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Les harraga en Algérie : émigration et contestation / Harragas in Algeria : emigration and protestation

Souiah, Farida 06 December 2014 (has links)
Cette thèse est consacrée aux « brûleurs » de frontières – les harraga – qui tentent de quitter l’Algérie sans passeport, ni visa sur des embarcations de fortune, au péril de leur vie. Elle s’appuie et discute le modèle « exit, voice et loyalty » développé par Albert Hirschman afin de stimuler la réflexion et explorer la relation entre émigration et contestation. À partir de sources très diverses – des entretiens semi-directifs avec des harraga et des membres de leur famille, l’observation de procès de harraga, des articles de presse, des productions culturelles, des discours politiques, des textes de lois et des documents d’orientation politique – cette thèse documente les facteurs et les modalités de départ des harraga. Elle s’intéresse également au processus de publicisation et politisation de ce phénomène migratoire en Algérie et analyse les politiques mises en œuvre par les autorités algériennes afin de lutter contre la harga. Les harraga estiment qu’ils appartiennent aux marges d’un système socio-économique corrompu et inégalitaire dans lequel ils n’ont aucune perspective d’amélioration. Confrontés aux politiques migratoires restrictives, ils ne peuvent quitter le pays en respectant les lois imposées par les États. En raison des profils des harraga et de la dangerosité des itinéraires migratoires empruntés, la harga nourrit un discours critique qui porte à la fois sur la responsabilité des autorités dans la perpétuation d’un ordre socio-économique et politique qui pousse de jeunes algériens à quitter le pays, et sur la politique répressive mise en œuvre en réponse à la harga. En réponse à ce phénomène migratoire, les autorités algériennes mettent en œuvre une politique répressive qui s’inscrit dans des dynamiques de politique intérieure et extérieure. Le durcissement des lois sur l’émigration-immigration « irrégulière » en Algérie s’inscrit dans un contexte régional et dans le cadre de l’externalisation des frontières extérieures de l’Union européenne. / This dissertation examines the political implications of harga in Algeria. Literally translated, harga means “burn”. In the Maghreb dialects, the term has come to describe a specific form of migration. Harragas (literally “those who burn”) are those who try to leave their home country without a passport or visa, on small boats, risking their lives. This dissertation uses Albert Hirschman’s model of “Exit, Voice and Loyalty” in order to stimulate reflection and explore the link between exit (emigration) and voice (protest). Drawing from a wide variety of sources – semi-structured interviews with harraga and their family members, observations of trials, newspaper articles, cultural products (movies, novels, paintings, etc.), political speeches, legal texts and policy papers – this dissertation documents the causes of migration and the emigration patterns from Algeria of harraga. It also studies the publicization and politicization process of harga in Algeria. Last, it analyzes the policies implemented by the Algerian government to limit harga. Harragas are trapped in the margins of a corrupt and unequal socio-economic system that offers no prospects of improvement. They cannot leave the country legally because of the restrictive policies implemented by the destination states. Therefore, they try to leave Algeria on small boats, risking their lives. Harragas do not leave in silence. Many newspaper articles and cultural products talk about harragas, who are referred to as undeniable proof that there is something wrong in Algeria. The Algerian authorities are deemed responsible for the departure of these young Algerians and are criticized for the repressive policies implemented as a response to harga. Domestic and international factors influence Algerian migration policy. Domestically, the policy is a response to the criticism that harga provoke. Internationally, the toughening migration laws and increasing penalties in Algeria.
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Ce que le « dispositif » fait au travailleur « sans-papiers » : analyser l'emploi et les rapports à l'emploi de migrants dits « sans-papiers », originaires de la vallée du fleuve Sénégal, à Paris, au prisme de la régularisation exceptionnelle au titre du travail / What the "scheme" does to the undocumented worker : analyse the employment and employment relationships of undocumented workers from the Senegal valley, through the prism of the exceptional legalization through working

