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Autopromotion, paradoxe et réécriture dans l'oeuvre d'Ortensio Lando / Self-promotion, Paradox and Rewriting in Ortensio Lando's works.

Greco, Federica 24 September 2018 (has links)
L’objectif de cette recherche est une étude globale de l’œuvre et de la pensée de l’humaniste milanais Ortensio Lando (1506 env.- 1553 env.). Cet auteur, redécouvert par la critique dans les années 70, notamment grâce aux recherches menées par les américains Conor Fahy et Paul Grendler, connaît aujourd’hui un intérêt renouvelé en raison du caractère paradoxal et ambigu de sa production. Mais, si son ouvrage le plus célèbre, les Paradossi (1543), est désormais bien connu par les spécialistes, la plus grande partie de ses écrits reste encore méconnue. Nous prendrons par conséquent en considération tout le corpus de Lando, qui compte au moins une vingtaine d’ouvrages, pour mener une étude complète de son œuvre.Nous porterons aussi une attention particulière à la vie d’Ortensio Lando qui reste encore en grande partie obscure. Nous reprendrons les quelques documents de l’époque qui nous donnent des informations utiles et les différentes théories sur la biographie de Lando, notamment l’hypothèse qu’il était dans sa jeunesse un moine augustin qui aurait par la suite abandonné son ordre pour fuir en France.L’analyse des œuvres permet de dégager trois axes principaux :1) L’autopromotion.Lando employait différents pseudonymes. À notre avis, cet usage était dicté seulement en partie par la nécessité de cacher son identité d’auteur hétérodoxe. L’utilisation de pseudonymes et de jeux linguistiques faisait aussi partie d’une stratégie réfléchie d’autopromotion dont nous analyserons les techniques rhétoriques. Lando était conscient des nouveaux enjeux de l’industrie typographique et démontre qu’il sait les utiliser à sa faveur pour se construire une image de lettré irrégulier et excentrique.2) Le paradoxe.Les Paradossi sont considérés comme la première œuvre du genre paradoxal en langue vulgaire, genre qui connaîtra un énorme succès pendant tout le XVIe siècle. La critique a déjà reconstruit la façon dont l’humanisme a récupéré cette tradition d’origine antique, notamment à travers Lucien de Samosate, elle en a isolé les thématiques principales comme celle "asinienne" et la critique du savoir. Jusqu’à présent, peu d’attention a été accordée aux autres textes paradoxaux de Lando et il manque encore une interprétation satisfaisante des raisons qui se cachent derrière cette stratégie stylistique. Les théories qui considèrent Ortensio Lando comme un antihumaniste, anticicéronien et antiérasmien ne sont pas complètement convaincantes et nous développerons une autre thèse pour expliquer l’emploi du paradoxe : l’ambiguïté du message ne représente ni un refus sceptique de toute position, ni une prise de position contre l’héritage humaniste mais le rejet de toute forme de dogmatisme intellectuel.3) Les formes de réécriture.Si Lando ne peut pas être considéré comme antihumaniste, il est certain que nous nous trouvons dans une période de crise et de changement des modèles littéraires. La problématique sera donc d’analyser quels sont les rapports de Lando avec la culture classique dont il reprend et parodie les genres, et avec la culture humaniste qui bien que critiquée reste au centre de ses œuvres. Nous nous concentrerons aussi sur les raisons qui se cachent derrière l’emploi de longues catalogues d’exemples érudits, tirés surtout de l’Officina de Jean Tixier, en proposant de lier cette pratique à une parodie des dérives de la récupération du savoir classique, se fondant sur les mêmes prémisses de littérature paradoxale. / The aim of this study is to analyse the work and thought of Italian humanist Ortensio Lando (c. 1506 – c. 1553). This writer has been rediscovered by critics in the 1970s, mostly thanks to Fay’s and Grendler’s studies, and today many researchers are interested by paradox and ambiguity in his works. But, except for the Paradossi, his literary production remains mostly unknown. For this reason we considered the whole Lando’s corpus, about 27 works, in order to propose a monographic study of this writer.We also focused on Ortensio Lando’s biography, of which we have only few documents, and on the theory that he was an Augustinian monk who committed apostasy and fled to France.The analysis of Lando’s works has permitted to define three research axes:1) Self-promotionLando used different pseudonyms. We assume that this strategy was not only a way to cover his identity, but also a self-promotion stratagem of which we analysed the rhetorical function. Lando knew how to exploit printing innovations and he showed how they could be used to build his eccentric writer’s image.2) ParadoxThe Paradossi are considered as the first vernacular paradoxical work, a successful literary genre in 16th century. Literary criticism reconstructed the way paradoxical tradition was reworked by Humanism, especially through Lucian of Samosata, and has defined its main issues, like the “donkey’s praise” and the critical of learning. But so far, little consideration has been given to others paradoxical Lando’s works and there’s still no satisfying interpretation of the reason behind this strategy. Several assumptions considered Lando as an anti-humanist, anti-Ciceronian and anti-Erasmian writer, but we believe that paradox doesn’t carries a sceptical rejection of any opinion or a criticism against Humanistic heritage; paradox is rather a denunciation of intellectual dogmatism.3) RewritingEven if Lando cannot be considered as an anti-humanist, he clearly lived in times of intellectual crisis and paradigmatic shift in literary models. We will analyse the relationship between Lando and classical culture by parody and imitation, and the relationship between the writer and humanistic culture that remains, despite criticism, the focus of his work. We will also focus on the reasons behind the long and erudite catalogues that Lando copies, especially from Ravisius’s Officina, by proposing to link this practice to the parody of uncritical classical imitation, as in the case of paradoxical literature.
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Lucrezia Gonzaga et Ortensio Lando. Enjeux et contraintes d'un camouflage épistolaire (1552) / Lucrezia Gonzaga and Ortensio Lando. Horizons and Constraints of an Epistolary Camouflage (1552)

