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La vie la nuit. Robert Élie et l'esthétique catholique de «La Relève», entre modernité et antimodernité (1934-1950)

Facal, Cécile January 2014 (has links)
This thesis aims to explain the complex and sometimes paradoxical relations between the defense of modern aesthetic manifestations and a fierce opposition to many aspects of modernity among writers associated with La Relève and La Nouvelle Relève (Montreal, 1934-1948). While the aesthetic reflection of these authors is the principal object of this thesis, their philosophical, political and religious positions—inseparable from their aesthetics—are also widely discussed. The first chapter is devoted to the European thinkers, from whom La Relève draws its main inspiration—including Jacques Maritain, Emmanuel Mounier and Daniel-Rops. The rest of the thesis concentrates on the writings of Robert Élie, a regular contributor and member of the journal's founding team. The chapters dedicated to Robert Élie allow us to i) put forth the values underlying his aesthetics and specify the part they play in Élie's "political" thought; ii) follow the evolution of his relationship with formal modernity and study his ways of coping with the thorny and unavoidable problem of the morality of art; and iii) evaluate, through a reading of Élie's first novel, short stories and essays, how he sought to apply these aesthetic principles to his own creative writing. It appears that Élie's fervent Catholicism and the anti-modern aspects of his thought that ensue may have fostered his approval of modern poetic forms and of non-figurative painting, while causing some uneasiness with regards to the novel as a literary form. This was partly overcome in his novel, La fin des songes, published in 1950. / Cette thèse propose d'expliciter les relations complexes et parfois paradoxales qui s'établissent, chez les auteurs associés aux revues La Relève et La Nouvelle Relève (1934-1948), entre l'adhésion à la modernité esthétique et les manifestations d'une farouche antimodernité. La réflexion esthétique de ces auteurs demeure l'objet principal de la thèse, indissociable toutefois de leurs positions philosophiques, politiques et religieuses, dont il est aussi tenu compte. Après un chapitre consacré aux penseurs européens dont La Relève s'inspire et se réclame, parmi lesquels figurent Jacques Maritain, Emmanuel Mounier et Daniel-Rops, l'analyse s'appuie principalement sur les écrits publiés et inédits de Robert Élie, collaborateur régulier et animateur de la revue. Les chapitres consacrés à Robert Élie permettent i) d'exposer les valeurs sous-jacentes au développement de son esthétique et de préciser de quelle façon elle s'inscrit dans une pensée « politique » et répond à une volonté d'engagement ; ii) d'étudier l'évolution de son rapport à la modernité formelle et sa façon de composer avec l'épineux problème des rapports entre l'art et la morale, incontournable en régime esthétique catholique ; et enfin iii) d'évaluer l'application à sa propre œuvre littéraire de ces principes esthétiques et des difficultés qui s'ensuivent. Il apparaît au terme de ces analyses que le fervent catholicisme d'Élie et les aspects antimodernes de sa pensée qui en découlent pourraient avoir favorisé son adhésion à des formes poétiques modernes et à la non-figuration en peinture, tout en nourrissant un malaise vis-à-vis du roman, malaise qu'Élie aura en partie surmonté en écrivant La fin des songes, roman publié en 1950.
