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Synergie des approches et des ressources déployées pour le traitement de l'écritMorin, Emmanuel 30 November 2007 (has links) (PDF)
Les travaux présentés dans le cadre de cette Habilitation à Diriger des Recherches, qui se situent au carrefour de l'informatique et de la linguistique, s'intéressent au traitement de l'écrit. Ils s'articulent autour de deux axes de recherche, celui de la fouille terminologique multilingue et celui de la reconnaissance de l'écriture manuscrite en ligne. Dans un premier temps, notre étude est consacrée à la fouille terminologique multilingue. Nous commençons par rappeler les fondements théoriques en acquisition lexicale multilingue, qui s'inscrivent dans l'héritage de la sémantique distributionnelle de Harris. Nous présentons ensuite les travaux réalisés en acquisition de lexiques bilingues à partir de corpus comparables. Nous décrivons notamment la méthode par similarité interlangue proposée pour l'alignement de termes complexes et la plate-forme informatique associée. À la lumière des nombreux résultats que nous avons engrangés dans ce champ de recherche, nous précisons les apports et limites des différentes approches utilisées. Dans un deuxième temps, nous présentons les différentes facettes de la reconnaissance de l'écriture manuscrite en ligne auxquelles nous nous sommes intéressés et les modèles développés. Ces travaux, qui se situent au niveau de la modélisation du langage naturel, visent à concevoir des modèles de langage adaptés à la reconnaissance de documents dénotant un « écrit standard » (où un stylo numérique vient remplacer la saisie sur un clavier numérique) ou un « écrit déviant » (où un stylo numérique s'offre comme une nouvelle alternative pour l'écriture de SMS). Nous présentons les modèles développés et les résultats obtenus. Nous revenons aussi sur l'importance et la difficulté de concevoir des ressources adaptées à la prise en compte de ces différents écrits. Dans un dernier temps, qui constitue le trait d'union entre nos deux axes de recherche, nous indiquons la synergie possible entre les approches et ressources déployées. En particulier, nous montrons que les méthodes probabilistes ne sont plus une alternative aux systèmes à base de règles, mais bien complémentaires et que les ressources exploitées doivent être adaptées à la tâche visée.
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Modèles de langage ad hoc pour la reconnaissance automatique de la paroleOger, Stanislas 30 November 2011 (has links) (PDF)
Les trois piliers d'un système de reconnaissance automatique de la parole sont le lexique,le modèle de langage et le modèle acoustique. Le lexique fournit l'ensemble des mots qu'il est possible de transcrire, associés à leur prononciation. Le modèle acoustique donne une indication sur la manière dont sont réalisés les unités acoustiques et le modèle de langage apporte la connaissance de la manière dont les mots s'enchaînent.Dans les systèmes de reconnaissance automatique de la parole markoviens, les modèles acoustiques et linguistiques sont de nature statistique. Leur estimation nécessite de gros volumes de données sélectionnées, normalisées et annotées.A l'heure actuelle, les données disponibles sur le Web constituent de loin le plus gros corpus textuel disponible pour les langues française et anglaise. Ces données peuvent potentiellement servir à la construction du lexique et à l'estimation et l'adaptation du modèle de langage. Le travail présenté ici consiste à proposer de nouvelles approches permettant de tirer parti de cette ressource.Ce document est organisé en deux parties. La première traite de l'utilisation des données présentes sur le Web pour mettre à jour dynamiquement le lexique du moteur de reconnaissance automatique de la parole. L'approche proposée consiste à augmenter dynamiquement et localement le lexique du moteur de reconnaissance automatique de la parole lorsque des mots inconnus apparaissent dans le flux de parole. Les nouveaux mots sont extraits du Web grâce à la formulation automatique de requêtes soumises à un moteur de recherche. La phonétisation de ces mots est obtenue grâce à un phonétiseur automatique.La seconde partie présente une nouvelle manière de considérer l'information que représente le Web et des éléments de la théorie des possibilités sont utilisés pour la modéliser. Un modèle de langage possibiliste est alors proposé. Il fournit une estimation de la possibilité d'une séquence de mots à partir de connaissances relatives à 'existence de séquences de mots sur le Web. Un modèle probabiliste Web reposant sur le compte de documents fourni par un moteur de recherche Web est également présenté. Plusieurs approches permettant de combiner ces modèles avec des modèles probabilistes classiques estimés sur corpus sont proposées. Les résultats montrent que combiner les modèles probabilistes et possibilistes donne de meilleurs résultats que es modèles probabilistes classiques. De plus, les modèles estimés à partir des données Web donnent de meilleurs résultats que ceux estimés sur corpus.
