• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 25
  • 2
  • Tagged with
  • 27
  • 21
  • 18
  • 9
  • 9
  • 9
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Communication intrafamiliale de l'information génétique chez les personnes testées pour une susceptibilité au cancer du sein liée aux gènes BRCA1/2

Lapointe, Julie 19 April 2018 (has links)
Cette thèse vise globalement à mieux comprendre certains enjeux liés à la communication intrafamiliale de l'information génétique chez les personnes testées pour une susceptibilité aux cancers, liée à des altérations des gènes BRCA1 et BRCA2. La population d'étude était constituée de 656 personnes de 18 ans et plus provenant de 140 familles testées pour une susceptibilité génétique aux cancers du sein et de l'ovaire entre 1998 et 2004 dans le cadre du programme de recherche INHERIT BRCAs (INterdisciplinary HEalth Research Team on BReast CAncer susceptibility). Une première étape méthodologique a permis de choisir une approche statistique appropriée aux analyses avec un échantillonnage en grappe -constitué d'individus recrutés au sein de mêmes familles. Les impacts du recours au test BRCAI/2 sur les relations familiales et la contribution de certains événements de vie sur la communication ont ensuite été évalués. Globalement, 85 % des participants ont rapporté aucun impact du test génétique sur leurs relations familiales alors que des impacts positifs et négatifs ont respectivement été rapportés par 13 % et 4 % d'entre eux. Les participants dont un (ou plusieurs) membre de leur famille a été diagnostiqué d'un cancer, est décédé, a subi une chirurgie prophylactique ou qui ont pris soin d'un proche atteint de cancer ont rapporté que ces événements ont favorisé la communication intrafamiliale sur le risque de cancer dans des proportions variant de 50 à 69 %. Ces résultats ne supportent pas la croyance selon laquelle les relations familiales sont fréquemment perturbées par le fait d'être testé pour une altération des gènes BRCAI/2. Cette information peut aider les professionnels à soutenir leurs patients dans leur décision d'être testés ou non pour les gènes BRCAI/2 ainsi que dans le processus de communication intrafamiliale. Par ailleurs, il serait important d'évaluer si certains événements de vie peuvent constituer une opportunité pour les professionnels de la santé d'offrir un suivi et des outils afin de soutenir de façon optimale la communication intrafamiliale de l'information génétique. En conclusion, ces résultats pourront aider le nombre grandissant de professionnels qui utilisent de l'information génétique et qui ont à optimiser la communication intrafamiliale afin de rejoindre les personnes à risque.
12

Contexte psychosocial des femmes souffrant d'infertilité inexpliquée

Noël, Ingrid 05 November 2019 (has links)
Objectif : Notre objectif était de décrire la fréquence des troubles anxieux et dépressifs chez les femmes souffrant d’infertilité inexpliquée et d’en identifier les facteurs prédictifs. Méthodologie : Nous avons mené une étude descriptive nichée dans un essai clinique randomisé auprès de 42 patientes de la clinique de fertilité au CHU de Québec. Le questionnaire « Hospital Anxiety and Depression Scale » (HADS) a été utilisé afin d’estimer la prévalence des troubles anxio-dépressifs (score≥8). Résultat : Un trouble anxieux ou dépressif a été détecté chez 55% (n=23) des participantes. Les troubles anxieux étaient plus fréquents (55%) que les troubles dépressifs (10%). Selon un modèle de régression logistique multiple, le fait d’être âgée de moins de 35 ans (RC = 16.6, IC 1.9-25.0), de n’avoir jamais eu de grossesse ayant mené à un avortement spontané (RC = 5.6, IC 1.1-43.5) et de n’avoir jamais eu recours à des traitements de fertilité (RC = 5.5, 1.1-45.4) étaient associés à une augmentation du risque de souffrir de troubles anxieux et/ou dépressifs. Conclusion : Les troubles anxio-dépressifs sont fréquents chez les femmes souffrant d’infertilité inexpliquée et devraient être recherchés chez cette population à risque. / The objective of this study was to establish the frequency of anxiety and depressive disorders among women diagnosed with unexplained infertility and to identify risk factors. Methods : We conducted a descriptive cross-sectional study. Forty-two patients from the CHU de Quebec fertility clinic were recruited. The patients completed the “Hospital Anxiety and Depression Scale” (HADS) self-administered questionnaire, used to estimate prevalence of anxiety and depressive disorders (score≥8). Results : Overall, 55 % (n=23) of participants were identified with a anxio-depressive disorder according to the HADS questionnaire. Anxiety disorders were more frequent (55 %) compared to depressive disorders (10%). According to a logistic regression model, being under 35 years old (OR = 16.6, CI 1.9-25.0), having never had a previous spontaneous abortion (OR = 5.6, CI 1.1-43.5) and having never sought fertility treatment (OR = 5.5, CI 1.1-45.4) was associated with a higher risk of anxiety and/or depressive disorders. Conclusion : Anxiety and depressive disorders are frequent among women with unexplained infertility and should be sought in this at-risk population.
13

