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Co-développement d’un protocole de recherche avec des patients-partenaires atteints de la maladie de Parkinson et des proches aidants

El Mokhtar, Ons 11 1900 (has links)
Introduction : La littérature sur l’innovation responsable en santé et en recherche participative encourage l’implication des utilisateurs finaux des technologies dès leur conception, mais manque de documentation sur les méthodes pour les impliquer efficacement. À l’occasion du développement de technologies intra-auriculaires (TIA) intégrant l’intelligence artificielle pour la détection et le monitorage de la maladie de Parkinson (MP), une approche participative, a été adoptée par l’équipe de recherche dans le but de co-créer un protocole de pilotage des TIA. Ce mémoire vise à documenter cette pratique collaborative et à en explorer les retombées ainsi qu’à étudier la faisabilité et l’acceptabilité du protocole de recherche co-développé. Méthodologie : Trois personnes avec la maladie de Parkinson (PMP), une proche aidante (PA) et une orthophoniste ont été recrutées pour le co-développement du protocole de recherche. Le processus collaboratif consiste à réaliser trois cafés scientifiques (CS) pour l’augmentation de la littératie en technosanté, suivis d’une table ronde (TR) de co-construction du protocole. Avant et après chaque CS, les participants remplissaient un questionnaire sur leur niveau de connaissances du sujet abordé. Après la TR, les participants ont rempli un questionnaire sur l’utilité perçue des CS et ont participé à une entrevue semi-dirigée portant sur leur expérience. Finalement, 3 PMP et une PA ont été recrutés pour expérimenter les TIA. À la fin de l’expérience, ils ont rempli un questionnaire sur l’acceptabilité des technologies portables et ont participé à une entrevue post-expérience pour étudier l’acceptabilité et l’utilisabilité des TIA. L’entrevue post-expérience a servi aussi pour étudier l’acceptabilité du protocole codéveloppé. Une analyse quantitative des questionnaires et une analyse qualitative déductive et inductive des verbatims issus des rencontres ont été menées. Résultats : La pratique collaborative déployée a permis une implication réelle des usagers malgré quelques critiques concernant la longueur du processus. L’acceptabilité et la faisabilité du protocole ont été confirmées après son expérimentation réelle. Conclusion : La pratique collaborative était une opportunité d’amélioration de la recherche malgré la présence des enjeux liés à la précocité de son adoption. / Introduction: Literature on responsible innovation in health and participative research encourages involving end-users in technology development from its inception but lacks documented methods for their engagement in early stages. In the context of developing intra-auricular technologies (IAT), integrating promising artificial intelligence for detecting and monitoring Parkinson's Disease (PD), a participative approach based on increasing health technology literacy was adopted. This approach involved PD patients (PDP), caregivers (CG), and clinicians to co-create the IAT pilot protocol. This study aims to document this collaborative practice and explore its outcomes. Methodology: Three PDP, one CG, and a speech therapist were recruited for the protocol's co-development. The collaborative process included three scientific cafes (SC) for increasing health technology literacy, followed by a Co-Construction Roundtable (CR) for the protocol. Before and after each SC, participants completed a knowledge level questionnaire. Following the CR, participants answered a survey on the perceived utility of the SC and participated in a semi-structured interview discussing their experiences. Finally, three PDP and a CG were recruited to pilot the IAT. At the experience's end, they completed a Smart Wearables Acceptance Model (SWAM) questionnaire and engaged in a post-experience interview to study the IAT's acceptance and usability. The post-experience interview also investigated the acceptability of the co-developed protocol. Quantitative analysis of surveys and deductive and inductive qualitative analysis of meeting transcripts were conducted. Results: While the SC enriched participants' knowledge and established a climate of trust promoting their active participation, they were not without criticism. Protocol acceptability was confirmed after real-world experimentation despite some challenges related to IAT acceptability and usability. Technological challenges led us to question the early inclusion of end-users in technological prototyping studies. Conclusion: Collaborative practice presented an opportunity for research improvement despite the challenges related to its early adoption.
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La lecture interactive offerte par une orthophoniste en classe de maternelle pour faciliter la participation des enfants et les changements de pratiques des enseignantes

McMahon-Morin, Paméla 12 1900 (has links)
Contexte L’orthophonie scolaire vise à favoriser l’éducation inclusive et la réussite éducative de tous les enfants. Pour ce faire, les orthophonistes peuvent travailler avec le personnel enseignant afin de favoriser la participation des enfants et de soutenir leur développement langagier, notamment par la lecture interactive en classe. Cependant, les recherches doivent documenter davantage les retombées de l’implication des orthophonistes dans les services universels. Pour soutenir le personnel enseignant, les orthophonistes peuvent leur offrir du développement professionnel. Les orthophonistes pourraient agir à titre de modèles en classe, ce qui pourrait être une modalité de développement professionnel adaptée à certains milieux de pratique, mais qui demeure peu étudiée. Objectifs Cette thèse vise à documenter l’implication que les orthophonistes peuvent avoir dans les services universels, notamment en soutien à la pratique des enseignants et des enseignantes. Plus spécifiquement, elle vise à : 1) Comprendre les effets de la lecture interactive et d’un programme de développement professionnel, utilisant principalement la modalité du modèle en classe, sur la participation des enfants lors des activités de lecture; 2) Documenter les changements de pratiques enseignantes; et 3) Comprendre comment ce programme de développement professionnel utilisant principalement la modalité du modèle en classe a suscité des changements de pratiques. Méthodologie Dans cette étude, qui s’est déroulée au Québec, 11 enseignantes de maternelle 5 ans ont participé à un programme de développement professionnel et 197 enfants de leur classe ont participé à une intervention consistant en des lectures interactives en classe animées par la doctorante. Une approche de méthodes mixtes avec un devis convergent a été utilisée. Pour le volet quantitatif, un devis quasi-expérimental a été utilisé avec six classes faisant partie d’un groupe expérimental et cinq classes faisant partie d’un groupe contrôle/expérimental en attente. Des analyses de vidéos des enseignantes lors de la lecture ont été réalisées sur les variables de la participation spontanée des enfants, les cibles travaillées par les enseignantes et leurs stratégies d’étayage. Des tests statistiques non paramétriques ont été utilisés. Pour le volet qualitatif, un devis longitudinal a été utilisé. Les enseignantes et 78 enfants ont participé à 3 entrevues individuelles, et les enseignantes ont complété un journal de bord. Ces données ont été analysées avec une analyse thématique réflexive. Résultats 1) D’abord, l’intervention a permis d’augmenter la participation spontanée des enfants lors de la lecture et de changer certaines perceptions des enseignantes et des enfants quant à la participation des enfants lors de la lecture. 2) Ensuite, les enseignantes ont augmenté le nombre de cibles langagières sur lesquelles elles travaillent lors de la lecture, ainsi que leur utilisation de stratégies d’étayage. Leur perception de la lecture a changé, tout comme leur perception de ce que les enfants disent lors des interactions pendant la lecture. 