Zougbede, Emeline 23 November 2016 (has links)
La présente recherche entend analyser les emplois occupés par des migrants dits « sans-papiers », originaires majoritairement de la vallée du fleuve Sénégal, à Paris, à la lumière des processus de régularisation par le travail dont ils sont l'objet. En mobilisant les notions d'« identités de papiers » (Dardy [1991] 1998 ; Noiriel, 1998, 2007 ; Bruno, 2010) et d'« interstices de jeu », la thèse, basée sur une approche sociologique qualitative et inductive, cherche à mettre à jour les mécanismes et logiques à l’œuvre dans la mise au travail d'une population particulière qui est celle d'étrangers en situation irrégulière. Aussi, l'absence d'un titre de séjour en règle a-t-il pour effet la mise en relation de ces migrants avec des secteurs d'emploi déterminés dans un espace économique particulier, et pour lesquels les emplois observés relèvent du marché du travail dit secondaire, voire exogène, aux formes d'emploi précaires et instables. Si les migrants rencontrés acceptent ces emplois précaires et quelque peu dévalorisés, c'est parce que le travail (et le salariat qu'il permet) définit les situations migratoires observées. Pour autant, l'adéquation entre une offre et une demande de travail tire en partie sa légitimité de l'État français. Aussi, les processus de régularisation par le travail en viennent-ils à déterminer partiellement la rencontre entre cette offre et cette demande de travail, la justifier en la normalisant pour partie. Du reste, si l’État en vient à légitimer cette rencontre, c'est aussi au moyen d'une récupération au profit d'une « instrumentation » (Lascoumes, 2003) de la figure du « Travailleur Sans-papiers », énoncée et revendiquée par la grève de 2008-2010. En somme, l'observation des situations d'emploi (notamment dans la répétition des postes occupés et des formes d'emploi) amène à considérer la constitution d'une population au travail, permise par la reconnaissance par l’État de la figure du « Travailleur Sans-papiers ». Les procès de régularisation au titre du travail dessinent la figure du « Travailleur Sans-papiers » et décident si l'étranger en situation irrégulière peut être régularisé par le travail ou non, par le jeu de catégorisations que produit l’État. Et la thèse défendue est la suivante : l'emploi des migrants dits « sans-papiers » s'arrime à des logiques économiques qui assurent la mise en place et la permanence de formes d'emploi particulières. Ces formes d'emploi se nourrissent de la précarité des postes occupés et de la relation salariale contractée. Dans le cas des migrants rencontrés, elles renvoient à la production de formes d'infra-citoyenneté, sous-tendues par des logiques politiques (dans la gestion des flux migratoires et des politiques de main-d’œuvre) que la régularisation par le travail vient couronner. La figure du « Travailleurs Sans-papiers » telle que l'a promue la grève de 2008-2010, mais reprise dans les processus de régularisation au titre du travail, est alors l'archétype du travailleur régularisable et le travail des sans-papiers en est sa logique-même. Ils sont tous deux déterminés par un dispositif singulier de biopolitique. / This research deals with the employment of undocumented people from the Senegal valley, in Paris and the legalization processes. Mobilizing the two concepts of "identify of papers" Dardy [1991] 1998; Noiriel, 1998, 2007; Bruno, 2010) and "interstices of game", this doctoral thesis, based on an sociological and inductive approach, highlights the mechanisms and logics that are inherent to putting undocumented people into work. From there, the lack of residence permit implies the inscription of these migrants in specific sectors of activities. Therefore, employments are registered in the secondary labour market, if not an exogenous market, where employment and its forms are very precarious. If migrants take these jobs, it is because work is the key parameter in the migratory situations. The balance between supply and demand of labour draws its legitimacy from the French State. Indeed, leglization processes determine this balance, and justify it by normalizing it. The legitimacy of French State is allowed by a recovery and "instrumentation" (Lascoumes, 2003) of the figure of "Undocumented Worker", which was first introduced during the strike of 2008-2010. In other words, the employment situations lead to discuss of the production of a specific labour force by the State. The legalization processes are based on the figure of "Undocumented Worker" and by this manner elect the alien in an irregular situation who will be regularized. This lead to formulate the following argument: the employment of undocumented migrants is due to economic logics which establish specific forms to putting undocumented people into work. This is guaranteed by precariousness of status employments, enables to produce forms of a low citizenship that political logics reinforce. Thus, the legalization process supports this perspective. The figure of "Undocumented Worker", from the strike of 2008-2010, is used by the French State to justify the legalization process by work. All these elements are included by a manner of governing that is attached to a particular scheme of biopolitic.

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