Le rôle de la régulation émotionnelle dans l'adaptation psychologique au cancer

Guimond, Anne-Josée 24 April 2019 (has links)
Cette thèse doctorale visait à investiguer le rôle de la régulation émotionnelle (RÉ) mesurée subjectivement (réévaluation cognitive, suppression émotionnelle et évitement expérientiel) et objectivement (variabilité de la fréquence cardiaque; VFC) comme processus sous-jacent à une variété de symptômes associés au cancer (dépression, anxiété, peur de la récidive de cancer [PRC], insomnie, fatigue, douleur et difficultés cognitives subjectives) pris isolément et de manière regroupée (clusters de symptômes), chez des patientes atteintes d’un cancer du sein. Plus spécifiquement, cette étude a évalué: 1) Les relations transversales entre la RÉ et les symptômes et clusters de symptômes avant (T1) et après (T2) la radiothérapie; et 2) Le rôle prédicteur de la RÉ mesurée au T1 dans la survenue et l’exacerbation des symptômes et des clusters de symptômes au T2. Pour ce faire, 81 patientes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein ont été recrutées à L’Hôtel-Dieu de Québec. Au T1 et au T2, les participantes ont rempli des questionnaires évaluant des mesures subjectives de RÉ et les symptômes associés au cancer. La VFC a été évaluée au repos (5 minutes) au T1. Les résultats ont révélé que deux stratégies de RÉ généralement considérées comme maladaptées, soit la suppression émotionnelle et l’évitement expérientiel, étaient significativement associées à des niveaux plus élevés d’anxiété, de dépression, de PRC, de fatigue et de difficultés cognitives de façon transversale au T1 et au T2. L’usage de ces mêmes stratégies prédisait aussi l’appartenance à un cluster comprenant des niveaux plus élevés de ces symptômes à chaque temps de mesure. Toutefois, les stratégies de RÉ ne prédisaient pas significativement les changements observés dans les clusters de symptômes entre le T1 et le T2. De plus, aucune association significative transversale ou prospective n’a été trouvée entre la VFC et les symptômes psychologiques isolés et les clusters de symptômes. En somme, l’évitement expérientiel et la suppression émotionnelle pourraient être des mécanismes transdiagnostiques communs à un ensemble de symptômes psychologiques fréquents chez les patientes atteintes d’un cancer du sein, mesurés au même moment (analyses transversales). Les résultats de cette thèse soulignent la pertinence de poursuivre les recherches pour identifier d’autres mécanismes psychologiques communs pouvant influencer l’adaptation psychologique au cancer, et particulièrement l’évolution longitudinale des symptômes psychologiques et de leurs clusters.
14

Les trajectoires d'adhésion à l'hormonothérapie adjuvante au cours des cinq ans suivant l'initiation chez les femmes ayant eu un cancer du sein non-métastatique