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Poésie et ironie chez Jean-Aubert Loranger, Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Jacques Brault

Mainguy, Thomas January 2014 (has links)
This dissertation deals with irony in twentieth-century Québécois literature, more specifically in the works of Jean-Aubert Loranger, Hector de Saint-Denys Garneau, Roland Giguère, and Jacques Brault. Although it is clear that the patriotic imperatives of French-Canadian romanticism favoured a form of lyricism that enhanced the epic material, this dissertation aims to show that Québécois poetry also includes another romanticism, best understood through irony. The irony in question is not rhetorical; rather it derives from German romantic philosophy in the sense that it defines itself less as a figure of speech than as a mode of understanding the world through astonishment and scepticism. This double pull – toward astonishment and toward scepticism – is precisely what the poems of Loranger, Saint-Denys Garneau, Giguère, and Brault explore. In accordance with the Greek etymon eîron (the one who questions), the irony they use questions obvious facts and established values, starting with those related to poetry itself. By adopting a self-reflexive position and by turning to other forms like the tale and the fable, both subject to playfulness, humour and levity, the writers always keep a distance from poetry. But poetry is not the sole target of their irony. It also aims at reality and the clichés that make reality artificial. It is, in addition, directed at the poet himself and the poetic “I”, both perceived as suspicious constructions. Nevertheless, their irony subtly displays a certain tenderness towards what it derides. Thus, its detachment does not give way to any feeling of disgust or bitterness.This dissertation is divided into five chapters. The first one intends, in an introductory way, to reread romanticism by focusing on the critical spirit of poetry, which takes the form of a metaphysical irony. This specific type of irony is what is closely examined in the next four chapters, dedicated respectively to the works of Loranger, Garneau, Giguère, and Brault. Such a chronological structure highlights the overall coherence of the corpus; it also sheds light on a spirit of levity and an ethics of distance that play a decisive role in the Québécois poetic modernity. / Cette thèse prend pour objet l'ironie dans la poésie québécoise du XXe siècle, plus particulièrement dans les œuvres de Jean-Aubert Loranger, Hector de Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Jacques Brault. S'il est clair que les impératifs patriotiques du romantisme canadien-français ont favorisé un lyrisme qui rehaussait la matière épique, cette thèse vise cependant à démontrer que la poésie québécoise fait aussi place à un autre romantisme, dont l'ironie est la clé de lecture. Il ne s'agit pas de l'ironie rhétorique, mais plutôt de celle découlant de la philosophie romantique allemande, c'est-à-dire une ironie qui définit moins un procédé discursif qu'un mode d'appréhension du monde basé sur l'étonnement et le scepticisme. C'est ce double mouvement qui est mis à profit dans la poésie de Loranger, Saint-Denys Garneau, Giguère et Brault. Fidèle à l'étymon grec eîron (celui qui interroge), leur ironie questionne les évidences et les valeurs établies, en commençant par celles de la poésie. Celle-ci est constamment mise à distance, principalement par un travail autoréflexif ainsi que par le recours à des formes comme le conte et la fable, qui sont sujet au ludisme, à l'humour et à la légèreté. Mais l'ironie ne vise pas que la poésie en tant que telle. Elle s'applique également au monde et aux clichés qui le rendent artificiel. Elle est de plus dirigée contre le poète et le « je », alors perçus comme des constructions dont il faut se méfier. Par ailleurs, l'ironie met subtilement en valeur une forme de tendresse à l'égard des objets qu'elle raille. Son détachement ne verse donc pas dans le dégoût ou l'amertume.Cette thèse est divisée en cinq chapitres. Le premier, d'ordre introductif, propose de relire le romantisme en retraçant l'esprit critique qui prend la forme d'une ironie métaphysique. C'est cette ironie que nous examinons et détaillons dans les quatre autres chapitres, consacrés aux œuvres de Loranger, Garneau, Giguère et Brault. Cette séquence chronologique permet d'apprécier la cohérence d'ensemble du corpus. Elle met en lumière un esprit de légèreté et une éthique de la distance qui jouent un rôle décisif dans la modernité poétique québécoise.
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La poétique bilingue de Patrice Desbiens

Simard, Mathieu January 2014 (has links)
Bilingualism is a recurring feature in Franco-Ontarian writer Patrice Desbiens' work. However, Desbiens' critics generally consider his bilingualism from an angle that is more social than formal. In this thesis, we study the literary forms of Desbiens' bilingual writing. We situate this bilingualism in the broader context of Bakhtinian heteroglossia, and reflect on the relationship between bilingualism and the plurality of voices (heterophony) and of points of view (heterology) within the literary text. In the first chapter, we distinguish four forms of bilingualism, three of which are employed by Desbiens. The next three chapters are thus devoted to the study of these forms. We first look at the "heterophonic-heterological" form, in which a diversity of voices, languages and points of view are intermingled. We then analyze the "monophonic-heterological" form, which integrates two