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Le chemin de la Vérité: la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d'Origène

Georgieva, Elena 14 October 2005 (has links)
Résumé de la thèse « Le chemin de la vérité : la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d’Origène Les traités du Contre Celse permettent d’aborder la problématique de la persuasion de l’enseignement chrétien en ce qu'ils témoignent de l’affrontement virulent de deux visions du monde, - celle du monde gréco-romain et celle de l’enseignement chrétien. En effet, l’essor du mouvement chrétien devrait beaucoup à la lumière de cette rhétorique, oserons-nous dire cette propagande, qui propose une vision du monde nouvelle en s’appuyant sur une théologie qui s’escrime à dépasser la culture gréco-romaine en l’intégrant dans sa propre vision du monde. En ce, l’École d’Alexandrie en général et Origène en particulier seraient les fondateurs d’une nouvelle lecture théologique tant du point de vue polythéiste que de celui du christianisme. Du point de vue méthodologique, je me suis attelée à ce travail en constatant une insuffisance, pour ne pas dire un manque, d’études consacrées à la pratique rhétorique chez Origène. L’idée d’une rhétorique entendue comme un genre secondaire moins « noble », entre guillemets, que le théologique est sans doute la cause de cette lacune scientifique ; or, force est de constater que les Apologistes ayant précédé le penseurs alexandrin et lui-même sont souvent formés à la rhétorique ce qui ne va pas sans incidence directe sur leurs œuvres attendu que formation et méthodes font souvent un avec l’élaboration de savoirs. L’objet immédiat du travail était de décrire et d’analyser par une lecture centrée sur la rhétorique apologétique les lieux communs et les arguments que celle-ci fournit, et qui affectent la structure de la pensée d’Origène. Pour mieux comprendre le processus de persuasion mis en œuvre par le théologien, j’ai pensé que les topoï qu’il emprunte au savoir classique étaient des éléments tangibles qu’il convenait de prendre au sérieux plutôt que de la ranger au placard des vieilleries scolaires. Somme, mon soupçon, ma seconde approche du corpus, était qu’au travers du plus banal de son œuvre, - son infrastructure scolaire-, je toucherai son originalité. Il restait à prouver si ce paradoxe pouvait s’avérer fécond en analysant le discours d’Origène et en m’efforçant de réévaluer, réinterpréter et intégrer dans les recherches portant sur son œuvre la question négligée de sa pratique rhétorique. Somme toute, j’ai tenté de mieux comprendre comment l’homme de l’Antiquité posait la question du sens. Le plan d’ensemble de ma thèse comprend deux parties. Dans la première partie, j’ai dégagé les grandes lignes de l’approche rhétorique d’Origène en prenant pour fil conducteur la question de la véracité de la révélation qui s’impose comme le thème dominant de son entreprise. Ceci m’a conduit à l’examen de l’idée d’autonomie, que celle-ci agisse sur la pensée comme force centripète ou centrifuge, permettant tantôt de se démarquer en minimisant, voire en gommant les différences, tantôt de les exalter en les proclamant. Dans la deuxième partie, j’ai essayé de démontrer les éléments historiques et philosophiques à partir desquels le modèle de la pensée chrétienne a été configuré. J’ai ainsi dégagé l’idée que le récit évangélique a été élaboré tout à la fois par rapport aux modèles de l’histoire « sainte » biblique et les modèles généalogiques de la tradition gréco-romaine. En premier lieu, j’ai démontré que la démarche apologétique d’Origène consistait à faire se côtoyer la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique humaine. Or « faire se côtoyer » la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique ne signifie pas pour autant les mettre sur le même pied. On peut donc affirmer la conjonction de la « rhétorique » ineffable de la puissance divine et de la « bonne rhétorique » dans la méthode apologétique d’Origène. L’apologétique chrétienne, s’engageant dans une relation de pouvoir par rapport aux « autres » concurrentiels, est amenée à construire la conception de la vérité chrétienne unique et la plus ancienne par opposition à la diversité des doctrines philosophiques et religieuses de la tradition gréco-romaine, et en continuité avec la doctrine hébraïque perçue comme dépassée. En effet, la vérité chrétienne est identifiée à l’origine, à la pureté et à l’essence. De là les deux arguments apologétiques les plus puissants : démontrer l’unité et l’ancienneté de la doctrine chrétienne et donc construire une généalogie à partir d’une seule source originelle, Dieu. En postulant une « vérité absolue » qu’on identifie avec Jésus Christ, le