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Sinodicée en question : Essai d'histoire intellectuelle à partir des discours culturalistes de Zhang Junmai (1919-1931) / Questioning sinodicy : an essay in intellectual history departing from Zhang Junmai's cultural discourses between 1919 and 1931

Ciaudo, Joseph 01 October 2016 (has links)
Cette thèse de doctorat se propose d’étudier la formulation de discours à propos des «cultures/civilisations» occidentale et chinoise en Chine entre 1919 et 1931, en prenant les textes de Zhang Junmai comme point focal. La problématique centrale de ce travail est de mettre en lumière ce que j’ai appelé la «sinodicée» de Zhang Junmai, c’est-à-dire sa théorie justificatrice de la culture chinoise, théorie entendue à la fois dans son articulation conceptuelle et dans sa présentation discursive. Grâce à une étude détaillée des écrits de Zhang Junmai, ce travail offre une perspective nouvelle sur les trajectoires et les usages des expressions «culture chinoise» et «culture occidentale» dans le contexte de la Chine moderne. À travers une critique de précédents travaux peu sensibles aux problématiques soulevées par l’histoire sémantique et conceptuelle, est proposée une remise en question des principales grilles conceptuelles utilisées dans l’étude de l’histoire intellectuelle et politique de la Chine des années vingt. Face à la thèse de «la renonciation au politique» en vogue dans les travaux sur cette période, je montre au contraire que les débats autour de la notion de «culture» sous-tendent une refonte du répertoire conceptuel pour penser le monde et le politique. Chemin faisant, je montre que la sinodicée de Zhang Junmai n’est en rien un projet de type identitaire : la défense de la culture chinoise, et plus particulièrement du néoconfucianisme chez Zhang n’étant pas une valorisation d’un passé sacralisé, mais la revendication d’une indépendance chinoise et d’une capacité du peuple chinois à s’autodéterminer à travers la reconstruction du politique en Chine. / This doctoral dissertation investigates the formation of discourses concerning Western and Chinese “cultures/civilizations” in China from 1919 to 1931 through a study of Zhang Junmai’s texts. The key issue of this work is to cast light upon what I have called Zhang Junmai’s “sinodicy”, that is his defence theory of “Chinese culture”, considered from both its conceptual articulation and its discursive expression. Throughout a careful reading of Zhang Junmai’s discourses, this dissertation offers new perspectives unto the uses and trajectories of expressions such as “chinese culture” and “western culture” in Modern China. It raises questions concerning the frameworks used by previous studies that often belittled the issues of semantic and conceptual history. Against the advocacy of a “renunciation to politics” common in works concerning the intellectual and political history of China in the twenties, I show that the debates around the notion of “culture” implied the foundation of a new conceptual repertoire to think the world and Chinese polity. I also argue that Zhang Junmai’s sinodicy was not the affirmation of a culturalist discourse build on an identity issue. His defence of Chinese culture, and of Neoconfucianism, cannot be understood as a valorisation of a sacralised past, but should be regarded as the advocacy of a Chinese intellectual independence, and the promotion of Chinese people’s abilities to self-determination. The cultural issue goes along with the problem of rebuilding a political order in China.
