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Corrélation entre le développement de pathologies métatarsiennes et le port de chaussures chez des populations archéologiques Anglo-saxonnes et Euro-canadiennesCrabouillet, Maëlys 12 1900 (has links)
L’impact du port de chaussures sur la morphologie du pied a déjà été démontré et on sait que le port d’une chaussure constrictive et rigide augmente la prévalence de pathologie osseuse au niveau du pied. Dans le cadre de cette recherche, nous examinerons dans quelle mesure la rigidité de la chaussure influence le développement de 20 pathologies métatarsiennes. L’échantillon est constitué de 128 individus provenant de cinq sites archéologiques d’origine Euro-canadienne et Anglo-saxonne, comprenant 60 femmes, 54 hommes et 14 individus de sexe indéterminé. L’échantillon a été séparé en deux groupes analytiques (trois populations par groupe), selon le type de chaussures portées. Les individus de Sainte-Marie-de-Beauce, de Saint-Antoine et les immigrants néerlandais de Black Gate forment le groupe nommé Rigide et les individus de Barbican, de Warwick, ainsi que le reste des individus de Black Gate forment le groupe nommé Souple. Les résultats ont démontré que la fréquence de chaque pathologie dans les populations est généralement similaire et varie peu, sauf pour six des pathologies à l’étude qui ont démontré des résultats significatifs : les lésions lytiques, les fractures, les cals osseux, l’arthrose, les ostéophytes sur la base métatarsienne et les lésions poreuses sur les épiphyses. Seule l’arthrose était plus présente dans les populations du groupe Rigide. Outre cela, la plupart des pathologies n’ont pas démontré de lien fort entre le niveau de rigidité de la chaussure et le développement de pathologie. Ces résultats viennent partiellement supporter l’hypothèse qu’une chaussure plus rigide est néfaste pour la santé osseuse au niveau du pied, car d’autres facteurs (ex. génétique, climat, alimentation) entrent aussi en jeu. / The impact of shoes on foot morphology has already been demonstrated and we know that wearing constrictive and rigid shoes increase the prevalence of bone pathologies in the foot. In this study, we examine to what extent the rigidity of the shoe influences the development of 20 metatarsals pathologies. The sample for this study consists of 128 individuals from five archeological sites of Euro-Canadian and Anglo-Saxon descent, including 60 women, 54 men and 14 individuals of indetermined sex. The sample was separated into two analytical groups (three populations per group), depending on the type of shoes. Individuals from the population of Sainte-Marie-de-Beauce, Saint-Antoine and the Dutch immigrants from the population of Black Gate are considered to have worn rigid shoes. Individuals from the population of The Barbican and Warwick, as well as the reminder of the individuals from the population of Black Gate are considered to have worn soft shoes. The results demonstrate that the frequency of each pathology in the populations is similar and varies little, except for six pathologies that show significant differences: lytic lesions, fracture, bone callus, osteoarthritis, osteophytes of the base and porosity lesions of the head. Only osteoarthritis was most common in the populations forming the Rigid group. Besides this, most pathologies did not show a strong link between the rigidity of the shoes and the development of pathologies. These results partially support the hypothesis that a rigid shoe is harmful for bone health in the foot because other factors (ex. genetic, climate, alimentation) are also at play.
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La torsion des métatarses : étude de sa plasticité chez l'humainForgues-Marceau, Judith 08 1900 (has links)
Il a été démontré que la torsion des têtes métatarsiennes est influencée par le mode de locomotion chez les primates et peut être utilisée pour déterminer la présence ou non d’une arche longitudinale chez les ancêtres hominines. Chez l’humain moderne, l’arche longitudinale rend le pied plus inversé que chez les grands singes, provoquant un léger basculement de l’axe dorsoplantaire de l’articulation proximale des métatarses. Ainsi, les têtes métatarsiennes subissent une torsion par rapport à l’axe de la diaphyse pour que leur surface plantaire reste parallèle au sol. Comme les femmes ont une arche longitudinale plus haute que les hommes et comme le port du soulier à semelles rigides provoque des changements morphologiques au niveau du pied, rendant l’arche longitudinale plus haute et l’hallux moins divergeant, il est attendu que la torsion métatarsienne soit différente selon le sexe et le type de soulier porté. Ce mémoire examine donc l’effet du contexte environnemental du pied et de la plasticité de la torsion des têtes métatarsiennes en comparant différentes populations humaines. L’échantillon disponible pour cette étude est constitué de 166 individus provenant de 18 sites archéologiques différents comprenant 57 hommes, 35 femmes et 74 individus de sexe indéterminé qui ont été divisés en quatre grands groupes : Amérindiens, Inuits, Militaires et Euro-canadiens. Il n’y a aucune différence de torsion entre les hommes et les femmes, ce qui suggère que la différence de hauteur de l’arche longitudinale entre les hommes et les femmes n’est pas assez importante pour être perçues au niveau de la torsion des têtes métatarsiennes. La topographie ne semble pas provoquer assez de modifications au niveau du pied pour provoquer une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Cependant, la surface du sol, plat ou accidenté, pourrait être un facteur modifiant ce trait. Finalement, le port de souliers constrictif à semelles dures comparativement aux souliers souples, tels les mocassins, provoque une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Les individus chaussant des souliers à semelles souples ont un premier métatarsien présentant une plus grande éversion et un troisième, quatrième et cinquième métatarsien présentant une plus petite éversion comparativement aux individus chaussant des souliers constrictifs. Ces résultats viennent appuyer l’hypothèse de la capacité plastique de la torsion des têtes métatarsiennes. / It has been shown that the metatarsals head torsion can be influenced by the mode of locomotion in primates and can be used to determine the presence or absence of a longitudinal arch in hominin ancestors. In modern humans, the longitudinal arch results in a foot more inverted than in apes, causing a slight tilting of the dorsoplantary axis of the metatarsals proximal joints. Thus, the metatarsal heads undergo torsion relative to the axis of the shaft so their plantar surface lie parallel to the ground. Since women have a higher longitudinal arch than men and since wearing hard sole shoes causes morphological changes in the foot, making the longitudinal arch higher and the hallux less abducted, it is expected that torsion will be different according to sex and type of shoes worn. By comparing different human populations, this paper examines whether metatarsal torsion is a plastic trait that can be influenced by the loading environment. The sample available for this study, consists of 166 individuals from 18 different archaeological sites including 57 men, 35 women and 74 of indetermined sex that were divided into four groups: Amerinds, Inuits, Military and Euro-canadian. There is no significant difference in torsion between men and women, suggesting that the slight difference in longitudinal arch height between men and women is not sufficient to be perceived in metatarsal variation torsion. The topography of the land does not seem to cause significant changes in the foot such as torsion. However, the surface of the ground, flat or irregular, could be a factor modifying torsion. Finally, wearing constrictive shoes with hard soles compared to flexible shoes, such as moccasins, increased variation in torsion angles. Individuals known to wear moccasins present more eversion of the first metatarsal and less eversion of the third, fourth and fifth metatarsals compared to individuals who used to wear constrictive footwear. These results support the hypothesis that metatarsal torsion is a relatively plastic feature.
