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Une toponymie voilée : problématique des noms de lieux particulière à une minorité canadienne, la Fransaskoisie / Répertoire toponymique d'origines et d'influence françaises en Saskatchewan

Léonard, Carol Jean 11 April 2018 (has links)
Depuis plus de deux cent cinquante ans, les « Français d'Amérique » ont foulé un sol canadien que l'on dit aussi saskatchewannais. Ils y ont laissé leurs empreintes. L'une d'entre elles est la toponymie. Les plus anciens noms de lieux marqués du sceau de la langue française dans l'Ouest canadien remontent au Régime français. Celui-ci fut suivi de la Conquête anglaise. Le commerce des pelleteries, moteur de l'économie et de la découverte, reprit sous l'initiative des marchands de Montréal et de Québec, puissamment épaulés par les Voyageurs. Ces pagayeurs réputés infatigables étaient francophones dans leur vaste majorité. Ensemble ils reprirent le chemin de l'Ouest et atteignirent de nouveau les rives de la rivière Saskatchewan, puis remontèrent encore plus au nord. Tout au long de leur route, ils semèrent des noms à leur image et à celle des occupants amérindiens au devant desquels ils allaient. En Saskatchewan, certains toponymes, associés à des lieux souvent remarquables par leur taille, perpétuent le souvenir de leurs passages. Avant qu'ils ne s'évanouissent dans les replis de l'Histoire, les Voyageurs et leurs épouses amérindiennes donnèrent naissance à une nation métisse. Elle prit le relai et maintint en maints lieux les désignations françaises héritées de leurs pères. Cette nation fut évangélisée par des missionnaires, principalement catholiques et français. Puis, peu de décennies après, ce fut la colonisation subite et massive de l'Ouest. Elle modifia profondément le paysage et la toponymie de la Saskatchewan. Cette province se constella alors d'une multitude de nouveaux noms reléguant nombre de toponymes français, désormais surannés, à n'occuper que les replis des mémoires et des papiers anciens. La langue anglaise parvint à occuper une place dominante qu'elle ne quitta plus depuis. Ainsi, la Saskatchewan acquit le visage toponymique qu'on lui connaît aujourd'hui. Plus encore que de retracer l'histoire de la toponymie française en Saskatchewan, ce qu'elle devint, ce qu'il nous en est resté, la présente étude tente d'en suivre et d'en caractériser l'évolution, d'en saisir la dynamique dans un contexte de contact des langues. Elle poursuit aussi l'ambition de rendre compte de sa diversité constitutive, de ses multiples traits acquis au fil du temps et de définir les entraves linguistiques et culturelles à la saisie de ce patrimoine en situation multilingue, mais largement dominée par une seule langue, l'anglais. Pour y parvenir, une base de données toponymique relationnelle a été constituée pour permettre le traitement statistique des résultats d'une enquête documentaire qui nous aura permis de réunir près de 2 500 toponymes d'origine et d'influence française sur le sol saskatchewannais. Au terme de ce parcours, on est à même de constater que la toponymie officielle d'origine et d'influence françaises en Saskatchewan ne représente qu'une partie seulement de l'ensemble de celle qui fut en usage depuis l'origine de la présence française sur ce territoire; que cette toponymie se distingue sous plusieurs rapports de celle observable au Québec, lieu d'origine ancestrale de la majorité des habitants d'expression française en Saskatchewan; enfin, que la toponymie « française », aussi nommée fransaskoise, vue sous l'angle d'un héritage identitaire, échappe en très large partie à ses « destinataires ». Cet état de fait illustre, par ricochet, la marginalisation du français dans l'Ouest canadien et la fragilité de la toponymie comme point d'appui pouvant servir à l'édification d'une identité fransaskoise. / For over two hundred and fifty years, the "French in America" have trodden the Canadian soil that we also know as Saskatchewan. They have left their tracks. One of those tracks is the toponymy of the region. The oldest place names bearing the stamp of the French language in Western Canada date back to the French regime. This period was followed by the English conquest, after which the fur trade, a prime mover of the economy and of discovery, recommenced on the initiative of merchants in Montréal and Québec. The merchants were powerfully supported by the Voyageurs, those famously indefatigable paddlers; and the great majority of whom were French-speaking. Together they returned to the Western trails; once more they reached the banks of the Saskatchewan River, then traveled even farther north. Everywhere they went, they scattered names in their own image and in that of the Amerindian inhabitants they were coming to meet. In Saskatchewan, certain place names associated with locations that were often remarkable on account of their size, immortalize the memory of the traders' passage. Before fading into the recesses of history, the Voyageurs and their Amerindian wives gave rise to the Métis nation. That nation took over from the Voyageurs, and in many places they kept the French names they had inherited from their fathers. The Métis were evangelized by missionaries who were mostly French and Catholic. Just a few decades later, came the sudden massive colonization of the West. The influx of European settlers had a huge effect on the countryside and on the toponymy of Saskatchewan. The province was studded with a multitude of new place names, pushing many of the French ones, considered obsolete from then on, into the dark crannies of memory and old documents. The English language stepped into a dominant position and has not yielded it since; thus, Saskatchewan took on the toponymic aspect we see today. This study seeks not so much to retrace the history of French toponymy in Saskatchewan, to see what happened to it and what is left of it, as to follow and describe its evolution and to capture the dynamics of that evolution in the context of linguistic contact. It also seeks to develop awareness of the diversity of the constituent elements of that toponymy and of the multiple characteristics it has acquired over time. Finally, it seeks to define the linguistic and cultural obstacles that limit our grasp of this heritage in a situation in which many languages coexist, but only one (English) dominates. In order for these objectives to be achieved, a relational toponymic database was developed that allows the statistical treatment of a documentary study; this, in turn, has permitted us to list nearly 2,500 Saskatchewan place names originating from or influenced by the French language. At the end of the study, we are in a position to realize : that the official list of Saskatchewan place names originating from or influenced by the French language represents only a fraction of the whole toponymy in use from the beginnings of French presence in this territory; that this toponymy differs in many ways from the one we can observe in Québec, the ancestral home of most French-speaking inhabitants of Saskatchewan; and finally, that the "French" toponymy, also called "toponymie fransaskoise", looked at as a heritage helping to define an identity, largely escapes the intended recipients. This state of affairs indirectly shows the degree of marginalization of French in Western Canada as well as the fragility of toponymy as keystone of a Franco-Saskatchewanian identity or "une identité fransaskoise".
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KAPI ICINIKATEK : le territoire nommé des Apitipi8innik

