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Transition and optimal monetary policy : an econometric analysis for Central Europe countries / Transition et politique monétaire optimale : une analyse économétrique sur les économies de l’Europe Centrale

Sadeq, Tareq 12 September 2008 (has links)
La problématique de cette thèse se résume à deux questions liées aux économies en transition. La première est pourquoi quelques pays convergent vers les critères d'accession à la zone Euro, tandis que d'autres sont toujours loin de ces critères de stabilité. La deuxième question est comment a changé la structure de l'économie et la politique monétaire pendant la transition. Je réponds à ces questions en analysant des modèles dynamiques et stochastiques d'équilibre général (DSGE) en utilisant des méthodes économétriques Bayésiennes. Les techniques d'évaluation habituelles ont été étendues pour considérer des changements structurels de l'économie. Dans le premier chapitre, on a présenté la méthode d’estimation Bayésienne des modèles DSGE linéaires. Dans le deuxième chapitre, on construit un modèle DSGE incorporant quelques caractéristiques des économies en transition et l'ai évalué en utilisant la méthode Bayésienne. Enfin, dans le troisième chapitre, on estime un modèle intégrant une date de rupture structurelle dans les paramètres et de l’heteroskedasticité des chocs. / In this thesis, I have considered two questions related to transition economies in Central Europe. The first is why some countries converge toward the Euro area accession criteria, while others are still far from the stability criteria. The second question is how did the structure of the economy and the monetary policy change during the transition. I answer to these questions by analysing dynamic stochastic general equilibrium (DSGE) models using Bayesian econometric methods. I have extended the usual estimation techniques in order to consider structural changes in the economy. In the first chapter, I introduce the general methodology of Bayesian estimation of linear DSGE models. In the second chapter, I have built a DSGE model incorporating some features of the transition economies and have estimated it using the Bayesian method. Finally, in the third chapter, I have estimated a model considering a structural change date in parameters and heteroskedasticity of shocks.
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Model stability under a policy shift : are DSGE models really structural?

Gendron, Debbie 12 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Ce mémoire développe un modèle dynamique stochastique d'équilibre général suivant les traces de Ireland (2001), Dib (2003) et Dib, Gammoudi et Moran (2005). Le modèle est estimé à partir de séries chronologiques canadiennes via des techniques économétriques bayésiennes qui consistent en la simulation des paramètres du modèle à partir de leur densité a posteriori à l'aide de l'algorithme Metropolis-Hastings. Un test de stabilité du modèle est ensuite effectué en comparant ses prévisions hors-échantillon lorsqu'il est estimé avec deux échantillons différents. Le premier échantillon de données va de 1981T1 à 2000T4, tandis que le second débute en 1991T1 afin de tenir compte de l'introduction du régime de cible d'inflation par la Banque du Canada. Nous obtenons deux résultat importants. Premièrement, les valeurs estimées des paramètres diffèrent de manière significatives selon que le premier ou le second échantillon est utilisé. Deuxièmement, la capacité de prévision du modèle ne dépend pas de l'échantillon ayant servis à l'estimation. / This thesis develops a dynamic stochastic general equilibrium model (DSGE) in the line of Ireland (2001), Dib (2003), and Dib, Gammoudi, and Moran (2005). The model is estimated with Canadian time series via Bayesian techniques by combining the likelihood of its state-space representation with prior information and simulating parameter values from their posterior density using the Metropolis-Hastings algorithm. A stability test is then performed on the model by comparing its out-of-sample forecasting ability when estimated on two different samples. The first sample runs from 1981Q1 to 2000Q4, whereas the second starts in 1991Q1 to take into account the inflation targeting regime introduced by the Bank of Canada. Our main finding is that although the parameter estimates related to the monetary policy change significantly following the policy shift, the model's forecasting ability remains unaffected.
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Crises, frictions financières et modélisation macroéconomique / Crises, financial frictions and macroeconomic modeling

Chahad, Mohammed 12 December 2013 (has links)
L’interaction sphère financière/sphère réelle a longtemps été délaissée dans les modèles macroéconomiques, postulant généralement la neutralité de la première. La récente crise financière dite des subprime démontre qu’il en est autrement. Cette thèse propose trois essais sur le rôle du secteur financier et plus particulièrement bancaire à l’aune de la dernière crise.Le premier consiste à donner un cadre formel à la nature exceptionnelle de la crise en abandonnant l’hypothèse de normalité des ‘événements résiduels’. Nos résultats réfutent le caractère ‘normal’ de la crise mais, aussi et surtout, soulignent les biais en termes de diagnostics économiques à la considérer comme telle.Par ailleurs, un des effets exceptionnels de cette crise a été le recours à des politiques monétaires non conventionnelles. La deuxième partie de la thèse suggère à ce titre l’incertitude sur les marchés interbancaires comme une raison probable de l’inefficacité des politiques monétaires conventionnelles. Une politique monétaire équilibrée entre lutte contre l'inflation et soutien à l'économie réelle serait néanmoins plus à même de réduire les effets de cette incertitude sur le cycle économique.Enfin, le troisième volet de la thèse propose une étude d’impact de la nouvelle réglementation Bâle III sur le secteur réel. L’absence d’externalités positives entre la mise en œuvre de la contrainte de capitalisation et celle du LCR accentue davantage l’écart de production entre PME et grandes entreprises, induisant un impact récessif global encore plus sensible. Une mise en œuvre plus lente et parfaitement annoncée des nouvelles normes réglementaires pourrait néanmoins nuancer ces effets. / Until recently, most macroeconomic models have ignored the interaction between financial and real sectors, postulating the neutrality of the former. However, the last financial crisis, also known as subprime crisis, rejected this assumption. In this thesis we propose three essays where we try to shed light on the role of the financial and more particularly the banking sector during the last crisis.The first essay provides a formal assessment of the exceptional nature of the crisis by challenging the usual ‘normality’ assumption of the innovations. Our results refute the ‘normality’ assumption for the crisis, but also and more importantly, they put forward possible biases from using this assumption in macroeconometric models.The exceptional features of the crisis can also be seen in the use of unconventional monetary policy. The second chapter of the thesis shows how higher volatility in the interbank market impedes the standard monetary policy effects. However, a central bank with a more balanced monetary policy, reacting both to inflation pressures and to GDP variations, would be in a better situation to dampen the effects of interbank volatility shocks on the economic cycle.The last chapter deals with the impact on the real sector of the new Basel III regulatory requirements. The fulfillment of the new capital ratio has no positive spill-over effects on the Liquidity Coverage Ratio which magnifies the output discrepancy between SMEs and corporate firms. This, in turn, generates a greater recessionary impact on the overall economy. A more progressive implementation of the new regulation combined with perfect expectations should however decrease such adverse effects.
