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Un roman arthurien retrouvé : Ségurant ou le Chevalier au Dragon (XIIIe-XVe siècles) / An Arthurian Romance Rediscovered : Ségurant ou le Chevalier au Dragon (XIIIth-XVth centuries)Arioli, Emanuele 25 November 2017 (has links)
Ségurant ou le Chevalier au Dragon est le titre que nous avons attribué à un ensemble romanesque médiéval ignoré de l’histoire littéraire et dispersé dans une tradition manuscrite abondante. Ce roman arthurien en prose, en langue française, qui a sans doute vu le jour entre 1240 et 1279 en Italie du Nord, ne subsiste qu’à l’état lacunaire dans des compilations et des sommes romanesques postérieures. C’est à partir de tous les manuscrits qui en ont conservé des fragments que nous proposons une reconstitution de ses diverses versions, qui s’échelonnent du XIIIe au XVe siècle. Cette thèse comprend l’édition en deux volumes de Ségurant ou le Chevalier au Dragon : le premier est consacré à la « version cardinale », conservée par le ms. 5229 de la Bibliothèque de l’Arsenal ; le second aux versions que nous appelons « complémentaires » et « alternatives ». L’édition est accompagnée d’une étude de cette œuvre qui en éclaire les divers aspects philologiques et littéraires. La première partie de l’étude analyse la tradition de ce roman à partir de ses sources jusqu’à sa fortune littéraire en Europe. La deuxième a pour objet la structure du roman, ses enjeux narratifs, son univers romanesque, ses modalités de réécriture. La troisième étudie l’imaginaire à l’œuvre dans Ségurant ou le Chevalier au Dragon, notamment le héros et ses valeurs, les éléments comiques et le traitement du merveilleux. / Ségurant ou le Chevalier au Dragon is the title I proposed for an Arthurian prose romance, unknown to literary history and scattered into many manuscripts. It dates back to 1240-1279, it was written in French but its origins can probably be located in Northern Italy. Today it exists only in pieces found in later compilations. Collecting all the available fragments, I propose a reconstruction of its various versions which go back to between the XIIIth and XVth centuries. My thesis includes the edition of Ségurant : the first volume of this edition is dedicated to the « core version » found in manuscript 5229 of the Bibliothèque de l’Arsenal, whereas the second volume is dedicated to the « complementary » and « alternative » versions. The edition is completed by a critical essay which focuses on philological and literary issues. The first part deals with the tradition of this novel from its sources to its fortune across Europe. The second part analyzes its structure, its narrative issues, its fictional world and its rewriting modes. The third part addresses its imagery, mainly the hero and his values, the comical aspects, and the marvellous ones.
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La Naissance du Chevalier au Cygne des manuscrits Bruxelles, KBR, ms. 10391 et Lyon, BM, 0744 : édition et étudeD'Amours, Gabrielle 13 December 2023 (has links)
Le mémoire que nous présentons comporte deux parties. La première consiste en l'édition critique du début de la version en alexandrins du XIVe siècle (Lyon, BM, ms. 0744 et Bruxelles, KBR, ms. 10391) du Chevalier au Cygne, ce qui correspond plus particulièrement aux événements de la Naissance du Chevalier au Cygne, première partie de la chanson. Ces deux manuscrits sont les seuls témoins de ce que la tradition identifie comme la version D du Chevalier au Cygne en vers. L'étude qui accompagne l'édition cherche quant à elle à replacer cette version au sein du cycle qu'on appelle le Premier Cycle de la Croisade, et à comprendre l'intérêt de la rédaction de cette quatrième version de la Naissance du Chevalier au Cygne : cet examen devrait permettre de mieux cerner le contexte de création et de circulation de ces textes qui fonctionnent en rivalité et par échos. Pour ce faire, nous ferons l'histoire du Chevalier au Cygne et de la Naissance du Chevalier au Cygne. Nous observerons comment les textes circulent au sein du cycle de la croisade. Nous en profiterons pour dresser une liste des versions concurrentes qui s'y développent, examiner les textes qui voyagent avec celle-ci pour déterminer comment le Chevalier au Cygne s'articule à l'ensemble. / The thesis we propose to present is comprised of two parts. The first part consists of the critical edition of the beginning of the fourteenth century alexandrine version (Lyon, BM, ms. 0744 and Brussels, KBR, ms. 10391) of the Chevalier au Cygne, which corresponds more particularly to the events in the first part of the song, Naissance du Chevalier au Cygne. These two manuscripts are the only witnesses to what tradition identifies as version D of the Chevalier au Cygnet in verse. The study that accompanies the edition seeks to place this version within the cycle known as the First Crusade Cycle, and to understand the interest of writing this fourth version of the Naissance du Chevalier au Cygne: this examination should make it possible to better understand the context of the creation and circulation of these texts which function in rivalry and by echoes. To do this, we will review the history of the Chevalier au Cygne and the Naissance du Chevalier au Cygne. We will observe how the texts circulate within the Crusade Cycle. We will take this opportunity to draw up a list of the competing versions circulating to see which texts that travel with the Naissance to determine how the Chevalier au Cygne articulates itself within the entire Cycle.