Couillard-Després, Jimmy 17 June 2021 (has links)
Géographiquement associés à la communauté de Pikogan, mais peuple d'une « Abitibi » bien plus grande, les Apitipi8innik entretiennent une relation avec le territoire qui dépasse largement les aspects fonctionnels. Cette relation s'étend jusque dans la langue, où les toponymes occupent une place de prédilection. Comprendre les relations entre les Apitipi8innik et leur territoire nommé est une volonté récente du milieu académique, qui émerge de la considération de phénomènes où les noms de lieux sont employés dans l'espace public comme outils de l'affirmation culturelle en territoire, comme porte-étendard d'un héritage culturel et comme un outil de maintien et de valorisation de la langue. Cette recherche vise la compréhension, la description et la diffusion des noms de lieux apitipi8innik et des relations que les Apitipi8innik entretiennent aujourd'hui avec leur territoire nommé. Il s'agit d'une recherche menée de pair avec les principaux intéressés, où les propos tenus et les finalités visées sont entrepris pour l'intérêt premier du peuple détenant le savoir ici analysé. Ainsi, des entretiens autour de séances de cartographie participative ou de parcours commentés ont complété et enrichi une compilation d'enquêtes toponymiques déjà publiées. Les objectifs d'assembler le savoir toponymique apitipi8inni, de le distinguer des autres toponymies en portant un regard sur ses caractéristiques et la mise sur pied de moyens visant le rayonnement du savoir recueilli ont amenés à une réflexion géographique sur ce qui s'avère être une question aussi linguistique, historique et politique. Les résultats de la recherche pourront permettre d'orienter l'utilisation de cette toponymie par les Apitipi8innik dans de « nouvelles » fonctions, allant de l'affichage à l'officialisation, de la pérennisation de la langue anicinape au tourisme culturel. / Geographically linked to the community of Pikogan, but people of a much larger "Abitibi", the Apitipi8innik have a relationship with their territory that largely exceeds its functionalist aspects. This relationship extends into the language, where toponyms occupy a central place. Understanding the relationship between Apitipi8innik and their "named territory" is a recent academical desire that emerges from the consideration of phenomena where place names are used in public space as tools for territorial and cultural affirmation, as a gateway to a cultural heritage and as a tool for the maintenance and enhancement of the language. This research aims to understand, describe and disseminate apitipi8innik place names and the relationships that Apitipi8innik maintain today with their named territory. There search was conducted with the main stakeholders and undertaken for the best interest of the people holding the knowledge being analyzed. Thus, interviews around participatory mapping sessions or "commented routes" completed and enriched previously published toponymic surveys. The objectives of gathering apitipi8inni toponymic knowledge, distinguishing other toponymies by looking at its characteristics, and putting in place means aimed at spreading the knowledge collected, have led to a geographical reflection on what must also be a linguistic, historical and political issue. The findings will hopefully guide the use of this toponymy by the Apitipi8innik in "new" functions, ranging from display to officialization and the perpetuation of the Anicinape language to cultural tourism.
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"En la ramembrance de la haute renommee du bon roy Artu". Faux départ arthurien? : étude des noms propres et des désignations dans Artus de Bretagne