languages and two points of view within a single voice. Finally, in the fourth chapter, we observe the "monophonic-monological" form, which unites languages around a single voice and a single point of view.In our conclusion, we show that Desbiens' bilingual writing participates in both a "particularist" and a "universalist" aesthetics, and that through the combination of these aesthetics, the writer tries to find a "third way" (Lucie Hotte). In L'homme invisible/The Invisible Man, Desbiens uses the many facets of plurilingualism to problematize the notions of "knowledge" and "truth". However, this "third way," which makes particularist and universalist issues overlap, is abandoned after L'homme invisible/The Invisible Man in favour of another way. Our reading of Desbiens' collections of poems shows an increasing homogenization of plurilingualism: in the period between 1980 and 1995, heterogeneous forms dominate, but they are progressively replaced in the 2000s by a much more homogeneous form, the monophonic-monological one. While successively expressing particularistic and universalistic considerations, this form restricts the heterogeneous potential of plurilingualism: it retains from the latter only the diversity of languages, eliminating the plurality of voices and of points of view. / Plusieurs textes de l'écrivain franco-ontarien Patrice Desbiens sont bilingues. Or, les recherches sur Desbiens ont principalement insisté sur l'aspect social de ce bilinguisme, au détriment de sa dimension formelle. Notre mémoire, lui, se penche sur les formes littéraires de l'écriture bilingue. Nous situons le bilinguisme dans le cadre plus large du plurilinguisme bakhtinien : quels sont les rapports entre le bilinguisme et la multiplicité de voix (hétérophonie) et de points de vue (hétérologie) présente dans le texte littéraire ? À partir du modèle bakhtinien, le premier chapitre de ce mémoire décrit quatre formes générales de bilinguisme, dont trois sont présentes chez Desbiens. Les chapitres suivants sont consacrés à l'étude de ces trois formes. Nous nous penchons d'abord sur la forme hétérophonique-hétérologique, qui fait s'entrechoquer une diversité de voix, de langues et de points de vues. Ensuite, nous analysons la forme monophonique-hétérologique, qui agence deux langues et deux points de vue avec une seule voix. Enfin, dans le quatrième chapitre, nous observons la forme monophonique-monologique, qui fédère les langues autour d'une seule voix et d'un seul point de vue. En conclusion, nous montrons que l'écriture bilingue de Desbiens participe aux esthétiques « particulariste » et « universaliste » et qu'à travers leur entrelacement, l'écrivain tente de trouver une « troisième voie » (Lucie Hotte). Dans L'homme invisible/The Invisible Man, Desbiens recourt aux multiples facettes du plurilinguisme pour problématiser les notions de « connaissance » et de « vérité ». Faisant se superposer les enjeux du particulier et de l'universel, la voie tracée dans ce récit est cependant abandonnée dans le reste de l'œuvre. Notre lecture des recueils de Desbiens dévoile effectivement une homogénéisation croissante du plurilinguisme, à partir de la période 1980-1995 – où la forme hétérophonique-hétérologique domine – jusqu'aux années 2000, où une forme plus homogène – la monophonique-monologique – est à l'avant- plan. Or, tout en exprimant successivement des considérations particularistes puis universalistes, cette forme restreint le potentiel hétérogène du plurilinguisme : elle ne conserve de ce dernier que la diversité des langues, éliminant celle des voix et des points de vue.
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«Gros mots»: le récit circulaire de Réjean Ducharme

Renaud, Catherine January 2014 (has links)
This thesis seeks to study the ways in which circularity structures Réjean Ducharme's last novel, Gros mots. Circularity takes many forms in the novel: from narration to ideas, by way of multiple mirror effects and processes of self-representation (such as mise en abyme). I will study how circularity generates effects of reiteration and reduplication, as well as the repercussions of those effects on the novel's main character/narrator. This analysis of intertextuality (notably of Ducharmian intertextuality) highlights its contribution to the novel's circularity, which reflects certain aspects of the novel's construction even as it formulates a commentary on the acts of reading and writing and on literature itself. The autopastiche created by the novel's mise en abyme enables Ducharme to comment on his own writing and the writer-character position that he has come to occupy in the literary field. / L'objectif de ce mémoire est d'étudier la façon dont la circularité structure le dernier roman de Réjean Ducharme, Gros mots, dans son ensemble. Les multiples jeux de miroirs et procédés d'autoreprésentation dans Gros mots, tels que la mise en abyme, créent une circularité qui se déploie à plusieurs niveaux, de la narration aux idées. Nous observerons les divers effets de ressassement et de réduplication causés par cette circularité, ainsi que leurs répercussions sur le personnage principal et narrateur du roman. L'analyse de l'intertextualité (notamment l'intertextualité ducharmienne) révèle que celle-ci participe également à la circularité globale du roman, reflétant certains de ses aspects et introduisant une réflexion sur la littérature, l'écriture et la lecture. L'autopastiche qu'est le cahier de la mise en abyme est l'occasion pour Ducharme de commenter sa propre pratique et le personnage d'écrivain qu'il est devenu dans le champ littéraire.
