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La désaffiliation partisane: pourquoi les adhérents quittent leur parti? étude de cas: le Parti socialiste francophone en Belgique

Amjahad, Anissa 13 September 2013 (has links)
Cette recherche appréhende la désaffiliation partisane, définie comme le fait de tout membre qui n’assure plus le paiement de ses cotisations au parti, qu’il s’agisse d’un acte volontaire ou involontaire, d’une démarche active ou passive et indépendamment du type d’engagement qui le caractérisait. Cet objet d’étude est quasi inexploré par les politistes et fait des désaffiliés une figure totalement méconnue. Dans ce cadre, il était nécessaire de choisir un cas d’étude et des données appropriés. La recherche se concentre sur le Parti socialiste francophone en Belgique et utilise les données de deux enquêtes par questionnaire auprès des membres et des désaffiliés ainsi que des entretiens menés avec des désaffiliés. Se basant sur le niveau individuel et sur une conception multidimensionnelle du phénomène étudié et utilisant une méthodologie mixte, cette recherche répond à trois interrogations. Pour répondre à la question « qui sont les désaffiliés ?», un cadre théorique systématisé de la désaffiliation partisane a été construit. Suite aux analyses, il s’avère que les anciens membres se distinguent par certains traits des membres qui restent dans l’organisation. Il est donc possible de prédire la désaffiliation par des causes latentes. Ensuite, pour comprendre quelles sont les raisons de sortie de ces membres, cette recherche examine la diversité des parcours d’adhésion et identifie quatre types de désaffiliés :les fidèles, les désengagés, les sympathisants et les décalés. Enfin, il est également question de savoir comment se déroule la désaffiliation. Découlant directement du cadre hirschmanien et de l’approche sociologique du désengagement, l’étude met en exergue différents processus de désaffiliation selon les classes de désaffiliés. Cette partie met en exergue l’existence d’un processus de disqualification du parti opérant à la base des sections locales ou des sollicitations d’adhésion, les conditions de l’occurrence de la prise de parole, des temps de passivité ainsi que le rôle des évènements politiques et personnels. Avec ces trois questionnements, cette recherche analyse les différentes dimensions de la désaffiliation :la variance intergroupe (désaffiliés versus membres), la variance intragroupe (types de désaffiliés) et la dimension compréhensive (déroulement et perceptions). Cette recherche apporte une connaissance fine d’un phénomène inexploré. Elle permet, entre autres, de dégager des pistes de réflexion sur les approches théoriques de la participation, sur les processus de sélection à l’œuvre dans les partis politiques et sur la substance de l’adhésion partisane au 21ème siècle. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La visibilité de l'islam au sein de l'espace public bruxellois: transaction, reconnaissance et identité

Torrekens, Corinne 06 February 2008 (has links)
L’objectif principal de cette recherche consiste à restituer dans un cadre analytique la présence et la visibilisation de l’islam à Bruxelles. Il s’agit en l’occurrence de produire une connaissance scientifique des islams présents à Bruxelles, d’identifier leurs impacts sur la vie de certains quartiers et de repérer leurs modes d’organisation locale. En rendant compte des liens possibles entre les institutions de l’islam local, comme les moquées, et d’autres institutions belges, et tout particulièrement les autorités politiques locales, cette thèse entend traiter plus spécifiquement des transactions politiques intervenant entre les mosquées et les institutions politiques, essentiellement locales. Elle entend donc révéler comment se construit un islam par le bas qui s’enracine dans des pratiques et des relations entre acteurs locaux et ce, en rendant compte des transactions politiques qui président à sa reconnaissance et son institutionnalisation locale. Dans ce cadre, notre objectif est de mener une analyse politique de l’enracinement local de l’islam bruxellois et des transactions politiques qui émergent à son égard, bien loin des déchirements induits par la passion médiatico-politique. Nous y formulons l’hypothèse qu’il existe, au sein de ce que l’on pourrait globalement appeler la « communauté musulmane » bruxelloise, une lutte menée par une nouvelle catégorie