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Les périphéries urbaines des villes d'Afrique Noire : réflexion et essai de définition à partir d'un cas paradigmatique : dakar / The suburbs of big sub-saharan cities : analysis and proposal of definition based on the case of study of Dakar

Mounoutchy, Benjamin-William 31 March 2008 (has links)
Les grandes villes d’Afrique noire, à l’instar de toutes les villes du tiers-monde, connaissent une crise urbaine profonde. Entre une croissance urbaine galopante et un étalement territorial non maîtrisé, ces agglomérations sont en même temps confrontées au problème de la structuration de leur tissu urbain. Mais tous les facteurs qui fondent la crise des armatures urbaines africaines, ne sauraient être analysés en dehors du contexte spécifique de ces pays, tant historique que politique, et socioéconomique. La construction de l’urbain en Afrique noire s’est faite par phases successives et incohérentes. De la colonisation européenne du XIX° siècle aux indépendances du XX° siècle, l’organisation des villes africaines était caractérisée par une ségrégation spatiale opposant «la ville des blancs» à «la ville indigène». Au lendemain des indépendances, il a fallu aux dirigeants africains mettre en œuvre à la fois une gestion de l’héritage colonial et de nouvelles politiques urbaines. Près d’un demi-siècle plus tard, les villes d’Afrique noire présentent encore des paysages urbains contrastés, des infrastructures insuffisantes, des équipements défaillants. Toutes ces caractéristiques qui révèlent un certain déséquilibre dans la structuration et la construction du tissu urbain se retrouvent à différents endroits de la ville, créant ainsi des quartiers sous-équipés, presque oubliés au milieu ou à côté d’autres quartiers urbanisés et aménagés. Ces îlots urbains dans lesquels l’action publique est insuffisante voire inexistante, se situent aussi bien dans la ville qu’en marge des limites urbaines. La ville étant elle-même un objet difficile à définir, tant les villes diffèrent d’un contexte à un autre, la périphérie urbaine ne saurait avoir une définition universelle. Dans un contexte aussi particulier que l’Afrique noire, et au-delà de l’opposition classique centre-périphérie, il devient nécessaire de redéfinir et de caractériser la périphérie urbaine : Qu’est ce que la périphérie urbaine d’une ville d’Afrique noire ? Où se situe-t-elle ? Comment se caractérise-t-elle ? Au regard des dynamiques propres aux villes africaines, notamment la généralisation du secteur informel, le flou autour de la question foncière, et les incessantes crises politiques, l’organisation urbaine, aux limites bien approximatives, ne présente pas un schéma bien défini, opposant simplement le centre et la périphérie urbaine. La périphérie urbaine serait plutôt constituée par ces poches urbaines sous-équipées, marginalisées par l’action publique, que l’on retrouve à la fois dans « la ville-centre » et à la frontière du monde rural. Ces enclaves périphériques, dans lesquelles règnent l’informel et la coutume, constituent de véritables centralités secondaires, en termes de lieux d’échanges et de sociabilité. Telle est la conclusion principale de cette thèse qui s’attache à la définition des périphéries urbaines des villes négro-africaines, à partir du cas paradigmatique de Dakar. / The main cities in Black Africa, like all third world cities, are going through a major crisis. Besides and because of their rapid growth ans territorial spread that is clearly lacking control, these urban concentrations suffer from a lack of structure in their urban network. But all the elements at the core of the crisis of these African urban frameworks cannot be analysed outside the specific historical, political and socio-economic background of the studied countries. The urban development in Sub-Saharan Africa took place in successive and often incoherent phases. From the European colonisation in the 19th century until the moment the different countries became independent, the organisation of African cities was caracterised by a territorial segregation, dividing « the white men’s town » and the « indegenous town » . After the countries became independent, the African leaders had to take into account the colonial inheritance as they tried to implement new urban policies. Nearly half a century later, cities in Black Africa still display high contrasts in their urban landscapes, inadequate infrastructures ans precarious equipments. These features, which reveal some imbalance in the structure and building of the urban network, can be seen in different locations in the city, thus developing under-equipped neighbourhoods, that are nearly unaccounted for right in the middle of or next door to other urbanised and developed districts. These urban landlocks where the state authorities hardly ever intervene are as often located inside the city walls as outside, in the outskirts. Bearing in mind that the « city » as such is hard to define, since all cities are different, there is no universal definition for the concept of « outskirt ». In a context as specific as Sub-Saharan Africa, and beyond the classical divide « centre-outskirt » it has become necessary to re-define the suburb : What defines the suburb of a Sub-Saharan city ? Where is it located ? What are its main features ? If you consider the dynamics of African cities, in particular the recurring lack of legislation and taxes, the unsolved ans unclear question of the land, and the constant political crises, it is clear that urban development, with its approximate boundaries and frontiers, does not follow the plain « centre-outskirts » pattern. Rather, the suburbs are constitued by these under-equipped landlocks, deprived of any state intervention, that are sometimes seen in « inner-cities » and on the outskirts of rural places and villages. These suburban enclaves, under the command of local custom and informal rules, have become some sort of real secondary centres, as places of social and economical exchanges. This is the conclusion of this PhD which aims at defining the suburbs of Black cities, based on the case study of Dakar.
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Aux marges de la ville antique en Méditerranée occidentale, de l’urbain au périurbain : de l'approche diachronique à l'étude de cas campaniens, Cumes et Pompéi. / On the fringes of the ancient City in the western Mediterranean, from urban to periurban : from a diachronic approach to two case studies in Campania, Cumae and Pompeii.