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Formes et figures du grotesque dans «La grande tribu : c’est la faute à Papineau!» de Victor-Lévy Beaulieu

Vien, Myriam January 2014 (has links)
This thesis examines the role of the grotesque in Victor-Lévy Beaulieu's La Grande Tribu : c'est la faute à Papineau. It aims to show how the writer's primary aesthetics offers a new conception of Quebec's national past and society that subverts the initial project of the text and its original model, the epic. The hypothesis underlying this study is that the grotesque – through improbable mixings, hybridization, and metamorphosis – enables Lévy-Beaulieu to reflect on the ways the world has changed and to put the future of a community into words. The first chapter gives an overview of the main theories on the grotesque in order to turn its defining characteristics into concrete analysis tools. In this respect, the works of Mikhail Bakhtine, Wolfgang Kayser and Rémi Astruc are closely analyzed to provide the theoretical framework of this study. The second chapter deals with the various occurrences of the grotesque in La Grande Tribu in order to see how they participate – with an emphasis on the representation of the ways the body and language mutate – in shifting the plot into another reality altogether. Finally, the last chapter focuses on the specific relationship between time and historical continuity in the text. Under the influence of the "grotesque time", which minimizes the distance between past and present, La Grand Tribu drifts into an entropic temporality in which memory rules the characters' fate and complicates the plot by harking back to and repeating the past. / Ce mémoire examine la présence grotesque à l'œuvre dans La Grande Tribu : c'est la faute à Papineau ! de Victor-Lévy Beaulieu, dans le but de montrer comment l'esthétique privilégiée par l'écrivain installe une nouvelle vision du passé national et de la société québécoise, détournant le projet initial de l'œuvre et son modèle de départ, l'épopée. L'hypothèse qui sous-tend cette étude est que le grotesque, en déployant les figures du mélange improbable, de l'hybridation et de la métamorphose, permet de penser la transformation du monde et d'articuler le devenir d'une communauté. Le premier chapitre propose un survol des grandes propositions formulées sur la question grotesque afin de convertir les principaux traits définitoires du phénomène en outils d'analyse concrets. À cette fin, les travaux de Mikhaïl Bakhtine, Wolfgang Kayser et Rémi Astruc, sont décortiqués pour établir le cadre théorique de cette recherche. Le deuxième chapitre aborde les manifestations du grotesque dans La Grande Tribu dans le but de voir comment celles-ci participent, par la représentation de la mutation du corps et du langage notamment, au basculement du récit dans une toute autre réalité. Enfin, un dernier chapitre interroge le rapport particulier au temps et à la continuité historique qui prend place dans l'œuvre. Sous l'effet du « temps grotesque », qui aplatit les distances entre le passé et le présent, La Grande Tribu verse dans une temporalité entropique où la mémoire s'approprie le destin des personnages et entraîne le récit dans le ressassement et le redoublement.
