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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle

Georgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour. La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return. The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion.
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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle

Georgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour. La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return. The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion. / Η νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα διαποτίζεται από την ανακύκλωση των μυθολογικών μορφών της κλασικής ελληνικής μυθολογίας. Αυτή η ανακύκλωση, επεξεργασμένη από νεοέλληνες ποιητές σαν τον Καβάφη, τον Σεφέρη και τον Ελύτη, εκδηλώνεται ως το φαινόμενο του μύθου της επιστροφής, το οποίο διακρίνεται και εξελίσσεται μέσα από τέσσερις διαφορετικές όψεις : ο μύθος (η ιστορία) της επιστροφής, η επιστροφή στον μύθο, η επιστροφή του μύθου και ο μύθος (η ψευδαίσθηση) της επιστροφής. H πρώτη όψη, ο μύθος της επιστροφής, εμφανίζεται ως η πρωτοπόρα ομηρική επική αναφορά της επιστροφής του Οδυσσέα. Η δεύτερη όψη, η επιστροφή στον μύθο, διακρίνεται ως η επαναχρησιμοποίηση του μύθου ως ιδεολογικού πλαισίου. Στην συνέχεια, ο μύθος της επιστροφής επανέρχεται σαν ιδέα που γεννά μια επιθυμία επιστροφής σε κάποια αρχική ή ουσιαστική μορφή ή κατάσταση. Στην τέταρτη όψη, η επιστροφή είναι αυταπάτη, είναι μύθος. Έτσι λοιπόν συνδυάζεται η τελευταία όψη αυτής της μυθικής ποίησης του μύθου της επιστροφής, όπου ξεφεύγοντας από το ομηρικό αρχέτυπο, παραμένουμε με κάτι το πρωτότυπο.
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La mosaïque d'Orphée de Volubilis

Qninba, Zahra 25 April 2018 (has links)
Avant de décrire de manière détaillée notre pavement, nous avons essayé d'avoir une idée de la maison où il se trouve ainsi que des mosaïques qui pavent certaines de nos pièces. Pour découvrir le type qui correspond le mieux à notre pavement, nous avons passé en revue de manière critique les principales typologies concernant les mosaïques d'Orphée charmant les animaux. Comme le schéma de Volubilis est comparable à celui de certains décors de plafond, nous avons cherché à connaître le genre de décor qui s'apparente au nôtre. En comparant les différents éléments iconographiques de notre mosaïque par rapport à ceux des modèles de l'ensemble des types d'art connus de l'Antiquité (peinture, reliefs, statuaire etc. ...), nous avions pour objectif la recherche du modèle qui présente le plus d'affinités avec le nôtre. Nous n'avons pas omis d'étudier le matériau et la technique utilisés; pas plus que nous n'avons oublié de tenter de découvrir si la restauration o altéré le schéma initial de cette mosaïque. Cette recherche nous o permis de voir que ce pavement présente autant d'éléments qui l'apparentent aux pavements du début du IIIe siècle que de ceux diffusés surtout au milieu du IVe siècle. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La réception du Télémaque homérique chez Aelius Aristide et les auteurs des IIe, IIIe et IVe siècles apr. J.-C.