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Frictions financières : théories et évidences

Manadir, Abdellah 24 April 2018 (has links)
Cette thèse évalue la contribution de deux types de frictions financières à améliorer la capacité des modèles dynamiques stochastiques d'équilibre général (DSGE) de type néo-keynésien à répliquer les cycles économiques, et la capacité des modèles hybrides (DSGE-VAR) à mieux prévoir les aggrégats macroéconomiques. Motivé par un problème de Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999] affectant les contrats de dette, le premier type de friction financière induit un écart entre le rendement attendu du capital et le taux sans risque, écart qui dépend du ratio de levier entrepreneurial. Le deuxième type de friction, justifié par un problème de Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011], induit quant à lui un écart entre le rendement attendu du capital et le taux sans risque qui dépend du changement dans le ratio de levier. Le premier chapitre de la thèse estime trois versions du modèle macroéconomique de Smets and Wouters [2003, 2007] à l'aide de l'approche bayésienne. La première version, utilisée comme point de comparaison, considère les marchés financiers comme un voile et ne contient pas de friction financière. La deuxième version incorpore la friction de type Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999], tandis que la troisième version inclut la friction de style Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011]. Ce chapitre utilise ensuite les résultats d'estimation pour répondre aux deux questions suivantes : (i) Est-ce que les modèles avec frictions financières sont plus compatibles avec les données macroéconomiques des États-Unis que ceux qui font abstraction de ces frictions ? Si c'est le cas, (ii) quel type de friction financière est plus compatible avec ces mêmes données ? Les résultats d'estimation mettent en évidence les points suivants. Premièrement, l'ajout des frictions financières améliore l'ajustement du modèle néo-keynésien aux données. Ces améliorations semblent être marginales et non robustes, dans le cas du problème de Costly State Verification, tandis qu'elles sont substantielles et robustes dans le cas du problème de Costly Enforcement. Deuxièment, estimer l'élasticité de la prime du risque au ratio de levier entrepreneurial, plutôt que la calibrer à une valeur commune utilisée dans la littérature, induit une amélioration subtancielle de la performance du modèle à la Bernanke et al. [1999]. Ceci suggère que cette élasticité devrait être révisée (à la baisse) par rapport à la position à priori prise dans la littérature. Le deuxième chapitre de la thèse estime trois versions du modèle de Smets and Wouters [2003, 2007] à l'aide de la méthodologie bayésienne, et ceci pour l'économie des États-Unis et pour celle de la zone Euro. La première version, servant du modèle de base, considère les marchés financiers comme un voile et n'incorpore pas de friction financière. La deuxième version lève le voile sur les marchés financiers et incorpore la friction de type Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999], tandis que la troisième version inclut la friction de style Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011]. Les trois versions accordent une attention particulière aux tendances de long terme reflétées dans les données et considèrent donc un processus déterministe de la technologie, qui accroit la productivité des heures de travail. Par la suite, ce chapitre emploie les résultats d'estimation pour répondre aux deux questions suivantes. (i) Est-ce que l'importance des frictions financières est différente dans l'économie des États-Unis et dans celle de la zone Euro ? Si c'est le cas, (ii) quels facteurs peuvent expliquer cette différence ? Les résultats obtenus mentionnent les points suivants. D'abord, la friction de type Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999] est plus importante dans l'économie de la zone euro que dans celle des États-Unis. Par contre, la friction de type Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011] n'est pas importante ni dans l'économie de la zone Euro, ni dans l'économie des États-Unis. Ensuite, l'importance relativement élevée de la friction dans l'économie de la zone Euro peut être expliquée par l'élasticité élevée de la prime du risque au ratio de levier dans cette économie. Finalement, le troisième chapitre de la thèse développe trois types d'information à priori pour un modèle vectoriel auto-régressif, et ce à partir d'un modèle néo-keynésien DSGE sans friction financière, d'un modèle incorporant la friction de type Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999] et d'un modèle incluant la friction de style Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011]. Ce chapitre compare ensuite la performance prévisionnelle des trois modèles hybrides (DSGE-VAR) pour répondre à la question suivante : Jusqu'à quel point l'introduction des structures (frictions) financières améliore-t-elle les prévisions d'un modèle hybride DSGEVAR? Les résultats obtenus indiquent que les modèles DSGE-VAR incluant des frictions financières ne semblent pas performer mieux que les modèles DSGE-VAR standard. / This thesis assesses the extent to which two types of financial frictions contribute to the ability of New-Keynesian-type-stochastic dynamic general equilibrium models (DSGE) to reproduce business cycles and the ability of hybrid models (DSGE-VAR) to forecast macroeconomic aggregates. The first type of financial friction originates from a problem of Costly State Verification à la Bernanke et al. [1999] and appears in debt contracts. This type of friction implies a wedge between the expected return on capital and the risk-free rate