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La notion d'enseignement parfait (yuanjiao) dans la pensée de Mou Zongsan (1909-1995)

Boisclair, Annie 11 1900 (has links)
Personnage central du néoconfucianisme contemporain, Mou Zongsan (1909-1995) a écrit un nombre impressionnant de livres philosophiques. Loin d’ignorer les penseurs d’autres courants, il les intègre à ses théories pour en utiliser les forces. Ainsi, il s’intéresse au concept d’enseignement parfait (yuanjiao圓教). Cette notion fut introduite par l’école bouddhique Tiantai (Tiantai天台). Après une classification de tous les enseignements bouddhiques, il fut conclu que l’enseignement parfait consiste en un enseignement complet reflétant parfaitement l’intention ultime du Bouddha. Mou considère quatre critères pour déterminer quelle doctrine est conforme à cette idée : la préservation de tout ce qui existe, la possibilité pour tous d’atteindre l’illumination, englober tout sans distinction et utiliser un langage qu’il qualifie de non analytique. Dans cette étude, nous allons examiner l’utilisation faite par Mou du concept d’enseignement parfait. Il démontre la nécessité pour l’être humain d’avoir un esprit qui saisit à la fois la sphère phénoménale et nouménale. De cette façon, tout ce qui compose la réalité, pur et impur, est conservé. Il emprunte ensuite le concept du summum bonum kantien, c’est-à-dire le ratio proportionnel entre la vertu et le bonheur, et le révise à l’aide de l’enseignement parfait. Le résultat est tout à fait étonnant : l’être humain possède l’intuition intellectuelle, normalement réservé à Dieu chez Kant, et est ainsi responsable de son propre bonheur grâce à l’accomplissement d’actions morales. Cependant, le bouddhisme ne fournirait pas le cadre théorique idéal pour la notion très importante du summum bonum puisque l’aspect moral n’y serait pas assez développé. Mou affirme que, malgré leur origine bouddhique, les critères qui définissent un enseignement parfait peuvent être appliqués à d’autres courants de pensée. Il propose donc le confucianiste Wang Longxi王龍溪 (Wang Ji王畿 1498- 1583), dont les théories correspondent aux caractéristiques de l’enseignement parfait, pour établir un concept du summum bonum novateur. / Mou Zongsan (1909-1995), a central figure in the emergence of New confucianist thought, wrote an impressive number of books on philosophy. One of the most interesting aspects of Mou’s writings is that he distilled and integrated concepts of other philosophical schools he considered relevant and valuable for his works. One example for this notion is his extensive use of the concept of the perfect teaching (yuanjiao圓教), which was originally introduced by the Buddhist school of Tiantai (Tiantai天台). They first classified all Buddhist teachings before concluding that only the doctrine of perfect teaching truly reflects the ultimate wisdom envisioned by the Buddha. Mou determines that this concept fulfill four necessary criteria: (1) the preservation of all that exists, (2) the possibility for all sentient beings to achieve illumination, (3) to encompass everything without distinction, and (4) to utilize a non-analytical language. In this study, we will analyse Mou’s use of the concept of perfect teaching. He argues that the human mind must be capable of perceiving both the phenomenal and the noumenal world. This postulate ensures the preservation of all realities, inclusive of both what is ‘pur’ and ‘impure’. Mou utilizes the summum bonum, a Kantian concept that postulates that virtue and happiness are proportionally linked, and modifies it with the help of the perfect teaching. As a result of this fusion of occidental and oriental thought, human beings are attributed intellectual intuition, which according to Kant is God’s privilege. As a consequence, humans ultimately determine their own happiness by their moral behavior. Although Mou uses the originally Buddhist doctrine of perfect teaching to revise the concept of summum bonum, he also concludes that the lack of a moral foundation renders Buddhism ultimately unfit to act as the theoretical framework of summum bonum. However, Mou claims that the four characteristics that define a perfect teaching can, irrespective of their origin, be applied to other schools of thought. Therefore, he proposes that the theories of the confucianist Wang Longxi王龍溪 (Wang Ji王畿 1498- 1583) fulfil these attributes, and uses them to establish a revised concept of summum bonum that preserves the proportionality of virtue and happiness but bypasses the requirement of God as the sole proprietor of intellectual intuition.