Lambert-Côté, Laurence 07 December 2020 (has links)
Malgré les bénéfices de l’hormonothérapie adjuvante (HA) pour réduire les risques de récidive et de mortalité suite à un cancer du sein hormono dépendant, l’adhésion à l’HA est sous-optimale pour une grande proportion de femmes. Toutefois, les connaissances sur les patrons longitudinaux d’adhésion à l’HA demeurent limitées. Cette étude visait à : 1)identifier les trajectoires d’adhésion à l’HA pour les cinq ans suivant l’initiation; 2) décrire les trajectoires en utilisant des mesures traditionnelles d’adhésion (p.ex. la proportion de jours couverts (PJC)); 3) explorer les facteurs associés aux trajectoires. Une étude de cohorte a été réalisée à partir d’une enquête nationale française incluant des données administratives de dispensation d’HA. Les femmes ayant un diagnostic de cancer du sein non-métastatiqueet ≥1 dispensation d’HA au cours des 12 mois suivant le diagnostic ont été incluses. Le Group-based trajectory modeling a permis d’identifier les trajectoires d’adhésion en regroupant des patrons similaires de dispensations mensuelles d’HA. Des régressions logistiques polytomiques ont permis d’identifier les facteurs associés aux trajectoires. Parmi les 674 femmes incluses, cinq trajectoires d’adhésion à l’HA ont été identifiées : 1) déclin rapide et arrêt (5,2%), 2) déclin modéré et arrêt (6,4%), 3) déclin lent (17,2%), 4) adhésion élevée (30,0%), 5) maintien d’une adhésion très élevée (41,2%). La PJC moyenne pour les cinq ans était de 80%, mais variait de 10% à 97% selon les trajectoires. Les femmes n’ayant pas reçu de chimiothérapie ou de programme personnalisé de soins étaient plus susceptibles d’appartenir à des trajectoires présentant un déclin de l’adhésion suivi de l’arrêt de l’HA. Nos résultats fournissent des informations sur les patrons longitudinaux de l’adhésion à l’HA, les facteurs associés à ceux-ci et les moments critiques pour l’adhésion qui pourront être utilisés par les professionnels de la santé impliqués auprès de ces femmes. / Despite the benefits of adjuvant endocrine therapy (AET) for reducing recurrence andmortality risks after hormone-sensitive breast cancer, AET adherence is sub-optimal for ahigh proportion of women. However, little is known about long-term patterns of AETadherence over the minimally recommended 5 years. Our objectives were to: 1) identify fiveyear AET adherence trajectory groups; 2) describe trajectory groups according to adherencemeasures traditionally used (i.e. the proportion of days covered (PDC)); 3) explore factorsassociated with trajectories. We conducted a five-year cohort study using data from a Frenchnational study that included AET dispensing administrative data. Women diagnosed withfirst non-metastatic breast cancer and having ≥1 AET dispensing in the 12 months afterdiagnosis were included. Group-based trajectory modeling was used to identify adherencetrajectory groups by clustering similar patterns of monthly AET dispensing. Multinomiallogistic regressions were used to identify factors associated with trajectories. Among 674women, five AET adherence trajectory groups were identified: 1) quick decline and stop(5.2% of women); 2) moderate decline and stop (6.4%); 3) slow decline (17.2%); 4) highadherence (30.0%); 5) maintenance of very high adherence (41.2%). Mean 5-year PDCvaried from 10% to 97% according to trajectories. Women who did not receive chemotherapyor a personalized care plan were more likely assigned to trajectories where AET adherencedeclined and stopped. Our results provide information on the diversity of longitudinal AETadherence patterns, the timing of decline and discontinuation and associated factors thatcould inform healthcare professionals.
15

Faisabilité d'une intervention préventive de l'insomnie chez des femmes traitées en chimiothérapie pour un cancer du sein