Logos, l’apologiste interprète les enseignements de ses adversaires comme une déviation de cette vérité ou comme une vérité dépassée. Le double chemin vers l’origine est donc symboliquement barré. Par ailleurs, l’apologiste élabore une forme d’échelle de vérité où les rivaux de l’enseignement chrétien ne sont que des moyens rhétoriques pour démontrer la supériorité chrétienne. L’élaboration de la conception de la vérité absolue chrétienne va de pair avec la constitution discursive de l’« autre ». En tenant compte de la relation discursive intersubjective, je parle d’une constitution discursive de l’« autre ». C’est précisément la finalité apologétique du Contre Celse qui nous permet d’affirmer le caractère construit de la notion de l’« autre » en tant que construction rhétorique. L’« autre », qu’il soit juif ou païen ou gnostique, est constitué à partir du projet chrétien. Mieux, il reçoit sa définition uniquement en fonction de sa différence avec le christianisme. Deux stratégies apologétiques s’imposent ainsi : d’une part minimiser, voire gommer, les différences internes au mouvement chrétien et grossir les différences avec l’« autre » et, d’autre part, grossir les différences en minimisant les ressemblances, en les décrivant comme une imitation ou un vol (le thème du larcin). En second lieu, on peut affirmer que le mythe informe le « récit évangélique » dans la mesure où l’histoire individuelle de Jésus et le mythe du Christ se retrouvent fusionnés d’une manière inextricable dans la narration christologique. Le mythe apparaît ainsi comme une construction symbolique fondée sur les symboles et formes déjà existants ; mais, qui plus est, étant un récit, il reforme et transforme ces symboles dans une nouvelle structure propre à lui. Lorsque je parle du mythe chrétien, j’entends un système dynamique de schèmes qui, sous l’impulsion du schème général mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, tend à se configurer en récit évangélique. Ainsi, le mythe peut traduire l’accumulation d’« essaims » ou de « constellations » de schèmes. C’est en ce sens qu’on parle du message chrétien comme étant exprimé en un langage mythique. J’ai adopté le terme générique de « schème » dans le sens d’un modèle, une « engramme ». L’ingéniosité chrétienne consiste à constituer le schéma mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, sur lequel repose le « mythe fondateur » chrétien. Il est fondé sur la conception d’une histoire sainte articulant expression mythique et expression historique au sein d’un schéma temporel finalisé. J’ai relevé trois modèles principaux de l’histoire sous-tendant les divers types de récits bibliques : l’histoire « blanche », l’histoire-fait, l’histoire-événement. L’histoire « blanche » présente les deux réalités, le « Même » et l’ « Autre », existant chacune pour soi et sans aucun contact entre elles. En revanche, l’histoire-fait présente leur communication en dehors du temps. Enfin, l’histoire-événement présente le passage de Celui qui agit d’un principe à l’autre dans un système où le temps se déroule. On peut retrouver ces modèles de l’histoire concrétisés dans un certain nombre de récits bibliques : le récit de la création, le récit de la séduction ou le récit du péché, le récit de l’alliance ou le récit de la médiation divine. Enfin, j’ai étudié l’élaboration du « récit évangélique » par rapport à un certain nombre de récits qui se transposent et s’entrecroisent entre eux, à savoir le « récit de l’alliance », le « récit messianique » et le « récit généalogique ». La configuration du récit évangélique repose sur le jeu dynamique entre les récits identifiables déjà sédimentés dans des traditions différentes et le récit innovateur d’une déviance réglée. Le « récit évangélique » consiste en la combinaison unique de l’histoire et du mythe, qui se donne comme un récit fondateur mytho-historique. La prédication de Jésus met en place une historicisation du mythe. En même temps, avec les évangiles, on assiste à un processus de mythisation de Jésus qui aboutit à sa divinisation. L’élaboration du « récit évangélique » tire son intelligibilité de l’ensemble des opérations par lesquelles une herméneutique actualisante s’est transposée sur les récits et modèles anciens et les prophéties hébraïques. On peut affirmer que le « récit évangélique » a été configuré à la jonction des représentations bibliques et grecques. L’originalité du christianisme consiste en la perspective universelle que le « récit évangélique » revêt. Ainsi, le devenir est divisé en trois temps qui sont reliés entre eux de manière structurée à travers l’intermédiaire divin de Jésus Christ qui assure les renvois théologiques et contrôle ainsi le monde de tout les temps.
