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Leibniz et le principe d'inertie

Billette, Jacques January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Françoise Collin : la révolution permanente d'une pensée discontinue / Pas de titre traduit

Montanaro, Mara 29 November 2013 (has links)
Françoise Collin était écrivaine, féministe, philosophe qui connue surtout dans le monde francophone, n’en a pas moins exercé une influence certaine dans les pays méditerranéens –telle bien sûr l’Italie – mais aussi dans les pays anglophones, ainsi qu’en attestent les hommages qui lui ont été rendus dans Radical Philosophy et Signs. Dans ma thèse, la première sur Françoise Collin, je me suis employée à reconstruire, problématiser et interpréter ses écrits, ses essais, ses articles (qui, pour la plupart ne sont pas traduits en italien) en ayant comme fil rouge le concept de praxis dans l’écriture, dans l’engagement féministe et dans la philosophie. J’ai entrepris de montrer qu’il y a une cohérence dans la discontinuité, une cohérence structurelle.Dans le premier chapitre j’ai analysé comment née à l’écriture par la poésie - ses premiers poèmes ont été publiés dans les années 1960 dans la revue Ecrire, dirigée par Jean Cayrol - elle a écrit ses premiers romans Le Jour fabuleux (1961) et Rose qui peut (1963) au Seuil, pour se consacrer ensuite à la philosophie et publier, chez Gallimard, une étude de l’oeuvre de Maurice Blanchot, Maurice Blanchot et la question de l’écriture, quand Blanchot n’était encore connu que dans un cercle restreint. Ce premier essai consacré à Blanchot en France reste aujourd’hui encore une des monographies de référence sur ce grand auteur du siècle précédent. J’ai donc, dans mon premier chapitre, exploré son rapport à l’écriture comme mouvement perpétuel, les concepts de négation, négativité et négatif, le rapport entre littérature et philosophie. Il y a aussi une digression avec l’oeuvre de Maurice Merleau-Ponty (les concepts de corps en langage), enfin j’ai vu la comparaison que Françoise Collin a fait entre l’ «entretien infini» chez Blanchot et «le dialogue pluriel» chez Arendt. Dans le deuxième chapitre j’ai reconstruit la chronologie et la généalogie de son engagement féministe. En 1973, de retour d’un voyage à New York, elle crée et anime la première revue féministe en langue française, Les Cahiers du Grif (Groupe de recherche et d’ information féministes). Le premier numéro des Cahiers du Grif paraît en octobre 1973. La revue assume très tôt une dimension internationale dans le monde francophone. J’ai aussi analyse la polysémie des leitmotiv du féminisme : mon corps à moi, le privé est politique, un enfant si je veux quand je veux, le rapport entre insurrection et institution, fondamentale pour comprendre le cheminement de Françoise Collin, je retrace aussi la figure de Simone De Beauvoir telle qu’elle émerge dans les articles de Collin. Enfin j’ai problématisé, interrogé les théories féministes et j’ai reconstruit brièvement l’historie du mouvement féministe en Belgique et en France (MLF). Le troisième chapitre de ma thèse porte sur le rapport intellectuel que Françoise Collin a développé avec l’oeuvre de Hannah Arendt. Dans les années 1980, Françoise Collin a introduit sur la scène philosophique française la lecture de gauche de Hannah Arendt en France en co-organisant au Collège international de philosophie, le colloque international Ontologie et Politique. En 1985 elle écrit L’homme est-il devenu superflu ? Hannah Arendt. (Odile Jacob). Dans le remarquable entretien qu’elle eut avec Florence Rochefort et Danielle Haase-Dubosc en 2001, elle dit : L’articulation complexe entre poétique et politique est même peut-être le support permanent de ma réflexion. S’il y a tension entre ces deux dimensions de l’expérience humaine, il y a aussi rapport dans la mesure où il ne peut y avoir bouleversement politique (dans les rapports de sexe) sans bouleversement symbolique, lequel n’est pas réductible à la ponctualité de lois ou de mesures sociales. Le changement se cherche mais n’obéit pas au commandement. C’est dans ma réflexion sur l’écriture que j’ai appris ce que je continue à nommer «aller en direction de l’inconnu ».... / Pas de résumé en anglais
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Les prémices de la république : Thomas Jefferson, fils des Lumières et ami des Indiens d'Amérique / The making of the republic : Thomas Jefferson, an embodiment of the Enlightenment and a friend of American Indians