3) Enfin, certains des mécanismes qui ont suscité les changements de pratiques sont distinctifs de la modalité de développement professionnel du modèle en classe et d’autres mécanismes peuvent être opérationnalisés de manière plus flexible dans une diversité de modalités de développement professionnel. Conclusion Les orthophonistes scolaires sont invités à cibler le soutien à la participation des enfants et les stratégies d’étayage comme objectifs lors de leurs interventions en classe. De plus, elles et ils sont invités à considérer le modèle en classe comme modalité de développement professionnel pour les enseignants et enseignantes. / Context School-based speech-language pathology aims to promote inclusive education and educational success in all children. To this end, speech-language pathologists (SLPs) can work with teachers to foster children's participation and support their language development, using approaches such as interactive book reading. However, further research is needed to document the impact of SLPs’ involvement in universal services. SLPs can also provide teachers with professional development to support them. They could act as an in-class model, which may be a professional development modality suited to some practice settings; however, it remains understudied. Objectives This thesis aims to document the involvement of SLPs in universal services, particularly to support teacher practice. Specifically, it aims to: 1) Understand the effects of interactive book reading and a professional development program that primarily used the in-class modeling modality on children's participation in book reading; 2) Document teachers’ changes in practice; and 3) Understand how the professional development program, which primarily used in-class modeling as a modality, led to changes in practice. Methodology This study took place in Quebec, in which 11 kindergarten for 5-year-olds teachers and 197 children from their classes participated in an intervention consisting of interactive book reading in the classroom, facilitated by the doctoral candidate, as well as a professional development program for teachers. A mixed-methods approach with a convergent was used. For the quantitative part, a quasi-experimental design was used, with six classes in the experimental group and five classes in the waiting control/delayed experimental group. Videos of teachers’ book readings were analyzed for the variables of children's spontaneous participation, the target teachers worked on, and their scaffolding strategies. Nonparametric statistical tests were performed. For the qualitative part, a longitudinal design was used. The teachers and 78 children participated in three individual interviews, and the teachers completed a logbook. These data were analyzed using a reflective thematic analysis. Results 1) First, the intervention increased the children's spontaneous participation in reading and changed some of the teachers' and children's perceptions of the children's participation in book reading; 2) Next, teachers increased the number of language targets they worked on during book reading and their use of scaffolding strategies. Their perception of reading has changed, as their perception of what children say in interactions during reading. 3) Finally, some of the mechanisms that have prompted changes in practice are distinctive of the in-class modeling professional development modality, and the other mechanisms can be operationalized more flexibly in a variety of professional development modalities. Conclusion School-based SLPs are invited to consider supporting children's participation in classroom activities and scaffolding strategies as their classroom intervention goals. They are also invited to consider in-class modeling as a professional development modality for teachers.
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Analyse de la pratique et des besoins des acteurs pour l’utilisation d’aides à la communication en déficience intellectuelle

Valiquette, Christine 08 1900 (has links)
La présente recherche a pour objet la pratique orthophonique en suppléance à la communication (SC) auprès de personnes qui ont une déficience intellectuelle (DI). Des recherches ont montré que les aides à la communication à sortie vocale (ACSV) pouvaient améliorer la communication des personnes ayant une DI. Cependant, la plupart de ces recherches ont été menées dans des conditions idéales qui ne reflètent pas nécessairement celles que l’on retrouve dans les milieux cliniques typiques. On connaît peu de choses sur les pratiques professionnelles en SC auprès des personnes ayant une DI. Le but de cette recherche est de décrire la pratique orthophonique, de documenter les perspectives des utilisateurs sur les résultats des interventions et de décrire l’implication des parents et leurs habiletés à soutenir leur enfant dans l’utilisation d’une ACSV afin de proposer un modèle d’intervention en SC auprès de cette clientèle qui tienne compte de ces différentes perspectives. Une méthode qualitative a été choisie pour réaliser la recherche. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées avec onze orthophonistes francophones et avec des parents ou familles d’accueil de dix utilisateurs d’ACSV et des entrevues structurées ont été menées avec huit utilisateurs d’ACSV. Un outil d’entrevue a été conçu à l’aide de pictogrammes pour permettre aux utilisateurs d’ACSV de répondre à des questions portant sur leur appréciation et utilisation de leur ACSV, leur satisfaction et priorités de communication. Un cadre conceptuel a été conçu à partir des guides de pratique clinique et un codage semi-ouvert a été utilisé pour réaliser les analyses thématiques des données provenant des orthophonistes. Un codage ouvert a servi à analyser les données provenant des parents. Des analyses descriptives ont servi à examiner les réponses des utilisateurs. Diverses procédures ont assuré la crédibilité des analyses. Entre autres, les analyses des entrevues des orthophonistes ont été validées lors d’un groupe de discussion avec sept participantes orthophonistes. Les résultats montrent que les ACSV sont utilisées surtout dans le milieu scolaire. Elles sont parfois utilisées lors des loisirs et dans la communauté, mais ces contextes sont ceux où les utilisateurs ont exprimé le plus d’insatisfaction et où se situe la majeure partie des priorités qu’ils ont identifiées. Les analyses ont permis d’identifier les facteurs qui rendent compte de ces résultats. Les orthophonistes manquent d’outils pour réaliser des évaluations exhaustives des capacités des clients et elles manquent de procédures pour impliquer les parents et obtenir d’eux une description complète des besoins de communication de leur enfant. Conséquemment, l’ACSV attribuée et le vocabulaire programmé ne répondent pas à l’ensemble des besoins de communication. Certaines orthophonistes manquent de connaissances sur les ACSV ou n’ont pas le matériel pour faire des essais avec les clients. Il en résulte un appariement entre la personne et l’ACSV qui n’est pas toujours parfait. À cause d’un manque de ressources en orthophonie, les parents sont parfois laissés sans soutien pour apporter les changements à la programmation lors des transitions dans la vie de leur enfant et certains ne reçoivent pas d’entraînement visant à soutenir l’utilisation de l’ACSV. Un modèle d’intervention en SC est proposé afin d’améliorer la pratique orthophonique auprès de cette population. / This research targets the practices in Augmentative and Alternative Communication (AAC) of speech-language pathologists (SLPs) who work with individuals who have an intellectual disability (ID). Prior research has shown that speech generating devices (SGDs) can help individuals with ID to improve their communication. However, these studies were conducted under ideal conditions, which do not necessarily reflect those that prevail in typical clinical settings. We have little information about AAC practices with individuals with ID or about the efficacy of SGD attribution and AAC intervention under typical conditions. The goals of this research are therefore to describe AAC practices of SLPs with individuals who have an ID, to document the users’ perspectives on the outcome of AAC interventions and to describe the parents’ implication and their abilities to support their child’s use of an SGD in order to propose an intervention model that takes into account these different perspectives. Qualitative methods were chosen to address these questions. Individual semi-structured interviews were conducted with eleven French-speaking SLPs and with the parents or foster families of ten SGD users, and structured interviews with eight SGD users. These interviews were analyzed in order to gather information about research questions. An evaluation tool, made of graphic symbols, was developed to gather information from SGD users about their use of their SGD, their satisfaction, and communication priorities, and about their appreciation of their SGDs. A conceptual framework was developed based on clinical practice guidelines to analyze SLP’s interviews, and a thematic analysis was conducted with semi-open coding. Open coding was used for the data from parents’ interviews, and descriptive analysis of the SGD users’ responses was performed. Steps were taken to ensure credibility of the findings; in particular a focus group was conducted with seven of the participating SLPs to validate the interview results. The results showed that the SGDs are used most frequently in school settings. They are used only occasionally in leisure activities and in the community, but these are the contexts in which the users were most dissatisfied with their communication and in which they most frequently indicated priorities for communication. Factors that explain these results were identified through thematic analysis. SLPs lack the tools they need to perform a comprehensive evaluation of the users’ capacities. They lack procedures for involving parents in the evaluation and for obtaining a thorough description of their child’s communication needs. This might result in attribution of SGSs and identification of vocabulary that do not meet the user’s needs. Some of the SLPs lack sufficient knowledge and do not have SGDs available for trials with their clients, resulting in a less-than-perfect matches between the users and the SGDs. Lack of professional resources leaves parents without support to make changes needed in times of transition in their child’s life. Parents may be unable to support their child’s use of SGD in a variety of contexts. An attribution and AAC intervention model is proposed in order to improve AAC intervention and SLP’s practices.