Marion, Louis-Philippe 19 September 2018 (has links)
Le présent mémoire doctoral avait pour objectif d’évaluer la faisabilité d’une intervention préventive de l’insomnie chez des femmes atteintes d’un cancer du sein débutant leur chimiothérapie, une population particulièrement à risque de développer des difficultés de sommeil. Cette intervention a été élaborée à partir du protocole de thérapie cognitivecomportementale de l’insomnie (TCC-I) développé par Morin (1993) et de la thérapie cognitive-comportementale de l’insomnie comorbide au cancer autoadministrée développée par Savard, Villa, Simard, Ivers et Morin (2011). L’intervention développée prenait la forme d’un bref dépliant préventif (15 pages) qui se voulait simple, accessible et attrayant afin de susciter l’intérêt des patientes ne présentant pas initialement de difficultés de sommeil cliniquement significatives. Vingt participantes ont reçu le dépliant lors de leur premier traitement de chimiothérapie. Un mois plus tard, une entrevue téléphonique a été effectuée pour évaluer la satisfaction envers le dépliant préventif ainsi que l’adhérence aux stratégies proposées. Un objectif secondaire était de vérifier si la satisfaction et l’adhérence à l’égard de l’intervention préventive variaient selon certaines variables sociodémographiques (ex., l’âge, le revenu et le niveau de scolarité) ainsi que le niveau de littératie de la santé. Les résultats obtenus sont encourageants et confirment la faisabilité d’une intervention préventive de l’insomnie chez des femmes atteintes d’un cancer du sein au début de leur trajectoire de soins. En effet, un taux de satisfaction élevé et un taux d’adhérence modéré ont été observés et les commentaires recueillis sur l’intervention préventive étaient majoritairement positifs. Enfin, les résultats de cette étude de faisabilité, quoique préliminaires, soutiennent la pertinence d’adopter une approche préventive de l’insomnie afin d’éviter que cette problématique gagne en sévérité et nécessite le recours à des interventions moins accessibles et plus coûteuses.
16

Situation au travail pour les femmes atteintes de cancer du sein

Leclerc, Audrey 12 April 2018 (has links)
Le cancer du sein peut affecter de façon négative l'expérience de travail des femmes atteintes. Des modifications négatives ou involontaires peuvent donc être observées dans leur situation d'emploi. Dans leur étude, Maunsell et al (2004) ont étudié cette problématique en comparant un échantillon de cancéreuses et un échantillon témoin composé de femmes qui n'ont pas le cancer du sein. On appréhende l'effet du cancer en comparant les moyennes relatives aux deux groupes de nombreuses variables reliées au marché du travail. La principale conclusion est que les femmes cancéreuses ne sont pas différentes des femmes témoins. Dans ce mémoire, on refait la même démarche en utilisant toutefois un échantillon témoin possiblement composé de femmes cancéreuses. Par ailleurs, les comparaisons sont fondées sur la méthode de l'appariement (« matching » ) et non sur de simples moyennes. On remarque quelques petites différences dans les résultats relatifs à chacun des groupes au niveau de certaines caractéristiques d'emploi. Par contre, ces différences sont assez faibles. De façon générale, on peut conclure que les échantillons de femmes témoins sont relativement semblables à l'échantillon de femmes atteintes de cancer du sein.
17

Le rôle du perfectionnisme dans l'adaptation psychologique au cancer : une étude prospective