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Approches empiriques et modélisation statistique de la paroleGilles, Adda 14 November 2011 (has links) (PDF)
Ce document décrit à la fois un parcours en modélisation statistique du langage et son application aux systèmes multilingues de traitement de la langue, où je relate mes travaux de recherches sur 28 années, en une présentation diachronique selon quelques grandes rubriques, et une prise de position pour la mise en place d'un cadre théorique et pratique permettant de faire émerger une science empirique de la parole. Cette science doit se fonder sur l'apport de toutes les sciences, du traitement automatique ou de la linguistique, dont l'objet d'étude est la parole. Au coeur de ce rapprochement se trouve l'idée que les systèmes automatiques peuvent être utilisés comme des instruments afin d'explorer les très grandes quantités de données à notre disposition et d'en tirer des connaissances nouvelles qui, en retour, permettront d'améliorer les modélisations utilisées en traitement automatique. Après une mise en perspective historique, où est rappelé en particulier la mise en place du paradigme de l'évaluation et le développement de la modélisation statistique de la parole, issue de la théorie de l'information, ainsi que les critiques que ces deux faits majeurs ont engendrées, nous aborderons quelques points théoriques et pratiques. Certaines questions épistémologiques concernant cette science empirique de la parole sont abordées : quel est le statut de la connaissance que nous produisons, comment la qualifier par rapport à d'autres sciences ? est-il possible d'autonomiser les sciences du langage en une véritable science, en essayant de trouver à la fois quel est son observable et le moyen d'améliorer la manière de l'observer, et d'en tirer des connaissances généralisables ? Nous détaillons en particulier la définition de l'observable, et l'étude du résiduel en tant que diagnostic de l'écart entre la modélisation et la réalité. Des propositions pratiques sont ensuite exposées concernant la structuration de la production scientifique et le développement de centres instrumentaux permettant la mutualisation du développement et de la maintenance de ces instruments complexes que sont les systèmes de traitement automatique de la parole.
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Modèles de langage ad hoc pour la reconnaissance automatique de la parole / Ad-hoc language models for automatic speech recognitionOger, Stanislas 30 November 2011 (has links)
Les trois piliers d’un système de reconnaissance automatique de la parole sont le lexique,le modèle de langage et le modèle acoustique. Le lexique fournit l’ensemble des mots qu’il est possible de transcrire, associés à leur prononciation. Le modèle acoustique donne une indication sur la manière dont sont réalisés les unités acoustiques et le modèle de langage apporte la connaissance de la manière dont les mots s’enchaînent.Dans les systèmes de reconnaissance automatique de la parole markoviens, les modèles acoustiques et linguistiques sont de nature statistique. Leur estimation nécessite de gros volumes de données sélectionnées, normalisées et annotées.A l’heure actuelle, les données disponibles sur le Web constituent de loin le plus gros corpus textuel disponible pour les langues française et anglaise. Ces données peuvent potentiellement servir à la construction du lexique et à l’estimation et l’adaptation du modèle de langage. Le travail présenté ici consiste à proposer de nouvelles approches permettant de tirer parti de cette ressource.Ce document est organisé en deux parties. La première traite de l’utilisation des données présentes sur le Web pour mettre à jour dynamiquement le lexique du moteur de reconnaissance automatique de la parole. L’approche proposée consiste à augmenter dynamiquement et localement le lexique du moteur de reconnaissance automatique de la parole lorsque des mots inconnus apparaissent dans le flux de parole. Les nouveaux mots sont extraits du Web grâce à la formulation automatique de requêtes soumises à un moteur de recherche. La phonétisation de ces mots est obtenue grâce à un phonétiseur automatique.La seconde partie présente une