Diarra, Samassé 26 October 2018 (has links)
Cette étude examine la philosophie de Thomas Jefferson et vise, d'une part, à exposer l'esprit des Lumières qu'il incarne, et d'autre part, à comprendre sa conception des questions relatives aux Indiens et aux Noirs. Jefferson se considère avant tout comme un homme de science, ce qui implique un pragmatisme. Il s'agit donc de discuter de son implication dans les défis sociétaux de son époque en nous appuyant sur ses divers écrits et les différentes critiques publiées. Jefferson pense qu'un Créateur détermine l'ordre naturel des choses, l'intervention de la raison humaine ne peut qu'être que pour le meilleur. C'est ainsi qu'il trouve les fondements des traditions anglaises et du gouvernement états-unien dans les lois naturelles. Il parvient à ces résultats grâce à un certain relativisme qu'il applique également aux Indiens mais pas aux Noirs. Bien qu'il déplore le manque de données scientifiques concernant les Indiens et les Noirs, il préconise à leur égard une politique qui émane de ses propres convictions. Les Indiens sont des membres potentiels de la république alors que les Noirs devaient être déportés ailleurs une fois libérés de l'esclavage. Il soutient qu'un mélange entre Noirs et Blancs génère un conflit dû au préjudice causé aux Noirs mais aussi aux séparations naturelles de la couleur et peut être de l'intelligence. En l'absence de preuves scientifiques, Jefferson semble résoudre la question des Indiens par relativisme et celle des Noirs par sa croyance, aussi croit-il qu'une Providence divine rendrait justice aux esclaves noirs / This study examines the philosophy of Thomas Jefferson and is concerned with revealing the Enlightenment spirit he embodies, on the one hand, and understanding his conception of the issues of Indians and Blacks, on the other hand. Jefferson considers himself primarily as a scientist, which implies pragmatism. We should therefore discuss how he addresses the major challenges of his time by analyzing his various writings and other critical studies. Jefferson thinks that a Creator determines the natural order of things, the intervention of human reason can only be for the better. Thus, he finds the foundations of English traditions and the United States government in natural laws. He reached these results with the help of a kind of relativism that he also applies to the Indians but not to the Blacks. Although he assumes that there is a need for scientific data concerning Indians and Blacks, he advocates for them a policy that derives from his own convictions. Indians are potential members of the republic while Blacks were to be deported elsewhere once freed from slavery. He argues that intermixing Blacks and Whites creates conflicts due to the harm caused to the Blacks but also because of the natural separations of color and perhaps of intelligence. In the absence of scientific evidence, Jefferson seems to solve the Indian question by relativism and that of the Blacks through his belief this leads him to believe that a Divine Providence would do justice to black slaves
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Individuation et philosophie du végétal