Thibault-Larouche, Stéphanie 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la réception du personnage mythologique de Télémaque chez Aelius Aristide, mais également aux IIe, IIIe et IVe siècles. Sa première identité écrite nous est parvenue à l'aide d'Homère, dans l'Odyssée. Il est toutefois aisé de voir que les auteurs tardifs ayant utilisé la figure de Télémaque ne l'ont pourtant pas représenté à l'aide des mêmes traits de caractère que dans l'oeuvre homérique. La présente étude porte dès lors sur la manière dont ce personnage a été traité par les auteurs de cette époque postérieure. Plus précisément, elle porte sur l'utilisation de Télémaque dans le Contre Platon : Défense de la rhétorique d'Aelius Aristide, puisque ce rhéteur du IIe siècle élabore pour Télémaque une identité fort originale en comparaison de celle d'Homère. Pour mieux en comprendre l'originalité, il est toutefois nécessaire de la mettre en parallèle avec les occurrences présentes chez d'autres auteurs tardifs. Pour ce faire, mon mémoire se fonde sur une méthode de comparaison des textes, principalement sur une confrontation entre les personnages homérique et aristidien. D'autres auteurs tardifs seront également convoqués afin de bien mettre en lumière l'unicité de la construction de ce personnage chez Aristide. Trois thèmes constituent les principaux axes de cette recherche : l'identité directe de Télémaque, sa relation avec ses guides et, finalement, son lien avec Ulysse. À l'aide de ces éléments, il sera possible de faire ressortir les traits généraux de la réception du personnage à cette époque, afin de pouvoir bien saisir l'évolution de sa caractérisation depuis Homère. Deux constats ressortent de cette étude : l'originalité du traitement d'Aristide, mais également l'importance qu'a prise la relation entre Télémaque et ses guides. Le nombre d'occurrences mettant en scène lejeune homme aux côtés d'Athéna, Nestor ou Ménélas est assez important pour établir une affirmation : le caractère premier qui a été retenu par la postérité est l'aspect initiatique du voyage de Télémaque.
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Les empreintes du mythe d'Œdipe dans Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami et Les Gommes d'Alain Robbe-Grillet

Trottier, Anne-Sophie 17 July 2018 (has links)
"Ce mémoire porte sur les réécritures du mythe d’OEdipe dans Kafka sur le rivage d’Haruki Murakami et Les Gommes d’Alain Robbe-Grillet. Plus spécifiquement, il vise à cerner les stratégies par lesquelles ces auteurs se réapproprient le mythe d’OEdipe, d’abord en explorant les liens hypertextuels qui associent ces romans avec OEdipe roi, leur texte fondateur, ainsi qu’avec la psychanalyse freudienne. Ensuite, il sera question d’examiner les modalités entourant la transposition de ce mythe en un contexte moderne, en mettant en lien les thématiques et motifs qui sous-tendent chaque réécriture. Le mémoire procède, en dernier lieu, à l’analyse d’une philosophie de la métaphore dans ces romans, philosophie qui semble dans les deux cas (malgré les divergences fondamentales de point de vue des auteurs sur la question) liée de près à la question du mythe dans leurs oeuvres respectives."
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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'importance des funérailles dans la pièce Antigone de la Grèce antique à nos jours