nouvelle manière de considérer l’information que représente le Web et des éléments de la théorie des possibilités sont utilisés pour la modéliser. Un modèle de langage possibiliste est alors proposé. Il fournit une estimation de la possibilité d’une séquence de mots à partir de connaissances relatives à ’existence de séquences de mots sur le Web. Un modèle probabiliste Web reposant sur le compte de documents fourni par un moteur de recherche Web est également présenté. Plusieurs approches permettant de combiner ces modèles avec des modèles probabilistes classiques estimés sur corpus sont proposées. Les résultats montrent que combiner les modèles probabilistes et possibilistes donne de meilleurs résultats que es modèles probabilistes classiques. De plus, les modèles estimés à partir des données Web donnent de meilleurs résultats que ceux estimés sur corpus. / The three pillars of an automatic speech recognition system are the lexicon, the languagemodel and the acoustic model. The lexicon provides all the words that can betranscribed, associated with their pronunciation. The acoustic model provides an indicationof how the phone units are pronounced, and the language model brings theknowledge of how words are linked. In modern automatic speech recognition systems,the acoustic and language models are statistical. Their estimation requires large volumesof data selected, standardized and annotated.At present, the Web is by far the largest textual corpus available for English andFrench languages. The data it holds can potentially be used to build the vocabularyand the estimation and adaptation of language model. The work presented here is topropose new approaches to take advantage of this resource in the context of languagemodeling.The document is organized into two parts. The first deals with the use of the Webdata to dynamically update the lexicon of the automatic speech recognition system.The proposed approach consists on increasing dynamically and locally the lexicon onlywhen unknown words appear in the speech. New words are extracted from the Webthrough the formulation of queries submitted toWeb search engines. The phonetizationof the words is obtained by an automatic grapheme-to-phoneme transcriber.The second part of the document presents a new way of handling the informationcontained on the Web by relying on possibility theory concepts. A Web-based possibilisticlanguage model is proposed. It provides an estition of the possibility of a wordsequence from knowledge of the existence of its sub-sequences on the Web. A probabilisticWeb-based language model is also proposed. It relies on Web document countsto estimate n-gram probabilities. Several approaches for combining these models withclassical models are proposed. The results show that combining probabilistic and possibilisticmodels gives better results than classical probabilistic models alone. In addition,the models estimated from Web data perform better than those estimated on corpus.
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From specialists to generalists : inductive biases of deep learning for higher level cognitionGoyal, Anirudh 10 1900 (has links)
Les réseaux de neurones actuels obtiennent des résultats de pointe dans une gamme de domaines problématiques difficiles.
Avec suffisamment de données et de calculs, les réseaux de neurones actuels peuvent obtenir des résultats de niveau humain sur presque toutes les tâches. En ce sens, nous avons pu former des spécialistes capables d'effectuer très bien une tâche particulière, que ce soit le jeu de Go, jouer à des jeux Atari, manipuler le cube Rubik, mettre des légendes sur des images ou dessiner des images avec des légendes. Le prochain défi pour l'IA est de concevoir des méthodes pour former des généralistes qui, lorsqu'ils sont exposés à plusieurs tâches pendant l'entraînement, peuvent s'adapter rapidement à de nouvelles tâches inconnues. Sans aucune hypothèse sur la distribution génératrice de données, il peut ne pas être possible d'obtenir une meilleure généralisation et une meilleure adaptation à de nouvelles tâches (inconnues).
Les réseaux de neurones actuels obtiennent des résultats de pointe dans une gamme de domaines problématiques difficiles.
