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La mobilisation comme gouvernement de soi : s'engager et lutter pour la mémoire et la cause des victimes du franquisme en Espagne (2000-2013) / Mobilization as self-government : committing and struggling for the memory and the cause of the victims of Francoist repression (2000-2013)

Smaoui, Sélim 02 December 2016 (has links)
Depuis une quinzaine d'années, l'Espagne traverse un mouvement de réflexion complexe ayant trait au legs de la violence d'Etat perpétrée sous la Guerre Civile (1936-1939) et sous la dictature franquiste (1939-1975). Ce mouvement de « récupération de la Mémoire Historique », selon la dénomination autochtone, regroupe un ensemble d'initiatives militantes (mobilisations « mémorielles », de « victimes », de lutte contre l' « impunité »), qui reproduisent les lexiques et les pratiques en vogue dans les contextes de post-conflit (lutte pour la « justice, la vérité, la réparation, exhumations de fosses communes,»...). Cette thèse analyse les logiques de production de catégories nouvelles de la protestation (« disparus », « victimes », « vérité et justice »...), la circulation internationale de compétences militantes propres au post-conflit (exhumations, militantisme des droits de l'homme »...), des nouvelles lectures à porter sur la violence passée. Cet espace protestataire étant majoritairement composé par un personnel héritier ou issu de la gauche républicaine espagnole, cette thèse rend compte des manières dont ce nouveau militantisme des droits de l'homme a contribué à recomposer l'espace protestataire de la gauche espagnole. / Over the last decade in Spain, the legacy of the political violence perpetrated throughout the Spanish Civil War (1936-1939) and the Francoist regime (1939-1975) became a significant issue among various protest movements. “The Recovery of Historical Memory Movement”, according to the local denomination, gathers a large scale of collective actions in which prevails the use of typical “postconflict” resources, practices and registers : collection of testimonies, mass grave exhumations, mobilization for “Justice, Truth and Reparation”, etc. This thesis analyzes the social logics underlying the production of new protest categories (“disappeared”, “victims”, “truth and justice”), the international circulation of specific “conflict resolution” expertises and authorities (exhumations, human rights militancy), and new readings of past violence. This protesting space being predominantly composed of actors heiring or stemming from the Spanish republican left, I will analyze the ways by which this new human rights militancy has contributed to the recomposition of the local leftist militancy.
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Mémoires d’une violence rémanente : genèse, appropriations et contestations des lieux de mémoire en Colombie / Memories of persistent violence : genesis, appropriation and challenges of places of memory in Colombia

Lavielle, Julie 29 January 2019 (has links)
Cette recherche a pour objectif de saisir les mobilisations plurielles et éclatées autour de la mise en récit publique du conflit armé dans un contexte de violence en Colombie. Inspirée par les travaux sur les sorties de conflit et la sociologie de la mémoire, elle prend comme terrain d’observation les lieux de mémoire (musées et maisons de la mémoire, monuments) qui se multiplient depuis la fin des années quatre-vingt-six. Elle envisage les lieux de mémoire comme des objets pertinents pour saisir les rapports de force politiques et sociaux qui se nouent dans un contexte de sortie de conflit très relatif. À partir d’entretiens et d’observations ethnographiques menées dans trois lieux de mémoire, ce travail questionne les effets des lieux de mémoire sur le politique. Il met en évidence les limites du pouvoir des lieux de mémoire à encadrer les mémoires et à participer à la fin du conflit. En revanche, ils pacifient le rapport historiquement conflictuel qu’entretient l’État avec certains groupes sociaux en reformulant des problèmes politiques et économiques sous l’angle du symbolique et en créant de nouvelles formes de luttes et d’engagement politique. Les lieux de mémoire reconfigurent les rapports entre gouvernants et gouvernés : à travers mise en récit du conflit armé, des revendications sociales et politiques en sortent pacifiées et re-politisées. / The aim of this research is to capture the plural and fragmented mobilisations around the elaboration of a public narrative of the armed conflict in a context of violence in Colombia. Inspired by works on conflict resolution and on the sociology of memory, it takes as its field of study the places of memory (museums and houses of memory, monuments) that have multiplied since the end of the eighties. It considers the places of memory as relevant objects to grasp the relationships that come into being between political and social forces in a context of a very relative conflict resolution. From interviews and ethnographic observations conducted in three places of memory, the thesis questions the effects of places of memory on politics. This work highlights the limits of the power of the influence that places of memory have on the framing of the memories and in participating in the conflict resolution. On the other hand, they pacify the historically conflictual relationship that the state maintains with certain social groups by reformulating political and economic problems, giving them a symbolic prism, and by creating new forms of struggle and political activism. Places of memory reconfigure relations between those that govern and the governed: through the elaboration of a narrative for the armed conflict, social and political demands come out pacified and re-politicized.
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La résistance des témoins : mémoires de guerre, nationalisme et vie quotidienne en Bosnie-Herzégovine (1992-2010) / The resistance of the witnesses : war memories, nationalism and everyday life in Bosnia and Herzegovina (1992-2010)