Yosefi Soran, Elnaz 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 décembre 2023) / Cette étude propose l'analyse de la représentation de l'interdiction de l'inhumation par ordre de pouvoirs autoritaires et, plus précisément, dans la pièce d'Antigone de Sophocle et les adaptations d'Anouilh et de Brecht, et dans le roman de Dorfman. À l'aide des réflexions issues des théories de Hegel, de Freud et d'Agamben, l'objectif est de montrer les similitudes et les transformations de l'intrigue initiale et d'interroger comment le personnage d'Antigone est réapproprié et devenu pluriel par les événements historico-politiques dans les adaptations modernes. De manière plus générale, ce mémoire s'intéresse à l'interdiction des funérailles par les États et met en lumière les perspectives philosophiques et psychologiques liées à la rébellion d'Antigone dans quatre textes littéraires ayant le même thème dans un contexte social différent. Notre recherche est divisée en trois chapitres. La première porte sur le concept de théâtre politique et par une analyse de la pièce Antigone et de la situation politique de la Grèce antique, au travers d'une critique de la théorie d'Hegel sur Antigone. Le deuxième s'intéresse à la réévaluation de la Seconde Guerre mondiale basée sur le concept de traumatisme et sa théorisation par Freud, en vue d'une analyse des deux pièces Antigone d'Anouilh et de Brecht et de leurs opinions différentes sur l'adaptation de la pièce Antigone dans le contexte de la guerre. Le troisième se penche sur les diverses adaptations d'Antigone à notre époque en fonction de la situation politique spécifique de cette époque. Et à la fin, il y a une analyse du roman Les Veuves de Dorfman, selon la théorie philosophique et politique d'Agamben sur les crises résultant de gouvernements totalitaires. Comment le théâtre et la littérature peuvent-ils être les porte-parole des moments critiques d'une société et comment un texte ancien peut-il être entendu par l'adaptation de telle sorte qu'il parle de nos vies ? / This study proposes the analysis of the representation of the prohibition of burial going by the totalitarian powers to the theater and the literature, more precisely in the play of Antigone by Sophocles and the adaptations of Anouilh, Brecht and Dorfman. Using reflections from the philosophical theories of Hegel, Freud and Agamben and theories of adaptation, the objective is to demonstrate the similarities and transformations of this play and to question how the character of Antigone is reproduced and made plural by historical and political events in literary adaptations. More generally, this thesis focuses on the prohibition of funerals by the states and highlights the philosophical-psychological perspectives linked to the rebellion of Antigone in four literary texts having the same theme in a context of different social. The thesis consists of research divided into three chapters. The first deals with the concept of political theater and it is an analysis of the play Antigone and the political situation in ancient Greece, and it is a critique of Hegel's theory of Antigone. The second deals with the description of the Second World War based on the concept of trauma and Freud's theory on this subject, and it is an analysis of the two plays Antigone by Anouilh and Brecht and their differing opinions on the adaptation of the play Antigone in Atmosphere War. The third looks at the various adaptations of Antigone to our time depending on the specific political situation of that time. And at the end, there is an analysis of Dorfman's novel The Widows according to Agamben's philosophical-political theory of the resulting crises of our time in totalitarian governments. How can theater and literature be the mouthpieces of a society's critical moments and how can an ancient text be audited through adaptation in such a way that it speaks to our lives?
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La Bibliothèque d'Apollodore et les mythographes anciens / Apollodorus’ Library and the ancient Greek mythographers

Contensou, Antoine 22 March 2014 (has links)
La Bibliothèque d’Apollodore, probablement composée au IIe ou au IIIe s. ap. J.-C., vise à rassembler les légendes et les mythes grecs en un système cohérent organisé selon un plan généalogique. Son auteur fonde son travail sur les écrits qui faisaient autorité en la matière, en particulier ceux des grands mythographes en prose du Ve s., parmi lesquels Phérécyde et Acousilaos sont les plus souvent nommés par Apollodore. Ce travail se propose d’analyser les rapports entre ces deux mythographes anciens et la Bibliothèque. Il examine chaque mention de leur nom dans cet ouvrage, et confronte tous leurs fragments au texte de la Bibliothèque, afin de comprendre pourquoi Apollodore choisit de les nommer ou, au contraire, de ne pas le faire ; pourquoi il les suit ou pourquoi il s’en écarte ; quelle place ils occupent réellement dans son traité. Plus largement, ce travail présente une réflexion sur les liens génériques entre la Bibliothèque et les mythographes anciens, en examinant en particulier la question de leur écriture, afin de comprendre comment Apollodore se situe par rapport aux premiers traités mythographiques grecs. / Apollodorus’ Library, probably written during the 2nd or 3rd century A. D., aims at gathering Greek legends and myths in a coherent system based upon a genealogical structure. Its author bases his work on the most authoritative sources, including prestigious 5th-century mythographers as Pherecydes and Acusilaus, whose names are the most mentioned ones in Apollodorus’ treatise, along with Hesiod’s. This work analyses the links between those two ancient mythographers and the Library. It takes a close look at every mention of their name, and compares all their fragments to Apollodorus’ text, in order to understand how and why he cites them or not ; why he draws on them or chooses other sources ; what is their real influence on his treatise. This study also offers a reflection about the links between the Library and the ancient mythographical tradition as a genre, mainly on the basis of their respective style.

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