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La communication numérique des institutions culturelles : le musée d'ethnologie et la médiation de la mémoire sociale via Facebook / Digital communication of cultural institutions : the museum of ethnology and mediation of social memory via FacebookLouhichi, Ferdaous 17 December 2018 (has links)
Notre thèse explore la communication numérique des institutions culturelles via les réseaux sociaux, se penche en particulier sur la médiation de la mémoire sociale des musées d'ethnologie via facebook. L'objectif est de questionner la façon de médiation culturelle sur les réseaux sociaux : comprendre le processus de co-construction de la mémoire sociale issu de la dynamique des interactions numériques entre producteurs et récepteurs. Nous nous penchons sur la médiation et l’intermédiation de la mémoire sociale dans le cas de trois musées d’ethnologie. À partir d'une approche pluridisciplinaire en SIC, le musée d’ethnologie est envisagé comme institution culturelle, un média et un espace de médiation sociale et culturelle. En passant de la communication de masse à une communication numérique, créant une dynamique de coproduction de sens et de mémoire, les musées passent de la médiation à l'intermédiation culturelle. Notre démarche compréhensive et herméneutique, s'intéresse aux acteurs produisant les discours sur facebook, musées et internautes. Corpus constitué par une triangulation méthodologique. Nos analyses thématique, sémantique et cognitivo-discursive montrent que le musée d'ethnologie comme lieu ouvert de savoirs et d'idée, où les internautes sont des publics et acteurs. Les réseaux sociaux, outils de médiation et d'intermédiation de la mémoire sociale permettent une dynamique de coproduction de connaissances. L'originalité de la thèse est l'étude de la dynamique de médiation numérique dans des contextes sociohistoriques et sociopolitiques variés. Permet l'élargissement de la problématique de la médiation et la communication à l'intermédiation et la coproduction. / Our thesis explores the digital communication of cultural institutions via social networks, and focuses in particular, on the mediation of the social memory in museums of ethnology via facebook. The objective is to question the way of cultural mediation on social networks : to understand the process of co-construction of social memory resulting from the dynamics of digital interactions between producers and receivers as Internet users. We focus on the mediation and intermediation of social memory in the case of three ethnology museums. Based on a multidisciplinary approach in SIC, the ethnology museum is considered as a cultural institution, a media and a social and cultural mediation area. By moving from mass communication to digital communication, creating a dynamic of co-production of meaning and memory, museums are moving from mediation to cultural intermediation. Our comprehensive and hermeneutic approach, is interested in the actors producing the speeches on facebook, museums and Internet users. Corpus constituted by a methodological triangulation. Our thematic, semantic and cognitive-discursive analyzes show that the ethnology museum is an open place of knowledge and ideas, where Internet users are public and actors. Social networks, as tools of mediation and intermediation of the social memory allow a dynamic of co-production of knowledge. The originality of the thesis is the study of the dynamics of digital mediation in various sociohistorical and socio-political contexts. That is allows the expansion of the problematic of the mediation and communication to the intermediation and co-production.
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Le Japon au musée. Le Musée national d’ethnologie et le Musée national d’histoire et de folklore : histoire comparée et enjeux / Japan at museum. The National Museum od Ethnology and the National Museum of History and Folklore : stakes and comparative historyBerthon, Alice 22 February 2017 (has links)
En 1974 et 1981, deux musées nationaux d’un genre nouveau ont été fondés au Japon : successivement, le Musée national d’ethnologie dans le Kansai, et le Musée national d’histoire et de folklore dans le Kantô. Le premier expose l’ensemble des cultures étrangères ainsi que celle de l’archipel, à travers une approche ethnologique, quand le second se concentre sur l’histoire, le folklore et l’archéologie du Japon. Ce travail vise à analyser le processus de construction et la manière dont le Japon est (re)présenté à travers ces deux musées, en les inscrivant dans une histoire aussi bien muséale que disciplinaire. Leur création dans un Japon en plein essor économique et, par surcroît, qui venait de rejoindre les grandes puissances sur la scène internationale, les associe d’emblée à une volonté de positionner la culture et l’histoire nationale, afin de rendre compte de son particularisme, ou encore de son homogénéité ; théories alors largement répandues à cette période. Si ce contexte idéologique rejaillit en partie dans les choix muséographiques et programmatiques, ce n’est pas tant pour y adhérer que sous forme de tensions propres au caractère national de ces deux musées. La muséographie étant à la charge des chercheurs et non des conservateurs, ce sont d’abord des enjeux disciplinaires qui conditionnent l’exposition. La tension se situe aussi bien dans la peur de l’instrumentalisation que dans l’exigence de la rigueur scientifique pour se légitimer ; ce qui se traduira sous forme de négociations et d’ajustements entre l’autorité du discours scientifique et celui, plus politique, de l’État-nation. / In 1974 and 1981, two national museums of a new kind were established in Japan : successively, the National Museum of Ethnology in the Kansai region, and the National Museum of History and Folklore in the Kantô region. The first exhibits foreign cultures, as well as cultures of the Japanese archipelago, using an ethnological approach, whereas the second focuses on the history, folklore and archeology of Japan. This work aims at analysing the process of construction and the way Japan is (re)presented in these two museums, while replacing them in both museum and disciplinary history. Their establishment, in the context of Japanese economic growth, in a country who had just joined the ranks of global powers is thus linked with a strong will to present national history and culture in order to show its particularism, or its homogeneity ; both such theories were widely prevalent in this period. If this ideological context is partly reflected in the museographic and programmatic choices, it’s not so much to adhere to them, but can be perceived in the form of tensions, pertaining to the national character of these two museums. Since the museography was left to researchers and not curators, it is first and foremost the disciplinary stakes which condition the exhibition. The tension arises from the clash of intrumentalisation, and the demand for scientific rigor to legitimate certain claims, materilazed by negociations and adjustments between the authority of the scientific discourse and that, more political, of the nation-state.
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