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Facteurs cognitifs liés à l'acquisition du lexique orthographique

Stanké, Brigitte 08 1900 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’étudier le rôle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mémoire lexicale orthographique) dans l’acquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin d’examiner les liens entre les différents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une étude longitudinale a été réalisée à l’aide d’un échantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans à la fin de la deuxième année du primaire. À la fin de la maternelle, les enfants ont été évalués à l’aide d’une épreuve d’orthographe approchée et d’épreuves évaluant les facteurs cognitifs en jeu dans l’apprentissage du langage écrit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mémoire à court et à long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mêmes enfants ont été évaluées en fin de première et de deuxième années. Le premier article de cette thèse rapporte les données d’une étude réalisée auprès des enfants scolarisés en maternelle 5 ans. Cette étude vise l’établissement d’un lien entre, d’une part, la capacité de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mémoire lexicale orthographique et, d’autre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui n’ont pas encore eu d’enseignement formel de l’écriture. Les résultats indiquent que, contrairement à ce qui a été longtemps avancé, la capacité de traitement phonologique n’est pas le seul facteur cognitif à intervenir, puisque la capacité de mémoire lexicale orthographique à long terme ainsi que la capacité visuoattentionnelle contribuent de façon importante et indépendante à l’acquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mémoire lexicale orthographique est même le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxième étude de cette thèse vise à déterminer, parmi les facteurs cognitifs évalués en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prédire les connaissances orthographiques explicites ultérieures, c'est-à-dire celles de première et de deuxième années du primaire. Les résultats de cette deuxième étude indiquent que les préalables nécessaires à l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacités de traitement phonologique ainsi que les capacités de la mémoire à court et à long terme. La troisième étude de cette thèse a pour but de mettre en lumière le rôle prédictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultérieur de leurs connaissances orthographiques en première et deuxième années, en lien avec les capacités cognitives qui sous-tendent l’apprentissage du langage écrit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mémoire lexicale orthographique. Les résultats de cette dernière étude permettent de montrer que, parmi les facteurs évalués en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique à l’ensemble du niveau des connaissances orthographiques ultérieures. L’influence des connaissances orthographiques précoces sur l’acquisition ultérieure n’est pas surprenante. En effet, la première étude avait montré que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacité de mémoire orthographique lexicale mais également de la capacité de traitement phonologique et visuottentionnel. Les résultats issus de ces trois études présentent un intérêt non négligeable dans la compréhension de l’acquisition du langage écrit. En effet, ces recherches ont permis de montrer qu’avant même l’apprentissage formel de l’écrit, l’enfant témoigne de connaissances implicites non négligeables sur la langue écrite et que c’est à partir de ces connaissances que s’élaboreront ses connaissances explicites ultérieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacité de mémoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution n’avait pas été démontrée jusqu’à présent. Les résultats de cette recherche montrent qu’il est possible d’envisager des outils de dépistage précoce qui permettront d’identifier les enfants à risque de présenter des difficultés spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Ce dépistage permettrait de mettre en place des interventions mieux ciblées et précoces, ce qui réduirait ainsi l’impact des difficultés sur les apprentissages scolaires. / The objective of the present thesis was to study the relation between cognitive factors (phonological treatment, visuo-attentional and lexical orthographic memory) and the acquisition of implicit and explicit orthographic knowledge. A longitudinal study was conducted on a sample of 338 children from the kindergarten to their second year of primary schooling. At the end of kindergarten, the tasks were an invented spelling test and tests assessing the cognitive factors at issue in the apprenticeship of written speech (phonological treatment, visuo-attentional treatment and short and long term memory). The lexical explicit orthographic knowledge of these same children was evaluated at the end of their first and second year of school. The objective of the first study was to establish a link between the phonological treatment, visuo-attentional and orthographic lexical memory abilities and implicit orthographic knowledge of the children, before their formal apprenticeship of written speech. The results showed that, contrary to what was long been advanced, the phonological treatment is not the only cognitive factor into play since the long term orthographic lexical memory ability as well as the visuo-attentional ability properly and independently contribute to the acquisition of orthographic knowledge. The orthographic lexical memory is the factor which provides the strongest contribution. The aim of the second study was to determine which cognitive factors assessed in kindergarten predict the subsequent explicit orthographic knowledge in first and second grades. The results showed that the necessary conditions to the acquisition of lexical orthographic knowledge are phonological treatment ability, as well as short and long term memory abilities. The goal of third article was to bring to light the predictive role played by the spelling knowledge of kindergarten children to their orthographical knowledge in first and second grades, in connection with the cognitive abilities which are at the root of the apprenticeship of the written spelling, more particularly the phonological treatment, the visuo-attentional treatment and orthographic lexical memory. The regressive analyses showed that, among the factors investigated in kindergarten, the implicit orthographical knowledge brings a unique contribution to the subsequent spelling knowledge evaluated by different orthographic tasks in first and second grades. The important impact of early orthographical knowledge on the subsequent acquisition is not surprising because the first study proved that this knowledge is not only depending on the capability of lexical orthographical memory but also on the capability of phonological treatment. The results coming from those three articles present a non-negligible interest in the understanding of the acquisition of the written speech. Indeed, these studies permitted to prove that, even before the formal apprenticeship of the writing, the child shows a genuine implicit knowledge of the written language. Moreover, and it is from this knowledge that the subsequent explicit knowledge will be built up. This knowledge is dependent upon multiple factors among which are the ability of orthographic lexical memory, a cognitive factor whose contribution was not yet proven. The results of this research showed that it is possible to consider early screening measures in order to identify children susceptible to present specific apprenticeship difficulties in the written language. This screening would allow an early and better targeted intervention, which would then reduce the impact of difficulties on the academic apprenticeships.