that depends on entrepreneurial leverage, whereas the wedge is absent in models with no frictions. The second type of friction results from a problem of Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011], which also induces a wedge between the expected return on capital and the risk-free rate, that is now determined by the change in entrepreneurial leverage. The first chapter of thesis estimates three versions of Smets and Wouters [2003, 2007] using a Bayesian approach. Used as a benchmark, the first version considers financial markets as a veil and thus contains no financial friction. The second version incorporates the Costly State Verification-type-friction à la Bernanke et al. [1999], while the third version includes the Costly Enforcement-type-friction à la Gertler and Karadi [2011]. The estimation results are used to answer to following questions: (i) Are models including financial frictions more compatible with U.S. macroeconomic data than those with no frictions? (ii) which types of financial friction are preferred by the data? Our findings indicate that adding financial frictions improves the New-Keynesian model's fit to data, in terms of data marginal density. In the case of Costly Enforcement problem, these improvements are both substantial and robust, while they are marginal and not robust in the case of the Costly State Verification problem. Second, estimating the risk premium elasticity to entrepreneurial leverage, rather than calibrating it to values commonly used in the literature, helps the Bernanke et al. [1999] model version to perform more well. This finding suggests that this elasticity should be revised (downwards), relative to the prior belief established in the literature. The second chapter estimates three versions of Smets and Wouters [2003, 2007] via the Bayesian methodology for both the U.S. and Euro economies. The first version serves as a basic model and considers financial markets as veil, thereby contains no financial frictions. The second version includes a Costly State Verification-type problem à la Bernanke et al. [1999], while the third one incorporates a Costly Enforcement problem à la Gertler and Karadi [2011]. These three versions pay particular attention to long term trends that are present in data and thus incorporate a labour-augmenting technology process. The chapter then uses estimation results to answer to the following questions: (i) Is the importance of financial frictions different in the U.S. economy and in the Euro economy? Then, (ii) which factors can explain this difference? The main results are: First, the Costly State Verification-type-friction à la Bernanke et al. [1999] is more important in the Euro economy than in the U.S. economy, while the Costly Enforcement-type-friction à la Gertler and Karadi [2011] doesn't appear important to the both economies. Second, the relative importance of financial frictions in the Euro area can be explained by the high estimate of the risk premium elasticity to the leverage in the Euro economy. The third chapter of thesis develops three types of prior information for a VAR model, from a New-Keynesian model with no financial friction, a model incorporating a friction of Costly state Verification à la Bernanke et al. [1999] and a model including a friction of Costly Enforcement à la Gertler and Karadi [2011]. This last chapter then compares the three hybrid models (DSGE-VAR) via the root mean squared forecast errors, in order to answer to the following question: To which extent can the presence of financial structures (frictions) improve the forecasting ability of hybrid model DSGE-VAR? In terms of out-sample forecasts, the results show that the hybrid models with no financial frictions perform as well as those with frictions.
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Chocs informationnels, frictions financières et fluctuations : une approche DSGE

Silue, Yefagafie Ismael 21 April 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 11 avril 2023) / Ce travail analyse les conséquences macroéconomiques d'un choc financier. Spécifiquement, il s'agit d'analyser les conséquences d'un choc défavorable à la santé financière des banques sur le prix des actifs et des variables macroéconomiques clés comme la consommation, la production et l'investissement. Pour ce faire, nous construisons un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique à la Gertler et Karadi (2011) augmenté de chocs informationnels comme source de variation dans les des prix des actifs. Les résultats montrent que les chocs informationnels défavorables conduisent à une chute des prix des actifs et peuvent provoquer une récession. Étant donné les contraintes de bilan des intermédiaires financiers, une anticipation que la valeur de leurs actifs sera plus faible dans le futur exacerbe les frictions financières, contraint les activités de prêt des banques, ce qui occasionne des chutes des prix des actifs et se traduit ensuite par une baisse de l'investissement et de la production. / This paper analyzes the macroeconomic consequences of a financial shock. Specifically, we analyze the consequences of an unfavorable shock to bank capitalization on asset prices and key macroeconomic variables such as consumption, output, and investment. To do so, we construct a dynamic stochastic general equilibrium model à la Gertler and Karadi (2011) augmented with "news shocks" as a source of variation in asset prices. The results show that adverse "news shocks"lead to falling asset prices and can cause a recession. Given the balance sheet constraints of financial intermediaries, an expectation of a decline in the value of their assets may lead them to forced sales that cause asset prices to fall, which then leads to lower investment and output.