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Écrire la « parlure » canadienne-française: la langue oralisée dans l'oeuvre d'Albert Laberge

Loranger, Caroline January 2014 (has links)
The work of Albert Laberge, an early 20th century French Canadian writer, has been the subject of numerous thematic studies. Considered as the first naturalist author in Quebec and as a representative of the “anti-terroir,” Laberge gained critics' attention with his dark sense of humor and cleverly laid out sordid stories. Despite the fact that critics recognize the value of Laberge's work, they feel uneasy about the way it is written. Laberge, like most of his contemporaries, introduces oralized language in his texts. However, as opposed to other writers of his time, he does not limit orality to dialogues; he also uses oralized language in the narrative voice of his texts, without using quotation marks or italics to signal the borrowing of terms from the popular register. This contact between normative and oralized languages was seen by critics as an indication that Laberge could not really master the language codes relevant to his profession and, as a result Laberge was identified as a minor author. The study of the introduction of oralized language in La Scouine and in Laberge's short stories indicates on the contrary that Laberge's stylistic work was constant and profound. The formal analysis of Laberge's writing shows that it works as a "récit oralisé," an oralized narrative (a concept developed by Jérôme Meizoz) and that it involves numerous hybrid constructions (a notion borrowed from Mikhail Bakhtin). This re-reading of Laberge's work from a formal and linguistic point of view places Laberge as one of the first Quebec writers of orality. / L'oeuvre d'Albert Laberge, écrivain canadien-français de la première moitié du XXe siècle, a fait l'objet de nombreuses études sur le plan thématique. Considéré comme le premier auteur naturaliste du Québec et comme un représentant de l'anti-terroir, Laberge a retenu l'attention des critiques pour son humour noir et ses histoires sordides savamment mises en scène. Toutefois, bien que les critiques reconnaissent la valeur de l'oeuvre labergienne, ils ressentent un véritable malaise par rapport à la manière dont elle est écrite. Laberge, comme la plupart de ses contemporains, introduit une langue oralisée dans ses textes. Cependant, contrairement aux autres écrivains de son époque, il ne limite pas l'emploi de l'oralité aux dialogues; il utilise la langue oralisée dans la narration de ses textes, sans employer de guillemets ou d'italique pour marquer l'emprunt de termes de registres populaires. Cette mise en contact de la langue normative et de la langue oralisée a été vue par les critiques comme une faute de langue et, en conséquence, Laberge fut qualifié d'auteur mineur. Il sera dès lors perçu comme un écrivain ne sachant pas réellement maîtriser les codes langagiers propres à son métier. L'étude de l'introduction de la langue oralisée dans La Scouine et dans les nouvelles labergiennes indique au contraire que Laberge effectuait un travail stylistique constant et approfondi. L'analyse formelle de l'oeuvre permet de voir qu'elle fonctionne comme un récit oralisé (concept développé par Jérôme Meizoz) et qu'elle comporte de nombreuses constructions hybrides (notion empruntée à Mikhaïl Bakhtine). Cette relecture de l'oeuvre labergienne d'un point de vue formel et linguistique permet de situer Laberge comme l'un des premiers écrivains québécois de l'oralité.
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Les formes de l'humain. Volatilite des frontieres dans le Roman Francophone autofictionnel contemporain

Hastings, Valerie Francoise 26 February 2015 (has links)
<p> Cette &eacute;tude a commenc&eacute; par un int&eacute;r&ecirc;t et un questionnement portant sur la probl&eacute;matique du silence en tant qu'impossible &agrave; dire h&eacute;g&eacute;monique. Le silence &eacute;tant la cons&eacute;quence d'un ph&eacute;nom&egrave;ne immotiv&eacute; il se traduit en une impossibilit&eacute; de d&eacute;crire absolue qui peut r&eacute;sulter d'une exp&eacute;rience difficile comme un traumatisme, ou d'une exp&eacute;rience impossible comme celle de l'alt&eacute;rit&eacute; inconcevable, et qu'on rassemblera sous la d&eacute;nomination d'indicible. Le probl&egrave;me du pouvoir r&eacute;f&eacute;rentiel du langage et en corollaire du pouvoir de l'art est d&egrave;s lors imm&eacute;diatement mis en lumi&egrave;re. Si l'&eacute;criture, expression