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La biblioteca francescana medievale di Assisi, lo scriptorium e l'attività dello studium / La bibliothèque franciscaine médiévale d'Assise, le scriptorium et l'activité du studium / The Franciscan Library, the Scriptorium and the Studium of Assisi in the Middle AgeGrauso, Francesca 04 October 2014 (has links)
La bibliothèque du couvent franciscain médiéval d'Assise a été inventorié par frère Jean de Iolo en 1381. Jean a aussi collé des étiquettes dans le plat postérieur de chaque manuscrit, portant l’indication du nom de l'auteur et de l'oeuvre ainsi que l’emplacement dans la bibliothèque. Dans l'inventaire du 1381 il décrit environ 700 livres, dont il s’est avéré l’existant d’environ 540, desquels la majorité est encore conservées dans la bibliothèque d'Assise. Des restants, une centaine, ont migré vers d'autres bibliothèques italiennes et étrangères. L'inventaire montre aussi que la collection de livres avait été divisée en deux bibliothèques, une nommé libraria publica, dans laquelle les livres ont été enchaînés aux bancs, une nommé libraria secreta, dans laquelle les livres étaient enfermés dans un armarium et disponibles au prêt.J'ai essayé d'étudier cette collection de livres d'un point de vue codicologique, que je pense jusqu'iciinexploré. Il n'était pas question d'étudier les manuscrits individuellement, peut-être le plus important pour leurs contenu ou leurs histoire, chose qui avait été faite dans le passé, mais de combiner les données tirées des manuscrits franciscains d'Assise connus, les saisir dans des bases des données et permettre aux données eux-mêmes d’apporter des informations.La première partie de ce travail se concentrera sur l'histoire de la bibliothèque médiévale, mais même dans ces paragraphes je fais souvent référence à des éléments codicologiques. La partie centrale cherche à mettre en évidence le caractère unique de la collection de la bibliothèque d’Assise, tels que Jean de Iolo l’a « photographié » en 1381.La dernière partie est plus spécifiquement de nature codicologique, dans laquelle j’ai mis en évidence les facteurs liés à la fabrication et à l'écriture des manuscrits. / So far, the oldest description that we have of the Franciscan Library of Assisi is an inventory made in 1381 by the friar John of Iolo. Friar John also labelled the manuscripts with strips of paper put on the covers and bearing the name of the author, the title and a call number of the manuscript.The inventory describes about 700 manuscripts; so far 540 have been identified, the majority of which are preserved in the Assisi Library. Among the ones which are not in Assisi, about 100 have been found in libraries either in Italy and in other countries. From the inventory one can infer that the Library was divided in two: the libraria publica, where the books were chained to the benches; and the libraria secreta, where the books were closed in the armarium and the books were available to be borrowed.I aimed to study this book collection from a codicological point of view, which had not had been investigated until now.I preferred not to focus on each manuscript and its content. Rather, I aimed to look at the library as a whole; therefore I gathered the general data by taking them from the descriptions of the manuscripts and then I combined those data within a new database; by doing this I was able to draw out new information about the collection itself.The first section of this work is focused on the history of the library, where I often referred to codicological elements. The central section aims to evidence the wholeness of the Assisi library, the way it was « pictured » by John of Iolo in 1381.Finally, the third section clearly highlights the codicological aspect of this research; here I tried to underline all the factors related to the book making and the writing of the manuscripts. / La biblioteca del convento francescano medievale di Assisi è stata inventariata da fr. Giovanni di Iolo nel 1381. Gianni ha anche preparato le etichette, con l’indicazione dell’autore e del titolo dell’opera e la lettera di collocazione, per il piatto posteriore di ogni manoscritto. Nell’inventario del 1381 descrive circa 700 libri, dei quali ne sono stati identificati circa 540, la maggior parte conservata ancora nella biblioteca di Assisi. Dei restanti, circa un centinaio, è migrato verso altre biblioteche italiane e straniere. L’inventario mostra anche che la collezione dei libri era stata divisa in due biblioteche, una denominata libraria publica, nella quale i libri erano