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Les différents modes d'évocation des défunts chez Les Eduens, les Lingons et les Séquanes au Haut-Empire (Ier - IIIème siècle) : de l'épigraphie à la représentation figurée / The different ways of evoking the deceased in Aeduan, Lingon and Sequan territories in the Early Roman Empire (1st-3rd centuries) : from epigraphy to figurative imagesEdme, Anne-Laure 25 June 2018 (has links)
Cette nouvelle étude des monuments funéraires de Gaule romaine a pour but de mettre en évidence les différents procédés employés par les populations antiques pour perpétuer la mémoire de leurs morts. Que ce soit à travers l’image sculptée ou par le texte, le rappel du nom, de l’identité du défunt et des éléments propres à son quotidien étaient autant de moyens adoptés afin de garder vivace son souvenir dans le monde des vivants. L’espace géographique choisi est circonscrit à trois cités antiques, celles des Éduens, des Lingons et des Séquanes. Proches géographiquement et culturellement, ces territoires présentent en effet durant l’Antiquité des traditions funéraires similaires. Quant au cadre chronologique, il est restreint au Haut-Empire, soit du Ier au IIIe siècle ap. J.-C. À travers une analyse épigraphique et iconographique des monuments en pierre est posée la question des choix sépulcraux faits par les commanditaires. En effet, les modes de représentation divergent selon différents critères et modifient donc considérablement l'aspect et la forme des tombeaux. Ces derniers dénotent-ils des pratiques spécifiques à une cité ou à un groupe social ? De la même manière, les formulaires épigraphiques se trouvent adaptés aux informations que le commanditaire souhaite transmettre.Par des comparaisons typologiques, stylistiques et textuelles avec des monuments issus des territoires de Gaule et d’Italie, ce travail cherche à analyser les pratiques commémoratives spécifiques à des populations indigènes romanisées du Nord-est de la Gaule.À travers l’étude d’un corpus provincial, cette thèse vient ainsi compléter les différentes recherches portant sur l’art sépulcral romain. / This new study of funerary monuments in Roman Gaul aims at putting emphasis on the various tools used by the ancient populations to perpetuate the memories of their dead. Thanks to carved images or texts, the mention of the name, of the identity of the deceased and of specific aspects of his everyday life were some of the means used to keep his memory alive in the world of the living. The geographical area chosen corresponds to three ancient territories : thoose of the Aeduens, the Lingons and the Sequans. Geographically and culturally close, these territories show indeed the same funeral traditions in ancient times. As for the chronological frame, it is limited to the Early Roman Empire, from the 1st to the 3rd centuries. Thanks to an epigraphic and iconographic analysis of the stone monuments, the question of the funeral choices made by the person who commisioned the tom bis raised. Indeed, the ways of evocation diverge according to different criteria, thus implying significant changes in the aspect and the shape of graves. Do the latter denote practices specific to a city or a social group ? In the same way, the epigraphic applications are suitable to the information that the dead wishes to convey.The typological, stylistic and textual comparisons made with orther monuments from Gaul and Italy enable to analyse the particular commemorative practices of indigenous romanised populations from north-eastern Gaul.Through the study of a provincial corpus, this thesis completes the various researches dealing with Roman funeral art.
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La mort chez les Bituriges Cubes. Approches archéologiques et données biologiques d'une cité de Gaule romaineDurand, Raphaël 12 December 2005 (has links) (PDF)
L'objectif de nos recherches est de caractériser les pratiques funéraires et plus généralement les comportements des populations vivantes vis-à-vis des morts : traitement et dépôt du corps, mobilier funéraire, architecture funéraire mais également gestion des espaces funéraires, topographie et dynamique de l'occupation funéraire. <br />Pour cela, nous avons établi un corpus répertoriant plus de 400 sites. Intégré à un SIG, il nous a permis d'observer la répartition des gisements funéraires sur le territoire. Les deux points les plus remarquables sont la différence d'implantation entre les sites funéraires et ceux d'habitats et le hiatus existant entre les nécropoles du Haut-Empire et celles de l'Antiquité tardive. <br />Après avoir sélectionné cinq sites, nous avons entrepris une analyse de plus de 1200 sépultures en associant données archéologiques et anthropologiques pour apporter de nouveaux éléments de réflexions à la compréhension des pratiques funéraires gallo-romaines. Dans le cas des sépultures à incinération, nous nous sommes plus particulièrement intéressé aux gestes de collecte et de stockage des restes du défunt. Pour les inhumations, nous avons surtout porté notre attention sur les apports des données biologiques à la définition des regroupements familiaux ou sociaux. <br />L'ensemble de ces données souligne l'existence de faciès locaux au sein de la cité et met en évidence l'importance du contexte archéologique dans lequel s'inscrit la nécropole pour la caractérisation des gestes funéraires.
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