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La torsion des métatarses : étude de sa plasticité chez l'humainForgues-Marceau, Judith 08 1900 (has links)
Il a été démontré que la torsion des têtes métatarsiennes est influencée par le mode de locomotion chez les primates et peut être utilisée pour déterminer la présence ou non d’une arche longitudinale chez les ancêtres hominines. Chez l’humain moderne, l’arche longitudinale rend le pied plus inversé que chez les grands singes, provoquant un léger basculement de l’axe dorsoplantaire de l’articulation proximale des métatarses. Ainsi, les têtes métatarsiennes subissent une torsion par rapport à l’axe de la diaphyse pour que leur surface plantaire reste parallèle au sol. Comme les femmes ont une arche longitudinale plus haute que les hommes et comme le port du soulier à semelles rigides provoque des changements morphologiques au niveau du pied, rendant l’arche longitudinale plus haute et l’hallux moins divergeant, il est attendu que la torsion métatarsienne soit différente selon le sexe et le type de soulier porté. Ce mémoire examine donc l’effet du contexte environnemental du pied et de la plasticité de la torsion des têtes métatarsiennes en comparant différentes populations humaines. L’échantillon disponible pour cette étude est constitué de 166 individus provenant de 18 sites archéologiques différents comprenant 57 hommes, 35 femmes et 74 individus de sexe indéterminé qui ont été divisés en quatre grands groupes : Amérindiens, Inuits, Militaires et Euro-canadiens. Il n’y a aucune différence de torsion entre les hommes et les femmes, ce qui suggère que la différence de hauteur de l’arche longitudinale entre les hommes et les femmes n’est pas assez importante pour être perçues au niveau de la torsion des têtes métatarsiennes. La topographie ne semble pas provoquer assez de modifications au niveau du pied pour provoquer une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Cependant, la surface du sol, plat ou accidenté, pourrait être un facteur modifiant ce trait. Finalement, le port de souliers constrictif à semelles dures comparativement aux souliers souples, tels les mocassins, provoque une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Les individus chaussant des souliers à semelles souples ont un premier métatarsien présentant une plus grande éversion et un troisième, quatrième et cinquième métatarsien présentant une plus petite éversion comparativement aux individus chaussant des souliers constrictifs. Ces résultats viennent appuyer l’hypothèse de la capacité plastique de la torsion des têtes métatarsiennes. / It has been shown that the metatarsals head torsion can be influenced by the mode of locomotion in primates and can be used to determine the presence or absence of a longitudinal arch in hominin ancestors. In modern humans, the longitudinal arch results in a foot more inverted than in apes, causing a slight tilting of the dorsoplantary axis of the metatarsals proximal joints. Thus, the metatarsal heads undergo torsion relative to the axis of the shaft so their plantar surface lie parallel to the ground. Since women have a higher longitudinal arch than men and since wearing hard sole shoes causes morphological changes in the foot, making the longitudinal arch higher and the hallux less abducted, it is expected that torsion will be different according to sex and type of shoes worn. By comparing different human populations, this paper examines whether metatarsal torsion is a plastic trait that can be influenced by the loading environment. The sample available for this study, consists of 166 individuals from 18 different archaeological sites including 57 men, 35 women and 74 of indetermined sex that were divided into four groups: Amerinds, Inuits, Military and Euro-canadian. There is no significant difference in torsion between men and women, suggesting that the slight difference in longitudinal arch height between men and women is not sufficient to be perceived in metatarsal variation torsion. The topography of the land does not seem to cause significant changes in the foot such as torsion. However, the surface of the ground, flat or irregular, could be a factor modifying torsion. Finally, wearing constrictive shoes with hard soles compared to flexible shoes, such as moccasins, increased variation in torsion angles. Individuals known to wear moccasins present more eversion of the first metatarsal and less eversion of the third, fourth and fifth metatarsals compared to individuals who used to wear constrictive footwear. These results support the hypothesis that metatarsal torsion is a relatively plastic feature.
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