incatenati ai plutei, un’altra denominata libraria secreta, nella quale i libri erano conservati in un armarium e disponibili per il prestito. Ho cercato di studiare questa collezione di libri da un punto di vista codicologico, prospettiva secondo me inesplorata. Non si è trattato di studiare solo alcuni manoscritti, i più importanti per il contenuto o la loro storia, cosa già fatta in passato, ma di raccogliere dati ottenuti da tutti i manoscritti francescani di Assisi identificati, inserirli in banche dati e permettere ai dati stessi di fornire informazioni.La prima parte di questo lavoro si concentrerà sulla storia della biblioteca medievale, ma anche in questi paragrafi si farà spesso riferimento a elementi codicologici. La parte centrale cercherà di mettere in evidenza il carattere unico della collezione della biblioteca di Assisi, come Giovanni di Iolo la “fotografò” nel 1381. L’ultima parte è di natura più specificamente codicologica, in questa io ho messo in evidenza i fattori legati alla fabbricazione e alla scritturare dei manoscritti
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Florus de Lyon, lecteur des Pères : documentation et travaux patristiques dans l'Eglise de Lyon au IXe siècle / Florus of Lyons as a Reader of the Fathers : documents and works on patristics in the IXth century Church of LyonsChambert-Protat, Pierre 24 September 2016 (has links)
On conserve un nombre inhabituellement élevé de manuscrits ayant appartenu à la bibliothèque du chapitre cathédral de Lyon au IXe siècle, dont bon nombre ont été personnellement utilisés ou produits par le principal acteur de la vie intellectuelle lyonnaise de l’époque, le diacre Florus (floruit v. 825–855). Comme on connaît par ailleurs plusieurs grandes compilations rassemblées également par lui, Florus représente pour nous une double occasion particulièrement rare d’étudier la bibliothèque d’une école cathédrale carolingienne et les méthodes de travail d’un intellectuel de ce temps. Les comparaisons et les nombreux recoupements que permet cette situation étayent et alimentent notre connaissance des livres qu’on utilisait et qui circulaient à l’époque, mais aussi des hommes qui les lisaient et les échangeaient, et des conditions dans lesquelles le travail de Florus a pu passer dans la tradition manuscrite des Pères (première partie). Ces analyses nous peignent Florus un homme de son temps, formé dans un certain milieu à de certaines méthodes, mais que son expérience et ses goûts poussèrent à faire évoluer, tout au long de sa carrière, ses propres méthodes au service de ses propres projets (seconde partie). Un travail d’historiographie est aussi proposé, qui n’avait pas encore été entrepris, et qui fait apparaître les voies de la redécouverte de Florus au cours du XVIIe siècle, puis au XXe. La place de Florus et de sa bibliothèque d’usage, dans l’histoire intellectuelle et dans l’histoire de la transmission des textes antiques, en ressort mieux circonscrite et qualifiée plus précisément, en même temps que se dévoile le cours de sa propre évolution intellectuelle. / An unusual amount of manuscripts that belonged to the Cathedral library of Lyons in the IXth century has been preserved, among which a number were firsthand used or produced by its prominent intellectual figure, the deacon Florus (floruit ca. 825—855). As we also know several large compilations that were gathered by the very same, Florus represents a rare double opportunity to investigate both a Carolingian cathedral library and the work methods of a Carolingian scholar. Numerous comparisons and crosscheckings can strengthen and supply informations regarding the books that were used and circulated at the time, but also regarding the men that read and circulated them, and clarify how Florus’s work on the Fathers has spread in the manuscript tradition (first part). Such analyses depict Florus as a man of his time, who was educated in a certain environment and to use certain methods; but who was then driven, all along his career, by his own experience and taste, to evolve his own methods in the pursuing of his own projects (second part). A historiography study is also held, which was never undertaken before, and reveals the how and why of Florus’s rediscovery in the XVIIth century, and then again in the XXth. Florus’s part and his work library’s, in the intellectual history and in the history of ancient texts transmission, is thus better circumscribed and more precisely described, as is unvailed the course of his own intellectual evolution.
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