Une possibilité fascinante est que l'intelligence humaine et animale puisse être expliquée par quelques principes, plutôt qu'une encyclopédie de faits. Si tel était le cas, nous pourrions plus facilement à la fois comprendre notre propre intelligence et construire des machines intelligentes. Tout comme en physique, les principes eux-mêmes ne suffiraient pas à prédire le comportement de systèmes complexes comme le cerveau, et des calculs importants pourraient être nécessaires pour simuler l'intelligence humaine. De plus, nous savons que les vrais cerveaux intègrent des connaissances a priori détaillées spécifiques à une tâche qui ne pourraient pas tenir dans une courte liste de principes simples. Nous pensons donc que cette courte liste explique plutôt la capacité des cerveaux à apprendre et à s'adapter efficacement à de nouveaux environnements, ce qui est une grande partie de ce dont nous avons besoin pour l'IA. Si cette hypothèse de simplicité des principes était correcte, cela suggérerait que l'étude du type de biais inductifs (une autre façon de penser aux principes de conception et aux a priori, dans le cas des systèmes d'apprentissage) que les humains et les animaux exploitent pourrait aider à la fois à clarifier ces principes et à fournir source d'inspiration pour la recherche en IA.
L'apprentissage en profondeur exploite déjà plusieurs biais inductifs clés, et mon travail envisage une liste plus large, en se concentrant sur ceux qui concernent principalement le traitement cognitif de niveau supérieur. Mon travail se concentre sur la conception de tels modèles en y incorporant des hypothèses fortes mais générales (biais inductifs) qui permettent un raisonnement de haut niveau sur la structure du monde. Ce programme de recherche est à la fois ambitieux et pratique, produisant des algorithmes concrets ainsi qu'une vision cohérente pour une recherche à long terme vers la généralisation dans un monde complexe et changeant. / Current neural networks achieve state-of-the-art results across a range of challenging problem domains.
Given enough data, and computation, current neural networks can achieve human-level results on mostly any task. In the sense, that we have been able to train \textit{specialists} that can perform a particular task really well whether it's the game of GO, playing Atari games, Rubik's cube manipulation, image caption or drawing images given captions. The next challenge for AI is to devise methods to train \textit{generalists} that when exposed to multiple tasks during training can quickly adapt to new unknown tasks. Without any assumptions about the data generating distribution it may not be possible to achieve better generalization and adaption to new (unknown) tasks.
A fascinating possibility is that human and animal intelligence could be explained by a few principles (rather than an encyclopedia). If that was the case, we could more easily both understand our own intelligence and build intelligent machines. Just like in physics, the principles themselves would not be sufficient to predict the behavior of complex systems like brains, and substantial computation might be needed to simulate human intelligence. In addition, we know that real brains incorporate some detailed task-specific a priori knowledge which could not fit in a short list of simple principles. So we think of that short list rather as explaining the ability of brains to learn and adapt efficiently to new environments, which is a great part of what we need for AI. If that simplicity of principles hypothesis was correct it would suggest that studying the kind of inductive biases (another way to think about principles of design and priors, in the case of learning systems) that humans and animals exploit could help both clarify these principles and provide inspiration for AI research.
Deep learning already exploits several key inductive biases, and my work considers a larger list, focusing on those which concern mostly higher-level cognitive processing. My work focuses on designing such models by incorporating in them strong but general assumptions (inductive biases) that enable high-level reasoning about the structure of the world. This research program is both ambitious and practical, yielding concrete algorithms as well as a cohesive vision for long-term research towards generalization in a complex and changing world.