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Influence du vieillissement et de la scolarité sur la compréhension du discours : apport de l’imagerie optique

Martin, Charles-Olivier 12 1900 (has links)
La compréhension du discours, et son évolution au cours du vieillissement, constitue un sujet d’une grande importance par sa complexité et sa place dans la préservation de la qualité de vie des aînés. Les objectifs de cette thèse étaient d’évaluer l’influence du vieillissement et du niveau de scolarité sur les capacités de compréhension du discours et sur l’activité cérébrale s’y rattachant. Pour ce faire, trois groupes (jeunes adultes ayant un niveau universitaire de scolarité, personnes âgées ayant un niveau universitaire de scolarité et personnes âgées ayant un niveau secondaire de scolarité) ont réalisé une tâche où ils devaient lire de courtes histoires, puis estimer la véracité d’une affirmation concernant cette histoire. Les capacités de compréhension correspondant aux traitements de trois niveaux du modèle de construction-intégration de Kintsch (la microstructure, la macrostructure et le modèle de situation) ont été évaluées. L’imagerie optique (NIRS) a permis d’estimer les variations d’oxyhémoglobine (HbO) et de déoxyhémoglobine (HbR) tout au long de la tâche. Les résultats ont démontré que les personnes âgées étaient aussi aptes que les plus jeunes pour rappeler la macrostructure (essentiel du texte), mais qu’ils avaient plus de difficulté à rappeler la microstructure (détails) et le modèle de situation (inférence et intégration) suite à la lecture de courts textes. Lors de la lecture, les participants plus âgés ont également montré une plus grande activité cérébrale dans le cortex préfrontal dorsolatéral gauche, ce qui pourrait être un mécanisme de compensation tel que décrit dans le modèle CRUNCH. Aucune différence significative n’a été observée lors de la comparaison des participants âgés ayant un niveau universitaire de scolarité et ceux ayant un niveau secondaire, tant au niveau des capacités de compréhension que de l’activité cérébrale s’y rattachant. Les deux groupes ont cependant des habitudes de vie stimulant la cognition, entre autres, de bonnes habitudes de lecture. Ainsi, ces habitudes semblent avoir une plus grande influence que l’éducation sur les performances en compréhension et sur l’activité cérébrale sous-jacente. Il se pourrait donc que l’éducation influence la cognition en promouvant des habitudes favorisant les activités cognitives, et que ce soit ces habitudes qui aient en bout ligne un réel impact sur le vieillissement cognitif. / Discourse comprehension, and its evolution through aging, is a subject of importance by its complexity and its place in the preservation of life’s quality. The objectives of this thesis were to evaluate the influence of aging and level of education on discourse comprehension capacities and their related underlying brain activity. To achieve this, three groups (young adults with a university education, elderly adults with a university education and elderly adults with a high school education) carried out a task where they read short stories and answered probes about those stories. Discourse comprehension capacities were evaluated through three processing levels of the Kintsch’s construction-integration model (microstructure, macrostructure and situation model). Using NIRS, the variation of oxyhemoglobin (HbO) and deoxyhemoglobin (HbR) concentrations was estimated through the task. Results indicated that elderly adults were as capable as younger adults to recall the macrostructure (gist of the text), but that they had more difficulties to recall microstructure (details) and the situation model (inference and integration) after reading short texts. While reading, elderly adults also showed greater brain activity in the left dorsolateral prefrontal cortex which could be a compensatory mechanism similar to the one described in the CRUNCH model. No significant difference was observed between participants having a university education and those having a high school education on discourse comprehension capacities and the underlying brain activity. Nevertheless, the two groups had maintained cognitively stimulating life habits, particularly great reading habits. Thus, those habits seem to have a greater influence than education on the performance in comprehension and on the underlying brain activity. Maybe higher education promotes more cognitive habits, and ultimately, it is those habits that seem to have a real impact on cognitive aging.
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Analyse de la pratique et des besoins des acteurs pour l’utilisation d’aides à la communication en déficience intellectuelle

Valiquette, Christine 08 1900 (has links)
La présente recherche a pour objet la pratique orthophonique en suppléance à la communication (SC) auprès de personnes qui ont une déficience intellectuelle (DI). Des recherches ont montré que les aides à la communication à sortie vocale (ACSV) pouvaient améliorer la communication des personnes ayant une DI. Cependant, la plupart de ces recherches ont été menées dans des conditions idéales qui ne reflètent pas nécessairement celles que l’on retrouve dans les milieux cliniques typiques. On connaît peu de choses sur les pratiques professionnelles en SC auprès des personnes ayant une DI. Le but de cette recherche est de décrire la pratique orthophonique, de documenter les perspectives des utilisateurs sur les résultats des interventions et de décrire l’implication des parents et leurs habiletés à soutenir leur enfant dans l’utilisation d’une ACSV afin de proposer un modèle d’intervention en SC auprès de cette clientèle qui tienne compte de ces différentes perspectives. Une méthode qualitative a été choisie pour réaliser la recherche. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées avec onze orthophonistes francophones et avec des parents ou familles d’accueil de dix utilisateurs d’ACSV et des entrevues structurées ont été menées avec huit utilisateurs d’ACSV. Un outil d’entrevue a été conçu à l’aide de pictogrammes pour permettre aux utilisateurs d’ACSV de répondre à des questions portant sur leur appréciation et utilisation de leur ACSV, leur satisfaction et priorités de communication. Un cadre conceptuel a été conçu à partir des guides de pratique clinique et un codage semi-ouvert a été utilisé pour réaliser les analyses thématiques des données provenant des orthophonistes. Un codage ouvert a servi à analyser les données provenant des parents. Des analyses descriptives ont servi à examiner les réponses des utilisateurs. Diverses procédures ont assuré la crédibilité des analyses. Entre autres, les analyses des entrevues des orthophonistes ont été validées lors d’un groupe de discussion avec sept participantes orthophonistes. Les résultats montrent que les ACSV sont utilisées surtout dans le milieu scolaire. Elles sont parfois utilisées lors des loisirs et dans la communauté, mais ces contextes sont ceux où les utilisateurs ont exprimé le plus d’insatisfaction et où se situe la majeure partie des priorités qu’ils ont identifiées. Les analyses ont permis d’identifier les facteurs qui rendent compte de ces résultats. Les orthophonistes manquent d’outils pour réaliser des évaluations exhaustives des capacités des clients et elles manquent de procédures pour impliquer les parents et obtenir d’eux une description complète des besoins de communication de leur enfant. Conséquemment, l’ACSV attribuée et le vocabulaire programmé ne répondent pas à l’ensemble des besoins de communication. Certaines orthophonistes manquent de connaissances sur les ACSV ou n’ont pas le matériel pour faire des essais avec les clients. Il en résulte un appariement entre la personne et l’ACSV qui n’est pas toujours parfait. À cause d’un manque de ressources en orthophonie, les parents sont parfois laissés sans soutien pour apporter les changements à la programmation lors des transitions dans la vie de leur enfant et certains ne reçoivent pas d’entraînement visant à soutenir l’utilisation de l’ACSV. Un modèle d’intervention en SC est proposé afin d’améliorer la pratique orthophonique auprès de cette population. / This research targets the practices in Augmentative and Alternative Communication (AAC) of speech-language pathologists (SLPs) who work with individuals who have an intellectual disability (ID). Prior research has shown that speech generating devices (SGDs) can help individuals with ID to improve their communication. However, these studies were conducted under ideal conditions, which do not necessarily reflect those that prevail in typical clinical settings. We have little information about AAC practices with individuals with ID or about the efficacy of SGD attribution and AAC intervention under typical conditions. The goals of this research are therefore to describe AAC practices of SLPs with individuals who have an ID, to document the users’ perspectives on the outcome of AAC interventions and to describe the parents’ implication and their abilities to support their child’s use of an SGD in order to propose an intervention model that takes into account these different perspectives. Qualitative methods were chosen to address these questions. Individual semi-structured interviews were conducted with eleven French-speaking SLPs and with the parents or foster families of ten SGD users, and structured interviews with eight SGD users. These interviews were analyzed in order to gather information about research questions. An evaluation tool, made of graphic symbols, was developed to gather information from SGD users about their use of their SGD, their satisfaction, and communication priorities, and about their appreciation of their SGDs. A conceptual framework was developed based on clinical practice guidelines to analyze SLP’s interviews, and a thematic analysis was conducted with semi-open coding. Open coding was used for the data from parents’ interviews, and descriptive analysis of the SGD users’ responses was performed. Steps were taken to ensure credibility of the findings; in particular a focus group was conducted with seven of the participating SLPs to validate the interview results. The results showed that the SGDs are used most frequently in school settings. They are used only occasionally in leisure activities and in the community, but these are the contexts in which the users were most dissatisfied with their communication and in which they most frequently indicated priorities for communication. Factors that explain these results were identified through thematic analysis. SLPs lack the tools they need to perform a comprehensive evaluation of the users’ capacities. They lack procedures for involving parents in the evaluation and for obtaining a thorough description of their child’s communication needs. This might result in attribution of SGSs and identification of vocabulary that do not meet the user’s needs. Some of the SLPs lack sufficient knowledge and do not have SGDs available for trials with their clients, resulting in a less-than-perfect matches between the users and the SGDs. Lack of professional resources leaves parents without support to make changes needed in times of transition in their child’s life. Parents may be unable to support their child’s use of SGD in a variety of contexts. An attribution and AAC intervention model is proposed in order to improve AAC intervention and SLP’s practices.