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Three essays in financial frictions and international macroeconomics

Kopoin, Alexandre 20 April 2018 (has links)
Cette thèse examine le rôle des frictions financières qui émergent des asymétries d’information dans les marchés financiers sur la propagation des chocs, et sur les fluctuations économiques. Le premier essai utilise la modélisation factorielle dynamique ciblée pour évaluer la contribution des données nationales et internationales sur la question de la prévision du PIB des provinces du Canada. Les résultats indiquent que l’utilisation des données nationales et internationales, principalement les données américaines, améliore significativement la qualité des prévisions. De plus, cet effet est présent et significatif pour les horizons de court terme (moins d’un an), mais disparait pour les prévisions de long terme. Ceci suggère que les chocs qui prennent naissance au niveau national ou international sont transmis aux provinces, et donc reflétés dans les séries chronologiques régionales assez rapidement. Tandis que le premier essai aborde la question de la transmission des chocs à l’aide d’un modèle macro-économétrique non-structurel, les deux derniers essais développent des modèles d’équilibre général dynamique stochastique (DSGE) pour analyser les effets des frictions financières sur la propagation des chocs nationaux et internationaux. Ainsi, le deuxième essai présente un modèle DSGE dans un cadre international avec des frictions financières. Le cadre théorique comprend le mécanisme d’accélérateur financier, les canaux du capital bancaire et du taux de change. Les résultats suggèrent que le canal du taux de change, longtemps ignoré, joue un rôle primordial dans la propagation des chocs. De plus, en maintenant les trois canaux de transmission, les chocs nationaux et internationaux jouent un rôle important dans l’explication des fluctuations macroéconomiques. Par ailleurs, les résultats montrent aussi que les économies les mieux capitalisées réagissent mieux que celles avec une capitalisation bancaire plus faible lorsqu’il advient un choc négatif. Ces résultats soulignent l’importance du capital bancaire dans une perspective internationale et peuvent contribuer à enrichir le débat mondial sur la régulation bancaire. Le troisième essai, à travers un modèle DSGE à deux pays avec des frictions financières, analyse l’effet des activités bancaires transfrontalières sur la propagation des chocs nationaux et internationaux, et sur la synchronisation des cycles économiques. Les résultats suggèrent que la présence d’activité bancaire transfrontalière amplifie l’effet des chocs de productivité et de politique monétaire. Cependant, l’impact sur la consommation est plus faible à cause des possibilités de lissage à travers les dépôts inter-pays. De plus, les résultats montrent que les corrélations bilatérales entre les agrégats macroéconomiques deviennent plus importantes en présence d’activités bancaires transfrontalières. / This dissertation investigates the role of financial frictions stemming from asymmetric information in financial markets on the transmission of shocks, and the fluctuations in economic activity. Chapter 1 uses the targeted factor modeling to assess the contribution of national and international data to the task of forecasting provincial GDPs in Canada. Results indicate using national and especially US-based series can significantly improve the forecasting ability of targeted factor models. This effect is present and significant at shorter-term horizons but fades away for longerterm horizons. These results suggest that shocks originating at the national and international levels are transmitted to Canadian regions and thus reflected in the regional time series fairly rapidly. While Chapter 1 uses a non-structural, econometric model to tackle the issue of transmission of international shocks, the last two Chapters develop structural models, Dynamic Stochastic General Equilibrium (DSGE) models to assess spillover effects of the transmission of national and international shocks. Chapter 2 presents an international DSGE framework with credit market frictions to assess issues regarding the propagation of national and international shocks. The theoretical framework includes the financial accelerator, the bank capital and exchange rate channels. Results suggest that the exchange rate channel, which has long been ignored, plays an important role in the propagation of shocks. Furthermore, with these three channels present, domestic and foreign shocks have an important quantitative role in explaining domestic aggregates. In addition, results suggest that economies whose banks remain well-capitalized when affected by adverse shock experience less severe downturns. These results highlight the importance of bank capital in an international framework and can be used to inform the worldwide debate over banking regulation. In Chapter 3, I develop a two-country DSGE model in which banks grant loans to domestic as well as to foreign firms to study effects of these cross-border banking activities in the transmission of national and international shocks. Results suggests that cross-border banking activities amplify the transmission of productivity and monetary policy shocks. However, the impact on consumption is limited, because of the cross-border saving possibility between the countries. Moreover, results suggests that under cross-border banking, bilateral correlations become greater than in the absence of these activities. Overall, results demonstrate sizable spillover effects of cross-border banking in the propagation of shocks and suggest that cross-border banking is an important source of the synchronization of business cycles.