conceptuelle n&eacute;cessairement symbolique, ne permet de parler de ce que l'on voit qu'au travers du prisme de sa pens&eacute;e propre, alors les mots sont un outil inadapt&eacute; &agrave; la complexit&eacute; de la pens&eacute;e de certaines exp&eacute;riences limites et notamment celle qui implique les questions d'alt&eacute;rit&eacute; et en particulier la pens&eacute;e animale. Les textes choisis pour cette &eacute;tude sont pr&eacute;sent&eacute;s comme une tentative pour lutter contre les d&eacute;rives anthropomorphiques et l'animal y tient donc une place de premier plan. De plus ces textes sont des tentatives d'autofiction, le moi &eacute;tant comme l'animal incapable d'&ecirc;tre saisi et captur&eacute; pour &ecirc;tre mis en mots, il s'agit d&egrave;s lors dans ces ouvrages de travailler sur les limites de l'autofiction et de parvenir &agrave; la renouveler, mais il s'agit aussi de faire reculer les limites de l'irrepr&eacute;sentable en mettant en lumi&egrave;re la possibilit&eacute; m&ecirc;me d'une telle saisie, d'une telle capture. Celle de l'animal mais aussi peut-&ecirc;tre au travers ou avec elle celle du moi. Ainsi la question des limites des moyens de repr&eacute;sentation au coeur de la probl&eacute;matique de l'&eacute;criture du moi rejoint la question que se pose Jacques Ranci&egrave;re quant au pouvoir de l'art en general mais surtout quant &agrave; son pouvoir de repr&eacute;senter ce que certains penseurs ont choisi d'appeler l' &laquo; irrepr&eacute;sentable &raquo;. L'animal en tant qu'il est &agrave; la fois semblable et tout autre se pose comme une figure centrale dans la probl&eacute;matique de la question de la repr&eacute;sentation identitaire. Cependant, et c'est l&agrave; le probl&egrave;me et la question que se pose cette &eacute;tude, il s'agit de savoir s'il est possible de concilier cette approche de l'animal comme figure avec le refus de faire rentrer l'animal dans une d&eacute;marche le r&eacute;duisant &agrave; un contre exemple ou &agrave; une all&eacute;gorie. C'est le pari des auteurs &eacute;tudi&eacute;s dans le travail qui constitue cette &eacute;tude. Les textes choisis affrontent diff&eacute;remment et avec plus ou moins de succ&egrave;s cette difficult&eacute; r&eacute;sultant d'un contexte &eacute;pist&eacute;mologique o&ugrave; s'est op&eacute;r&eacute; un changement paradigmatique vis &agrave; vis de notre relation au monde et aux images.</p>
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La poétique de la non-rencontre chez Louis Gauthier suivi de Sakrubaï et les autres

Pion, Veronique January 2010 (has links)
In a first "critical"part, the present thesis offers an analysis of the poetic of non-meeting in the novelist of Quebec, Louis Gauthier. It will be a question here of exploring the trilogy of this writer dedicated to the travel narratives by trying to show that certain predispositions reduce the chances of the protagonist to live the experience of meeting. We shall be interested in impossibility for the narrator, at the same time traveller and writer, to establish a dialogue, to find words to get into contact with those that crosses his road. These features will allow us then to see how the trilogy will act as warning for our own writing. / The second and last part "creation" will especially be constituted of short stories around the topic of meeting. Those short stories, composed in most cases of travel narratives, answer and tend to form a timeless collection where the relation with Others is essential and omnipresent. / Dans un premier volet « critique », le présent mémoire propose une analyse de la poétique de la non-rencontre chez le romancier québécois Louis Gauthier. Il s'agira ici d'explorer la trilogie de cet écrivain consacrée aux récits de voyage en tentant de montrer que certaines prédispositions amenuisent les chances du protagoniste de vivre l'expérience de la rencontre. Nous nous intéresserons à l'impossibilité pour le narrateur, à la fois voyageur et écrivain, d'établir un dialogue, de trouver les mots pour entrer en contact avec ceux qu'il croise. Ces particularités nous permettront ensuite de voir comment la trilogie servira de repoussoir pour notre propre travail d'écriture. / Le deuxième et dernier volet « création » sera surtout constitué de nouvelles littéraires autour du thème de la rencontre. Ces nouvelles, composées principalement de récits de voyages, se répondent et tendent à former un recueil intemporel où la relation à l'Autre est essentielle et omniprésente.