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Pascal et la vie terrestre. Épistémologie, ontologie et axiologie du « corps » dans son apologétique / Pascal and the Earthly Life. Epistemology, Ontology and Axiology of « corps » in Pascal’s Apologetic

Yamajo, Hirotsugu 16 February 2010 (has links)
Dans l’apologétique de Blaise Pascal, le rôle du corps est ambigu. Source des concupiscences, le corps éloigne les hommes de la connaissance des vérités. L’homme, composé d’âme et de corps, n’a aucune similitude avec Dieu, être purement spirituel. Mais selon Pascal, c’est ce constat qui fournit à l’homme les raisons de la nécessaire croyance en Dieu, et qui fait que celle-ci exige l’existence du corps. La première en est que la foi ne se donne pas pour objet des connaissances démontrables par la raison humaine. Elle est le seul moyen d’accès à la vérité de Dieu, que la raison seule n’est pas capable d’atteindre puisqu’elle est privée de sa fonction originelle depuis que l’homme est doté de sa chair. Ensuite, la foi prend la forme de pratiques physiques, du moins dans son stade initial : l’adoption des actes d’un autre qui est déjà croyant. L’initié, pratiquant des mouvements rituels sans s’interroger sur leur sens, est persuadé de la justesse de sa foi. Enfin, d’après l’apologiste, la dévotion à Dieu permet à l’homme de jouir de l’espérance d’une autre vie ; or c’est là le suprême bonheur de la vie terrestre. L’être humain n’obtiendrait la béatitude au moment de sa mort qu’après avoir passé sa vie dans un effort sincère et continuel pour mériter d’obtenir la grâce de Dieu et dans la crainte permanente d’être délaissé de lui. En assumant ce devoir, on acquiert un bonheur incomparable, puisqu’il offre la possibilité de réaliser l’énorme gain que représente la félicité infinie et éternelle à la suite de sa brève existence. La foi, selon Pascal, c’est le chemin vers la certitude du salut, autrement dit, la béatitude en puissance. / We comment on the epistemology, ontology and axiology of the notion of man as a body or “corps” according to Blaise Pascal, in order to shed light on the concept in relation to his apologetic views. According to Pascal, “customs” and “sentiments”, the two fundamental ways of understanding the human form, provide man with secular and religious beliefs, which both allow and yet prevent him from transcending his earthly state. This equates to the ambiguous nature of realities which Pascal calls “corps”: The term refers both to purely profane matters considered as objects for scientific research, and to religious ones with their inherent symbolism, the subject of veneration. To Pascal, man, being of flesh and blood, is fated to be caught between greatness and misery; it is this axiologically ambiguous position that demands from man faith — the hope for the eternal and spiritual life, which is denied him in life on earth.
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L'apologétique conciliatrice française et le dialogue de l'Aufklärung chrétienne avec le "parti philosophique" / French catholic apologetic, and the dialogue of the christian Aufklärung and the "philosophical party."

Brun, Emmanuelle 23 January 2014 (has links)
Le XVIIIème siècle consacra en France la disjonction idéologique, intellectuelle et spirituelle entre la raison critique et empirique du philosophe et l’anthropologie chrétienne des défenseurs de l’orthodoxie. Toutefois, l’intuition et l’intention d’un syncrétisme humaniste aspirant à voir collaborer l’intelligence scientifique et l’intelligence de la foi survécut à la Renaissance et au Grand siècle pour soutenir la réflexion de littérateurs catholiques reconnus, les abbés Morellet, Coyer, Yvon, Bergier et Raynal. Ces théoriciens de la médiation incarnaient une frange modérée de l’apologétique catholique, une apologétique de la conciliation qui soulève maintes interrogations quant à sa nature et sa portée : parvint-elle à arrimer les valeurs chrétiennes aux idées forces des Lumières rationnelles, proposa-t-elle une voie médiane entre les partis antagonistes des « philosophes » et des « dévots » ? L’exploration analytique et la mise en perspective comparative des termes de l’alliance de la raison et de la foi révèlent une conciliation plurielle ; véritable nébuleuse idéologique élevée sur l’humanisme théologique du molinisme jésuite, elle se confronte à des difficultés externes d’ordre conjoncturel, partisanes notamment, se heurte aux antagonismes de la certitude du christianisme et du doute méthodique, se soumet aux exigences de la dualité de la « raison » - philosophique et scientifique -, mais subit également les retombées de ses propres ambiguïtés et carences conceptuelles. In fine, l’enjeu de ces ambitions syncrétiques ne repose plus tant sur le diptyque foi-raison que que sur les interactions entre le sentiment de foi, la nature et la science. / The XVIIIth century, in France, sanctioned the ideological, intellectual and spiritual separation between the critical and empirical reason of the philosopher and the christian anthropology of the orthodoxy partisans. However, intuition and intent of a humanist syncretism aiming at the collaboration of both scientific and faith intelligence lived through Renaissance and XVIIIth century, to maintain the thought of famous Catholic litterateurs, abbots Morellet, Coyer, Yvon, Bergier and Raynal. Those mediation theoreticians personified a moderated minority of catholic apologetics, an apologetic of conciliation calling to mind about its nature and its significance: did it manage to tie up the christian values to the strong ideas related to the rational Enlightenment; did it offer a medial path between the antagonistic parties of the “philosophers” and the “devout persons”? A pluralist conciliation can be revealed by analytical exploration and by putting into perspective comparatively the terms of the union between reason and faith. Deemed as a true ideological nebula rose on the theological humanism of Jesuit molinism, this conciliation was constrained by cyclical external difficulties, was torn apart between Christianity certainty and methodical doubt, was faced to the requirements of the duality of the philosophical and scientific “reason”, but was also submitted to the consequences of its own ambiguities and conceptual lacks. In fine, the stake of these syncretic ambitions lied less on the faith-reason diptych than on the harmonization of the feeling of faith, nature and science.