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La politique monétaire dans les modèles économétriques : primat de la théorie sur l'empirie / The monetary policy in econometric models : primacy of the theory over the empirics

Attioui, Abdelali 04 December 2014 (has links)
En s'appuyant sur les limites de l'économétrie mises en évidence dans les débats sur la politique monétaire depuis les années 1960, cette thèse s'attache à montrer le primat de la théorie sur l'empirie et que l'économétrie ne peut pas être décisive dans la remise en cause de la théorie. Nous adoptons une démarche basée sur des arguments épistémologiques pour montrer que ces débat dépassent le clivage théorie/empirie et intègrent une différence de vision quant à l'utilité d'un modèle empirique. Le programme de recherche de la Commission Cowles s'est constitué autour d'une articulation particulière de trois éléments fondamentaux. Un référentiel théorique issu de la Théorie Générale de Keynes, un modèle formel s'appuyant sur le relatif consensus autour du schéma IS-LM et des techniques économétriques pour estimer les paramètres de ce modèle. C'est la nature et le degré d'interdépendance entre les trois éléments ci-dessus qui sont remis en cause par les monétaristes et les tenants de la modélisation VAR. Alors que les keynésiens établissent une nette distinction entre le modèle théorique et le modèle estimé, pour les monétaristes cette distinction n'est pas claire et ne leur semble pas pertinente. Sims (1980) reproche aux modèles structurels de la Commission Cowles de comporter trop d'hypothèses théoriques non testées empiriquement. Il propose de soumettre les hypothèses d'exogénéité à des tests économétriques directs et précis. Toutefois, l'indétermination empirique de la causalité dans un modèle VAR, liée au problème de l'équivalence observationnelle (Basmann, 1965), impose l'adoption d'un schéma d'identification sur la base d'a priori théorique pour identifier les chocs de politique monétaire. Ceci constitue un cas extrême du problème de la sous-détermination de la théorie par les données soulevé par la thèse de Duhem-Quine (Duhem, 1906, Quine, 1951). De plus, Hoover (2009) note que l'analyse des réponses impulsionnelles dans un VAR fournit un bon exemple de ce que Cartwright (2007) qualifie de ‘'contrefactuel imposteur''. Le développement des Modèles à Correction d'Erreurs et des modèles VAR cointégrés a permis de renouveler l'analyse des propositions monétaristes. Toutefois, les liens entre les propositions de cointégration, les notions d'équilibre de long terme et de déséquilibre de court terme sont rarement interprétés dans le cadre d'un modèle théorique rigoureux et complètement spécifié. Pour Faust et Leeper (1994), l'identification d'un modèle par l'imposition de contraintes peut s'avérer non fructueuse lorsque la théorie économique n'établit pas de distinction claire entre les dynamiques de court et de long terme. Faust et Whiteman (1997) relèvent l'absence d'un critère d'arbitrage dans ces démarches en présence de conflit entre le principe théorique et l'ajustement aux données, sinon une subordination de la théorie à l'économétrie. Parallèlement au problème de l'identification, la critique de Lucas (1976) constitue la seconde critique fondamentale à laquelle se heurtent les modèles économétriques. Lucas (1980, 1986) adopte une nouvelle posture épistémologique en considérant le modèle théorique comme une ‘'fiction'' et non plus comme un ensemble de propositions sur le comportement d'une économie réelle. Il défend l'idée d'une explication du cycle en termes de discipline de l'équilibre (Lucas, 1977). Les modèles DSGE, qui constituant les modèles de base de la Nouvelle Synthèse, sont fortement influencés par la méthodologie lucasienne et s'inscrivent dans la continuité des modèles RBC (Taouil, 2011). Benati et Surico (2009) ont établi la supériorité des DSGE par rapport aux VAR structurels (SVAR). Cet échec des SVAR est la conséquence directe des restrictions inter-équations imposées par l'hypothèse des anticipations rationnelles, tel que cela a été initialement soulevé par la critique de Sargent (1979). / The purpose of this thesis is to show the primacy of the theory over the empirics and prove that econometrics cannot be decisive to question the theory. For this, we rely on the limits of econometrics highlighted in discussions of monetary policy since the 1960s. We adopt an approach based on epistemological arguments to show that these debates go beyond the cleavage theory/empirics and that they integrate a difference of vision as to the usefulness of an empirical model. The research program of the Cowles Commission was formed around a particular articulation of three fundamental elements: a theoretical repository of Keynes' General Theory, a formal model based on the relative consensus on the IS-LM diagram and econometric techniques to estimate the parameters of this model. It is the nature and the degree of interdependence between these three elements that are contested by the monetarists and supporters of the VAR modeling. While Keynesians make a clear distinction between the theoretical model and the estimated model, this distinction is not clear and does not seem relevant to the monetarists. Sims (1980) criticizes the structural models of the Cowles Commission for including too many theoretical hypotheses empirically untested. He proposes to review the exogeneity assumptions through direct and specific econometric tests. However, the empirical indeterminacy of causality in a VAR, linked to the problem of observational equivalence (Basmann, 1965), requires the adoption of an identification scheme on the basis of a theoretical a priori to identify the monetary policy shocks. This is an extreme case of the problem of under-determination of theory by data raised by the Duhem-Quine thesis (Duhem 1906, Quine, 1951). Furthermore, Hoover (2009) notes that the impulse response analysis in a VAR provides a good example of what Cartwright (2007) calls “counterfactual impostor”. The development of the Error Correction Models and cointegrated VAR models has renewed the analysis of monetarist proposals. However, the links between the proposals for cointégration, the notions of long-term equilibrium and short term disequilibrium are rarely interpreted in the context of a rigorous and fully specified theoretical model. According to Faust and Leeper (1994), the identification of a model by imposing constraints may not be fruitful when economic theory does not clearly distinguish the short-term and long-term dynamics. Faust and Whiteman (1997) note the absence of an arbitration criterion in these approaches apparent in the presence of conflict between the theoretical principle and the adjustment to the data; otherwise subordination of the theory to the econometrics. Alongside the issue of identification, the Lucas critique (1976) is the second fundamental criticism facing the use of econometric models. Lucas (1980, 1986) adopts a new epistemological posture considering the theoretical model as a 'fiction' and not as a set of proposals on the behavior of a real economy. He supports the idea of explaining the cycle in terms of discipline of equilibrium (Lucas, 1977). The DSGE models, that constitute the fundamental models of the New Synthesis theory, are strongly influenced by Lucas' methodology and are a continuity of the RBC models (Taouil, 2011). Benati and Surico (2009) demonstrated the superiority of a DSGE model with respect to a structural VAR (SVAR). This failure is a direct consequence of inter-equation restrictions imposed by the rational expectations hypothesis, initially raised by Sargent's critics (1979).