Massicotte, Véronique 06 October 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / La présente thèse doctorale visait à explorer le rôle du perfectionnisme et de ses deux dimensions principales (aspirations et préoccupations perfectionnistes) dans l'adaptation psychologique au cancer de femmes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein non métastatique. Plus spécifiquement, cette étude a évalué : 1) les relations transversales et prospectives entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes et les symptômes psychologiques (anxiété, dépression, peur de la récidive du cancer [PRC]) et psychophysiologiques (insomnie, fatigue, douleur, difficultés cognitives, dysfonctions sexuelles) avant (T1), pendant (T2) et après la fin des traitements de chimiothérapie (T3), de même que six mois plus tard (T4); et 2) le rôle médiateur de l'autocompassion et de l'autodissimulation évaluées au T2 dans la relation entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes mesurées au T1 et les symptômes psychologiques évalués au T3. Pour ce faire, 40 patientes ayant récemment reçu un diagnostic de cancer du sein non métastatique et étant sur le point de commencer des traitements de chimiothérapie ont été recrutées au Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia de l'Hôpital du St-Sacrement (CHU de Québec-Université Laval). Les participantes ont rempli des questionnaires auto-rapportés évaluant le perfectionnisme et ses dimensions, l'autocompassion, l'autodissimulation et les symptômes psychologiques et psychophysiologiques à l'ensemble des temps de mesure (T1 à T4). Des corrélations de Spearman, des corrélations partielles (contrôlant pour la variance partagée entre les dimensions du perfectionnisme; analyses transversales), des modèles linéaires à mesures répétées avec effet aléatoire de la participante (analyses prospectives), ainsi que des analyses de dépendance (path analysis; analyses de médiation séquentielle) ont été réalisés afin de tester les hypothèses. Les résultats ont révélé plusieurs associations significatives sur le plan transversal entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes et des niveaux plus élevés d'anxiété, de symptômes dépressifs et de PRC. Ces corrélations étaient relativement constantes à travers les temps de mesure (T1 à T4). Certaines associations significatives ont également été observées entre les dimensions du perfectionnisme et les symptômes psychophysiologiques, notamment une fatigue plus élevée au T2 et au T4. Ces relations étaient toutefois moins stables d'un temps de mesure à l'autre. Les corrélations partielles n'ont, quant à elles, révélé aucune association significative entre une dimension du perfectionnisme et les symptômes psychologiques et psychophysiologiques lorsqu'un contrôle statistique était effectué pour l'autre dimension du perfectionnisme. Ceci peut s'expliquer par l'importante covariance observée entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes dans le cadre de la présente étude (rₛ = .68 à .75, ps ≤ .001). Concernant les relations prospectives évaluées (combinant les T1 à T4), seule la dimension des aspirations perfectionnistes était significativement associée à une anxiété plus élevée, alors que seule celle des préoccupations perfectionnistes était significativement associée à des symptômes dépressifs plus sévères. Ces relations étaient stables à l'ensemble des temps de mesure. Aucune relation significative n'a été observée entre les deux dimensions du perfectionnisme et la PRC, l'insomnie, la fatigue, la douleur, les difficultés cognitives et les dysfonctions sexuelles sur le plan prospectif. Enfin, en ce qui a trait aux analyses de médiation effectuées, un niveau plus faible d'autocompassion durant la chimiothérapie (T2) était un médiateur significatif de la relation entre un niveau plus important de préoccupations perfectionnistes avant la chimiothérapie (T1) et des symptômes anxieux et dépressifs plus sévères après la fin de celle-ci (T3). La relation était marginalement significative pour la PRC. Cependant, l'autocompassion ne contribuait pas significativement à expliquer les relations entre les aspirations perfectionnistes et les symptômes psychologiques. De plus, aucune relation de médiation significative n'a été observée pour l'autodissimulation. En somme, ces résultats soulignent la pertinence d'étudier le perfectionnisme en contexte oncologique et suggèrent que les patients présentant des niveaux plus élevés d'aspirations et de préoccupations perfectionnistes seraient plus à risque de vivre de la détresse psychologique (anxiété, dépression) au cours de leur trajectoire de soins. Ils soulignent aussi le potentiel rôle protecteur d'un niveau plus élevé d'autocompassion chez les patients atteints de cancer présentant davantage de préoccupations perfectionnistes et appuient la pertinence d'inclure une composante visant la promotion de l'autocompassion dans les interventions psychologiques offertes à ces derniers.
18