Hiernaux, Quentin 23 April 2018 (has links) (PDF)
Résumé de la thèse :Individuation et philosophie du végétalQu’est-ce qu’un individu végétal ?Comment définir cette notion et pourquoi poser une telle question ?Tout d’abord, d’un point de vue très général, l’individualité a trait autant à la philosophie qu’à la biologie. On peut donc se demander si l’acception traditionnelle de l’individu en philosophie est différente de celle(s) des biologistes. Ensuite, c’est une question dont on peut suivre l’évolution historique à travers les avancées scientifiques (non sans son lot de nouvelles questions philosophiques). La conception antique de l’individualité de la plante n’est pas la même que celle de la botanique de la Renaissance, du XIXe siècle ou de la biologie néoévolutionniste. Des approches spécifiques à la botanique existent au sein de la problématique de l’individualité biologique. Elles croisent à de nombreuses reprises la philosophie. De même, des philosophes contemporains du végétal ne sont-ils pas influencés par les avancées récentes de l’écologie et des sciences environnementales ?Les idées de certains philosophes de la tradition sont ainsi parfois convoquées en dialogue avec les découvertes scientifiques de leur temps. Du point de vue méthodologique, notre enquête philosophique sur l’individualité végétale repose sur un dialogue avec les sciences biologiques contemporaines. Pour commencer, nous introduisons les concepts, définitions et critères de départ à partir desquels nous pouvons comprendre ce que sont un végétal et un individu du point de vue des sciences biologiques. Cette entrée en matière est mise en perspective et problématisée avec les définitions philosophiques traditionnelles de l’individualité et les conceptions habituellement occupées par les plantes dans la philosophie occidentale. Dans ce cadre, nous introduisons la pensée de Simondon qui nous sera utile au fil de la réflexion. Sur un plan formel, nous élaborons une tripartition des critères de l’individualité biologique afin de structurer l’enquête. L’individualité végétale est ainsi investiguée dans un premier temps selon un axe morphologique et spatio-temporel. Celui-ci nous permet de résumer plusieurs grandes positions de l’histoire de la botanique sur la question qui nous occupe. Nous étudions aussi dans quelle mesure la botanique contemporaine peut nous instruire à ce sujet selon différents points de vue et échelles. Ensuite, nous abordons la question de l’individualité selon un axe évolutionniste et génétique. Nous montrons plus en détail comment la question de l’individualité est liée à des concepts comme le génome, l’espèce ou la sexualité et quelles implications bien particulières le végétal leur fait subir au sein de ce contexte. Enfin, une troisième partie est dédiée à l’étude de l’individualité selon une perspective physiologique et fonctionnelle. Outre le contraste que cette approche permet d’introduire à propos de certains des concepts susmentionnés, elle pose de façon plus générale la question des limites de l’individu végétal à travers la problématique des symbioses, du système immunitaire ou du système nerveux. Ces points nous conduisent à interroger l’individu végétal en le mettant à l’épreuve d’une possible unité comportementale. Il n’est en effet a priori pas certain que l’on puisse lui appliquer un tel concept avec son cortège de conséquences (la sensibilité, la mémoire, l’intelligence…).Ces questions épistémologiques ne manquent pas de soulever des problèmes et enjeux proprement philosophiques comme le lien de l’individualité à la subjectivité, la place des vivants non-animaux en philosophie ou le rapport essentiel du végétal à l’environnement. Finalement, nous nous demandons, dans une perspective plus simondonnienne, dans quelle mesure poser la question de l’individualité végétale en termes de processus d’individuation avec son milieu pourrait déplacer la problématique et apporter ou non quelque chose à la compréhension du végétal dans ses rapports aux sciences biologiques contemporaines. À cet effet, nous sommes amenés à nous positionner vis-à-vis de plusieurs thèses contemporaines d’auteurs, que l’on peut qualifier de façon très libérale de philosophes de la nature (Marder, Coccia…), pour en tirer des conclusions originales sur le statut de l’individu végétal.De manière plus transversale, l’une des spécificités de notre enquête consiste à partir de problèmes concrets et situés posés par l’individualité végétale. Nous montrons comment ceux-ci entrent en tension ou induisent des décalages et ambigüités avec les modèles théoriques préalablement proposés. La perspective végétale, par les résistances qu’elle suscite, se révèle un formidable moteur de la réflexion philosophique. Elle nous amène ainsi à remettre en question de nombreux points de vue sur l’individualité et sur les plantes. Sur cette base, cette thèse ouvre ainsi des perspectives philosophiques novatrices, parfois contre-intuitives au regard des préjugés dont le végétal a été victime dans notre tradition moderne occidentale. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Temps et quantité dans la Critique de la raison pure : une approche à l’algèbre dans la philosophie critique de Kant