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Arnobe et les cultes païens : étude sur le livre VII de l’Adversus Nationes / Arnobe and pagan worships : study of book VII of Adversus Nationes

Amara, Zahia 19 September 2017 (has links)
Pour triompher de ses adversaires et faire valoir le christianisme, Arnobe de Sicca, apologiste chrétien de l'Afrique du Nord, s'évertue à saper les bases du paganisme en s'attaquant respectivement aux idoles et aux pratiques idolâtriques païennes. Dans le livre VII de son traité apologétique l'Adversus nationes, il pose la question des sacrifices et des offrandes faits aux dieux ainsi que d'autres cultes institués en leur honneur. Il explique que, loin de faire plaisir aux dieux, les sacrifices sanglants constituent une abomination dont les dieux ne sauraient se rendre responsables. Comptant "parmi les documents les plus riches dont dispose l'historien de la religion romaine sur les finalités et les modalités du sacrifice ...", le livre VII n'a pourtant pas fait l'objet d'une recherche approfondie de son contenu. Aussi, ce travail de recherche propose un commentaire littéraire et stylistique du livre VII ainsi qu'une analyse thématique et comparative. / To triumph over its adversaries and to put forward Christianity, Arnobe of Sicca, Christian apologist of North Africa, strives to sap the bases of paganism by attacking both the idols and the pagan idolatrous practices. In book VII of his apologetic treaty "Adversus Nationes", he questions the sacrifices and the offerings made to the gods as well as others worships instituted in their honor. He explains that, far from pleasing the gods, the bloody sacrifices constitute an abomination that gods could not make themselves responsible of. Counting "among the richest documents availableto the historian of the roman religion on the finalities and the methods of the sacrifice...", book VII however was not the object of a deep research regarding its contents. This research work proposes a literary and stylistic study of book VII as well as a thematic and comparative analysis.
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L'écriture du surnaturel dans les oeuvres romanesques de Daniel Defoe / The Writing of the supernatural in the novelistic works of Daniel Defoe

Chelly, Rim 27 October 2014 (has links)
Notion vaste, vague, ambigüe, le surnaturel est un thème très présent dans les écrits de Daniel Defoe. Il est mis en question, voire évacué par la raison au siècle des Lumières. Defoe quant à lui, adopte une argumentation empirique pour défendre l’existence du surnaturel contre l’athéisme. A travers les sens, les composantes de son monde surnaturel comme peste, tempête, fantôme, Dieu et diable se manifestent. Cette écriture sensible le rend crédible. Le surnaturel apparaît aussi à travers les personnages. Leur relationnel est parfois caractérisé par la diabolisation de l’autre. Durant leur parcours, les héros vivent un déchirement entre le bien et le mal, entre Dieu et diable. Defoe souligne à travers son exploration de leur psychologie un surnaturel trompeur produit de la mélancolie, de la folie. Mais le surnaturel est aussi un ingrédient littéraire attrayant qui répond à une réalité du marché du livre. Defoe utilise l’autobiographie s’alliant l’éditeur et le lecteur pour tisser le vraisemblable et conférer crédibilité au surnaturel. Le romancier fait du temps et de l’espace un vecteur d’évaluation face au surnaturel mais ils ancrent aussi le monde invisible dans le réel. L’usage des sens permet de créer une esthétique du surnaturel qui révèle des émotions proches de « l’âme sensible ». De plus, la diversité des styles d’écriture complique la tâche de l’identification générique quant au surnaturel. Celui-ci se positionne ainsi entre l’apologétique qui le présente sous des aspects vraisemblables et le romanesque qui l’introduit dans une esthétique de l’étrange. Cette ambivalence fait de Defoe un précurseur, dont la postérité met en relief le modernisme. / A vast, vague and an ambiguous notion, the supernatural is an omnipresent theme in the writings of Daniel Defoe. The supernatural is questioned and even erased by reason in the age of the Enlightenment. Defoe adopts an empirical argumentation to defend the existence of the supernatural against atheism. He reveals the elements of his supernatural world such as the plague, storm, ghost, God and devil through the senses. Defoe’s writing style based on senses makes the supernatural credible. The supernatural is also made manifest through characters. Their relationship is sometimes characterized by the demonization of one another. Besides, during