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Latent data augmentation and modular structure for improved generalizationLamb, Alexander 08 1900 (has links)
This thesis explores the nature of generalization in deep learning and several settings in which it fails. In particular, deep neural networks can struggle to generalize in settings with limited data, insufficient supervision, challenging long-range dependencies, or complex structure and subsystems. This thesis explores the nature of these challenges for generalization in deep learning and presents several algorithms which seek to address these challenges. In the first article, we show how training with interpolated hidden states can improve generalization and calibration in deep learning. We also introduce a theory showing how our algorithm, which we call Manifold Mixup, leads to a flattening of the per-class hidden representations, which can be seen as a compression of the information in the hidden states. The second article is related to the first and shows how interpolated examples can be used for semi-supervised learning. In addition to interpolating the input examples, the model’s interpolated predictions are used as targets for these examples. This improves results on standard benchmarks as well as classic 2D toy problems for semi-supervised learning. The third article studies how a recurrent neural network can be divided into multiple modules with different parameters and well separated hidden states, as well as a competition mechanism restricting updating of the hidden states to a subset of the most relevant modules on a specific time-step. This improves systematic generalization when the pattern distribution is changed between the training and evaluation phases. It also improves generalization in reinforcement learning. In the fourth article, we show that attention can be used to control the flow of information between successive layers in deep networks. This allows each layer to only process the subset of the previously computed layers’ outputs which are most relevant. This improves generalization on relational reasoning tasks as well as standard benchmark classification tasks. / Cette thèse explore la nature de la généralisation dans l’apprentissage en profondeur et
plusieurs contextes dans lesquels elle échoue. En particulier, les réseaux de neurones profonds
peuvent avoir du mal à se généraliser dans des contextes avec des données limitées, une
supervision insuffisante, des dépendances à longue portée difficiles ou une structure et des
sous-systèmes complexes.
Cette thèse explore la nature de ces défis pour la généralisation en apprentissage profond
et présente plusieurs algorithmes qui cherchent à relever ces défis.
Dans le premier article, nous montrons comment l’entraînement avec des états cachés
interpolés peut améliorer la généralisation et la calibration en apprentissage profond. Nous
introduisons également une théorie montrant comment notre algorithme, que nous appelons
Manifold Mixup, conduit à un aplatissement des représentations cachées par classe, ce qui
peut être vu comme une compression de l’information dans les états cachés.
Le deuxième article est lié au premier et montre comment des exemples interpolés peuvent
être utilisés pour un apprentissage semi-supervisé. Outre l’interpolation des exemples d’entrée,
les prédictions interpolées du modèle sont utilisées comme cibles pour ces exemples. Cela
améliore les résultats sur les benchmarks standard ainsi que sur les problèmes de jouets 2D
classiques pour l’apprentissage semi-supervisé.
Le troisième article étudie comment un réseau de neurones récurrent peut être divisé en
plusieurs modules avec des paramètres différents et des états cachés bien séparés, ainsi qu’un
mécanisme de concurrence limitant la mise à jour des états cachés à un sous-ensemble des
modules les plus pertinents sur un pas de temps spécifique. . Cela améliore la généralisation
systématique lorsque la distribution des modèles est modifiée entre les phases de entraînement
et d’évaluation. Il améliore également la généralisation dans l’apprentissage par renforcement.
Dans le quatrième article, nous montrons que l’attention peut être utilisée pour contrôler le
flux d’informations entre les couches successives des réseaux profonds. Cela permet à chaque
couche de ne traiter que le sous-ensemble des sorties des couches précédemment calculées
qui sont les plus pertinentes. Cela améliore la généralisation sur les tâches de raisonnement
relationnel ainsi que sur les tâches de classification de référence standard.
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Visual question answering with modules and language modelingPahuja, Vardaan 04 1900 (has links)
No description available.
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On representation learning for generative models of textSubramanian, Sandeep 08 1900 (has links)
Cette thèse fait des petits pas dans la construction et la compréhension des systèmes d'apprentissage des représentations neuronales et des modèles génératifs pour le traitement du langage naturel. Il est présenté comme une thèse par article qui contient quatre travaux.
Dans le premier article, nous montrons que l'apprentissage multi-tâches peut être utilisé pour combiner les biais inductifs de plusieurs tâches d'apprentissage auto-supervisées et supervisées pour apprendre des représentations de phrases distribuées de longueur fixe à usage général qui obtiennent des résultats solides sur les tâches d'apprentissage par transfert en aval sans tout modèle de réglage fin.
