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Communiquer par écrit dans l'Égypte de l'Antiquité tardive : les lettres grecques des archives de Dioscore d'Aphrodité (Égypte, VIe s. apr. J.-C.) / Written Communication in Late Antique Egypt : the Greek Letters of the Archive of Dioscorus of Aphrodite (Egypt, VI CE)

Amory, Yasmine 01 December 2018 (has links)
La thèse consiste en l’édition des lettres grecques des archives de Dioscore d’Aphrodité (Égypte, VIe s. apr. J.-C.), qui constituent le plus important ensemble papyrologique d'époque byzantine connu de nos jours. Quatre-vingt-cinq documents y sont présentés sous la forme d'une nouvelle édition – ou, dans le cas de textes inédits, d'une première édition –, qui s'accompagne d'une traduction et d'un commentaire. La mise en parallèle des textes souvent fragmentaires du corpus, dont les pièces demeurent dispersées dans les collections du monde entier suite à la découverte clandestine des archives, a en outre permis de raccorder certains fragments encore inédits à des pièces déjà répertoriées, et de contribuer ainsi à la restitution d'un texte plus complet. Au-delà de l'aspect philologique, l’apport de cette documentation est aussi bien culturel qu’historique : elle permet d’éclairer l’arrière-plan multilingue en comparant la correspondance officielle écrite en grec avec la correspondance privée des mêmes archives, qui était de préférence rédigée en copte, ainsi qu'en analysant les pratiques d'écritures de certains scribes bilingues ; elle révèle les modalités épistolaires et les usages propres à la pratique écrite de l’administration ; elle dévoile les différents problèmes, matériels ou financiers, auxquels un village de Moyenne-Égypte devait faire face dans son quotidien ; enfin, elle contribue à la connaissance des institutions administratives et des rapports entre instances centrales et locales un siècle avant la conquête arabo-musulmane de l'Égypte. / The dissertation concerns the edition and the study of the Greek letters belonging to the archive of Dioscorus of Aphrodite (Egypt, VI CE), the largest papyrological ensemble of the Byzantine age. Eighty-five documents are analyzed and highlighted by virtue of a new edition - or, when it comes to unpublished texts, of a first edition - followed by a translation and a commentary. Moreover, the study of the corpus, which is scattered across different collections around the world as a consequence of the clandestine discovery of the archive, allowed to join some unpublished fragments to some already known texts and to reconstruct, in this way, a more complete text. The contribution of this documentation is not only philological, but also cultural and historical: by comparing the official correspondence written in Greek with the private correspondence from the same archive, which was preferably written in Coptic, it helps to illuminate the multilingual background; it unfolds the modalities of epistolary exchanges and the written practices of the administration; it reveals the issues encountered by an Upper Egypt village in its daily life; finally, it contributes to the knowledge of the administrative institutions, as well as to the comprehension of the relations between central and local authorities a century before the Arab-Muslim conquest of Egypt.
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L'arbre et le bois dans l'Égypte gréco-romaine / Trees and Timber in Graeco-Roman Egypt

Schram, Valérie 15 December 2018 (has links)
Au-delà de l’idée communément admise de la rareté du bois en Égypte, les documents grecs d’Égypte, grâce à la richesse et à la variété des informations qu’ils livrent, offrent les moyens de mieux appréhender la place qu’occupaient l’arbre et son bois aussi bien dans le paysage que dans l’économie du pays : depuis son rôle écologique ou ornemental, jusqu’à la production de fruits, de fourrage ou de combustible, l’arbre fournit aussi le bois alimentant les activités de menuiserie, de charpenterie ou de construction navale. Cette thèse présente ainsi une étude de l’exploitation de ces ressources par la société gréco-égyptienne au cours de la période couverte par la documentation papyrologique (de la fin du IVe s. av. J.-C. jusqu’au VIIIe s. ap. J.-C.), en partant de l’étude des papyrus et ostraca grecs pertinents, soit plusieurs centaines de documents édités. À la croisée des sources textuelles et archéobotaniques, une analyse lexicographique a ainsi permis de vérifier et d’établir dans la langue grecque d’Égypte les noms des principales essences locales exploitées pour leur bois (acacia, sycomore, perséa, saule, tamaris et jujubier épine-du-Christ). Outre les enjeux philologiques, cette étude a conduit à mettre en évidence des implications qui relèvent de l’histoire des paysages – introductions, abandons, répartition des espèces arborées –, de l’histoire économique – gestion, importation, distribution et consommation du bois –, de l’histoire culturelle – circulation des noms et sélection des essences –, mais aussi de la culture matérielle – travail du bois et usages des objets produits. / Beyond the common idea of wood scarcity in Egypt, the wealth of Greek documentation from Egypt provides solid ground to reevaluate the importance of trees and wood production in both the landscape and economy of the country : be they ornamental or ecologically functional, trees provide fruits, fodder and fuel, but also timber for woodworking, shipbuilding or charcoal. This dissertation thus contains a study of the exploitation of these natural resources by the Graeco-Egyptian society, from the end of the 4th century BC to the 8th century AD, based on the study of the relevant papyri and ostraca from Egypt, i.e. several hundreds of published documents. As a prerequisite for their right interpretation, a comprehensive lexicographical analysis was made, consisting of crossing textual and archaeobotanical sources, with the objective to crosscheck and establish the correct Greek names of the main local trees providing timber (acacia, sycamore, perséa tree, willow, tamarisk and nabk tree). In addition to these philological stakes, this study allowed as well to evidence implications in different fields, and in particular in the history of landscaping, like the introduction, abandonment, distribution of tree species, in the economy, like the production, importation, distribution and consumption of timber and fuel, in the cultural history, like flow of names and wood species selection, as well as in the art of wood crafting and culture of use of wooden artefacts.
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Census : les recensements dans l'empire romain d'Auguste à Diocletien / Census : the censuses in the provinces of the Roman Empire from Augustus to Diocletian