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Facteurs cognitifs liés à l'acquisition du lexique orthographique

Stanké, Brigitte 08 1900 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’étudier le rôle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mémoire lexicale orthographique) dans l’acquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin d’examiner les liens entre les différents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une étude longitudinale a été réalisée à l’aide d’un échantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans à la fin de la deuxième année du primaire. À la fin de la maternelle, les enfants ont été évalués à l’aide d’une épreuve d’orthographe approchée et d’épreuves évaluant les facteurs cognitifs en jeu dans l’apprentissage du langage écrit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mémoire à court et à long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mêmes enfants ont été évaluées en fin de première et de deuxième années. Le premier article de cette thèse rapporte les données d’une étude réalisée auprès des enfants scolarisés en maternelle 5 ans. Cette étude vise l’établissement d’un lien entre, d’une part, la capacité de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mémoire lexicale orthographique et, d’autre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui n’ont pas encore eu d’enseignement formel de l’écriture. Les résultats indiquent que, contrairement à ce qui a été longtemps avancé, la capacité de traitement phonologique n’est pas le seul facteur cognitif à intervenir, puisque la capacité de mémoire lexicale orthographique à long terme ainsi que la capacité visuoattentionnelle contribuent de façon importante et indépendante à l’acquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mémoire lexicale orthographique est même le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxième étude de cette thèse vise à déterminer, parmi les facteurs cognitifs évalués en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prédire les connaissances orthographiques explicites ultérieures, c'est-à-dire celles de première et de deuxième années du primaire. Les résultats de cette deuxième étude indiquent que les préalables nécessaires à l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacités de traitement phonologique ainsi que les capacités de la mémoire à court et à long terme. La troisième étude de cette thèse a pour but de mettre en lumière le rôle prédictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultérieur de leurs connaissances orthographiques en première et deuxième années, en lien avec les capacités cognitives qui sous-tendent l’apprentissage du langage écrit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mémoire lexicale orthographique. Les résultats de cette dernière étude permettent de montrer que, parmi les facteurs évalués en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique à l’ensemble du niveau des connaissances orthographiques ultérieures. L’influence des connaissances orthographiques précoces sur l’acquisition ultérieure n’est pas surprenante. En effet, la première étude avait montré que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacité de mémoire orthographique lexicale mais également de la capacité de traitement phonologique et visuottentionnel. Les résultats issus de ces trois études présentent un intérêt non négligeable dans la compréhension de l’acquisition du langage écrit. En effet, ces recherches ont permis de montrer qu’avant même l’apprentissage formel de l’écrit, l’enfant témoigne de connaissances implicites non négligeables sur la langue écrite et que c’est à partir de ces connaissances que s’élaboreront ses connaissances explicites ultérieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacité de mémoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution n’avait pas été démontrée jusqu’à présent. Les résultats de cette recherche montrent qu’il est possible d’envisager des outils de dépistage précoce qui permettront d’identifier les enfants à risque de présenter des difficultés spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Ce dépistage permettrait de mettre en place des interventions mieux ciblées et précoces, ce qui réduirait ainsi l’impact des difficultés sur les apprentissages scolaires. / The objective of the present thesis was to study the relation between cognitive factors (phonological treatment, visuo-attentional and lexical orthographic memory) and the acquisition of implicit and explicit orthographic knowledge. A longitudinal study was conducted on a sample of 338 children from the kindergarten to their second year of primary schooling. At the end of kindergarten, the tasks were an invented spelling test and tests assessing the cognitive factors at issue in the apprenticeship of written speech (phonological treatment, visuo-attentional treatment and short and long term memory). The lexical explicit orthographic knowledge of these same children was evaluated at the end of their first and second year of school. The objective of the first study was to establish a link between the phonological treatment, visuo-attentional and orthographic lexical memory abilities and implicit orthographic knowledge of the children, before their formal apprenticeship of written speech. The results showed that, contrary to what was long been advanced, the phonological treatment is not the only cognitive factor into play since the long term orthographic lexical memory ability as well as the visuo-attentional ability properly and independently contribute to the acquisition of orthographic knowledge. The orthographic lexical memory is the factor which provides the strongest contribution. The aim of the second study was to determine which cognitive factors assessed in kindergarten predict the subsequent explicit orthographic knowledge in first and second grades. The results showed that the necessary conditions to the acquisition of lexical orthographic knowledge are phonological treatment ability, as well as short and long term memory abilities. The goal of third article was to bring to light the predictive role played by the spelling knowledge of kindergarten children to their orthographical knowledge in first and second grades, in connection with the cognitive abilities which are at the root of the apprenticeship of the written spelling, more particularly the phonological treatment, the visuo-attentional treatment and orthographic lexical memory. The regressive analyses showed that, among the factors investigated in kindergarten, the implicit orthographical knowledge brings a unique contribution to the subsequent spelling knowledge evaluated by different orthographic tasks in first and second grades. The important impact of early orthographical knowledge on the subsequent acquisition is not surprising because the first study proved that this knowledge is not only depending on the capability of lexical orthographical memory but also on the capability of phonological treatment. The results coming from those three articles present a non-negligible interest in the understanding of the acquisition of the written speech. Indeed, these studies permitted to prove that, even before the formal apprenticeship of the writing, the child shows a genuine implicit knowledge of the written language. Moreover, and it is from this knowledge that the subsequent explicit knowledge will be built up. This knowledge is dependent upon multiple factors among which are the ability of orthographic lexical memory, a cognitive factor whose contribution was not yet proven. The results of this research showed that it is possible to consider early screening measures in order to identify children susceptible to present specific apprenticeship difficulties in the written language. This screening would allow an early and better targeted intervention, which would then reduce the impact of difficulties on the academic apprenticeships.