Le deuxième article s'appuie sur le premier et présente un modèle génératif en deux étapes pour le texte qui modélise la distribution des représentations de phrases pour produire de nouveaux plongements de phrases qui servent de "contour neuronal" de haut niveau qui est reconstruit en mots avec un récurrent neuronal autorégressif conditionnel décodeur.
Le troisième article étudie la nécessité de représentations démêlées pour la génération de texte contrôlable. Une grande partie des systèmes de génération de texte contrôlables reposent sur l'idée que le contrôle d'un attribut (ou d'un style) particulier nécessite la construction de représentations dissociées qui séparent le contenu et le style. Nous démontrons que les représentations produites dans des travaux antérieurs qui utilisent la formation contradictoire du domaine ne sont pas dissociées dans la pratique. Nous présentons ensuite une approche qui ne vise pas à apprendre des représentations démêlées et montrons qu'elle permet d'obtenir des résultats nettement meilleurs que les travaux antérieurs.
Dans le quatrième article, nous concevons des modèles de langage de transformateur qui apprennent les représentations à plusieurs échelles de temps et montrent que ceux-ci peuvent aider à réduire l'empreinte mémoire importante de ces modèles. Il présente trois architectures multi-échelles différentes qui présentent des compromis favorables entre la perplexité et l'empreinte mémoire. / This thesis takes baby steps in building and understanding neural representation learning systems and generative models for natural language processing. It is presented as a thesis by article that contains four pieces of work.
In the first article, we show that multi-task learning can be used to combine the inductive biases of several self-supervised and supervised learning tasks to learn general-purpose fixed-length distributed sentence representations that achieve strong results on downstream transfer learning tasks without any model fine-tuning.
The second article builds on the first and presents a two-step generative model for text that models the distribution of sentence representations to produce novel sentence embeddings that serves as a high level ``neural outline'' that is reconstructed to words with a conditional autoregressive RNN decoder.
The third article studies the necessity of disentangled representations for controllable text generation. A large fraction of controllable text generation systems rely on the idea that control over a particular attribute (or style) requires building disentangled representations that separate content and style. We demonstrate that representations produced in previous work that uses domain adversarial training are not disentangled in practice. We then present an approach that does not aim to learn disentangled representations and show that it achieves significantly better results than prior work.
In the fourth article, we design transformer language models that learn representations at multiple time scales and show that these can help address the large memory footprint these models typically have. It presents three different multi-scale architectures that exhibit favorable perplexity vs memory footprint trade-offs.
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Automatic taxonomy evaluationGao, Tianjian 12 1900 (has links)
This thesis would not be made possible without the generous support of IATA. / Les taxonomies sont une représentation essentielle des connaissances, jouant un rôle central dans de nombreuses applications riches en connaissances. Malgré cela, leur construction est laborieuse que ce soit manuellement ou automatiquement, et l'évaluation quantitative de taxonomies est un sujet négligé. Lorsque les chercheurs se concentrent sur la construction d'une taxonomie à partir de grands corpus non structurés, l'évaluation est faite souvent manuellement, ce qui implique des biais et se traduit souvent par une reproductibilité limitée. Les entreprises qui souhaitent améliorer leur taxonomie manquent souvent d'étalon ou de référence, une sorte de taxonomie bien optimisée pouvant service de référence.
Par conséquent, des connaissances et des efforts spécialisés sont nécessaires pour évaluer une taxonomie.
