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Le communisme des esprits surréaliste à l'épreuve de l'Occupation / La Main à plume (1940-1944) / The surrealist Communism of Thought throug German Occupation / La Main à plume (1940-1944)Nicolas-Teboul, Léa 06 October 2017 (has links)
Groupe surréaliste en activité pendant l'Occupation allemande, la Main à plume représente un moment dense du communisme des esprits surréaliste. C’est une génération nouvelle caractérisée par la rencontre entre des héritiers directs du mouvement d'avant-guerre proches d'André Breton, et un groupement hétérodoxe composé de transfuges des Réverbères, une revue post-dadaïste active dans les dernières années d'avant-guerre, de personnalités plus périphériques et aussi par une proximité entre le surréalisme parisien et le surréalisme belge. À son actif, on compte de nombreuses plaquettes collectives et individuelles, dont le célèbre Poésie et Vérité 42 d'Éluard. Le groupe s'est approprié la geste surréaliste et a investi la question poétique autant comme signe d'un ralliement dans le champ littéraire de l'Occupation que comme lieu d'une vie plus valable. Elle a fait de la poésie collective et des œuvres en collaboration un des axes de son activité. La Main à plume est aussi une micro-société éprouvée par la guerre, comptant des juifs et des étrangers en son sein, des jeunes gens soumis au STO. Elle est marquée par un engagement, en lien avec les trotskistes d'abord, dans la lutte contre l'Occupant et que le groupe va payer durement. En quelques années, la Main à plume a abordé les grandes questions de la poétique surréaliste dans une approche expérimentale, propice à l'émergence de nouveaux protocoles d'invention et une valorisation des matériaux de la réalité, comme matière créatrice. Elle s'est penché sur de nouveaux médiums, comme la musique. Elle est également marquée par une approche théorique du surréalisme dont l’aboutissement sont les recherches collectives autour de L'Objet, un projet de plaquette collective qui va rester inédit. / La Main à plume, a surrealist group active during the German occupation, represents a particularly intense moment of communism of the surrealist minds. This generation is characterized by the encounter between the direct inheritors of the pre-war movement close to André Breton and a heterodox group built by deserters of Réverbères, a post-Dadaist magazine which had been active during the last years of the pre-war years, as well as more peripheral personalities, and a proximity between the Parisian and the Belgian surrealism. Whilst active they produced several collective and individual volumes of poetry, among them the famous Poésie et Vérité 42 by Paul Éluard. The group adopted the surrealistic gesture and invested the poetical question as a sign of joining the literary scene of the Occupation, as well as the place of a more valuable life. The group made collective poetry and collaboration the central themes of its activities. La Main à plume was also a micro-society struck by war, including Jews and foreigners within the group, a youth forced into the compulsory work service (STO). La Main à plume makes collective poetry and collaborative work one of the central themes of its activities. La Main à plume was also a micro-society hit by the war, including Jews and foreigners within the group, young people forced to Compulsory Work Service. The group is marked by its engagement, firstly in connection with the Trotskyists, then against the forces of the Occupation, for which they paid dearly. In a few years, La Main à plume had tackled the great questions of surrealist poetry through an experimental approach, offering new protocols of invention and valorizing the materials of reality as artistic materials. They looked to new mediums, such as music. They also conceived of a theoretical approach to surrealism, which took the form of intensive collective research around L’Objet, a poetry volume which remains unpublished.
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Le poids du réel. Les surréalistes bruxellois et l'objet dans les années 1940Godet, Marie 18 January 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier le surréalisme bruxellois durant les années 1940, à travers le prisme de l’objet. Les termes d’héritage, de poncif, de génération, d’avant-garde et de scandale en façonnent le cadre. Le poids des événements historiques s’y fait continuellement ressentir. Particulièrement peu unifiées sur le plan politique et artistique, les années 1940 sont synonymes d’intenses turbulences pour le surréalisme, officiellement lancé en 1924. Les jeunes poètes qui entament leur parcours à cette époque sont pratiquement nés au même moment que le mouvement dans lequel ils s’insèrent. La rencontre entre ces surréalistes débutants et un mouvement ayant ses principaux coups d’éclat derrière lui crée une dynamique à laquelle l’énergie de ces années difficiles est en grande partie redevable. Divers phénomènes sont observés : la constitution d’une « deuxième génération » surréaliste, une interrogation sur la pertinence et les moyens d’action du mouvement, des modifications dans les relations avec les surréalistes parisiens. Enfin, l’instabilité politique force chaque membre du mouvement à repenser ses rapports au réel. L’utilisation de l’objet par les surréalistes est intimement liée à ces soubresauts continuels. Suivant un déroulement chronologique, la thèse aborde quatre épisodes de l’histoire du groupe surréaliste bruxellois durant cette décennie, en suivant plus particulièrement le parcours de Marcel Mariën, Christian Dotremont et René Magritte. Elle s’ouvre à la veille de la Seconde Guerre mondiale ; la deuxième partie est consacrée à l’Occupation. La troisième partie étudie l’année 1945 et en particulier une exposition organisée par René Magritte en décembre 1945 et janvier 1946, dans laquelle les objets sont présents en nombre. La quatrième partie se consacre aux dernières années de la décennie. Christian Dotremont quitte le surréalisme via la création du surréalisme-révolutionnaire et de Cobra avant de réaliser une exposition d’objets en été 1949. L'étude de cette décennie dans sa globalité permet plus largement de donner un éclairage inédit sur cette partie de l'histoire du surréalisme. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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