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Comprendre la situation d’interaction entre des personnes vivant avec de l’aphasie et les interlocuteurs non-familiers de leur communauté

Anglade, Carole 08 1900 (has links)
Contexte L’aphasie, conséquence d’une lésion neurologique, est une difficulté à parler, comprendre, lire ou écrire. La diminution de qualité de vie des personnes vivant avec une aphasie (PVA) ne serait pas associée à la sévérité de l’aphasie, mais à leur participation - c’est à dire la façon dont une personne fonctionne dans la société. Les PVA réalisent moins d’activités sociales, et s’en montrent insatisfaites. Elles éprouvent de la difficulté à communiquer dans leurs échanges du quotidien, y compris avec des personnes non familières de la communauté comme les commis, serveurs, etc. Quand ces interactions sont jugées trop difficiles, les PVA peuvent en venir à éviter de communiquer avec d’autres interlocuteurs que leurs proches et s’enfermer dans un environnement de communication protégé mais limité. Ceci ne leur permet plus de s'engager dans la société autant qu’elles le souhaiteraient. En s’isolant ainsi, leur qualité de vie est menacée. Il est donc à la fois nécessaire et important de favoriser les interactions des PVA en dehors du domicile, ce qui est encore peu courant dans les interventions orthophoniques proposées en réadaptation. Pour cela, il faut pouvoir comprendre les situations dans lesquelles les PVA peuvent s'engager dans le cadre de leurs activités quotidiennes. Or peu d’écrits ont étudié en détail les situations d'interaction entre des PVA et les interlocuteurs non familiers de leur communauté. Objectif L’objectif de ce projet doctoral est de comprendre la situation d’interaction entre des PVA et des interlocuteurs non familiers de leur communauté. Méthodologie Trois études furent réalisées. - Nous avons effectué une première étude à visée exploratoire avec l'objectif de décrire, grâce à l'analyse de conversation, la structure de ces interactions de service récoltées auprès de 6 PVA (étude 1).  - À partir de la première étude et toujours grâce à l'analyse de conversation, nous avons réalisé une nouvelle étude, visant à décrire comment ces 6 PVA faisaient comprendre leurs requêtes lors des interactions de service malgré leur aphasie (étude 2). - Enfin, dans une troisième étude nous avons cherché à comprendre - avec une étude de cas - comment une personne dont l'aphasie était sévère vivait la situation d’interaction de service au quotidien (étude 3). Résultats Dans l'étude 1, nous avons décrit les situations d’interaction de service de la vie quotidienne (ISQ) pour les PVA, et en avons notamment relevé la structure en quatre étapes sur le plan de la communication. Les interlocuteurs doivent s’entendre sur : 1) leur disponibilité à réaliser l’interaction, 2) l’objet de l’achat, 3) son prix, 4) le fait que l’interaction commerciale est terminée. Cette étude a également révélé que : - Les étapes 1 et 4, au cours desquelles la PVA doit faire comprendre à l’interlocuteur qu’elle est prête à commencer / clore l’interaction, ne représentent pas de défi spécifique pour les PVA. - Les étapes 2 et 3 peuvent pour leur part représenter des défis sur le plan de la communication. L'étape 2 visant à faire comprendre à l’interlocuteur l’objet de l’achat ou de l’intérêt de la PVA, l’interaction sera facilitée si la PVA peut se servir elle-même ou pointer sur des supports visuels. L'étape 3 sera facilitée si le montant est visible au moment où la PVA prend connaissance du prix qu'elle doit payer. Cette première étude a ainsi permis de mieux circonscrire les sources de défis sur le plan de la communication pour les PVA lors d’interactions à la caisse. Dans la deuxième étude, nous nous sommes spécifiquement penchées sur l'étape 2 des interactions de service afin d'analyser comment les PVA font comprendre l’objet de leur intérêt à leurs interlocuteurs. Nous avons examiné comment la PVA exprimait sa requête, et comment l’interlocuteur y réagissait. Cette étude mit en lumière la façon dont les personnes vivant avec une aphasie même sévère pouvaient faire comprendre l’objet de leur requête lors des interactions de service en appuyant leur communication non verbale dans le contexte et l’environnement physique de l’interaction. Dans notre étude 3, nous avons montré que la participation aux interactions de service de la vie quotidienne (ISQ) semblait liée chez le participant de cette étude de cas à la confiance qu’il avait dans sa capacité à réaliser l’ISQ malgré son trouble du langage. Ce participant a démontré un éventail de savoir-être et savoir-faire lissant l’interaction là où l’aphasie aurait pu l’écorcher, lui permettant d'obtenir le bien ou le service qu'il désirait, tout en donnant l'image d'un bon client, et ce malgré son aphasie. Conclusions Les interactions de service représenteraient une situation de communication dans laquelle les PVA pourraient participer de façon autonome et efficace. Leur structure, contexte et environnement physique pourraient permettre d'appuyer la communication non-verbale des PVA, et la relation de service orienterait les interlocuteurs vers une collaboration dans l'échange. Il est possible pour les PVA - mêmes celles dont l'aphasie est sévère - d'avoir confiance dans leur communication dans les situations d’interactions de service avec des personnes non familières, et de participer dans leur communauté de façon plus satisfaisante. / Background Aphasia is a difficulty in speaking, understanding, reading or writing as a result of neurological damage. The quality of life of people living with aphasia (PLWA) is not related to the severity of aphasia, but to their participation - that is, how well a person functions in society. PLWA perform fewer social activities and are less satisfied with them. They find it difficult to communicate in their daily interactions, including with people unfamiliar within their community such as clerks, waiters, etc. They have difficulty communicating in their daily interactions. If these interactions are felt to be too difficult, PLWA may avoid communicating with people other than their relatives, and remain in a protected but limited communication environment. This does not allow them to engage in society as much as they would like. By isolating themselves this way, their quality of life is threatened. It is therefore important to encourage PLWA’s interactions outside their home, which is still uncommon in speech-language pathology interventions offered in rehabilitation. This requires an understanding of the situations in which PLWA may engage in their daily activities. However, there is little literature that has examined in detail the situations in which PLWA interact with unfamiliar people in their community. Objective The objective of this Ph.D. project is to understand the situation of interaction between PLWA and unfamiliar people within their community. Methodology Three studies were carried out. The first is an exploratory study whose objective is to describe through conversation analysis the structure of service encounters collected from 6 PLWA (study 1). Based on Study 1 and still using conversation analysis, we conducted a new study to describe how these 6 PLWA made their requests understood during service interactions despite their aphasia (study 2). Finally, in a third study we sought to understand with a case study how a person with severe aphasia experienced this communication situation in everyday life (study 3). Results In Study 1, we described the Daily Service Encounter (DSE) situations for PLWA, including the four-step communication structure. Interlocutors must agree on: 1) their availability to perform the interaction, 2) the purpose of the purchase, 3) the price, 4) that the business interaction is complete. This study also found that: -Steps 1 and 4, where the PLWA must make the interlocutor understand that they are ready to begin/end the interaction, do not present specific challenges for PLWA. -Steps 2 and 3 however may present communication challenges. Since Step 2 aims to make the clerk understand the purpose of the purchase, the interaction will be facilitated if PLWA can help themselves or point to visual aids. Step 3 will be facilitated if the price is visible when PLWA are ready to pay. This initial study thus made it possible to better identify the sources of communication challenges for PLWA at the checkout. In the second study, we specifically looked at Step 2 of the service interactions in order to analyze how PLWA make the clerks understand the purpose of their interest. We looked at how the PLWA expressed their request, and how the clerks responded to it. This study highlighted how PLWA – even severe aphasia - could make the subject of their request understood during service encounters by supporting their non-verbal communication in the context and physical environment of the interaction. In our third study, we found that participation in DSE appeared to be related - in this case study - to the confidence of the participant in his ability to perform the DSE despite his language impairment. This participant demonstrated a range of interpersonal skills and abilities that smoothed interaction where aphasia might have nicked it, enabling him to obtain the good or service he wanted, while still presenting the image of a good customer, despite his aphasia. Conclusion Service encounters provide communication situations in which PLWA could participate effectively. Their structure, context, and physical environment would support the non-verbal communication of PLWA, and the service relationship would direct the interlocutors towards collaborative exchange. It is possible for PLWA - even those with severe aphasia - to be confident in their communication with unfamiliar people in service encounters, and to participate in their community in a more satisfying manner.