Questionnaire des pensées et anticipations au sujet du cancer

Gilbert, Emilie 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Le présent mémoire a pour objectif de développer un questionnaire qui permettra éventuellement de comparer l'influence respective des pensées négatives, positives et réalistes sur l'adaptation psychologique au cancer du sein, et ce, durant et après les traitements de chimiothérapie. Ce questionnaire a été développé de manière à avoir une structure similaire à celle du Orientation to Motherhood scale (OM; Churchill & Davis, 2010), lequel quantifie la fréquence d'occurrence de pensées anticipatoires à valence positive et négative afin de déterminer si l'orientation de pensée des répondants est davantage négative, positive ou réaliste. Ce mémoire vise également à récolter de l'information sur la nature des pensées des patientes avant la chimiothérapie. Deux étapes ont été nécessaires afin de rencontrer ces objectifs. Dans un premier temps, vingt-cinq femmes atteintes d'un cancer du sein ont pris part à une première série d'entrevues individuelles visant à générer une banque d'items potentiels pour le questionnaire (N = 15). Par la suite, une deuxième série d'entrevues a été menée afin de permettre la tenue d'une étude pilote (N = 10) et de raffiner la forme et le contenu du questionnaire. Le Questionnaire des pensées et anticipations au sujet du cancer (PAC) est un questionnaire auto-rapporté de 51 items permettant de documenter la fréquence de diverses pensées anticipatoires à valence positive et négative chez les femmes s'apprêtant à commencer des traitements de chimiothérapie pour un cancer du sein. Les résultats de l'étude pilote sont encourageants quant à la capacité du PAC à discriminer les participantes entre elles sur la fréquence de leurs pensées à valence positive et négative. De plus, les différents profils observés chez les participantes de l'étude pilote supportent l'existence d'une relation entre les réponses au PAC et la détresse psychologique. Les données préliminaires mettent également en lumière la plus forte fréquence de pensées à valence positive que négative.
19

Évaluation longitudinale du fonctionnement cognitif de femmes traitées pour un cancer du sein non métastatique

Quesnel, Catherine 12 April 2018 (has links)
Plusieurs femmes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein affirment percevoir des changements au niveau de leur mémoire et de leur habileté à penser clairement. À cet effet, les études transversales qui ont évalué la relation entre le fonctionnement cognitif et la chimiothérapie ont révélé que les patientes traitées par chimiothérapie présentent une performance altérée à des tests neuropsychologiques standards comparativement à des patientes traitées sans chimiothérapie ou à des femmes en bonne santé. Cependant, puisque les participantes de ces études ont été évaluées à une seule reprise et ce, plusieurs mois à plusieurs années suivant la fin des traitements, il est impossible de déterminer si ces altérations cognitives sont secondaires à la chimiothérapie ou si elles reflètent plutôt une condition pré-existante. L'objectif principal de la présente étude consiste donc à comparer de façon prospective l'impact d'un traitement de chimiothérapie à celui de la radiothérapie sur le fonctionnement cognitif de femmes traitées pour un cancer du sein non métastatique. Pour ce faire, 41 femmes recevant de la chimiothérapie et 40 femmes traitées par radiothérapie administrée sans chimiothérapie pour un cancer du sein ont été évaluées au pré-traitement, au post-traitement et à un suivi 3 mois par le biais de tests neuropsychologiques standards. Les résultats obtenus à une analyse de covariance à mesures répétées en modèle mixte suggèrent que le fait d'avoir reçu un traitement oncologique, qu'il s'agisse ou non de chimiothérapie, affecte négativement les capacités de recrutement de l'information en mémoire verbale. En revanche, la chimiothérapie aurait un impact négatif spécifique sur les capacités d'évocation au plan verbal. De plus, seules les patientes traitées par chimiothérapie ont rapporté subjectivement une augmentation du niveau d'altérations cognitives. Cependant, les altérations cognitives perçues ne sont pas apparues associées au fonctionnement cognitif mesuré objectivement, alors qu'elles se sont avérées associées aux symptômes de dépression, d'anxiété, de fatigue, d'insomnie et de ménopause. Ces résultats contribuent au développement d'une meilleure compréhension de la relation entre les traitements oncologiques et le fonctionnement cognitif. Il apparaît maintenant important de s'intéresser aux mécanismes sous-jacents et aux répercussions de ces difficultés sur le fonctionnement quotidien des patientes.
20

