• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Religion et maladie dans le récit de fiction de la seconde moitié du XIXe siècle / Religion and sickness in the fictional narrative of the second half of the 19th century

Sermadiras, Émilie 05 June 2019 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier les récits de fiction de la seconde moitié du XIXe siècle qui illustrent l’idée selon laquelle la « maladie est l’état naturel du chrétien ». Les affinités électives entre religion et pathologie intéressent à la fois les auteurs réalistes et naturalistes (Émile Zola, les Goncourt, Alphonse Daudet, etc.) qui envisagent la croyance dans une perspective polémique de démystification, voire de médicalisation ; et les écrivains catholiques (Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, J.-K. Huysmans, Émile Baumann) qui remotivent le sens spirituel des afflictions physiques. La mise en regard d’œuvres rassemblées autour d’une unité thématique – le spectacle d’un croyant malade – mais relevant d’esthétiques et de courants de pensée dissemblables permet d’étudier la manière dont la représentation littéraire cristallise les débats de l’époque au sujet du christianisme, tout en faisant émerger des problématiques communes à des auteurs que la critique a coutume d’envisager sous l’angle restrictif de leurs oppositions. Il s’agit de mettre en lumière les relations d’influences réciproques entre des écrivains qui, par-delà leurs divergences, fondent leur représentation du religieux sur un même imaginaire pathologique et sur une même poétique de l’incarnation. Ce travail entend montrer comment le renouvellement du sentiment religieux – que ce soit dans une perspective apologétique ou au contraire critique – passe par une écriture du corps souffrant, malade ou en proie à des troubles psychophysiologiques mystérieux. Ce dernier est le lieu et l’enjeu d’une réflexion sur la foi, sur le système de pensées et de croyances du christianisme et sur les institutions ecclésiastiques. / This dissertation analyzes fictions that, in the second half of the 19th century, illustrate the idea that "sickness is the natural state of a Christian". The elective affinities between religion and pathology interest both realist or naturalistic novelists (such as Émile Zola, the Goncourts, Alphonse Daudet, etc.), whose polemical view aims at demystifying or even medicalizing beliefs, as well as catholic writers (Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, J.-K. Huysmans, Émile Baumann), who emphasize the spiritual meaning of physical afflictions. The parallel between fictions that are all based on the spectacle of a sick believer, but engage contrasting writing styles and currents of thought, shows how much literature crystallises the debate that is going on at the time about Christianism. It also uncovers a point of commonality between writers that critics are used to consider under the restrictive perspective of their opposition. This study aims to highlight the mutual influences that link together several writers who, beyond their differences, base their representation of religious feelings on the same pathological imaginary and the same poetics of incarnation. We argue that the renewal of religious feelings, whether it's in an apologetical or critical perspective, relies on the description of a body which suffers pain, sickness or mysterious psychophysiological disorders. Ultimately, the body conveys considerations about faith, Christian ideology and beliefs and ecclesiastic institutions.
2

Le récit apologétique laïc : Barbey d’Aurevilly, Bloy, Bernanos / The lay apologetic narrative : Barbey d’Aurevilly, Bloy, Bernanos

Schmitt, Maud 26 November 2016 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier comment, dans un contexte postrévolutionnaire de déchristianisation et de recul des pratiques religieuses, des écrivains catholiques, s’affranchissant de la tutelle de l’Église, s’octroient le magistère ecclésial et confient à la littérature – en tant qu’œuvre de fiction et d’imagination – la mission de renouveler le discours apologétique. Barbey d’Aurevilly, Bloy et Bernanos s’inscrivent ainsi dans le sillage de Chateaubriand, qui opéra le premier, avec le Génie du Christianisme, ce renversement fondateur. Les trois écrivains réinvestissent alors une forme rhétorique ancienne : celle de l’exemplum. La première partie de ce travail s’attache à en retracer les évolutions, en prêtant attention aux transformations qu’il subit au moment de sa christianisation, mais aussi à la continuité qui permet, de l’exemplum aristotélicien à l’histoire tragique, de mettre au jour sa structure constante. Les parties suivantes s’intéressent à la manière dont Barbey, Bloy et Bernanos construisent le récit pour obtenir la conversion du lecteur : la seconde partie s’intéresse aux procédures d’authentification de la fiction ; la troisième partie a pour objet la mise en place du dispositif figural permettant aux écrivains de relever le défi de l’indicible divin. La quatrième et dernière partie étudie les moyens mis en œuvre pour agir sur le lecteur, et modifier effectivement son attitude en le poussant à la pénitence. / This thesis aims to study how, in a post-revolutionary context of dechristianization, some Catholic writers set free from the Church authority and enable literature itself (as a work of fiction and imagination) to renew the apologetic discourse. Barbey d’Aurevilly, Bloy and Bernanos continue the founding shift in perspective that Chateaubriand started with the Génie du christianisme. These three writers use an ancient rhetoric narrative form called the exemplum. The first part of this work focuses on the evolutions of this form, and more specifically on the metamorphosis caused by its Christianization; but it also highlights its constant structure, from its theorization by Aristotle, until its latest use by the authors of “histoires tragiques”. The next three parts of the thesis deal with the way Barbey, Bloy and Bernanos conceive their narrative in order to obtain the religious conversion of their reader. The second part shows how the writers authenticate fiction; the third part focuses on the way they react to the difficulty of naming the divine: the authors resort to the figuration of this inexpressible object. Finally, the fourth part studies the means these narratives use to produce an effect on their readers, and make them actually change their moral behavior.

Page generated in 0.1181 seconds