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Les effets du genre sur la charge mentale : une étude sur le mal-être en milieu professionnel

Lanteigne, Amélie 04 1900 (has links)
Ce projet de mémoire a pris forme dans le but d’étudier comment l’effet du genre module la charge mentale au travail, en s’intéressant à l’impact des rapports de genre sur le sentiment de surcharge mentale et comment ils influent sur l’expression du mal-être individuel. L’analyse d’entretiens réalisés auprès de sept femmes et cinq hommes révèle divers facteurs contribuant à l’impression d’être mentalement surchargé au travail : les contraintes temporelles ; l’imprévisibilité ; la précarité au niveau économique et des conditions de travail ; le caractère exigeant des responsabilités professionnelles ; les contradictions du travail ; l’insuffisance du soutien organisationnel ; le manque de reconnaissance au travail ; le faible soutien social ; ainsi que la difficulté à concilier travail et famille. Ces multiples éléments colorent le discours des participants à la fois selon leur genre individuel et selon le type de métier qu’ils occupent : ceux-ci s’inscrivent dans une division relativement bien définie entre métiers majoritairement féminins et métiers majoritairement masculins. Suite à l’analyse des entretiens, il a été possible de cerner des tendances spécifiques à chaque type de métier, qui s’observent dans la relation entre demande psychologique et latitude décisionnelle. Appliqués au modèle de Karasek (1979), les résultats indiquent une conjoncture surchargeante pour les participants occupant un métier à prédominance féminine, où apparaît un cadre organisationnel oppressant. Enfin, de par les effets pernicieux de la non-valorisation du travail traditionnellement féminin et du travail reproductif associé à la gestion familiale, les résultats de cette présente recherche suggèrent que les femmes sont particulièrement à risque d’être surchargées mentalement et de vivre un profond mal-être. / This thesis was developed with the aim of studying how the effect of gender modulates mental burden at work, focusing on the impact of gender relations on the feeling of mental overload and how they influence the expression of individual malaise. The analysis of interviews with seven women and five men reveals various factors contributing to the impression of being mentally overloaded at work: time constraints; unpredictability; economic precariousness and working conditions; the demanding nature of professional responsibilities; the contradictions of work; inadequate organizational support; lack of recognition at work; weak social support; as well as the difficulty of reconciling work and family. These multiple elements colour the participants' discourse both according to their individual gender and according to their type of occupation : they are part of a relatively well-defined division between predominantly female occupations and predominantly male occupations. Following the analysis of the interviews, it was possible to identify trends specific to each type of occupation, which are observed in the relationship between psychological demand and decision latitude. Applied to the model of Karasek (1979), the results indicate an overburdening situation for participants in a predominantly female occupation, where an oppressive organizational framework emerges. Finally, because of the pernicious effects of the non-valorization of the traditionally female work and of the reproductive work associated with family management, the results of this research suggest that women are particularly at risk of being mentally overloaded and experiencing a profound malaise.

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