Le rôle atténuateur du soutien social dans l'effet du stress sur le fonctionnement immunitaire et les infections chez des femmes traitées en chimiothérapie pour un cancer du sein

Roy, Véronique 21 June 2021 (has links)
Le présent mémoire doctoral visait à investiguer, en contexte naturel et chez des femmes atteintes d'un cancer du sein, l'effet d'atténuation du stress par le soutien social dans la relation entre le stress, le fonctionnement immunitaire et les infections pendant et après la chimiothérapie. Plus précisément, l'étude a d'abord examiné la relation entre les stresseurs liés au cancer mesurés avant la chimiothérapie et les infections évaluées pendant et après celle-ci. Par la suite, elle a évalué l'effet modérateur du soutien social dans la relation entre le stress et les infections pendant la chimiothérapie, puis l'effet de médiation du fonctionnement immunitaire de cette même relation. Enfin, l'effet de modération par le soutien social de la relation de médiation entre le stress, le fonctionnement immunitaire et les infections a été exploré. Le mémoire est une analyse secondaire d'une étude prospective et longitudinale menée auprès de 50 patientes sur le point de recevoir des traitements de chimiothérapie pour un cancer du sein. Le projet actuel analyse des données récoltées à trois temps de mesure de cette étude soit : 1) le prétraitement (T1), qui avait lieu au moins une semaine avant le début de la chimiothérapie; 2) le suivi post-traitement (T2), qui avait lieu de 10 à 14 jours après le dernier traitement de chimiothérapie; et 3) le suivi trois mois (T3). La perception de soutien social fonctionnel, le statut matrimonial et les stresseurs liés au cancer ont été évalués par questionnaire au T1. Pour évaluer les paramètres immunitaires, un prélèvement sanguin a été effectué au T2 et au T3. Enfin, les épisodes et les symptômes infectieux survenus depuis le dernier temps de mesure ont aussi été évalués au T2 et au T3. Des analyses de régression linéaire, ainsi que des modèles de modération, de médiation et de médiation modérée ont été réalisés pour tester les hypothèses. Il a été observé qu'un niveau de stress plus élevé avant la chimiothérapie était associé à une occurrence d'infections plus élevée pendant la chimiothérapie, mais pas trois mois plus tard. La relation entre le stress et les infections n'était pas significativement expliquée par les marqueurs immunitaires analysés (nombre absolu et pourcentage de neutrophiles, nombre et ratio de lymphocytes NK CD16+, CD56+ et CD16+/56+, nombre et ratio de lymphocytes T CD3 +). Un effet atténuateur modéré du soutien social (mesuré par le statut matrimonial seul et par une combinaison du statut matrimonial et du soutien perçu de la part des amis) de la relation entre le stress et le risque infectieux a été obtenu. La plus forte relation entre le stress et les infections a été observée chez les patientes célibataires qui rapportaient un soutien des amis plus faible, alors que la iii plus faible relation a été obtenue chez les patientes en couple rapportant un soutien plus élevé de la part des amis. Les résultats de l'étude suggèrent que les femmes qui vivent davantage de stress lié à leur cancer avant de recevoir les traitements de chimiothérapie sont plus à risque de développer des infections pendant ceux-ci. Le fait d'être en couple et de percevoir un soutien plus élevé de la part des amis auraient un effet atténuateur de l'impact délétère du stress sur le risque infectieux.

Page generated in 0.0772 seconds