaines relations de pouvoir ou lorsque encore, elle tend à les reproduire? Qui disparait, dans la foulée des emprunts identitaires? (Abstract shortened by UMI.)
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Le discours culturel des essayistes québécois (1960--2000)Caumartin, Anne January 2006 (has links)
Depuis une vingtaine d'années au Québec, la culture est régulièrement convoquée pour répondre à la perpétuelle interrogation des discours sur l'identité. Selon la fortune qu'on accorde au peuple québécois, l'idée qu'on se fait de la culture québécoise (son état, son parcours) est à l'avenant, servant le plus souvent de caution argumentative.
Dans le but de déceler comment, progressivement, la culture contemporaine au Québec (1960--2000) s'est donnée à penser, comment et à partir de quelles situations on a articulé un discours sur des idéaux et des actions culturels qui ultimement permettent d'imaginer une communauté, cette thèse propose de retracer comment la culture québécoise a été vue par ses témoins privilégiés que sont les essayistes. Le discours objectalisant propre à l'essai et sa fonction argumentative permettent d'examiner quelles logiques instituent dans le champ culturel des conditions de changement. L'hypothèse avancée est que depuis la Révolution tranquille se distinguent trois moments de la pensée essayistique qui peuvent expliquer l'évolution de l'idée de culture au Québec. La seconde hypothèse qui supporte la première est que se repèrent dans les modes d'argumentation mêmes de ces familles d'essayistes les indices de visions du monde distinctes (au sens goldmannien).
Pour ce faire, la rhétorique de sept essayistes marquants est étudiée dans une perspective générationnelle: (1) la génération des classiques, qui lance ses appels répétés à une nécessaire transformation ou refondation culturelle, est représentée par Jean Le Moyne et Pierre Vadeboncoeur, (2) la génération de la centralité, celle qui définit véritablement la culture québécoise en la refaisant autour d'elle, est représentée par André Belleau, Jacques Godbout et Madeleine Ouellette-Michalska; (3) la génération de l'étrangeté, qui exploite une esthétique de l'interrogation, est représentée par Naïm Kattan et Régine Robin.
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L'imaginaire au travail: Le roman d'apprentissage au féminin québécoisMorris, Julia Elizabeth January 2010 (has links)
Les racines du travail comme forme d'activité sociale sont profondes et de nombreux intellectuels, de Saint Thomas d'Aquin à John Stuart Mill, ont étudié son importance pour l'individu et la société. De nos jours, le travail est un sujet de prédilection : certains considèrent qu'il offre à l'individu la chance d'appartenir à une communauté d'esprit et d'intérêts; d'autres relativisent son importance dans la formation identitaire en soutenant qu'en général il est par trop unidimensionnel et qu'il oblige l'individu à se concentrer sur un domaine d'activité alors que l'être humain tend naturellement, par son sens de l'aventure, à se diversifier.
Cette thèse, qui prend appui sur le Bildungsroman, le roman d'apprentissage, et ensuite plus précisement sur le roman d'apprentissage au féminin, s'attardera à analyser les formes que peut prendre le travail dans l'écriture des femmes québécoises contemporaines et en quoi ce travail participe (ou non) à l'émancipation féminine La thèse vise en effet à cibler, à travers la mise en place de quatre configurations d'apprentissage (antagonique, dysphorique, euphorique, ascendant), la fonction thématique et narrative du travail dans le développement féminin, c'est-à-dire la manière dont les femmes se forgent une image d'elles-mêmes. Pour ce faire, on privilégiera l'oeuvre d'écrivaines qui mettent en relief quelques points saillants dans l'évolution de ce " lieu " d'investissement social. Chacune des écrivaines du corpus, qui inclut Michèle Mailhot, Nelly Arcan, Suzanne Jacob, Lise Tremblay, Madeleine Ouellette-Michalska, Monique Proulx et Louise Dupré, aborde le travail d'une manière différente mais toutes font preuve d'une sensibilité face au dynamisme de l'identité et d'une détermination à en mettre à mal les représentations trop unidimensionnelles.
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Du huis clos au roman: Paroles carcérales et concentrationnaires dans le cadre de la littérature contemporaineDelorme, Julie January 2011 (has links)
Le huis clos, phénomène tout d'abord rattaché à l'espace, se présente replié sur lui-même, entièrement assujetti à l'enfermement, son premier moteur. Cette recherche le conçoit comme un haut lieu d'intensités où toutes les ouvertures débouchent sur le Même. C'est donc à partir du Soi qu'il cherche à transformer autrui. Or, sa force d'altération est d'autant plus forte qu'elle réclame la parole littéraire (c'est d'ailleurs l'enjeu fondamental de cette thèse) comme seule voi(x)e de sortie. Dans l'impossibilité d'interroger toutes les figures du huis clos, la prison et le camp de concentration ont été choisis afin de comprendre les différentes logiques inhérentes aux liens entre la littérature et l'enfermement. Dans l'espace même ou la parole est censée perdre sa liberté, il arrive qu'elle remplisse les conditions lui permettant de développer sa force de représentation, voire son pouvoir de subversion. C'est ce paradoxe sous-jacent au rapport entre le huis clos et la parole littéraire que cette thèse vise à mettre en lumière. L'oeuvre du marquis de Sade servira ici de point de repère. Alors qu'il était incarcéré, l'auteur des Cent vingt journées de Sodome n'a jamais cessé d'écrire afin de libérer l'imaginaire, et ce, jusqu'à toucher les limites de la représentation. Par la suite, cette recherche étudie les stratégies discursives auxquelles fait appel la parole littéraire dans le but de représenter la prison et le camp de concentration dans la fiction romanesque (Camus, Puig, Nothomb, Littell). Aussi ce travail entend-il déterminer les conditions de possibilité des paroles carcérales (Arenas, Liscano, Gagnon) et concentrationnaires (Wiesel, Semprun, Gray) dans la littérature contemporaine.
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L'imaginaire dans L'homme rapaille et Courtepointes de Gaston Miron.Larocque, Hubert. January 1982 (has links)
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Jacques Ferron polygraphe bibliographie descriptive et analytique.Cantin, Pierre. January 1981 (has links)
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Jean-Aubert Loranger : œuvre poétique.Loranger, Jean-Aubert. January 1981 (has links)
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