Jouhanneau, Cécile 12 November 2013 (has links)
Pour rendre compte des dynamiques sociales et politiques à l’œuvre au sortir d’un conflit, cette thèse prend pour objet les mémoires de la guerre de 1992-1995 en Bosnie-Herzégovine. Inspirée par la sociologie de la mémoire de Maurice Halbwachs, par la sociologie des mobilisations et par celle des relations internationales, elle se penche sur les conditions sociales de l’expression des souvenirs de la détention en camps. A partir d’entretiens et d’observations ethnographiques et grâce au dépouillement d’un large corpus d’archives écrites, cette thèse prend à bras le corps l’hypothèse selon laquelle les mémoires de la guerre seraient clivées selon des lignes ethnonationales. Elle met au jour, dès les années de guerre, un processus de politisation nationaliste des récits publics de la détention. La judiciarisation internationale de la guerre favorise paradoxalement la construction par des acteurs politiques et militants bosniens d’une figure du détenu de camp comme témoin par excellence de la nature de la guerre. Or en déplaçant le regard vers l’échelle locale, on constate les limites de la politisation des récits de la détention. En effet, le devoir de témoignage assigné aux individus y rentre en concurrence avec des normes de civilité retravaillées au quotidien. Loin de l’image d’une « guerre des mémoires » ethnonationale, cette thèse donne à voir, dans les interactions locales, l’évitement du politique et la discrétion des « témoins ». Elle invite ainsi à prendre en compte les régulations sociales locales dans une sortie de conflit que l’étude des entreprises nationalistes et des interventions internationales de construction de la paix ne suffit pas à élucider. / In order to grasp the social and political dynamics at play in the aftermath of a conflict, this research investigates the memories of the 1992-1995 war in Bosnia and Herzegovina. Drawing on Halbwach’s sociology of memory, social movement theory and the sociology of international relations, it scrutinizes the social conditions for the communication of memories of war camp detention. Based on ethnographic fieldwork and on a large corpus of press archives, judicial testimonies and memoirs, this work questions the widespread view of Bosnian war memories as being divided along ethnonational lines. It first delineates a process of nationalist politicization of public narratives of detention in the 1990s. The international judiciarization of the conflict paradoxically contributed to Bosnian politicians’ and activists’ construction of camp detainees as the epitome of the war witness. However, by moving the focus of analysis to the local level, this research signals the limits of the nationalist politicization of war memories. Former camp detainees do not monolithically reproduce antagonistic interpretations of the war as a genocide or a civil war. Moreover, even though they are imposed a national “duty to testify”, individuals also negotiate with local norms of civility in their face-to-face interactions. Far from waging an ethnonational “memory war”, former camp detainees resort to everyday practices of discretion and avoidance of politicized matters. This research therefore pleads for an understanding of post-war societies that does not only focus on nationalist politics and international peacebuilding interventions, but also on war-affected local practices of civility.
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Après la guerre : Mobilisations et luttes pour la reconnaissance. Contribution à une analyse sociohistorique de la construction de l'Etat au Kosovo (1945-2012) / After the war : Mobilizations and Struggles for Recognition. A Contribution to an Analysis of the State Formation process in Kosovo (1945-2012)

Shtembari, Arber 21 November 2016 (has links)
Cette thèse est consacrée conjointement aux mobilisations et luttes de classement des groupes issus de la guerre de 1998-1999 au Kosovo et aux modalités d'accès à leur reconnaissance légale et légitime, ainsi qu'à l'étude du processus de construction de l’État au Kosovo et de la production de ses formes symboliques de consécration. Deux objectifs orientent ce travail : Le premier est de rompre avec certaines évidences et d'apporter de nouvelles pistes de réflexion sur la formation, l'identification, l'existence et la définition des groupes sociaux issus de la guerre (les victimes civiles, les anciens combattants, les prisonniers de guerre, les familles des personnes disparues, etc.). Le second est d'examiner les relations complexes entre le travail de domination symbolique de l’État au Kosovo et les luttes que mènent les groupes sociaux issus de la guerre pour pouvoir maintenir leur position dans l'espace social. / This thesis examines jointly, the mobilizations and the classification struggles of the post-war groups in Kosovo after 1999, focusing on the access procedures toward their legal and legitimate recognition. It also analyzes the State formation process in Kosovo and the production of its symbolic forms of consecration. Two main contributions of this work are: First, it highlights a number of issues on post-war groups formation, identification, lifestyles and definition (civils victims, war veterans, war prisoners, families of missing persons, etc.) needing reflection and it questions the conventional wisdom. Second, it examines the complex relationships between the symbolic domination work of the State in Kosovo and the struggles of post-war groups in freeing from their social condition.

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