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Le micro crédit : l'empowerment des femmes ivoiriennes / Microcredit : the empowerment of Ivorian women‟sSery, Annelise 07 May 2012 (has links)
L‟application du plan d‟ajustement structurel par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) dans la dernière décennie n‟a pas épargné les pays en voie de développement notamment ceux de l‟Afrique du Sud Sahara comme la Côte d‟Ivoire. Ainsi, certains pays vont connaître le phénomène de l‟exode rural vers les grands centres urbains, créant un surpeuplement des villes, une chute du niveau de vie, un chômage avec pour corollaire la pauvreté. L‟évolution de ce phénomène en Côte d‟Ivoire accentué par les différentes crises socio politique qu‟à connu le pays nous permet de retenir que la paupérisation demeure un fait préoccupant. Dans un tel cas, notons que la crise pétrolière dans les années 70, la crise économique des années 80 avec ses plans d‟ajustement structurel successifs, ainsi que la dévaluation du franc CFA dans les pays du tiers monde complique d‟avantage la situation des ménages. Cette réalité existante dans les zones rurales est accentuée dans les zones urbaines. Les principales victimes étant les jeunes et les femmes. En effet, ces dernières se trouvent confrontées à des problèmes d‟exclusion, de mise à distance avec un réel problème d‟accès aux ressources. La micro finance, notamment en Côte d‟Ivoire, se veut une alternative en procurant aux femmes pauvres, un droit au crédit afin de se constituer une épargne et investir dans des activités génératrices de revenus. Autant d‟avantage qu‟il convient nous le pensons de mesurer en terme d‟empowerment. Un gain de pouvoir qui pourrait leur permettre d‟être autonome et lutter contre la pauvreté féminine. / The application of structural adjustment by the World Bank and by the International Monetary Fund (IMF) in the last decade has not spared the developing countries including those in Sub-Saharan Africa like the Ivory Coast. Thus, some countries will experience the phenomenon of rural exodus to urban centers, creating an urban overcrowding, falling living standards and unemployment with the consequent poverty. The evolution of this phenomenon in the Ivory Coast accentuated by the various socio-political crises already known by the country allows us to retain that poverty remains a worrying fact. In those cases, the oil crisis of the 70s, the economic crisis of the 80s with its successive structural adjustment programs, and the CFA franc devaluation in the Third World have further complicated households situation. This reality in rural areas has increased in urban areas. The main victims are the young and women. Indeed, the latter are faces with problems of exclusion, distancing with a real problem of access to resources. Microcredit, particularly in the Ivory Coast, is an alternative by giving poor women a right to credit in order to accumulate savings and invest in activities generating income. We should think of the many advantages in terms of empowerment. A gain of power that could allow them to be independent and to fight against women‟s poverty.
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Le micro crédit : l'empowerment des femmes ivoiriennesSery, Annelise 07 May 2012 (has links) (PDF)
L‟application du plan d‟ajustement structurel par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) dans la dernière décennie n‟a pas épargné les pays en voie de développement notamment ceux de l‟Afrique du Sud Sahara comme la Côte d‟Ivoire. Ainsi, certains pays vont connaître le phénomène de l‟exode rural vers les grands centres urbains, créant un surpeuplement des villes, une chute du niveau de vie, un chômage avec pour corollaire la pauvreté. L‟évolution de ce phénomène en Côte d‟Ivoire accentué par les différentes crises socio politique qu‟à connu le pays nous permet de retenir que la paupérisation demeure un fait préoccupant. Dans un tel cas, notons que la crise pétrolière dans les années 70, la crise économique des années 80 avec ses plans d‟ajustement structurel successifs, ainsi que la dévaluation du franc CFA dans les pays du tiers monde complique d‟avantage la situation des ménages. Cette réalité existante dans les zones rurales est accentuée dans les zones urbaines. Les principales victimes étant les jeunes et les femmes. En effet, ces dernières se trouvent confrontées à des problèmes d‟exclusion, de mise à distance avec un réel problème d‟accès aux ressources. La micro finance, notamment en Côte d‟Ivoire, se veut une alternative en procurant aux femmes pauvres, un droit au crédit afin de se constituer une épargne et investir dans des activités génératrices de revenus. Autant d‟avantage qu‟il convient nous le pensons de mesurer en terme d‟empowerment. Un gain de pouvoir qui pourrait leur permettre d‟être autonome et lutter contre la pauvreté féminine.