Corsius, Xavier 25 September 2019 (has links)
Dans ce travail nous élaborons une interprétation de la philosophie critique d’Immanuel Kant qui montre qu’elle donne les fondements à l’algèbre. Nous affirmons que les constructions algébriques se distinguent des constructions géométriques et qu’elles forment une théorie de la quantité pure. Dans la première Critique, l’algèbre est une méta-arithmétique qui donne les conditions de la quantification de la grandeur en général. Par conséquent, la théorie mathématique de l’épistémologie critique s’inscrit dans le projet d’algébrisation des sciences pendant l’époque moderne. Nous avons divisé notre travail en cinq chapitres. Avec le chapitre 1, nous montrons le rôle de l’algèbre dans la pensée moderne. L’algèbre, fondée dans l’arithmétique, est la théorie de la quantification des grandeurs non-déterminées. Dans le chapitre 2, nous critiquons les a priori historiques sur lesquels se basent les commentateurs de la philosophie critique pour affirmer que la construction de la quantité, chez Kant, doit nécessairement se ramener à des constructions spatiales. Dans le chapitre 3, nous montrons que le nombre est un schème pur temporel. La théorie kantienne du Schématisme transcendantal des concepts purs de la quantité suppose des relations temporelles a priori sur lesquelles se fondent la numérisation des relations spatio-temporelles. Dans le chapitre 4, en analysant les rapports entre l’Esthétique transcendantale et la Phoronomie des Premiers principes métaphysiques des sciences de la nature (1786), nous affirmons que la quantification des grandeurs spatio-temporelles est fondée sur une conception du temps absolu qui contient une métrique intrinsèque. Dans le chapitre 5, nous nous sommes concentrés sur le rôle de la synthèse pure qui génère la représentation symbolique de la quantité variable. En analysant la relation entre la temporalité et la science de la quantification, nous sommes en mesure d’expliquer et de défendre la possibilité de la construction de la variable x dans l’épistémologie critique. Nos recherchent sur les rapports entre le temps et la quantification dans l’épistémologie critique, nous permettent d’affirmer que la construction de la variable algébrique repose sur une synthèse pure temporelle qui a préséance sur la quantification spatiale. L’algèbre précède la géométrie, la chronométrie et la Phoronomie. Ce qui nous laisse dire que l’algèbre est la mathématique la plus fondamentale dans le système critique.
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Geteilte Emotionen / Shared Emotions

Grote, Thomas January 2016 (has links) (PDF)
Geteilte Emotionen In dieser Arbeit verteidige ich die Auffassung, dass geteilte Emotionen nicht nur metaphysisch möglich, sondern darüber hinaus auch ein integraler Bestandteil unseres sozialen Lebens sind. Dabei diskutiere ich in dieser Arbeit zunächst die begrifflichen und metaphysischen Vorannahmen, welche einer philosophischen Analyse von geteilten Emotionen zugrunde liegen. Ausgehend davon versuche ich eine Theorie der Emotionen zu entwickeln, welche Emotionen als wesentlich in soziale Kontexte eingebettet begreift. Daneben beleuchte ich die kognitiven und non-kognitiven Mechanismen, etwa die Gefühlsansteckung, Empathie oder geteilte Intentionalität, welche Konstitutiv für die Hervorbringung geteilter Emotionen sind. Das Ergebnis meiner Arbeit besteht darin, dass ich dafür argumentiere, dass die stark intellektualistische Ausrichtung in der gegenwärtigen Sozialphilosophie und in der Philosophie der Emotionen dazu führt, dass die entsprechenden Theorien die Phänomenologie geteilter emotionaler Erfahrungen nicht adäquat erfassen können. Als Konsequenz dessen versuche ich ein alternatives Modell zur Erklärung von geteilten Emotionen zu entwickeln, welches die Bedeutung von körperlicher Interaktion hervorhebt. / Abstract: Shared Emotions In my thesis I defend the proposition, that shared emotions are not merely metaphysically possibe, but instead, the are an essential part of our social lifes. Therefore, in the first part of my thesis, I elucidate the metaphysical und conceptual assumptions guiding the philosophical analysis of emotional sharing. Moreover, I try to develop a theory which regards emotions as being embedded in social contexts. In the second part of my thesis, I identify the cognitive and non-cognitive mechanisms underpinning shared emotional experiences. Moreover, I argue that the intellectualist approach, which is predominant in contempory philosophy of emotions and in social philosophy, has little explanatory power when being applied to shared emotions, as it fails to consider some the shared emotions crucial elements. As a consequence, I argue that a more holistic approach is necessary, which I try to develop in the thesis` third part. The approach is based on the idea of an interactionist framework.
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Ein philosophischer Rundgang durch den Comenius-Garten /