de leaders, les présidents de mosquées, qui prend appui sur des dimensions identitaires communes à référents islamiques transcendant les différents clivages structurant le tissu associatif musulman et visant à exprimer le déni de reconnaissance et de légitimité de la visibilité de l’islam. Cette protestation émerge au niveau local car, et il s’agit de notre deuxième hypothèse, l’action du pouvoir communal offre une structure d’opportunités politiques aux représentants de mosquées en termes d’accès à certaines ressources tant matérielles (infrastructure, financement, agenda) que symboliques (reconnaissance, représentativité, légitimité) en même temps qu’elle catégorise cette mobilisation politique, qu’elle influe sur celle-ci en l’obligeant à s’inscrire dans un registre limité (la gestion de l’islam local) et qu’elle implique des transactions aux niveaux des référentiels de l’action (visibilité de l’islam/neutralité voire laïcité de l’espace public). / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le rapport des adhérents à l'idéologie: un facteur discriminant entre partis ?contribution à l'analyse de l'idéologie et de l'adhésion au sein du CD&V et du VLD en Flandre

Van Haute, Emilie 18 January 2008 (has links)
Notre analyse se centre sur l’étude approfondie du rapport des adhérents à l’idéologie. Nous avons opté pour une approche qui envisage ces positionnements comme des facteurs explicatifs potentiels. En effet, nous partons du postulat selon lequel l’homogénéité idéologique qui peut être perçue entre partis au sein d’un système, ou même entre partis auxquels on attribue une place similaire sur l’échelle générique gauche-droite, reflète en réalité des sensibilités parfois très divergentes. Nous avançons, à l’instar de Sartori, que les différences en termes d’idéologie ont un potentiel explicatif fort .Ce postulat va à contre-courant de beaucoup d’études qui prennent comme point de départ l’homogénéisation des idéologies, la convergence au centre, la dissolution des différences.<p>Le choix d’envisager le rapport des adhérents à l’idéologie comme facteur explicatif a été opéré au terme d’une revue de la littérature ayant mis en évidence les lacunes et axes de recherche originaux potentiels. Cette revue de la littérature a mené à l’élaboration d’un cadre synthétique des recherches sur la participation politique et l’adhésion (Chapitres I et II). Celui-ci distingue six grands types d’études, selon que l’adhésion soit envisagée en tant que variable dépendante ou indépendante, et en fonction du niveau d’analyse (macro, méso, micro). Au vu de ce grand nombre d’approches potentielles, il nous a fallu effectuer des choix pour élaborer notre problématique.<p>Parmi l’ensemble des analyses possibles, nous avons opté pour une approche au niveau méso. La littérature sur les partis aborde la question de l’adhésion, mais de façon souvent périphérique, et sur base de postulats qui sont rarement appuyés. Ce rapport indirect à l’adhésion a suscité notre curiosité et notre volonté de l’approfondir. Parmi les études envisageant les rapports entre adhésion et organisation, plusieurs approches sont développées en parallèle dans la littérature (approche fonctionnaliste, de choix rationnel, institutionnelle et génétique). Au final, nous en avons retenu deux, complémentaires :les approches institutionnelle et génétique des partis. Toutes deux postulent un certain rapport à l’adhésion et à l’idéologie. Ces deux approches sont complémentaires plus qu’exclusives. Sur base de ces deux approches, nous avons formulé deux hypothèses centrales. La première vise à vérifier si les caractéristiques de l’adhésion en termes d’idéologie permettent ou non de différencier les types d’organisations partisanes entre elles (approche institutionnelle). La seconde vise à vérifier si les positionnements idéologiques des adhérents permettent de confirmer ou d’infirmer la structuration des clivages à l’œuvre au sein des partis (approche génétique).