Dans ce travail, nous soutenons que l'évaluation d'une taxonomie effectuée automatiquement et de manière reproductible est aussi importante que la génération automatique de telles taxonomies. Nous proposons deux nouvelles méthodes d'évaluation qui produisent des scores moins biaisés: un modèle de classification de la taxonomie extraite d'un corpus étiqueté, et un modèle de langue non supervisé qui sert de source de connaissances pour évaluer les relations hyperonymiques. Nous constatons que nos substituts d'évaluation corrèlent avec les jugements humains et que les modèles de langue pourraient imiter les experts humains dans les tâches riches en connaissances. / Taxonomies are an essential knowledge representation and play an important role in classification and numerous knowledge-rich applications, yet quantitative taxonomy evaluation remains to be overlooked and left much to be desired. While studies focus on automatic taxonomy construction (ATC) for extracting meaningful structures and semantics from large corpora, their evaluation is usually manual and subject to bias and low reproducibility. Companies wishing to improve their domain-focused taxonomies also suffer from lacking ground-truths. In fact, manual taxonomy evaluation requires substantial labour and expert knowledge.
As a result, we argue in this thesis that automatic taxonomy evaluation (ATE) is just as important as taxonomy construction. We propose two novel taxonomy evaluation methods for automatic taxonomy scoring, leveraging supervised classification for labelled corpora and unsupervised language modelling as a knowledge source for unlabelled data. We show that our evaluation proxies can exert similar effects and correlate well with human judgments and that language models can imitate human experts on knowledge-rich tasks.
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Contributions à l'étude et à la reconnaissance automatique de la parole en Fongbe / Contributions to the study of automatic speech recognitionon FongbeLaleye, Frejus Adissa Akintola 10 December 2016 (has links)
L'une des difficultés d'une langue peu dotée est l'inexistence des services liés aux technologies du traitement de l'écrit et de l'oral. Dans cette thèse, nous avons affronté la problématique de l'étude acoustique de la parole isolée et de la parole continue en Fongbe dans le cadre de la reconnaissance automatique de la parole. La complexité tonale de l'oral et la récente convention de l'écriture du Fongbe nous ont conduit à étudier le Fongbe sur toute la chaîne de la reconnaissance automatique de la parole. En plus des ressources linguistiques collectées (vocabulaires, grands corpus de texte, grands corpus de parole, dictionnaires de prononciation) pour permettre la construction des algorithmes, nous avons proposé une recette complète d'algorithmes (incluant des algorithmes de classification et de reconnaissance de phonèmes isolés et de segmentation de la parole continue en syllabe), basés sur une étude acoustique des différents sons, pour le traitement automatique du Fongbe. Dans ce manuscrit, nous avons aussi présenté une méthodologie de développement de modèles accoustiques et de modèles du langage pour faciliter la reconnaissance automatique de la parole en Fongbe. Dans cette étude, il a été proposé et évalué une modélisation acoustique à base de graphèmes (vu que le Fongbe ne dispose pas encore de dictionnaire phonétique) et aussi l'impact de la prononciation tonale sur la performance d'un système RAP en Fongbe. Enfin, les ressources écrites et orales collectées pour le Fongbe ainsi que les résultats expérimentaux obtenus pour chaque aspect de la chaîne de RAP en Fongbe valident le potentiel des méthodes et algorithmes que nous avons proposés. / One of the difficulties of an unresourced language is the lack of technology services in the speech and text processing. In this thesis, we faced the problematic of an acoustical study of the isolated and continous speech in Fongbe as part of the speech recognition. Tonal complexity of the oral and the recent agreement of writing the Fongbe led us to study the Fongbe throughout the chain of an automatic speech recognition. In addition to the collected linguistic resources (vocabularies, large text and speech corpus, pronunciation dictionaries) for building the algorithms, we proposed a complete recipe of algorithms (including algorithms of classification and recognition of isolated phonemes and segmentation of continuous speech into syllable), based on an acoustic study of the different sounds, for Fongbe automatic processing. In this manuscript, we also presented a methodology for developing acoustic models and language models to facilitate speech recognition in Fongbe. In this study, it was proposed and evaluated an acoustic modeling based on grapheme (since the Fongbe don't have phonetic dictionary) and also the impact of tonal pronunciation on the performance of a Fongbe ASR system. Finally, the written and oral resources collected for Fongbe and experimental results obtained for each aspect of an ASR chain in Fongbe validate the potential of the methods and algorithms that we proposed.
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