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De la norme à l'insulte : la transformation du concept de libéralisme aux États-Unis depuis 1964

Lemieux, Miguel 10 1900 (has links) (PDF)
De l'époque du New Deal au milieu des années 1960, le libéralisme américain connait une période de domination politique et intellectuelle. L'ensemble de la classe politique applique ses principes ou hésite sérieusement à les remettre en question. Cette idéologie va cependant connaître un long déclin faisant en sorte que le libéralisme va en venir à inspirer, au pays de l'oncle Sam, soit la honte, soit le mépris. L'objectif de notre mémoire sera donc d'expliquer comment, aux États-Unis, le concept de libéralisme a pu passer, en l'espace de quelques décennies, de la norme à l'insulte. Nous y défendrons la thèse voulant que la signification du libéralisme aux États-Unis ne soit pas figée dans le temps. Nous démontrerons qu'au cours de certaines périodes charnières de l'histoire américaine récente, le contexte politique et social a été favorable aux adversaires du libéralisme qui ont ainsi été en mesure, lors de chacune de ces occasions, de transformer le sens de ce concept en des termes de plus en plus péjoratifs. Pour ce faire, nous commencerons par démontrer clairement en quoi la définition du libéralisme diffère aux États-Unis par rapport à celle qu’il possède dans le reste du monde. Par la suite, à l'aide d'une approche relativement récente dans le champ d'étude de la politique américaine, l'American Political Development (APD), nous élaborerons une synthèse des principales significations qui ont pu être associées au concept de libéralisme depuis 1964. Cette démarche nous permettra de mettre en relief de quelle façon certains événements ou acteurs politiques ont marqué l'évolution de ce concept aux États-Unis au cours des quelques cinquante dernières années. Enfin, nous mettrons en perspective nos conclusions avec la nouvelle réalité issue de l'élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis en novembre 2008. Nous verrons qu'en dépit de cette nouvelle donne, le libéralisme américain a encore beaucoup à faire pour prétendre aspirer au prestige intellectuel dont il a jadis pu se réclamer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, politique américaine, libéralisme, conservatisme, démocrates, républicains, État-providence.
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La conversation républicaine, sine qua non de la démocratie américaine, première victime de la guerre au terrorisme

André, Marie-Kettlie 03 1900 (has links) (PDF)
Se présentant comme une démocratie modèle fondée sur un contrat sans cesse renégocié au travers de la conversation républicaine, les États-Unis se sont dotés d'un système politique respectueux des droits de la personne et garant des libertés civiles dans tous les secteurs d'expression sociale. Ce régime, imparfait à sa naissance, a progressé de façon lente, mais constante. Même à la fin du XXe siècle, il n'avait pas encore atteint son plein épanouissement. La démocratie américaine reste perfectible! Bien sûr, des forces restreignent la réalisation du projet initial. Même si, dès 1789, elle a permis d'élaborer la Constitution et, plus tard, ses principaux amendements, la conversation républicaine, SINE QUA NON de la démocratie, n'a jamais pu fonctionner pleinement. L'exclusion d'importantes parties de la population (infortunés, minorités ethniques, femmes) donne une idée des lacunes qu'elle a plus ou moins comblées avec le temps. Déjà limitée en temps de paix, durant les conflits, la conversation républicaine est confrontée à des « mesures de guerre » porteuses de censure et d'autres procédures transformant la communication en propagande et l'information en désinformation. Propagande et désinformation promeuvent alors les intérêts des élites politiques et économiques. La guerre ralentit donc considérablement la mise en pratique des idéaux et elle entraîne même la régression de ce régime. Ces constats de ralentissement, d'arrêts ou de reculs nous interpellent sur la place de la pratique démocratique aux États-Unis. Nous nous sommes demandée si ce pays, très souvent en guerre, s'est effectivement doté d'une démocratie dont le fonctionnement et la progression normale auraient été malencontreusement stoppés par de nombreux épisodes guerriers ou si, au contraire, le recours récurrent aux mesures de guerre porteuses d'entraves au bon fonctionnement de la conversation républicaine n'est pas, finalement, le scénario rêvé par l'Establishment pour faciliter et rendre incontestable, la gestion efficace du système économique et financier dont cette puissance mondiale est devenue le champion? Pour répondre à cette question, nous avons suivi une approche chronologique qui nous permet de procéder à une analyse des faits et des idéologies qui ont légitimé les guerres. Nous avons étudié les épisodes guerriers qu'ont connus les États-Unis, de la Révolution de 1776 aux conflits locaux qui ont failli « faire éclater » la « guerre froide ». Évidemment, nous avons particulièrement insisté sur la « guerre au terrorisme » menée par Georges W. Bush, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Nous en arrivons à croire qu'en lançant cette Guerre, le Président des États-Unis, conseillé par les Néoconservateurs, a contraint les Américains à abandonner leur idéal de « conversation républicaine ». L'examen précis du contexte de la guerre au terrorisme étaye notre hypothèse. Il souligne le caractère instrumental de cette guerre, et rend compte ainsi de l'impraticabilité de « la conversation républicaine ». Pour garantir la pratique efficace du capitalisme sauvage, l'idéal de « conversation républicaine » a été transformé en un simple outil de propagande, un symbole publicitaire, un thème central de campagne de relations publiques! Nous concluons en soulignant que la guerre au terrorisme dans laquelle Bush a précipité les États-Unis a un impact considérable sur la façon d'interpréter l'histoire de cette grande puissance. Loin d'être « une grande démocratie » temporairement malmenée par quelques conflits, depuis la guerre au terrorisme, nous percevons l'histoire de ce pays comme celle d'une oligarchie qui ne peut fonctionner efficacement que dans un état de guerre permanente où l'idéal démocratique de « conversation républicaine » est remplacé par celui de l'American way of life, sorte de culte de la consommation propice à l'enrichissement des managers et des financiers américains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, États-Unis, espace public, guerre, guerre au terrorisme, démocratie, conversation républicaine, censure, désinformation, répression, sceau de secret, secret d'État, propagande, sécurité nationale, intérêts public et national, Destinée Manifeste, pragmatisme managérial de Thayer-Ravault, instrumentalisme de Habermas.

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