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La relation entre le développement des habiletés d'alimentation-déglutition et de langage

Poulin, Simone 08 1900 (has links)
L’objectif primaire de la présente thèse (appelé OBJECTIF 1) est d’investiguer si, et quand dans la séquence développementale, la présence de difficultés d’alimentation-déglutition est associée à un risque élevé d’apparition concomitante et/ou ultérieure de difficultés langagières à 12, 18 et 24 mois. Ses objectifs secondaires sont de fournir un ensemble de données cliniques sur le développement des habiletés d’alimentation-déglutition entre 8 et 24 mois (OBJECTIF 2) et d’explorer la validité divergente du questionnaire sur l’alimentation-déglutition de McFarland et al. (2020; OBJECTIF 3). Ces objectifs ont mené au recrutement de 140 enfants ayant 8 mois ou approchant 8 mois en âge (c.-à-d. ayant de 7 mois 3 semaines à 8 mois), nés à terme, élevés dans un environnement monolingue francophone et n’ayant pas, à 8 mois, une condition biomédicale associée à l’apparition de difficultés langagières. Leurs habiletés d’alimentation-déglutition et de langage ont été caractérisées à quatre reprises (à 8, 12, 18 et 24 mois) à l’aide du questionnaire sur l’alimentation-déglutition de McFarland et al. (2020) et des Inventaires MacArthur-Bates du développement de la communication (Trudeau et al., 1997a, 1997b, 2008). Les habiletés d’alimentation-déglutition d’un sous-groupe de 30 enfants (parmi les 140 initialement recrutés) ont également été caractérisées à 8 mois à l’aide de l’évaluation clinique standardisée de l’alimentation-déglutition intitulée Schedule for Oral Motor Assessment (Reilly et al., 2000). Pour répondre à l’objectif 1, les réponses parentales aux questionnaires sur l’alimentation-déglutition et aux Inventaires MacArthur-Bates du développement de la communication ont été réduites pour assurer une puissance statistique et codées pour la présence et l’absence de difficultés d’alimentation-déglutition et de langage. Des régressions logistiques ont par la suite été réalisées pour investiguer la relation potentielle entre les variables d’intérêt. À partir des résultats des régressions logistiques, des arbres d’inférence conditionnelle ont également été construits pour visualiser la relation entre les variables d’intérêt. Puisque l’ensemble des enfants présentant un reflux, des allergies alimentaires et/ou des intolérances alimentaires n’avaient pas de difficultés langagières à 18 et 24 mois et que la présence de ces conditions médicales est un variable confondante potentielle, deux régressions logistiques ont été réalisées pour chacun des statuts langagiers : une première avec les données de l’ensemble des enfants de l’échantillon et une deuxième avec les données des enfants de l’échantillon ne présentant pas d’allergies, d’intolérances alimentaires et/ou un reflux. Les résultats révèlent que la présence de difficultés de contrôle salivaire à 18 mois est associée à un risque élevé d’apparition de difficultés langagières à 18 et/ou 24 mois. Ils révèlent également que certains indicateurs de difficultés de mastication et/ou de sélectivité alimentaire n’étant pas attribuables à un reflux, des allergies alimentaires et/ou des intolérances alimentaires et apparaissant à 24 mois (en l’absence de difficultés de contrôle salivaire, de mastication et/ou de sélectivité alimentaire à 18 mois) sont associés à un risque élevé d’apparition de difficultés langagières à 24 mois. Lorsque mise en relation avec la littérature précédemment publiée, ces données suggèrent que la présence de difficultés d’alimentation-déglutition chez les enfants ayant des difficultés langagières reflète un problème au niveau des réseaux neuronaux impliqués dans le développement des habiletés de langage et de l’alimentation-déglutition (Krishnan et al., 2016; McFarland et Tremblay, 2006). Elles fournissent également des indicateurs pouvant être utilisés en clinique pour identifier les enfants qui sont à risque de difficultés langagières. Pour répondre à l’objectif 2, les réponses parentales aux 33 questions du questionnaire sur l’alimentation-déglutition ont été codées pour la présence et l’absence de 33 difficultés d’alimentation-déglutition. Puis, le pourcentage d’enfants ayant au moins une difficulté d’alimentation-déglutition à 8, 12 18 et 24 mois a été calculé et comparé. Les trois difficultés d’alimentation-déglutition (parmi les 33) les plus fréquemment rapportées par les parents à chacune des tranches d’âge ciblées dans l’étude ont également été identifiées. Les résultats montrent que le pourcentage d’enfants ayant au moins une difficulté d’alimentation-déglutition passe de 81% à 8 mois à 54% à 24 mois et que deux indicateurs de sélectivité alimentaire font partie de ceux les plus fréquemment rapportés à trois ou quatre des quatre tranches d’âge ciblées dans la thèse. Ces données contribuent à mieux comprendre le contexte expérimental/clinique dans lequel la relation développementale potentielle entre les sphères de l’alimentation-déglutition et du langage prend place. Pour répondre à l’objectif 3, seules les données recueillies pour le sous-groupe de 30 enfants ayant participé à l’évaluation clinique de l’alimentation-déglutition ont été utilisées. Le pourcentage d’enfants identifiés avec au moins une difficulté d’alimentation-déglutition à l’aide du questionnaire sur l’alimentation-déglutition de McFarland et al. (2020) a été comparé au pourcentage d’enfants identifiés avec un trouble d’alimentation-déglutition à l’aide du Schedule for Oral Motor Assessment (Reilly et al., 2000). Les résultats montrent que le pourcentage d’enfants ayant au moins une difficulté d’alimentation-déglutition est significativement plus élevé que le pourcentage d’enfants identifiés avec un trouble d’alimentation-déglutition. Ces résultats suggèrent que le questionnaire sur l’alimentation-déglutition de McFarland et al. (2020) ne mesure pas les mêmes concepts qu’une évaluation standardisée conçue pour identifier la présence de troubles d’alimentation-déglutition, supportant ainsi son utilisation dans la présente thèse qui investigue la relation potentielle entre la présence de difficultés d’alimentation-déglutition et de langage entre 8 et 24 mois. / The primary objective of this thesis (referred to as OBJECTIVE 1) is to investigate whether, and when in the developmental sequence, the presence of feeding-swallowing difficulties is associated with an increased risk of concomitant and/or subsequent language difficulties at 12, 18, and 24 months. Its secondary objectives are to provide clinical data on the development of feeding-swallowing abilities between 8 and 24 months (OBJECTIVE 2) and to explore the divergent validity of the feeding-swallowing questionnaire developed by McFarland et al. (2020; OBJECTIVE 3). These objectives led to the recruitment of 140 children at 8 months or near 8 months of age (i.e., from 7 months 3 weeks to 8 months), born at term, raised in a monolingual French environment, and without any biomedical condition at 8 months known to be associated with language difficulties. The feeding-swallowing and language abilities of these children were characterized on four occasions (at 8, 12, 18, and 24 months) using the Feeding-Swallowing Questionnaire developed by McFarland et al. (2020) and the MacArthur-Bates Communication Development Inventories (Trudeau et al., 1997a, 1997b, 2008). The feeding-swallowing abilities of a subgroup of 30 children (from the 140 initially recruited) were also characterized at 8 months using the standardized clinical feeding-swallowing assessment entitled Schedule for Oral Motor Assessment (Reilly et al., 2000). To address Objective 1, parental responses to the Feeding-Swallowing Questionnaires and the MacArthur-Bates Communication Development Inventories were reduced for ensuring enough statistical power and coded for the presence and absence of feeding-swallowing and language difficulties. Logistic regressions were subsequently