Arning, Ralf Heinrich. January 2007 (has links)
Zugl.: Aachen, Techn. Hochsch., Diss., 2007.
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Perspectivisme transcendantal et philosophie appliquée chez J. G. Fichte / Transcendental perspectivism and applied philosophy by J. G. Fichte

Landenne, Quentin 19 March 2010 (has links)
Cette thèse en histoire de la philosophie propose une reconstruction interprétative de la cohérence synchronique et diachronique de la philosophie de Johann Gottlieb Fichte à la lumière de la dynamique perspectiviste de sa pensée transcendantale. Notre recherche part du problème systématique de la philosophie appliquée, c’est-à-dire du passage du point de vue transcendantal à son application dans l’action empirique. En effet, un tel passage est, d’une part, exigé comme une tâche essentielle adressée à la philosophie fichtéenne conformément à son unité théorico–pratique mais, d’autre part, il est rendu problématique par la différenciation principielle entre le point de vue de la réflexion transcendantale et le point de vue de la conscience empirique du donné factuel. Il s’agit d’abord d’élucider les prémisses spéculatives de ce problème dans une théorie des points de vue inscrite au cœur des exposés de la Doctrine de la science (Wissenschaftslehre, WL). Nous tentons ainsi de réinterpréter les différentes versions de la WL qui vont de 1794 à 1804 en nous concentrant sur tous les concepts et procédures épistémologiques qui ressortissent à une logique perspectiviste, pour les appréhender comme des opérateurs de réflexivité du savoir philosophique dans l’auto–construction de la WL. C’est dans une telle dynamique perspectiviste que la tension conceptuelle constitutive du problème de la philosophie appliquée entre le point de vue transcendantal et le point de vue empirique ou entre le système et la vie prend tout son sens philosophique. Cette dynamique perspectiviste qui opère au fondement spéculatif de la WL se prolonge et se concrétise ensuite dans une phénoménologie des visions du monde (Weltansichten) pensées comme points de vue de la liberté, qui trouve sa forme la plus aboutie en 1806. Le point de vue transcendantal de la liberté reconnaît alors sa genèse dans quatre points de vue empiriques qui attachent la liberté respectivement à la nature, à la loi, à l’action créatrice ou à la vie divine. C’est cette phénoménologie que nous mobilisons enfin pour mettre à l’épreuve son potentiel heuristique comme une logique de l’action ou une praxéologie de la liberté dans les écrits de philosophie appliquée et principalement dans le domaine de la philosophie politique. Bref, la philosophie transcendantale de Fichte se développe selon une dynamique perspectiviste qui génère, d’une part, le fondement spéculatif du problème systématique de l’application empirico–pratique de la philosophie transcendantale, et qui livre, d’autre part, en tant que théorie transcendantale des points de vue pratiques, les ressources phénoménologiques et praxéologiques pour une heuristique de la liberté dans la philosophie appliquée. Dans une deuxième partie plus exploratoire, nous cherchons à tester à la fois la signification moderne et le potentiel actuel du lien conceptuel entre réflexivité, perspectivité et liberté mis en exergue dans le système fichtéen. Nous construisons d’abord une série de dialogues que Fichte a pu ou aurait pu mener avec d’autres philosophes de l’époque moderne, en ciblant particulièrement l’idée perspectiviste comme fil conducteur des confrontations avec ces différents systèmes (Leibniz, Kant, Schelling et Hegel). Nous tentons pour finir une incursion dans le champ de la philosophie contemporaine en vue de mettre au jour une postérité cachée de la philosophie fichtéenne dans la pragmatique transcendantale de Karl–Otto Apel à travers une homologie structurelle entre ces deux philosophies, s’attestant notamment dans les questions de la fondation transcendantale du point de vue moral, de son application politique et des rapports qu’il doit entretenir avec d’autres points de vue inscrits dans la dialectique perspectiviste des intérêts de connaissance.
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Aspects du sujet dans la philosophie du langage ordinaire

