Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2017-02-17T11:21:18Z No. of bitstreams: 1 cristianealmeidadeazevedo.pdf: 844394 bytes, checksum: 23280c3d78a412d45ec31d49acd80985 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2017-02-20T17:53:21Z (GMT) No. of bitstreams: 1 cristianealmeidadeazevedo.pdf: 844394 bytes, checksum: 23280c3d78a412d45ec31d49acd80985 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-02-20T17:53:21Z (GMT). No. of bitstreams: 1 cristianealmeidadeazevedo.pdf: 844394 bytes, checksum: 23280c3d78a412d45ec31d49acd80985 (MD5) Previous issue date: 2008-09-29 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Esta tese tem como objetivo pensar, a partir do caminho seguido pelo helenista Karl Kerényi (1897-1973), a possibilidade da experiência grega do sagrado ser entendida como religião. Para tanto, a análise partiu do questionamento a respeito dos conceitos de mito e de religião. O mito grego aparece aqui, através da perspectiva de Kerényi, como fala verdadeira, sistema de pensamento e de vida, fundamento para a existência. O conceito de religião foi pensado segundo a origem etimológica proposta por Cícero: relegere. A partir dessa análise, buscou-se identificar a experiência grega do sagrado no cotidiano, no qual o estabelecimento da relação entre homens e deuses se traduz em uma prática, um constante agir. Por fim, o culto a Dioniso aparece como revelador do aspecto trágico dessa relação próxima e, ao mesmo tempo, distante entre homens e deuses. / Le but de cette thèse est de penser la possibilité de comprendre l’expérience grecque du sacré comme une religion. Pour ce faire, la pensée de l’heleniste Karl Kerényi (1897-1973) a été suivie et les concepts de mythe et de religion ont été analysés. Le mythe grec apparaît alors, sous la perspective de Kerényi, comme une vraie voix, une façon de penser et de vivre, fondement pour l’existence. Le concept de religion a été pensé selon l’origine étymologique proposée par Cicéron : relegere. À partir de cette analyse, on a cherché à identifier l’expérience grecque du sacré dans le quotidien, dans lequel l’établissement du rapport entre les hommes et les dieux se montre à travers une pratique, un faire. Finalement, le culte à Dionysos apparaît comme révélateur de l’aspect tragique de ce rapport proche et, simultanément, lointain, entre les dieux et les hommes.

Érigée, à la fin du XVIIIe siècle, en objet de prédilection de la nouvelle science de l'Antiquité (Altertumswissenschaft), la Grèce ancienne devint aussi, dans l'Allemagne savante et littéraire d'alors, objet d'un mythe tout à fait singulier, le « mythe grec » allemand.Les Allemands – telle est l'idée qui préside à la formation du Griechenmythos – sont les Grecs de l'époque moderne, ils sont reliés à eux par une « affinité élective », une parenté spirituelle idéale. Ce discours, qui perdure jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, établit un dialogue, sans cesse renouvelé, entre le passé hellénique que l'on ambitionne de reconstituer et le présent de l'Allemagne, cette nouvelle Hellade que l'on aspire à édifier. Il revêt, dans le même temps, une place et une signification essentielles dans l'imaginaire et les pratiques discursives de la science de l'Antiquité. Laboratoire où se forme et se réinvente, durant toute la période concernée, la croyance en l'affinité gréco-allemande, l'Altertumswissenschaft fait de celle-ci le miroir de son originalité et le support de ses ambitions.Menée dans la perspective d'une histoire de la réception de l'Antiquité à l'époque moderne, la présente étude vise à retracer l'histoire des relations entre le Griechenmythos et l'Altertumswissenschaft, de Wilhelm von Humboldt à Werner Jaeger, dans une démarche attentive à l'entrelacement de la production des savoirs sur le passé grec et la fabrique du mythe. / Set up as a chosen field of study by the newly founded “science of Antiquity” (Altertumswissenschaft), Ancient Greece also became, in late 19th century Germany, the object of a quite peculiar myth, the German “Greek myth”.Germans – that is the basic assumption of the Griechenmythos – are the modern Greeks, they are related to them by an “elective affinity”, by an ideal spiritual relationship. This discourse, which endures until the end of the Second World War, establishes an ever-renewed dialogue between the Hellenic past, which one aims at reconstructing, and the present of Germany, this new Hellas ever to be built. It takes on, at the same time, a key role in the imaginative world and the discursive practices of Altertumswissenschaft. The latter, during this period, is the laboratory where the hellenists shape and reinvent the Greek-German belief, mirror of the originality of their project and medium of their ambitions.Undertaken from the perspective of reception studies, the present inquiry goes back over the relations between the Griechenmythos and Altertumswissenschaft, from Wilhelm von Humboldt to Werner Jaeger, paying attention to the interlacing of the production of knowledge on Ancient Greece and myth-making.