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Le sacré dans la pièce Bob de René-Daniel Dubois, suivi du texte de création Ludvig et moi (1-2-3)

Lehoux, Francis January 2012 (has links)
In the first section of this Master's thesis, we study the concept of sacred, more precisely the phenomenon of "re-enchantment" at work in Bob (2008), a theatre play by René-Daniel Dubois. Through an analysis of religious patterns, discourse segments related to the sacred, and of the mise en abyme of Lorenzaccio (1834), a romantic drama written by Alfred de Musset, we demonstrate that the romantic discourse of characters Madame Fryers and Lorenzo (played by Bob) exerts a salutary influence on both the discourse and the life of the two male protagonists, and thus creates a form of "re-enchantment" in the play.The second section presents a creative piece of writing, a short story made of about twenty "fragments/mirrors" reflecting the life of a pianist named Ludvig, from the first note to the last fermata. On top of describing an important event that occurred in his childhood during a piano lesson, and the consequences of the latter on the rest of his existence, the character reveals, through a three-voice polyphony, his relation to music, to Art, and to the world.The link between the two parts of this Master's thesis is Dubois' theatre play itself, which has served as a foundation to the research section, and as a source of inspiration (among others) for the short story. Indeed, the latter borrows from the drama themes such as the gulf between the inside and the outside worlds and the multiple identities of the contemporary individual, and integrates the play by the means of the mise en abyme. Finally, Bob et Ludvig et moi (1-2-3) are linked by the redemptive value given to Art, which plays in both works an important, perhaps even a sacred role. / La première partie de ce mémoire propose une étude de la notion de sacré, plus précisément du phénomène du « réenchantement » à l'oeuvre dans la pièce Bob (2008) de René-Daniel Dubois. À travers une analyse des schémas religieux, des discours sur le sacré et de la mise en abyme de Lorenzaccio (1834) d'Alfred de Musset, elle vise à démontrer que le discours romantique des personnages de Madame Fryers et de Lorenzo (interprété par Bob) exerce une influence bénéfique sur le discours et sur la vie des principaux personnages masculins, et participe ainsi à une forme de « réenchantement » dans l'oeuvre. La seconde partie présente un texte de création, une nouvelle composée d'une vingtaine de « morceaux-miroirs » reflétant la vie, depuis la première note jusqu'au dernier point d'orgue, d'un pianiste nommé Ludvig. En plus de décrire un événement de l'enfance survenu lors d'une leçon de piano, et les répercussions de celui-ci sur le reste de son existence, le personnage révèle, à travers une polyphonie à trois voix, son rapport à la musique, au monde et à l'Art. Le lien entre les deux volets de ce mémoire est la pièce de Dubois elle-même, qui sert de fondation au texte de critique et d'inspiration (parmi d'autres oeuvres) au texte de création. La pièce donne à la nouvelle quelques-uns de ses thèmes, dont la diffraction entre les mondes intérieur et extérieur et la pluralité identitaire chez l'individu contemporain, et est intégrée à celle-ci au moyen de la mise en abyme. Également, Bob et Ludvig et moi (1-2-3) se trouvent liés par la valeur rédemptrice accordée à l'Art, qui joue – dans l'un comme dans l'autre – un rôle central, voire sacré.
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Prochain épisode et la fatigue culturelle

Demers, Martin January 2012 (has links)
The objective of this thesis is to examine Prochain épisode through the prism of anti-colonialist ideology as presented by Hubert Aquin in his essays, most notably "La fatigue culturelle du Canada français" and "Profession : Écrivain". To this end, the characteristics shared by both the novel and its particular literary context are examined; in this case, the novel from 1960s Quebec as well as the French " Nouveau Roman " and the narrative defined by Dominique Rabaté in Vers une littérature de l'épuisement. Once the specificities of Prochain épisode have been elucidated, the ideology defended by Aquin during the writing of his novel is delineated through a review of his essays. This review is informed by both the conceptual heritage of Aimé Césaire as well as Aquin's opposition to Pierre Elliott Trudeau's reasoning. Finally, the integration of this ideology within the novel, especially in its symbols, is explained in order to highlight the work's potential meaning from such a perspective. / Ce mémoire a pour objet de scruter Prochain épisode à travers le prisme de l'idéologie anticolonialiste qu'Hubert Aquin présente dans ses essais, principalement « La fatigue culturelle du Canada français » et « Profession : Écrivain ». Pour ce faire, le point y est fait sur les caractéristiques que partagent ce roman avec son contexte littéraire, c'est-à-dire le roman québécois des années 1960, mais aussi le Nouveau Roman et le « récit » tel qu'il est défini par Dominique Rabaté dans Vers une littérature de l'épuisement. Une fois les spécificités de Prochain épisode relevées, l'idéologie défendue par l'auteur lors de la rédaction du roman y est cernée en étudiant ses essais tout en tenant compte de l'héritage conceptuel qu'il tient d'Aimé Césaire et de la pensée véhiculée par Pierre Elliott Trudeau qu'il combat. Enfin, la transposition de cette idéologie dans le roman, et notamment dans ses symboles, y est expliquée afin de pouvoir dégager le sens que peut prendre l'œuvre dans une telle optique.

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