Lemaire, Bastien 11 December 2017 (has links)
Les espaces de la Cité antique sont définis par la traditionnelle dichotomie opposant intérieur et extérieur, ville et campagne. Le travail présenté ici s’intéresse à l’ensemble formé par la ville et ses espaces périurbains en Méditerranée occidentale, dans le but de réviser notre vision du fait urbain antique. L’évolution récente de la recherche et le développement des études périurbaines tendent à considérer les marges urbaines comme un tissu conjonctif entre la cité et son territoire rural. Par la diversité des exemples présentés et les fenêtres d’étude de Cumes et de Pompéi, nous tentons d’identifier les processus de croissance ou de régression de ces espaces, leurs éléments constitutifs et leurs relations avec la cité ainsi que leurs aspects spatiaux, religieux, économiques et sociaux. Sans remettre en question le rôle central de la ville, nous soulignons les imbrications et les complémentarités existant entre ces divers composants des agglomérations antiques. La démarche historiographique, diachronique et comparatiste, complétée par deux études inédites de terrain à Cumes et à Pompéi, vise à définir les limites urbaines, les fonctions périurbaines, les zones de contrôle, d’influence et d’exclusion et les interdépendances dans une dynamique montrant les pulsations à l’œuvre dans l’ensemble composé par la ville antique et ses périphéries sur la longue durée. / The areas of the ancient City are defined by the traditional dichotomy opposing inside and outside, city and countryside. This work studies the couple formed by the city and its periurban spaces in the western Mediterranean, in order to revise our vision of the ancient urban fact. The recent evolution of research on this topic and the development of peri-urban studies tend to consider urban margins as a connective tissue between the city and its rural territory. Through the diversity of the examples analyzed and through the case studies of Cumae and Pompeii, we try to identify the processes of growth and/or regression of these areas, their constituent elements and their relationships with the city as well as their spatial religious, economic and social aspects. Without challenging the central role of the city, we emphasize the interlinkages and complementarities between the main components of the ancient agglomerations: centre, periphery and countryside. The historiographic, diachronic and comparative approach, completed by two unpublished archaeological excavations at Cumae and Pompeii, aims to define urban boundaries, periurban functions, zones of control, influence and exclusion as well as interdependencies in a dynamics showing the historical pulsations of the couple formed by the ancient city and its peripheries over the longue durée.
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Diasporic identification and gender construction in the Caribbean nightlife of Paris / Identification diasporique et construction de genre dans la vie nocturne antillaise de Paris

Rossignoli, Sabina 05 July 2013 (has links)
Cette thèse explore les formes d’identification adoptées par des antillais fréquentant les lieux de divertissements caribéens en région parisienne. Cela, dans une perspective d’études des questions de genre et diasporiques. Mon hypothèse est que la vie nocturne est un espace culturel encourageant les liens transnationaux et diasporiques. Ma méthodologie a été de fréquenter ces lieux selon les méthodes de l’observation participante et de l’entretien en région parisienne ainsi qu’en Martinique. D’abord, j’ai investigué la géographie humaine des lieux de divertissements antillais en banlieue parisienne en enquêtant sur les lieux d’habitation ainsi que sur l’origine sociale de mes informateurs. Par la suite, j’ai lié les pratiques de la vie nocturne aux phénomènes migratoires des antillais de France. Le fort caractère transnational de ces lieux de divertissement témoigne de constructions diasporiques qui n’ont pas été évoquées auparavant. Néanmoins, ma thèse souligne que ces constructions étaient problématiques pour mes informatrices qui devaient négocier leur sorties avec plusieurs contraintes. La deuxième partie de la thèse se concentre sur le caractère transnational et diasporique du zouk, un genre musical de la Caraïbe française. Je conclue en étudiant les inégalités de genre dans les discothèques et les stratégies que les femmes emploient pour participer aux soirées dancehall. / This thesis explores the forms of identification adopted by French Caribbean clubbers in the Parisian region in relation to the issues of gender and diaspora. My hypothesis is that clubbing is a cultural space that fosters diasporic identities and transnational socialities. Methodologically the thesis is the result of fourteen months of participant observation in Paris and one in Martinique. First I have investigated the human geographies of Antillean clubs in the banlieues of Paris by analyzing in detail the residential patterns and sense of class belonging of my informants. Next I have inscribed the night-time leisure practices in the migration patterns of these informants. I argue that the transnational character of Caribbean nightlife is a testimony to relevant diasporic constructions that have not previously been explored. However my thesis underlines how these constructions were not unproblematic for female participants. The second part of the thesis focuses on the specific transnational and diasporic character of zouk, a French Caribbean music genre. I conclude having investigated issues of gender inequality in clubs and the strategies women employ in order to participate in the dancehall scene.

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