their life, characters balance between good and evil, between God and devil. Through the exploration of their psychology, Defoe shows an imaginary supernatural, a product of melancholy and madness. The supernatural is also an attractive literary ingredient which answers to a book trade reality. Defoe uses the form of autobiography making the editor and the reader his allies to build up the plausibility of his work and make the supernatural credible. Time and space are employed by the novelist as means, of self-evaluation for his characters vis-à-vis of the supernatural; at the same time, they anchor the invisible in reality. The use of senses helps to create an aesthetic style of the supernatural which reveals emotions close to “Sensitive Soul”. Furthermore, the diverse styles make it difficult to define the literary genre of the supernatural. It is half-way between the apologetic which presents it as plausible and the fictional which introduces it in an aesthetic style of the strange. This ambivalence makes Defoe a pioneer of the novel whose posterity highlights his modernism.
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Cornelius Van Til et sa méthode apologétique

Perron, Raymond January 1993 (has links)
Le présuppositionalisme, méthode apologétique de Cornelius Van Til, propose une démarche théologique particulièrement consciente de sa présupposition: l'existence de Dieu tel qu'il s'est révélé dans la Bible. L'homme, de par sa création à l'image de Dieu, possède une certaine connaissance de Dieu, connaissance que, depuis la chute, il s'acharne à vouloir supprimer. Pour se conformer à sa vraie nature, l'homme se doit de retrouver son statut d'image ou d'analogue de Dieu. Par le fait même, il est appelé à redécouvrir que toute sa connaissance est analogique, c'est-à-dire une réinterprétation "de ce que Dieu a déjà interprété dans sa Parole, la Bible."
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La femme entre raison et religion : Les Américaines ou La preuve de la religion chrétienne par les lumières naturelles de Marie Leprince de Beaumont / Woman between reason and religion : Les Américaines by Marie Leprince de Beaumont

Herz, Ramona 30 November 2015 (has links)
Marie Leprince de Beaumont compte parmi les auteurs les plus lus de la littérature d’éducation au XVIIIe siècle en France et en Europe. Si la série de ses Magasins a été sujet de nombreuses analyses, la recherche s’intéresse seulement depuis quelques années à la diversité qu’offre sa production littéraire intégrale. Ce travail sur Les Américaines ou La preuve de la religion chrétienne par les lumières naturelles s’inscrit dans ce regain d’attention. Notre étude présente divers aspects du texte de façon approfondie et tient compte de la réalité littéraire, philosophique et historique afin de positionner l’ouvrage dans l’œuvre entière de l’auteure et dans le champ littéraire de l’époque.Une première approche livre la présentation générale de l’ouvrage. Dans cette partie, la genèse et les différentes éditions des Américaines sont exposés. En outre, la structure et les personnages sont présentées et le titre expliqué. Enfin, le texte est examiné par rapport à sa place dans l’œuvre entière de Marie Leprince de Beaumont. Trois analyses approfondies se joignent, à savoir l’aspect éducatif et la mise en place de l’apologétique ainsi que des querelles des sexes dans Les Américaines.En premier lieu, le caractère éducatif du texte repose sur la continuité pédagogique des Magasins. En général, la pédagogie de Marie Leprince de Beaumont unie les idées lockéennes, fort populaires à son époque, et cartésiennes, qu’elle reprend en majorité de Fénelon et de la marquise de Lambert. Les quatre préceptes de la méthode scientifique établie par Descartes dans le Discours de la méthode peuvent être compris comme le fil rouge de la stratégie éducative dans Les Américaines. Ensuite, l’instruction s’enrichit de la forme dialoguée. Le dialogue permet la vulgarisation du savoir, la performativité met l’apprentissage directement en scène.En second lieu, l’analyse des stratégies de la défense de la foi tient compte de la position de la littérature apologétique au XVIIIe siècle. Il s’avère que la terminologie établissant une dichotomie entre « Lumières » et « Anti-Lumières », ne répond finalement que peu à la pluralité des voies de pensée qui forment l’esprit polyvalent de cette époque. En effet, Marie Leprince de Beaumont et son œuvre peuvent exemplifier la jeune notion « Lumières catholiques ». Ses sources d’inspiration sont notamment les idées métaphysiques de Descartes et les théories théologiques de Pascal. Ensuite, le