<p>Afin de tester ces hypothèses et de mener à bien notre démonstration, la recherche est présentée sous forme de trois grandes parties correspondant aux étapes du raisonnement et de l’argumentaire. <p>La première partie a pour objectif de définir le cadre d’analyse et la problématique de notre recherche. Elle s’attache dans un premier temps à définir les concepts centraux de notre étude et à proposer des cadres analytiques pour chacun d’eux (Partie I, Chapitres I et II). Ces deux concepts centraux sont les notions de participation politique et de participation partisane, ou d’adhésion. Ces deux premiers chapitres reviennent sur ces deux notions de participation politique et de participation partisane ou d’adhésion, en définissent les contours, les modalités, et proposent des cadres d’analyse pour leur étude. Ils permettent de mieux cerner notre objet d’étude par un triple travail de définition et de classification, d’état de la littérature, de présentation et de discussion critique d’un cadre d’analyse pour les approches retenues.<p>Cette démarche facilite et autorise dans un deuxième temps l’élaboration de notre problématique (Partie I, Chapitre III). Le chapitre consacré à la précision de celle-ci revient dans un premier temps sur la notion de positionnement idéologique. Nous précisons la notion à l’aide des travaux de Sartori, qui distingue deux niveaux au concept :un aspect cognitif (rapport à la connaissance) et un aspect émotif (degré d’attachement) ,et quatre formes de rapport à l’idéologie en fonction de la position sur chaque niveau (fixe, souple, ferme, flexible). Cette distinction originale est appliquée aux approches institutionnelle et génétique développées dans le Chapitre II. Cette démarche autorise à préciser les hypothèses qui guident la suite de l’analyse. Après avoir ainsi déterminé le cœur de la problématique, le Chapitre III revient sur la justification de la sélection des cas retenus pour l’analyse (CD&V et VLD). Il s’attarde également sur la méthode adoptée et les sources mobilisées pour mener à bien la démonstration et vérifier les hypothèses (méthode d’enquête par questionnaire principalement). Toutes les informations relatives à la sélection et au traitement des sources sont fournies.<p>La deuxième partie de la recherche a pour objectif de présenter les informations nécessaires au test de nos hypothèses. Trois chapitres y sont consacrés. Le premier (Chapitre IV) a pour ambition de situer les deux partis retenus pour l’analyse dans le paysage politique belge en général, et flamand en particulier. Il adopte pour cela une perspective chronologique, mettant en évidence les évolutions en termes de structuration progressive des clivages en Belgique, et les impacts éventuels sur le système partisan belgo-flamand, et sur nos deux cas d’étude en particulier. Cette vision met en avant l’origine différente des deux partis. Elle attire également l’attention sur l’accroissement progressif des clivages actifs au sein du système de partis.<p>Après cette mise en perspective générale, les deux chapitres suivants fournissent une série d’informations sur les partis retenus. Le Chapitre V présente quatre caractéristiques du parti en relation avec l’adhésion, retenues par l’approche institutionnelle :les effectifs d’adhésion, l’activité des adhérents, leur profil, et leur place dans l’organisation. Le Chapitre VI vise pour sa part à esquisser le projet idéologique et la structuration des clivages au sein du CD&V et du VLD.<p>Après avoir recueilli ces informations, la troisième et dernière partie de la recherche se constitue du test de nos hypothèses (Chapitre VII). Elle s’attache au rapport à l’idéologie et aux positionnements idéologiques des adhérents des deux partis. Dans un premier temps, elle tente de les qualifier et d’en identifier le caractère fixe, souple, ferme ou flexible, soit de manière générale (test de la première hypothèse), soit sur des thématiques particulières liées aux clivages (test de la seconde hypothèse). Dans un deuxième temps, l’objectif est de vérifier si ce rapport des adhérents à l’idéologie permet de prédire le type de parti auquel l’adhérent est affilié, et de confirmer une certaine structuration des clivages au sein des deux partis. Dans un troisième temps, nous discutons les implications des résultats empiriques pour nos postulats théoriques.<p>Enfin, la conclusion revient sur les hypothèses de départ. Elle s’attache à mettre en évidence les aspects originaux de notre travail, et revient sur les apports principaux. Elle effectue également un retour sur les hypothèses de départ, et met en évidence le rôle et l’impact du rapport des adhérents à l’idéologie, à la fois dans la capacité à identifier un type de parti, mais aussi à en identifier la configuration des clivages en interne.<p><p> / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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