Le Teuff, Béatrice 01 December 2012 (has links)
Le recensement provincial est une institution centrale de l’Empire romain. Né avec le Principat, il était destiné à estimer les ressources humaines et matérielles des territoires sous domination romaine, et s’est imposé comme la clé de voûte de la fiscalité provinciale. Néanmoins, il demeure mal connu. Cette situation vient de la faiblesse numérique des sources et de leur nature. En dehors de l'Égypte, les cens provinciaux sont essentiellement connus grâce à des inscriptions dédiées aux sénateurs et chevaliers ayant participé à ces opérations. Pour étudier le recensement à l'échelle de l'empire, il nous donc a paru nécessaire de diversifier les points de vue et de ne pas nous limiter à l'approche la plus fréquemment adoptée dans les études consacrées au census, l'analyse prosopographique. Bien que cette dernière s'impose comme la plus naturelle étant donné la nature de la documentation qui nous est parvenue, elle limite le champ d'étude aux seules provinces dans lesquelles sont attestés des censiteurs impériaux et peine à rendre compte de la logique d'ensemble de l'institution comme des modalités selon lesquelles l'information était collectée. Notre objectif était d'écrire une histoire fiscale et politique du recensement, mais aussi une histoire de ses procédures et non pas seulement de ses agents. Nous avons donc choisi d’élargir l’angle d’approche et d'inclure dans notre corpus toutes les sources littéraires, papyrologiques et juridiques susceptibles de nous éclairer sur cette institution. La première partie est consacrée aux aspects fiscaux et tente de comprendre le fonctionnement de l’impôt provincial. Dans quelles mesures le recensement se prêtait-il à la collecte des informations nécessaires à la levée des tributa ? La deuxième s'intéresse au déroulement des opérations dans les diverses provinces. Notre objectif est d'identifier les différents niveaux de collecte de l'information tout en rendant compte des différences régionales dont témoignent les sources. Au coeur de cette partie se trouve une réflexion sur la complémentarité entre le niveau local et le niveau provincial et sur les documents qui étaient produits aux divers échelons. Enfin, nous abordons dans un troisième temps les aspects institutionnels et politiques afin de comprendre dans quelles mesures cette institution était caractéristique du nouveau régime qui vit le jour avec Auguste. Cette partie est également consacrée à l'étude des relations entre les agents en charge des opérations et les provinciaux qui y étaient soumis. / The provincial census is a key institution of the Roman Empire. Instituted by the first Princeps, Augustus, it was aimed at estimating the human and material resources of the territories which were under Roman control, and thus proved to be a cornerstone of the Roman fiscal system. Nevertheless, it remains mostly unknown to this date, which can be explained by the lack of sources and by their nature: apart from Egypt, provincial censuses are mostly attested through inscriptions dedicated to senators and knights who took part in these operations. In this dissertation, we chose to tackle the subject from novel perspectives and not to limit ourselves to the prosopographic approach that remains so far the most frequently adopted one. Despite its relevance given the nature of the sources, it restricts the study to the provinces in which census officials are known, and fails to give a comprehensive idea of the institution and of the methods through which information was collected. Our goal was not only to write a fiscal and political history of the census, but also to describe its process and identify its agents. To this end were included into our corpus all the literary, papyrological and juridical sources that might improve our understanding of this institution. Firstly, we focused on the two main provincial taxes, i.e. tributum soli and tributum capitis, in order to describe the fiscal system at work in the provinces and to identify the criteria on which these tributa were imposed. Secondly, we studied the way information was collected during the census. Our goal was to unravel the levels (local, provincial) through which data transited, their interactions, and the documents each one of them produced. At the same time, we wanted to emphasize the differences that existed between provinces, and to explain them. Finally, we addressed the institutional and political aspects of the provincial census: to what extent was this institution representative of the new regime that appeared with Augustus, and an opportunity for the provincials to initiate a dialog with the Princeps through his representatives?

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