dialogue entre la philosophie et la religion avec la réalité du XVIIIe siècle et l’image de la Réforme jouent un rôle important dans l’argumentation apologétique de l’auteure. Enfin, les sources de Marie Leprince de Beaumont sont reconstituées.Un troisième axe d’analyse porte sur les querelles des sexes dans Les Américaines. Tout d’abord, la terminologie autour de la notion « querelle des femmes » et l’impact du cartésianisme dans ce même débat sont pris en compte. Une influence majeure paraît être l’œuvre et les théories de Poulain de la Barre, sans que sa réception chez Marie Leprince de Beaumont puisse être prouvée. Nous nous intéressons ensuite aux représentations du féminin dans Les Américaines. L’image de la femme chrétienne ainsi que l’accès de la femme au savoir semblent être les deux centres d’intérêt privilégiés de l’auteure.Dans la conclusion, la réception du texte est évoquée et un bilan est tiré. Il semblerait que quelques aspects dans Les Américaines sont quelque peu « retardés ». Ce retardement peut s’expliquer par l’objectif de l’éducatrice de vendre au mieux sa défense de la foi tout en ayant du succès en tant que femme auteur à son époque. / Marie Leprince de Beaumont is one of the most widely read authors in the education literature in eighteenth century France and Europe. If the series of her Magasins have been subject of many analyses, only in recent years the research focuses on the diversity offered by her literary production. This work on Les Américaines takes part of this development. The study presents various aspects of the text in detail and takes into account the literary, philosophical and historical reality in order to position the book in the complete work of the author and in the literary field at the time.The first approach delivers the overall presentation of the book. In this part, the genesis and the various editions of Les Américaines are exposed. Furthermore, structure and characters are presented and the title is explained. Finally, the text is examined in relation to its position in the whole work of Marie Leprince de Beaumont. Three profound analyses are added, namely the educational aspect, the establishment of apologetics and debates on the equality of men and women in Les Américaines.First, the educational character of the text is based on the educational continuity of the Magasins. In general, the pedagogy of Marie Leprince de Beaumont unites the ideas of Locke, very popular at that time, and of Descartes, which she takes from Fenelon and the Marquise de Lambert. Indeed, the four tenets of the scientific method established by Descartes in the Discours de la méthode can be understood as the guiding thread of the educational strategy in Les Américaines. Next, the instruction is enriched by the dialogical form. The dialogue enables the extension of knowledge, performativity puts learning directly into action.Second, the examination of Christian apologetics in Les Américaines considers the position of the apologetic literature in the eighteenth century. It turns out that the terminology establishing a dichotomy between "Enlightenment" and "Counter-Enlightenment" finally corresponds only little to the plurality of thoughts that exists at that time. Indeed, Marie Leprince de Beaumont and her work can exemplify the young concept of "Catholic Enlightenment". Her sources of inspiration are the metaphysical ideas of Descartes and Pascal’s theological theories. In addition, the dialogue between philosophy and religion with regard to the reality of the eighteenth century on the one hand, and the image of Reformation in the text on the other hand, play an important role in the apologetic argumentation. Finally, the sources of the author are reconstituted.In a third analysis, debates on the equality of the two sexes in Les Américaines are examined. First, the terminology around the concept "querelle des femmes" and the impact of Cartesianism in this discussion are taken into account. The work and theories of Poulain de la Barre appear to have much influence, even if his reception by Marie Leprince de Beaumont cannot be proved. Furthermore, the representations of women in the book are mentioned. The image of the Christian woman and the woman's access to knowledge seem to be the two preferred interests of the author.In the conclusion of the study, the reception of the text is discussed and a result is drawn. It seems that some aspects in Les Américaines are somewhat "delayed". This delay can be explained by the purpose of the educator to sell her work defending faith best possible while having success as a female writer in her time.