Lefebvre, Ariane 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 10 janvier 2024) / Thèse en cotutelle entre l'Université Laval, Québec, Canada et l'Université Rennes 2, Rennes, France / En tant que vecteurs de matières narratives, les noms propres constituent les premiers indices de l'appartenance d'une œuvre à un univers de fiction. Ils conditionnent un horizon d'attente, font naître chez le lecteur le souvenir de récits antérieurs, issus de traditions tant orales qu'écrites. Si ses témoins manuscrits et éditions anciennes le nomment Artus le Restoré ou Le Petit Artus de Bretaigne, et si la critique moderne lui attribue le titre Artus de Bretagne, c'est que le roman tardif (vers 1300) examiné ici se revendique de l'univers arthurien grâce à des noms comme Arthur, Lancelot et Gauvain. Mais il s'agit pourtant d'un véritable fake out : il apparaît à la lecture du roman que les personnages venus de l'univers arthurien ne constituent pas sa principale préoccupation tandis qu'une variété d'anthroponymes et toponymes circule dans le texte, annonçant la présence d'autres matières. Le nom propre offre dès lors au lecteur un riche champ d'investigation pour saisir la poétique du roman arthurien tardif. Ce dernier, loin de se limiter à une seule matière, tradition ou influence, déconstruit les frontières de la fiction, joue sur les décalages et sur les limites du réel et organise une géographie qui trace des frontières finalement poreuses entre chaque univers de fiction. Ce sont ces particularités que notre thèse explore grâce à l'analyse des différentes modalités du nom propre, de ses conditions d'apparition et de ses conséquences sur la poétique du roman. / As vectors of narrative material, proper names are the first clues to the fact that a work belongs to a fictional world. They determine a horizon of expectation, create in the reader the memory of previous stories, from both oral and written traditions. If its manuscript witnesses and old editions call it Artus le Restoré or Le Petit Artus de Bretaigne, and if modern critic gives it the title Artus de Bretagne, it is because the late novel (circa 1300) examined here claims to belong to the Arthurian universe because of names like Arthur, Lancelot and Gauvain. But it is nevertheless a real fake out : it appears on reading the novel that the characters from the Arthurian universe do not constitute its main concern, while a variety of anthroponyms and toponyms circulates in the text and announces the presence of other subjects. The proper name therefore offers a rich field of investigation for grasping the poetics of the late Arthurian novel. The latter, far from being limited to a single subject, tradition or influence, deconstructs the borders of fiction, plays on the discrepancies and the limits of reality and organizes a geography that traces ultimately porous borders between each fictional world. These are the particularities that our thesis explores through the analysis of the different modalities of the proper name, its conditions of appearance, and its consequences on the poetics of the novel.
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Usage de la cognition spatiale pour localiser les lieux d'activité lors d'une enquête Origine - Destination

Girard, Étienne 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire cerne la problématique de la description qualitative de la localisation d'un lieu décrit en langage naturel. C'est par une approche cognitive qu'est abordé successivement l'apprentissage de l'espace, le stockage de l'information et la restitution de l'information en langage naturel, par l'entremise des concepts de méronymie, de catégories hiérarchiques et de référents spatiaux. De ce cadre théorique, on propose de restructurer une base de données de lieux existants en y ajoutant des paramètres qui permettent de retrouver, d'une description en langage naturel précise ou floue, un lieu sans ambigüité dans une base de données grâce à une interface usager offrant divers modes de repérage spatial.

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