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Modélisation des fluctuations macroéconomiques et comparaison des performances de modèles dynamiques d'équilibre général estimés : une approche par l'estimation bayésienne et les modèles à facteurs

Rugishi, Muhindo G. 12 April 2018 (has links)
Depuis le début des années 1980, la modélisation macroéconomique a subi un renouveau méthodologique marqué par l'avènement des modèles d'équilibre général dynamiques stochastiques (DSGE) et des modèles vectoriels autorégressifs (VAR). Il existe actuellement un consensus dans les milieux académiques et institutionnels que les modèles DSGE peuvent offrir aux débats économiques un cadre d'analyse efficace. L'utilisation des modèles DSGE dans l'analyse des cycles et fluctuations économiques est un des domaines les plus actifs de la recherche macroéconomique. Comme les modèles DSGE sont mieux ancré dans la théorie économique, ils permettent de fournir des explications plus cohérentes de la dynamique du cycle économique et d'analyser les différents types de chocs qui perturbent régulièrement les différentes économies. Les modèles VAR sont un outil utilisé à grande échelle dans la macroéconomie appliquée, notamment dans la validation empirique des modèles DSGE. En dépit de leur faible ancrage dans la théorie économique, les modèles VAR restent assez flexibles pour traiter un éventail de questions concernant la nature et les sources des fluctuations économiques. En outre, ils sont particulièrement adaptés pour faire des tests statistiques d'hypothèses ainsi que pour des exercices de prévision à court terme. C'est ainsi que les résultats des modèles VAR sont souvent perçus comme des faits stylisés qui devraient être reproduits par des modèles économiques. Alors que la spécification des modèles DSGE a connu un développement remarquable aboutissant à une lecture des fluctuations économiques analogue à celle de la synthèse néoclassique (rôle des chocs budgétaires et monétaires à court terme) et que beaucoup des progrès ont été réalisés pour comparer les prédictions des modèles aux données, les méthodes couramment utilisées pour la validation de ces modèles présentent certaines limites. Il se pose actuellement la question de savoir si ces méthodes sont toujours appropriées pour fournir des estimations consistantes des paramètres structurels et pour permettre la comparaison formelle des modèles DSGE concurrents. En effet, il reste encore beaucoup à faire pour développer des outils simples et opérationnels permettant de mesurer l'adéquation entre les prédictions des modèles DSGE et les données. La méthode communément utilisée pour évaluer les modèles DSGE consiste à comparer les moments estimés ou obtenus par simulations stochastiques du modèle et les moments historiques. Si les moments historiques appartiennent à l'intervalle de confiance des moments estimés ou simulés, on considère que cet ensemble de moments est bien reproduit par le modèle. Le problème de cette méthodologie est qu'elle ne permet pas la comparaison de deux modèles quand l'un reproduit plutôt bien certains moments et plus mal d'autres moments qui sont, au contraire, mieux expliqués par l'autre modèle. L'absence d'un critère de choix explicite pour évaluer la portée explicative de différents modèles constitue un problème majeur si on cherche à discriminer entre différents paradigmes et théories concurrentes. L'utilisation de la méthode des moments pour l'évaluation des modèles DSGE et l'explication des fluctuations économiques est, à certains égards, très approximative. Cette insuffisance amène plusieurs chercheurs à opter pour l'utilisation des modèles VAR pour la validation empirique des modèles DSGE. Cependant, les débats à la suite du papier séminal de Gali (1999) portant sur l'impact des chocs technologiques sur les heures travaillées ont suscité de scepticisme concernant l'apport de cette méthodologie alternative et certains chercheurs se demandent actuellement si les modèles VAR peuvent vraiment être utiles pour discriminer des théories concurrentes et si leurs propriétés d'échantillonnage sont assez précises pour justifier leur popularité dans la macroéconomie appliquée. L'échec des modèles VAR d'ordre fini comme outil utile d'évaluation des modèles DSGE est parfois attribué au fait qu'ils ne sont que des approximations des processus VAR d'ordre infini ou bien à la possibilité qu'il n'existe point de représentation VAR. C'est le cas notamment quand l'hypothèse d'inversibilité n'est pas satisfaite. Les méthodes d'estimation par maximum de vraisemblance ou bayésienne des paramètres structurels des modèles DSGE sont maintenant d'utilisation courante dans les milieux académiques et décisionnels. Ces méthodes permettent de comparer les performances de prévision des modèles DSGE à celles d'un modèle VAR ou celles de deux théories concurrentes. Bien que les modèles DSGE fournissent de relativement bonnes prévisions dans certains cas, des problèmes de mauvaise spécification et de non identifiabilité ont comme conséquence que les paramètres structurels et le vecteur d'état de l'économie ne sont pas souvent estimés de manière consistante. Ces insuffisances peuvent entraîner des recommandations de politique économique dangereusement biaisées et posent de sérieux problèmes dans l'évaluation de politiques alternatives. Dans cette thèse, nous proposons une voie de réconciliation qui offre des possibilités d'une meilleure intégration de la théorie et de la mesure en macroéconomie. La méthodologie proposée permet de combiner de manière explicite les modèles factoriels non structurels et les modèles théoriques d'équilibre général micro-fondés. Les modèles factoriels complètent les modèles macroéconomiques structurels destinés à évaluer les évolutions économiques à court et ce, principalement en offrant un cadre qui permet d'améliorer l'estimation et la prévision de plusieurs indicateurs macroéconomiques. En effet, la méthode d'évaluation utilisée permet de prendre en compte toute l'information macroéconomique disponible en recourant aux modèles factoriels, d'estimer et de tester, dans un cadre unifié, les paramètres structurels et les propriétés cycliques d'un modèle DSGE et de comparer des théories concurrentes. Les variables inobservables et les composantes cycliques des modèles sont estimés à l'aide d'un filtre de Kalman et des techniques numériques de Monte Carlo par chaînes de Markov (MCMC). Nous utilisons l'ensemble des outils développés pour faire une comparaison formelle de deux variantes du modèle de cycles réels à la King-Rebelo (2000) et du modèle de thésaurisation du travail de Bumside, Eichenbaum et Rebelo (1993) appliqués à l'économie américaine sur des données trimestrielles allant de 1948 à 2005. L'utilisation des modèles à facteurs permet d'améliorer les qualités prédictives des modèles DSGE et de surpasser dans bon nombre des cas les problèmes de non identifiabilité et de non inversibilité rencontrés dans ces types de modèles. L'étude démontre que le choc technologique identifié par Gali (1999) est non structurel et que l'utilisation des modèles à facteurs devrait être préférée dans certains cas à celle de l'approche VAR. En présence des variables mesurées avec erreur, l'utilisation des filtres de type Hodrick-Prescott (HP) conduit à une estimation non consistante de certains paramètres structurels