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La représentation du désert et ses enjeux en littérature francophone contemporaine : lecture de : "Les marches de sable" d'Andrée Chédid, "Marie d'Egypte" de Jacques Lacarrière et de "Macaire Le Copte" de François Weyergans / The representation of the desert and its stakes in contemporaty Frenche-speaking literature : reading of : "Les marches de sable" d’Andrée Chédid, "Marie d’Egypte" de Jacques Lacarrière and "Macaire Le Copte" de François Weyergans

Ipandi, Brice 10 October 2014 (has links)
Cette thèse est une réflexion sur la vitalité de la thématique du désert dans le domaine de la littérature. Cette thématique, dans le cas présent, est indissociable de celle du monachisme primitif, puisque le corpus que nous interrogeons, constitué de : Les Marches de sable, Marie d’Égypte et Macaire Le Copte, se présente comme hagiographique. Le lien entre désert et monachisme dans ces trois romans est au centre de cette réflexion qui s’efforce de comprendre et de mettre en lumière la nécessité pour des écrivains contemporains de reprendre cette thématique. Le désert nous est tantôt apparu comme le lieu de l’expérience spirituelle dans toute son ambivalence : espace de tentation par le diable, mais aussi espace d’élévation ascétique. Tantôt, il est un prétexte qui permet aux écrivains de porter un regard lucide sur la société actuelle, en voie de réification voire tout simplement d’ores et déjà réifiée. Pour finir, le désert nous est apparu comme un moyen pour ces trois écrivains de mettre en évidence leur conception non seulement de l’espace littéraire, qui apparaît de fait comme un espace paradoxal en ce sens qu’il peut à la fois être un espace de partage et un espace de réclusion, mais aussi de l’écrivain et de son travail. Il en ressort que l’écrivain est à l’image de l’ermite, c’est-à-dire une sorte de quêteur d’absolu / This thesis is a thought about the vitality of desert thematic in literature field. In this case, this thematic is inseparable from that of primitive monasticism as the corpus in question; I mean Les Marches de sable, Marie d’Egypte and Macaire Le Copte is presented as hagiographic. Therefore, the link between desert and monasticism in these three novels has led us to identify contemporary writers’ need of keeping bringing up such thematic. The desert has appeared as the place of spiritual experience in all its ambivalence, I mean devil temptation space, but also ascetic elevation space. To the writers, it is also a way to bring a lucid eye to the current society which is being reified because one cannot say only that it is already reified. In conclusion, to these three writers, not only the desert is a way to evidence their conception of literary space which really appears as a paradoxical space as it can at the same time be a sharing and a seclusion space, but also a writer’s workplace. It appears that the writer is image of hermit, that is, he is a sort of absolute seeker
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Les pensées de Pascal dans la tradition apologétique / Pascal’s Pensées in the tradition of apologetics

Chistyakov, Alexander 23 November 2013 (has links)
Cette thèse examine, dans leur rapport aux Pensées de Pascal, deux ensembles de l’apologétique chrétienne, chacun dans sa quasi-totalité : les auteurs grecs et latins jusqu’à 450 et les auteurs français de la fin du XVIe siècle jusqu’à Pascal (1662). L’hypothèse initiale était que la fragmentation des Pensées pouvait avoir des modèles littéraires dans l’époque où naquit la polémique des philosophes contre le christianisme. La recherche porte sur les formes littéraires des apologies en considération de leur parenté avec les Pensées en discontinuité, en disposition, et, à titre secondaire, en inventaire d’arguments principaux. Il s’avère que les Pensées héritent de la première apologétique leurs particularités formelles, ainsi que leur thématique. Pour les modèles d’apologies antiques fragmentaires, nous avons relevé les Stromates de Clément d’Alexandrie et les Sentences de Sixte. Nous n’avons pas trouvé de modèles des Pensées au XVIIe siècle, mais avons constaté que l’apologie de Pascal a beaucoup en commun sur le plan du contenu avec les écrits des apologistes du même siècle. Nous avons aussi conclu que ce qu’on entend par emprunts ou lectures de Pascal dans ses précurseurs immédiats, peut appartenir à la tradition apologétique maintenue par une multitude d’écrivains insuffisamment connus, parmi lesquels il est impossible de déterminer l’auteur d’une sentence donnée. Ainsi la discontinuité des Pensées, défaut aux yeux des contemporains et originalité qui détermine leur succès postérieur, est due au choix conscient de Pascal en faveur de l’apologétique des Pères de l’Église, choix qui s’inscrit dans le retour aux sources du catholicisme de la Contre-Réforme. / Our dissertation looks at two corpuses of apologias, both analysed almost in their entirety, in relationship with Pascal’s Pensées : they are the Roman and Greek apologists up to 450 AD, and the French seventeenth century apologists (until 1662). We made an assumption that the Pensées’ fragmentary form might have had literary models in that period when Christianity began to defend itself against the philosophers’ attacks. Our research studies the apologists’ literary choices in comparison with Pascal’s in view of discontinuity, disposition and, secondarily, content of main arguments. It appears that the Pensées do inherit from the early apologists their literary form as well as their themes. Clement of Alexandria’s Stromata and the Sentences of Sextus have emerged as possible sources and specific models of fragmented apologies. No such models were to be found in seventeenth century France, but the substance of Pascal’s apology has a lot to do with the works of contemporaries. Is has also become clear that what is generally assumed as borrowed by Pascal from a few contemporaries, belongs in fact to the general apologetic tradition, as maintained by a vast number of insufficiently well-known authors, and cannot be traced back to one apologist in particular. The Pensées’ discontinuity, perceived at the time as a flaw and hailed since as unique, and a key to the book’s success, stems from Pascal’s deliberate decision to follow where the Church Fathers had led, in line with the Contre-Réforme’s return to early christian roots.