performed to investigate the potential relationship between the variables of interest. Based on the results of the logistic regressions, conditional inference trees were also constructed to visualize the relationship between the variables of interest. Since all children with reflux, food allergies and/or food intolerances did not have language difficulties at 18 and 24 months and these medical conditions are potential confounding variables, two logistic regressions were performed for each of the language statuses: one with data from all children in the sample and a second with data from children in the sample without allergies, food intolerances and/or reflux. The results show that the presence of salivary control difficulties at 18 months is associated with an increased risk of developing language difficulties at 18 and/or 24 months of age. They also revealed that the presence of certain indicators of chewing difficulties and/or food selectivity not attributable to reflux, food allergies and/or food intolerances and appearing at 24 months (in the absence of salivary control, chewing and/or food selectivity difficulties at 18 months) are associated with an increased risk of language difficulties at 24 months. When related to previously published literature, these data suggest that the presence of feeding-swallowing difficulties in children with language difficulties reflects a problem in the neural networks involved in the development of language and feeding-swallowing abilities (Krishnan et al., 2016; McFarland & Tremblay, 2006). They also provide indicators that can be used clinically to identify children who are at risk for language difficulties. To address Objective 2, parental responses to the 33 questions of the Feeding-Swallowing Questionnaire were coded for the presence and absence of 33 feeding-swallowing difficulties. The percentage of children with at least one feeding-swallowing difficulty at 8, 12 18, and 24 months was then calculated and compared. The three (out of 33) feeding-swallowing difficulties most frequently reported by parents at each age studied were also identified. The results show that the percentage of children with at least one feeding-swallowing difficulty decreases from 81% at 8 months to 54% at 24 months and that two indicators of feeding selectivity are among those most frequently reported by parents at three or four of the four ages studied in this thesis. These data increase our understanding of the experimental/clinical context in which the potential developmental relationship between the feeding-swallowing and language spheres takes place. To address Objective 3, only data collected for the subgroup of 30 children who participated in the clinical feeding-swallowing assessment were used. The percentage of children identified with at least one feeding-swallowing difficulty using the Feeding-Swallowing Questionnaire of McFarland et al. (2020) was compared to the percentage of children identified with a feeding-swallowing disorder using the Schedule for Oral Motor Assessment (Reilly et al., 2000). The results show that the percentage of children with at least one feeding-swallowing difficulty is significantly higher than the percentage of children identified with a feeding-swallowing disorder. These results suggest that the Feeding-Swallowing Questionnaire developed by McFarland et al. (2020) does not measure the same constructs as a standardized assessment designed to identify feeding-swallowing disorder. They are therefore supporting its use in this thesis investigating the relationship between the presence of feeding-swallowing and language difficulties between 8 and 24 months.
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Manifestations du manque du mot dans les narrations et les explications d’enfants québécois unilingues et bilingues

Rondeau, Alexia 08 1900 (has links)
Des avantages et désavantages cognitifs existeraient chez l’enfant bilingue par rapport à son homologue unilingue, dû à l’activation constante des deux langues chez le bilingue et à son traitement langagier plus complexe. Cette surcharge de traitement affecterait d’ailleurs l’accès lexical des bilingues, qui auraient davantage de « mots sur le bout de la langue ». Puisque le discours pourrait être une mesure d’évaluation moins biaisée que les tests de vocabulaire normés et qui permettrait de saisir les compétences fondamentales lexicales des enfants, le Test of Word Finding in Discourse (TWFD ; German, 1991) a été utilisé afin d’évaluer l’incidence des manifestations des difficultés d’accès lexical (DAL ; répétition, révision, mot vide, commentaire métalinguistique ou métacognitif, substitution, pause ou interjection) dans trois situations discursives (2 narratives, 1 explicative) de 30 enfants québécois entre 7;1 et 10;8 ans (15 unilingues francophones et 15 bilingues simultanés français–anglais, dominants en français. L’alternance codique (code-switching), pertinente par la présence de la population bilingue, a aussi été étudiée. Aucune différence n’a été obtenue entre les enfants unilingues et bilingues pour l’incidence des manifestations des DAL. Davantage de mots vides et de révisions ont par ailleurs été obtenus dans le discours explicatif alors que le taux de pauses était plus élevé dans le discours narratif et ce, pour tous les enfants. L’évaluation de la productivité de langage a montré une différence entre les enfants bilingues et unilingues, où ces derniers ont obtenus des moyennes supérieures pour le nombre d’énoncés total, le nombre de mots total et le nombre de mots différents. Aussi, la longueur moyenne de l’énoncé était en moyenne plus longue, pour tous les enfants, dans le discours explicatif que dans la narration. Enfin, les manifestations du MBL en discours seraient une mesure sensible d’évaluation des enfants typiques bilingues, puisque leurs résultats de production ne diffèrent pas de ceux des unilingues typiques, ce qui pourrait éviter de les surdiagnostiquer avec un trouble de langage. / Cognitive advantages and disadvantages seem to exist in the bilingual child compared to his unilingual counterpart, due to the constant activation of the two languages in the bilingual and to his subsequent more complex language processing. This processing overload seems to affect the lexical access of bilinguals, who would have more words on the “tip of their tongue". Since discourse could be a less biased assessment measure than standardized vocabulary tests and would capture children's basic lexical skills, the Test of Word Finding in Discourse (TWFD ; German, 1991) was used to assess the presence of word-finding difficulties (WFD ; repetition, revision, empty word, metalinguistic or metacognitive comment, substitution, pause or interjection) in three discourse situations (2 narrative, 1 expository) of 30 Quebec children between 7;1 and 10;8 years old (15 unilingual francophones and 15 French-English bilinguals (French dominant)). Code-switching, relevant to the presence of the bilingual population, was also studied. No difference was found between monolingual and bilingual children in the WFD measure for the incidence of WFD. More empty words and revisions were obtained in the expository speech for all children, while the rate of pauses was higher in the narrative speech. The assessment of language productivity showed a difference between bilingual and monolingual children, where the latter obtained higher averages for the total number of utterances, the total number of words and the number of different words. Also, the mean length of utterances was longer in the expository discourse than in the narrative, regardless of languages spoken by the children. Finally, WFD manifestations in discourse could be a sensitive measure of assessment for typical bilingual children, since their production scores did not differ from those of typical monolinguals. This could prevent overidentification of language disorders in this population.

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