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Exercices et constructions du pouvoir aux marges de la cité : la participation des femmes dans la lutte contre le VIH/sida en Éthiopie, entre marginalité et mobilité sociale / Power on the Margins : women in struggle against HIV/AIDS, between marginality and social mobilityDe rosis, Carolina 18 October 2017 (has links)
Une épidémie généralisée de VIH/sida est attestée en Éthiopie dès le début des années 1990. Répartie de façon très hétérogène d’une région à l’autre du pays, l’épidémie est restée essentiellement concentrée dans les villes où le taux de séroprévalence est à son maximum parmi les jeunes femmes adultes. Diverses formes de privation économique et sociale se produisent au sein de la population urbaine et plus particulièrement parmi les femmes, en lien avec une mobilité géographique interne à dominante féminine et une instabilité conjugale très marquée. Facteur aggravant ces formes de privation économique et sociale, le VIH/sida a été à l’origine d’une mobilisation de malades socialement défavorisés qui se sont rassemblés autour de leurs afflictions afin de faire face à leur condition par la recherche de différentes formes d’aides et d’un soutien psycho-social auprès de différentes organisations non- gouvernementales et humanitaires. Cette mobilisation s’est par la suite amplifiée se structurant autour des stratégies globales de lutte contre l’épidémie en même temps que celle-ci a conduit à un investissement sans précédents dans le système sociosanitaire éthiopien en termes de ressources économiques, humaines, techniques et biomédicales. Les politiques d’accès gratuit et généralisé aux ARV que l’Éthiopie a mises en place grâce au développement de partenariats avec des organisations d’aide multilatérale, des pays engagés dans la coopération bilatérale, et des instances globales de la santé, se sont de fait progressivement inscrites à différents titres dans le champ de la lutte contre la pauvreté. Elles ont plus particulièrement facilité la prise en charge globale de femmes séropositives au sein de la population considérée pauvre sur la base de leur condition médicale alors que le ciblage de cette population est imparfaitement atteint par les politiques de réduction de la pauvreté. En s’appuyant sur les données recueillies au cours d’enquêtes ethnographiques réalisées en Éthiopie entre 2007 et 2010, cette thèse se propose plus précisément d’étudier l’impact que les politiques d’accès aux soins ont eu sur la représentation sociale de la pauvreté féminine en Éthiopie tant par le développement de diverses formes de solidarité parmi des citoyens les plus marginalisés que par la facilitation de leur accès à diverses ressources matérielles et symboliques. Se constituant comme un observatoire privilégié du processus historique d’évolution de l’État éthiopien sous l’angle de ses pratiques dans une situation de forte extraversion, la lutte contre le VIH/sida se donne plus spécialement à voir comme l’espace de nouvelles expériences de citoyenneté de la part de femmes malades socialement marginalisées en lien avec diverses formes de mobilités sociales engendrées par leur participation en tant qu’actrices profanes au fonctionnement des dispositifs sociosanitaires dévolus à l’endiguement de cette épidémie. / A widespread HIV/AIDS epidemic was confirmed in Ethiopia at the beginning of the 1990s. The epidemic is distributed very unevenly between one region of the country and another, but is essentially concentrated in the towns where the HIV prevalence rate is at its highest level among young adult women. Various forms of economic and social deprivation are observed among urban population and more particularly among women consistent with a predominantly female internal geographic mobility and very significant levels of marital instability. HIV/AIDS was an aggravating factor in these forms of economic and social privation marginality, and gave rise to a mobilization of socially underprivileged sick people who grouped together around their afflictions in order to confront their condition by seeking different forms of aid and psychosocial support from the various non-governmental and humanitarian organisations. This mobilisation then expanded, and was structured around global strategies for facing the epidemic, and at the same time led to unprecedented levels of investment in the Ethiopian healthcare system in terms of economic, human, technical and biomedical resources. The strategies for widespread free access to ARVs that were implemented in Ethiopia thanks to the development of partnerships with multilateral aid organizations, the countries involved in bilateral cooperation and global health organisations gradually became involved in different ways in the struggle against poverty. More particularly, they facilitated the global care of HIV positive women from the population that was deemed to be poor based on their medical condition, whereas targeting of this population is only imperfectly obtained through policies to reduce poverty. By the use of data gathered during the ethnographic studies carried out in Ethiopia between 2007 and 2010, the precise aim of this thesis is to study the impact that policies of access to care have had on the social representation of female poverty in Ethiopia through the development of a variety of forms of solidarity among the most marginalised citizens and their access to various material and symbolic resources. As a privileged observatory of the historical process of development of the Ethiopian State from the perspective of its practices in a highly extraversive situation, the struggle against HIV/AIDS results in a space for new citizenship experiences on the part of socially-marginalized HIV-positive women, in relation to the various forms of social mobility engendered by their participation as lay actors in the functioning of the social and health care devices dedicated to containing this epidemic.
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