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La notion d'enseignement parfait (yuanjiao) dans la pensée de Mou Zongsan (1909-1995)

Boisclair, Annie 11 1900 (has links)
Personnage central du néoconfucianisme contemporain, Mou Zongsan (1909-1995) a écrit un nombre impressionnant de livres philosophiques. Loin d’ignorer les penseurs d’autres courants, il les intègre à ses théories pour en utiliser les forces. Ainsi, il s’intéresse au concept d’enseignement parfait (yuanjiao圓教). Cette notion fut introduite par l’école bouddhique Tiantai (Tiantai天台). Après une classification de tous les enseignements bouddhiques, il fut conclu que l’enseignement parfait consiste en un enseignement complet reflétant parfaitement l’intention ultime du Bouddha. Mou considère quatre critères pour déterminer quelle doctrine est conforme à cette idée : la préservation de tout ce qui existe, la possibilité pour tous d’atteindre l’illumination, englober tout sans distinction et utiliser un langage qu’il qualifie de non analytique. Dans cette étude, nous allons examiner l’utilisation faite par Mou du concept d’enseignement parfait. Il démontre la nécessité pour l’être humain d’avoir un esprit qui saisit à la fois la sphère phénoménale et nouménale. De cette façon, tout ce qui compose la réalité, pur et impur, est conservé. Il emprunte ensuite le concept du summum bonum kantien, c’est-à-dire le ratio proportionnel entre la vertu et le bonheur, et le révise à l’aide de l’enseignement parfait. Le résultat est tout à fait étonnant : l’être humain possède l’intuition intellectuelle, normalement réservé à Dieu chez Kant, et est ainsi responsable de son propre bonheur grâce à l’accomplissement d’actions morales. Cependant, le bouddhisme ne fournirait pas le cadre théorique idéal pour la notion très importante du summum bonum puisque l’aspect moral n’y serait pas assez développé. Mou affirme que, malgré leur origine bouddhique, les critères qui définissent un enseignement parfait peuvent être appliqués à d’autres courants de pensée. Il propose donc le confucianiste Wang Longxi王龍溪 (Wang Ji王畿 1498- 1583), dont les théories correspondent aux caractéristiques de l’enseignement parfait, pour établir un concept du summum bonum novateur. / Mou Zongsan (1909-1995), a central figure in the emergence of New confucianist thought, wrote an impressive number of books on philosophy. One of the most interesting aspects of Mou’s writings is that he distilled and integrated concepts of other philosophical schools he considered relevant and valuable for his works. One example for this notion is his extensive use of the concept of the perfect teaching (yuanjiao圓教), which was originally introduced by the Buddhist school of Tiantai (Tiantai天台). They first classified all Buddhist teachings before concluding that only the doctrine of perfect teaching truly reflects the ultimate wisdom envisioned by the Buddha. Mou determines that this concept fulfill four necessary criteria: (1) the preservation of all that exists, (2) the possibility for all sentient beings to achieve illumination, (3) to encompass everything without distinction, and (4) to utilize a non-analytical language. In this study, we will analyse Mou’s use of the concept of perfect teaching. He argues that the human mind must be capable of perceiving both the phenomenal and the noumenal world. This postulate ensures the preservation of all realities, inclusive of both what is ‘pur’ and ‘impure’. Mou utilizes the summum bonum, a Kantian concept that postulates that virtue and happiness are proportionally linked, and modifies it with the help of the perfect teaching. As a result of this fusion of occidental and oriental thought, human beings are attributed intellectual intuition, which according to Kant is God’s privilege. As a consequence, humans ultimately determine their own happiness by their moral behavior. Although Mou uses the originally Buddhist doctrine of perfect teaching to revise the concept of summum bonum, he also concludes that the lack of a moral foundation renders Buddhism ultimately unfit to act as the theoretical framework of summum bonum. However, Mou claims that the four characteristics that define a perfect teaching can, irrespective of their origin, be applied to other schools of thought. Therefore, he proposes that the theories of the confucianist Wang Longxi王龍溪 (Wang Ji王畿 1498- 1583) fulfil these attributes, and uses them to establish a revised concept of summum bonum that preserves the proportionality of virtue and happiness but bypasses the requirement of God as the sole proprietor of intellectual intuition.

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