Simonetta, Elisabetta 11 December 2017 (has links)
Les lettres de Lucrezia Gonzaga da Gazzuolo (1524-1576), imprimées pour la première fois à Venise en 1552 et republiées en 2009 seulement, constituent un riche corpus épistolaire en partie inexploré qui n’a pas encore fait l’objet d’une étude systématique. Les quelques travaux critiques qui nous ont introduit à une lecture du recueil montraient la pertinence d’une vaste analyse intertextuelle de ce livre de lettres. Notre étude a révélé la présence constante et multiforme de la figure intellectuelle de son éditeur non déclaré : le polygraphe Ortensio Lando. Son choix éditorial consistant à miser sur l’exemplarité que Lucrezia incarnait dans son vécu à la fois actif et tragique découle de l’importance croissante que l’industrie culturelle accordait aux femmes-auteurs et, par conséquent, au public féminin.Sur le recueil pèse le doute d’une paternité problématique qui nous a conduit à placer au centre de notre réflexion le rapport d’interdépendance qui liait étroitement Lucrezia à Ortensio Lando. La thèse révèle la dépendance formelle et thématique des lettres par rapport à l’écriture ‘irrégulière’ du polygraphe irrévérencieux. Cela permet de dévoiler toute l’ampleur d’une tortueuse initiative éditoriale conçue et orchestrée par Lando dont la visée principale s’est avérée être la diffusion d’une nouvelle forme de dissidence spirituelle inspirée par la Philosophia Christi d’Érasme. Face à une crise religieuse croissante, cette diffusion, qui passe à travers l’usage de l’imprimerie, repose sur le succès retentissant du ‘livre de lettres’ et se manifeste, entre autres, par un prosélytisme réformiste complexe. Les lettres s’insèrent ainsi dans un univers littéraire enchevêtré qui concerne d’un côté les écrits de Lando publiés entre 1550 et 1554 et de l’autre, le vilipendé Enchiridion militis christiani d’Érasme, et elles deviennent, dans un moment d’intensification des contrôles inquisitoriaux, une forme discrète de diffusion de positions religieuses hétérodoxes. Le recueil représente aussi un terrain d’enquête fertile pour réfléchir sur le statut de la lettre en tant qu’instrument de diffusion de la modernité et d’affirmation socioculturelle de la femme cultivée, mais aussi pour évoquer des questions méta-littéraires telles que les notions d’autorité, d’authenticité et d’auctorialité, et pour s’interroger sur les possibilités et les limites éditoriales d’une consécration littéraire des femmes. / Lucrezia Gonzaga da Gazzuolo’s (1524-1576) Lettere, first published in 1552 in Venice and reprinted in 2009 only, constitutes a rich epistolary corpus that remains relatively untouched, not having been studied systematically yet.The few academic studies that introduced us to this volume of letters made apparent the need for an extensive analysis of it, with a focus on its intertextuality. Our work reveals the constant, if many-faceted, intellectual presence of Lucrezia’s unofficial editor: the polygraph Ortensio Lando. His editorial decisions capitalize on Lucrezia’s exemplarity, given her misfortunes and active daily life, and on the growing importance of women authors in the cultural industry and, in turn, of women readers.Suspicions of a not-so-straightforward authorship prompted us to center our reflection on the tight relation of interdependence between the gentlewoman and the writer. Our study sheds light on the formal and thematic influence of the irreverent polygraph’s ‘irregular’ writing style on Lucrezia’s letters. This leads us to uncover the full scope of a tortuous publishing project, conceived and orchestrated by Lando, aiming crucially at propagating a new strain of spiritual dissidence, inspired by Erasmus’s Philosophia Christi. Such dissemination, in face of rising religious tensions, would rely on the overwhelming demand for ‘letterbooks’, and take the form, among others, of a complex and reformist proselytism. The letters are thus part of an intricate literary universe ranging from the writings of Lando published between 1550 and 1554 to Erasmus’s much-maligned Enchiridion militis christiani. During a time of increased inquisitorial control and interventions, epistolography become a discrete means of heterodox religious propaganda. The collection of letters also opens up a promising field of investigations and research on the letter: first as a tool to broadcast modern ideas as well as the socio-cultural claims of learned women, but also as a crux for meta-literary issues such as authority, authenticity and auctoriality, and finally a springboard for reflecting on the editorial possibilities and limitations acting upon the literary consecration of women.

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