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L’Édition Kehl de Voltaire : une aventure éditoriale et littéraire au tournant des Lumières / The Kehl Edition of Voltaire : a publishing and litterary adventure at the turning point of Enlightenment (1779-1789)

Gil, Linda 28 November 2014 (has links)
A la mort de Voltaire, une équipe d’admirateurs du patriarche fonde la « Société Littéraire Typographique » pour réaliser une nouvelle édition complète de son œuvre. Ce projet dissident et pionnier, réalisé sous la direction de Beaumarchais et de Condorcet dans la clandestinité, s’inscrit dans la perspective d’une diffusion militante des textes et des idées des Lumières. Malgré les innombrables obstacles qui s’opposent à cette entreprise subversive, les correspondants de la SLT parviennent à « finir ce cher Voltaire » et livrent à la postérité, entre 1785 et 1790, une édition in octavo en 70 volumes et une édition in-Douze en 90 volumes. Cette édition posthume et intégrale de l’œuvre de Voltaire constitue une première dans le champ éditorial français, à la fois par le luxe et le soin apporté à l’édition « chef d’œuvre de l’art typographique » mais aussi par l’apport de la correspondance, qui livre l’image de l’homme privé et même intime, à côté de l’œuvre littéraire. Le dernier volume, intitulé Vie de Voltaire, est le texte qui relie les deux ensembles. Pour Condorcet, Voltaire a fait de sa vie un chef d’œuvre, qu’il s’agit de livrer à la postérité pour sa valeur morale et politique. Au-Delà de son caractère exemplaire, cette édition pose de nombreuses questions, historiques, philologiques et idéologiques qui touchent à l’histoire du livre, à la connaissance du corpus voltairien, à l’enjeu politique et idéologique majeur que représente l’œuvre de Voltaire dans le contexte très polémique des années pré-Révolutionnaires, au mythe littéraire édifié par cette entreprise éditoriale, et à la réception de l’œuvre ainsi rendue publique. / Upon Voltaire’s death, a group of enlightened admirers of the patriarch founded the « Société Littéraire Typographique » with the aim of publishing a new complete edition of his works. This subversive and pioneering project, directed by Beaumarchais and Condorcet in clandestinity, was aimed at disseminating the texts and ideas of the Enlightenment. Despite the innumerous obstacles standing in the way of this subversive entreprise, the correspondents of the SLT were able to complete « ce cher Voltaire » and deliver to posterity, between 1785 and 1790, an edition in-Octavo in 70 volumes and an edition in-12° in 90 volumes. This complete posthumous edition of Voltaire’s works was a first in the French publishing, both for the luxury and the care which caracterized the realization of the book, « a masterpiece of typographical art » and the correspondence, in which we can see an image of the private man and his intimacy, beside his literary writings. The last volume, the Vie de Voltaire, is the textum and the link between these two parts. For Condorcet, Voltaire had transformed his life into a masterpiece, which the editors wanted to show to posterity for its political and moral value. In addition to its exemplarity, this edition raises many historical, philological and ideological questions related to book history, to the knowledge of the Voltairian corpus, to the major political and ideological issues portrayed in Voltaire’s writings in the very polemical context of pre-Revolutionay times, to the literary myth created by this editorial enterprise, and to the reception of his writings thus made public
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Les traducteurs dans les collections littéraires en France (1821-1852): Identités réelles et discursives