Bonnet, Valerie 28 June 2012 (has links) (PDF)
De quelle notion de sujet avons-nous besoin rendre compte de nos pratiques et notamment de notre pratique du langage ? Cette question du sujet et de la subjectivité se pose à nouveaux frais dans le cadre de la philosophie du langage ordinaire et tout particulièrement à partir de la théorie des actes de parole de J.L. Austin. En effet, si le langage n'a de signification qu'en tant que parole, et même qu'en tant qu'acte d'un sujet qui prend la parole, le langage ne saurait être un processus sans sujet. Un acte nécessite un agent et si cet acte est un acte de parole, il faut un agent capable de comprendre la signification de ce qui est dit, en d'autres termes, il semble bien qu'il faille un sujet pensant, un sujet psychologique. C'est dans cette voie que s'engagèrent les premières interprétations d'Austin. Les actes de parole donnèrent naissance d'une nouvelle discipline : la pragmatique, où le rôle de l'intention dans la signification est primordial. Or, la philosophie du langage ordinaire se situe dans le projet initial de la philosophie analytique, tel que mené par Frege, Russell et le premier Wittgenstein, qui détachaient la signification de la subjectivité des représentations en la liant à la référence ou dénotation. Le sujet psychologique se trouve alors hors du champ de la pensée et de la vérité. Austin poursuit et radicalise ce projet : dans la théorie des actes de parole, la vérité devient la dimension d'évaluation de certains énoncés à l'intérieur de la catégorie plus générale de la félicité, évaluation qui n'est possible qu'en situant l'énonciation dans son contexte. C'est donc le contexte, et non l'intériorité du sujet parlant qui permet la compréhension. Ainsi, Le sujet des actes de paroles n'est pas le sujet intentionnel du mentalisme. C'est en fait un sujet pensant dont la pensée se lit dans le comportement, un sujet dont la pensée publique se fonde et s'exprime dans des conventions sociales qui le rendent responsables de ses paroles. Le sujet parlant est un sujet social pour qui l'enjeu est de parvenir à trouver et faire entendre sa voix alors même qu'il parle dans les mots des autres, un sujet responsable et mis en position de fragilité car il doit répondre de plus qu'il ne le voudrait.
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La synchronisation et la cadence

Sainte-Marie, Maxime January 2008 (has links) (PDF)
Le temps constitue sans contredit l'une des grandes énigmes auxquelles s'est vue confrontée l'entreprise philosophique. Historiquement, la réflexion sur ce concept s'est essentiellement centrée sur l'aspect perceptif, cherchant en vain à comprendre comment l'homme peut percevoir ce qui fondamentalement demeure imperceptible. S'inspirant de l'étude cybernétique des processus d'autorégulation par rétroaction négative à l'oeuvre dans les systèmes autonomes, le présent mémoire consiste à abandonner cette approche perceptive traditionnelle au profit d'une perspective active axée sur le processus de synchronisation à l'oeuvre dans le monde physique et biologique. Dans le cadre de la vaste dynamique oscillatoire, la figure de la cadence, synonyme de régularité et de couplage rythmiques, joue un rôle fondamental en tant qu'attracteur dynamique, régulateur homéostatique et principe d'efficacité énergétique. Ce « mouvement vers la cadence » résultant du processus physique de synchronisation est ici abordé dans le cadre des quatre principaux processus de développement déterminant la dynamique énergétique des organismes vivants, nommément l'évolution, l'apprentissage, la socialisation et la technocratisation, ce dernier étant propre à l'espèce humaine. Cette quadruple activité de régulation par équilibration dynamique, contribuant de manière originale à la dynamique « temporelle » de la vie, constitue précisément la toile de fond de laquelle émerge la sensibilisation au « temps », celui-ci n'étant plus conçu comme une réalité perçue mais bien comme le produit de l'interaction entre oscillateurs et synchroniseurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Temps (philosophie), Synchronisation, Cadence, Temps (biologie), Temps (psychologie), Temps (société), Technologie.

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