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Réception théologique et philosophique de l'islam en Europe à l'époque moderne / Theological and philosophic reception of the Islam in Europe in the modern period

Bah, Alioune 29 September 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de questionner les perceptions et les représentations théoriques dominantes de l’islam en Europe. Le cadre temporel qu’elle investit est celui de l’époque moderne, c’est-à-dire depuis la fin de l’influence arabe en Espagne et le début de la présence territoriale des turcs en Europe jusqu’à notre époque ponctuée de revendications laïques. Elle cherche surtout à comprendre les différentes courbes marquant l’évolution de la représentation de l’islam en les solidarisant avec les enjeux théologiques et politiques dont la prégnance caractérise les analyses sociohistoriques, philosophiques et anthropologiques. L’orientation de la recherche a consisté à mettre l’accent sur les querelles théologico-politiques qui traversent l’Europe et d’évaluer l’influence des turcs dans la géopolitique européenne à partir du XVIème siècle. D’un point de vue théologique, les études révèlent que le sujet islamique est bien présent dans les oppositions entre humanistes et réformistes, mais également entre ceux-ci et les catholiques. La vision apologétique chrétienne se développe en ce sens aussi bien en théologique qu’en philosophie et introduit dans l’analyse religieuse la question des droits naturels et par conséquent celle de la religion naturelle. Nos investigations ont permis de découvrir un ensemble de jugements relativisant l’islam dans la philosophie des Lumières et dans la philosophie allemande. Aussi, le lien de l’islam avec la modernité ne fait pas l’économie des questions de la laïcité et plus globalement de la sécularisation. Si les préoccupations politiques en milieu islamique montrent une pratique différente, la promotion de l’individu et de la raison sont partout mise en valeur. Le contexte actuel de la mondialisation suscite beaucoup de questions sur le vivre ensemble, l’altérité et cristallise la réflexion vers la réviviscence de l’éthique de la responsabilité en invitant l’individu à se décentrer de son univers de référence pour entrer en dialogue constructif avec autrui. / The purpose of this thesis is to question the perceptions and the dominant theoretical representations of Islam in Europe. The temporal frame in which Islam invests is the modern period, since the end of the Arabic influence in Spain and the beginning of the territorial presence of Turkish in Europe until our period punctuated with laic demands. It tries especially to understand the various curves marking the evolution of influence and representation of Islam by showing solidarity with the theological and political stakes which are characterized in socio-historic, philosophic and in anthropological analyses. The orientation of the research has consisted in the emphasis of the theological and political quarrels which cross Europe and to estimate the Turkish influence in the European geopolitics from the XVIth century. From a theological point of view, the studies reveal that the Islamic subject is omnipresent in the oppositions between humanists and reformists, but also between these and the Catholics. The Christian apologetic vision develops this way as well in theology as a philosophy that introduces into religious analysis the question of natural rights and consequently that of the natural religion. Our investigations allowed discovering a set of judgments by putting in perspective Islamic philosophy of the Lights and in German philosophy as well. So, the link of Islamic faith and philosophy with the modern does not save questions of secularism normore globally does it spare secularization. If the political concerns in the Islamic environment show a different practice, the promotion of the individual and the reason are highlighted everywhere. The current context of the globalization arouses many questions. The basic questions are how to live together in a pluralistic society without the alienation of persons of different cultures and creeds. It crystallizes the reflection towards the reviviscence of ethics and responsibility by inviting the individual to move away of his or her reference universe or comfort zone into a constructive dialogue with others.

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