Ghadie, Heba Alah 26 November 2013 (has links)
Cette thèse s’intéresse au phénomène des collections de traductions dans la France du XIXe siècle, particulièrement entre les années 1821 et 1852, dans le but de dévoiler les identités réelles et les identités discursives des traducteurs qui y ont collaboré. Elle tire sa légitimité du peu de travaux effectués jusqu’à ce jour sur les collections de traductions, notamment dans le champ des études littéraires. Nous distinguons deux ensembles, celui de la traduction à partir des langues anciennes (grec et latin) et celui de la traduction à partir des langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol), et décrivons en détail l’architecture globale de cinq entreprises collectives, à savoir : la Bibliothèque Panckoucke, la Collection Nisard, Les Poèmes grecs d’E. Falconnet, la Collection Ladvocat et le Théâtre européen. Grâce à l’information recueillie sur les pages titres et dans les tables de matières, nous avons établi une liste première de 182 traducteurs qui ont signé des traductions en sein de ces entreprises prestigieuses. En adoptant la perspective « prosopographique », nous avons mené notre enquête sur l’identité réelle de ces traducteurs dans des dictionnaires de l’époque (la Biographie générale du Dr. Hoefer, le Dictionnaire des contemporains de Gustave Vapereau et le Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse), avec le but de déterminer les horizons dont ils proviennent, leurs domaines d’intérêt, leurs groupes d’âge, leurs implication dans la société littéraire de l’époque, etc. En outre, ces collections nous ont servi de bases de données pour établir une liste de 169 préfaces de traducteurs dont la lecture sérielle, en ayant recours au concept de « scénographie », propre à l’analyse du discours, permet de dégager la personnalité discursive des signataires, de voir de quelle façon ils se présentent au public, et de vérifier jusqu’à quel point leurs identités réelles imprègnent leurs identités discursives. Nous proposons aussi dans cette thèse un essai de poétique et de typologie des préfaces des traducteurs dans les collections de traduction. Notre étude s’articule autour de quatre grandes questions auxquelles nous avons tenté de répondre essentiellement à partir des discours préliminaires des traducteurs : qu’est-ce qu’on traduit? pourquoi traduit-on? comment dit-on avoir traduit? et, finalement, qui traduit? Trois grandes figures de traducteurs s’y trouvent enfin définies : « l’érudit », « le littérateur » et « le lettré ». Les résultats de l’enquête sur les identités réelles des traducteurs ont été recueillis sous la forme de courtes notices bio-bibliographiques et exposés dans un dictionnaire à la fin de la thèse.
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Les traducteurs dans les collections littéraires en France (1821-1852): Identités réelles et discursives

Ghadie, Heba Alah January 2013 (has links)
Cette thèse s’intéresse au phénomène des collections de traductions dans la France du XIXe siècle, particulièrement entre les années 1821 et 1852, dans le but de dévoiler les identités réelles et les identités discursives des traducteurs qui y ont collaboré. Elle tire sa légitimité du peu de travaux effectués jusqu’à ce jour sur les collections de traductions, notamment dans le champ des études littéraires. Nous distinguons deux ensembles, celui de la traduction à partir des langues anciennes (grec et latin) et celui de la traduction à partir des langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol), et décrivons en détail l’architecture globale de cinq entreprises collectives, à savoir : la Bibliothèque Panckoucke, la Collection Nisard, Les Poèmes grecs d’E. Falconnet, la Collection Ladvocat et le Théâtre européen. Grâce à l’information recueillie sur les pages titres et dans les tables de matières, nous avons établi une liste première de 182 traducteurs qui ont signé des traductions en sein de ces entreprises prestigieuses. En adoptant la perspective « prosopographique », nous avons mené notre enquête sur l’identité réelle de ces traducteurs dans des dictionnaires de l’époque (la Biographie générale du Dr. Hoefer, le Dictionnaire des contemporains de Gustave Vapereau et le Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse), avec le but de déterminer les horizons dont ils proviennent, leurs domaines d’intérêt, leurs groupes d’âge, leurs implication dans la société littéraire de l’époque, etc. En outre, ces collections nous ont servi de bases de données pour établir une liste de 169 préfaces de traducteurs dont la lecture sérielle, en ayant recours au concept de « scénographie », propre à l’analyse du discours, permet de dégager la personnalité discursive des signataires, de voir de quelle façon ils se présentent au public, et de vérifier jusqu’à quel point leurs identités réelles imprègnent leurs identités discursives. Nous proposons aussi dans cette thèse un essai de poétique et de typologie des préfaces des traducteurs dans les collections de traduction. Notre étude s’articule autour de quatre grandes questions auxquelles nous avons tenté de répondre essentiellement à partir des discours préliminaires des traducteurs : qu’est-ce qu’on traduit? pourquoi traduit-on? comment dit-on avoir traduit? et, finalement, qui traduit? Trois grandes figures de traducteurs s’y trouvent enfin définies : « l’érudit », « le littérateur » et « le lettré ». Les résultats de l’enquête sur les identités réelles des traducteurs ont été recueillis sous la forme de courtes notices bio-bibliographiques et exposés dans un dictionnaire à la fin de la thèse.

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