des modèles DSGE. Le test de stabilité indique une diminution de l'amplitude de chocs exogènes depuis le début des années 1980, ce qui se traduit par une modération des cycles économiques et des fluctuations des taux d'intérêt. Enfin, l'analyse dynamique montre que les réponses de l'investissement au choc de dépenses publiques sont largement liées aux valeurs assignées aux paramètres structurels. / Since the beginning of the 1980s, macroeconomic modeling has undergone a methodological revival marked by the advent of the dynamic stochastic general equilibrium (DSGE) models and vector autoregressive (VAR) models. There is currently a consensus in the académie and institutional circles that DSGE models can offer to the économie debates an effective framework of analysis. The analysis of économie cycles and fluctuations using DSGE models is one of the most active areas of macroeconomic research. As DSGE models are firmly grounded in the économie theory, they are used to provide more cohérent and adéquate explanations for observed dynamics of the business cycle and to analyze a wide range of shocks which buffet regularly various économies. VAR models are a widely used tool in empirical macroeconomics, particularly for the evaluation of DSGE models. Despite they rely so loosely on économie theory, VAR models remain enough flexible to treat a range of questions concerning the nature and the sources of the économie fluctuations. Moreover, they are particularly adapted to perform statistical hypothesis tests as well to provide reliable forecasts in the short-term. Thus the results from VAR models are often viewed as stylized facts that économie models should replicate. Although the specification of DSGE models has seen a remarkable development leading to a reading of the économie fluctuations similar to those of the neoclassical synthesis (rôle of budgetary and monetary shocks in the short-term) and that steps forward hâve also been made in comparing the models' prédictions to the data, the methods usually used for the evaluation of these models présent some limitations. This raises the question of whether or not these methods are always well-adapted to provide consistent estimates of the structural parameters and to allow the formal comparison of competing DSGE models. Indeed, there still remains much to do in the development of simple operational tools that make it possible to measure the gap between the prédictions of DSGE models and the data. The common method used for evaluating DSGE models consists of comparing the estimated moments or those obtained by stochastic simulations of the model and the historical moments. If the historical moments belong to the confidence interval of the estimated or simulated moments, it is considered that this set of moments is well reproduced by the model. The problem of this methodology is that it does not allow the comparison of two models when one matches some moments well and does more badly for other moments that are better explained by the other model. The difficultés in designing explicit sélection criteria to evaluate the success of competing models constitute a major problem if one seeks to discriminate between various paradigms and concurrent theories. The moment-matching techniques for the evaluation of DSGE models and the explanation of the économie fluctuations are, in certain sensé, very approximate. This insufficiency leads several researchers to choose using the VAR models for the empirical evaluation of DSGE models. However, the debates following the séminal paper of Gali (1999) focused on the impact of the technological shocks on hours worked caused scepticism concerning the contribution of this alternative methodology and some researchers currently wonder if the VAR models can actually discriminate between competing DSGE models and whether their sampling properties are good enough to justify their popularity in applied macroeconomics. The failure of finite-order VAR models for evaluating DSGE models is sometimes attributed to the fact that they are only approximations to infinite-order VAR processes or to the possibility that there does not exist a VAR représentation at ail. This is the case particularly when the assumption of invertibility is not satisfied. Bayesian or maximum likelihood estimation methods of the structural parameters are now currently used in académie and policy circles. Thèse methods are tailored to compare the forecasting performances of the DSGE models with those of VAR models and to discriminate between competing DSGE models. Although DSGE models provide, in some cases, relatively good forecasts, the potential model misspecification and identification problems have as consequence the lack of efficiency in the estimated latent variables and structural parameters. These insufficiencies can dangerously bias recommendations of economic policy and pose serious problems in the evaluation of alternative policies. In this thesis, we propose a reconciliation that offers possibilities to better integrate of the theory and measurement in macroeconomics. The suggested methodology is used to combine explicitly the non-structural factor models and the micro-founded general equilibrium theoretical models. The factor models supplement the structural macroeconomic models intended to evaluate the economic evolutions in the short-term and this, mainly by offering a framework which allows the improvement of the estimates and forecasting of several macroeconomic indicators. Indeed, the method evaluation used makes it possible to exploit ail available macroeconomic information by using the factor models and allows us to estimate and test, within a unified framework, the structural parameters and the cyclical properties of the model, and to compare competing theories. The structural parameters, the unobservable variables and the cyclical components are estimated using the Kalman filter and the Markov chain Monte Carlo methods (MCMC). We use the set of the tools developed to make a formal comparison of two variants of the real business cycle model in King and Rebelo (2000) and of an extension of labour market specification consisting in the introduction of labour-hoarding behaviour, as suggested by Burnside, Eichenbaum and Rebelo (1993), which are applied to the US economy with quarterly data from 1948 to 2005. The use of the factor models provide an important set of tools to improve predictive qualities of DSGE models and can help to solve, in numerous cases, the identification and invertibility problems met in these types of models. The study shows that the technological shock identified by Gali (1999) is non-structural and that using the factor models factors should be preferred in some cases to the VAR approach. In the presence of the variables measured with error, using the detrending methods like the Hodrick-Prescott (HP) filter can lead to inconsistent estimates of some structural parameters of DSGE models. The test of stability suggests a reduction in the magnitude of exogenous shocks since the beginning of the 1980s, which implies the moderation of business cycles and fluctuations of interest rates. Lastly, the dynamic analysis shows that the impulse response functions of the investment to the government consumption shock are largely related to the values assigned to the structural parameters.
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Changement de cible d'inflation dans un modèle d'équilibre général dynamique

Lavoie, Charles 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire introduit une cible d'inflation non constante dans un modèle d'équilibre général pour vérifier si cet ajout permet d'améliorer la capacité de prévision du modèle. Les agents économiques du modèle sontAfin de modéliser la cible d'inflation, celle-ci est introduite dans la politique monétaire qui suit une règle de Taylor. On compare un modèle avec cible d'inflation non observée et un modèle avec cible d'inflation observée à un modèle contrôle traditionnel. Dans le modèle traditionnel, l'inflation à l'état stationnaire est retrouvée dans la règle de Taylor. On estime les différents modèles à l'aide de données canadiennes de 1981Q1 à 2006Q4. Les résultats de nos exercices de comparaison indiquent que l'introduction d'une cible d'inflation dans les modèles d'équilibre général permet de mieux expliquer les données que le modèle traditionel. De plus, le modèle avec cible d'inflation observée semble être la meilleure façon de modéliser la cible d'inflation.
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Analyse comparative des frictions financières aux États-Unis et au Canada : une approche DSGE bayésienne

Mazonzika, God’s will Makuikila 24 February 2021 (has links)
Ce mémoire compare les frictions financières aux États-Unis et au Canada par le biais des modèles DSGE à la Smets et Wouters (2003) augmentés de l’accélérateur financier à la Bernanke et collab. (1999) qui sont estimés suivant des techniques bayésiennes avec les données incluant la période avant et après la crise financière de 2007-2009. Les données tenant compte du début de l’épisode de la pandémie de COVID-19 sont également intégrées dans les modèles pour l’analyse des fonctions de réponses impulsionnelles. Les modèles estimés donnent un avantage considérable aux modèles avec frictions financières pour les États-Unis et le Canada en général, mais demeurent peu concluants pour le Canada lorsque la période d’estimation précédant la crise financière de 2007-2009 est considérée. En outre, les structures économiques estimées pour ces deux pays restent très similaires que l’on considère ou pas la présence de frictions financières, mais laissent présager toutefois certaines différences significatives. Il en ressort également que la plupart de chocs d’offre semblent impacter en grande partie l’évolution des variables macroéconomiques américaines comparativement à celles du Canada si l’on considère les estimations réalisées avec les données incluant la récente pandémie de la COVID-19. Selon les estimations effectuées avec les mêmes données précédentes, un choc positif de dépenses publiques au Canada a l’air de réduire sensiblement les effets pervers observés dans la consommation et l’investissement par rapport à sa contrepartie américaine. De plus, l’effondrement observé dans la production aux États-Unis et au Canada au cours de la période 2007-2009 aurait été causé en grande partie par un choc de préférences et un choc financier traduisant un dysfonctionnement du marché du crédit. Pour le Canada par contre, en plus de ces deux chocs cités, un choc de dépenses publiques aurait aussi contribué à une partie de l’effondrement de la production quand bien même que les dépenses publiques auraient augmenté durant cette période. / This thesis compares financial frictions in the United States and Canada through the DSGE models à la Smets et Wouters (2003) augmented by the financial accelerator à la Bernanke et collab. (1999) which are estimated using Bayesian techniques with data including the period before and after the financial crisis of 2007-2009. Data taking into account the start of the COVID-19 pandemic episode are also integrated into the models for the analysis of impulse response functions. The estimated models give a considerable advantage to models with financial frictions for the United States and Canada in general, but remain inconclusive for Canada when the estimation period preceding the financial crisis of 2007-2009 is considered. In addition, the economic structures estimated for these two countries remain very similar whether or not we consider the presence of financial frictions, but nevertheless suggest certain significant differences. It also emerges that most of the supply shocks seem to have a large impact on the evolution of US macroeconomic variables compared to those of Canada if we consider the estimates made with data including the recent COVID-19 pandemic. According to estimates made with the same previous data, a positive shock to public spending in Canada appears to significantly reduce the perverse effects observed in consumption and investment compared to its US counterpart. In addition, the collapse observed in production in the United States and Canada during the period 2007-2009 would have been caused in large part by a preference shock and a financial shock reflecting a dysfunction of the credit market. For Canada on the other hand, in addition to these two shocks cited, a public expenditure shock would also have contributed to part of the collapse in production even though public expenditure would have increased during this period.

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