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Antonello da Messina und die Niederlande /

Markgraf, Ellen, January 1900 (has links)
Diss.--Ruhr-Universität--Bochum, 1987.
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Untersuchungen zu Ikonographie und Gestaltung der Antwerpener Gemäldeepithaphien im 16. und 17. Jh. /

Coutts-Dohrenbusch, Maria Adele. January 1989 (has links)
Diss.--Bonn--Universität, 1989. / Bibliogr. p. 266-280.
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La tenture de l’abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu : un chef-d’œuvre de collaboration / The tapestries of Saint-Robert of La Chaise-Dieu

Brun, Sophie 02 October 2009 (has links)
Conservés dans le chœur de l’abbaye Saint-Robert pour lequel ils furent crées, les douze panneaux de la tenture de La Chaise-Dieu mettent en scène les épisodes de la Vie du Christ et de la Vie de la Vierge, flanqués de leurs préfigures vétérotestamentaires. En outre, deux pièces indépendantes reproduisent plusieurs compositions évangéliques du cycle principal. De multiples blasons révèlent l’identité du commanditaire, Jacques de Saint-Nectaire, qui gouverne l’institution bénédictine de 1491 à 1518, soit dans le contexte historique de l’arrivée de la commende. Basée sur un matériel d’analyse exceptionnel, cette étude monographique propose une reconstitution de l’élaboration artistique de l’œuvre et tente de définir l’implication du commanditaire dans le projet initial, le degré de liberté des peintres et l’influence des lissiers sur le rendu final des tapisseries. Dans ce but, l’étude des modèles gravés et de leur utilisation lors de la réalisation des cartons à grandeur fait l’objet d’une attention particulière. En conclusion, ce travail apporte des hypothèses concernant le milieu d’origine des artistes et la localisation de leurs ateliers. / As one of the most spectacular cycle of medieval tapestries preserved, the fourteen woven panels of La Chaise-Dieu - for most of them still hanging in the choir of Saint-Robert church (Auvergne/France) - depict episodes of Jesus and Mary’s life along with scenes extracted from the Old Testament. Their many blazons have always identified their patron with Jacques de Saint-Nectaire, abbot of the Benedictine institution from 1491 to 1518. Thanks to the tremendous group of evidences offered by this unique set, this research challenges the general assumptions of the elaboration of tapestries, introducing a new insight about the distinctive roles played by the patron, the master painter, his assistants and the weavers. A particular importance has been lent to the study of the engravings used as patterns. As a conclusion, this work aims to provide some hypothesis regarding the artists’ origins and their workshops’ location.
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La valeur marchande du nom d'artiste. Une étude empirique sur le marché de la peinture flamande (1946-2015)

Radermecker, Anne-Sophie 04 April 2019 (has links) (PDF)
À partir d’une base de données de plus de 13 000 résultats de vente de tableaux flamands (XVe-XVIe siècles), l’objectif de la recherche est d’analyser la réception marchande du nom d’artiste, et la façon dont les différentes stratégies d’identification exploitées pour conférer une identité aux tableaux anciens affectent la propension à payer des acheteurs. Après une introduction à la problématique du nom d’artiste et sa réception critique dans différents domaines de recherche (linguistique, histoire de l’art, sciences cognitives, marketing, économie), la création d’un indice des prix permet de retracer pour la première fois l’évolution du marché de la peinture flamande entre 1946 et 2015, et de procéder à l’identification des principales variables intervenant dans la formation des prix. Un premier volet est consacré au marché des tableaux déterminés, pour lesquels le nom de l’artiste est connu. Successivement sont envisagés les marchés des œuvres autographes (noms de marque historiques), de Pieter II Brueghel (nom de marque premium) et des œuvres de collaboration (co-branding). Le second volet porte sur le marché des tableaux indéterminés, soit des biens pour lesquels l’identité de l’artiste demeure inconnue. Les différentes alternatives nominales de l’échantillon font l’objet d’études de cas approfondies, portant successivement sur l’économie des degrés d’attribution (noms indirects), les maîtres à noms de convention (noms fictifs) et les désignations spatio-temporelles. La question des réattributions est envisagée dans un dernier temps (rebranding). La principale contribution de cette étude est de démontrer que sur le marché de l’art ancien, non seulement les noms historiques importent, mais également les multiples alternatives nominales utilisées par les parties prenantes des champs savant et marchand pour labelliser les œuvres indéterminées. Noms indirects, noms provisoires et désignations spatio-temporelles fonctionnent comme des labels qui participent à la création de valeur autour des tableaux flamands. Ces stratégies d’identification réduisent significativement l’incertitude et l’asymétrie d’information qui pèsent sur l’identité de l’artiste et/ou les origines de l’œuvre, tout en affectant différemment les prix de vente en fonction du degré d’information véhiculé et de son efficacité. Du point de vue du marché, toute œuvre d’art peut ainsi être perçue comme un agrégat d’informations, parfois plus estimé que l’objet physique per se. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Joos Van Winghe (1542/4-1603), peintre à Bruxelles, en Italie et à Francfort

Bucken, Véronique J. January 1991 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les supports de peintures en bois dans les anciens Pays-Bas méridionaux de 1450 à 1650 : analyses dendrochronologiques et archéologiques / Wood painting supports in the southern part of the ancient Low Countries from 1450 to 1650 : dendrochronological and archaeological analyses

Fraiture, Pascale 05 July 2007 (has links)
Résumé L'examen archéologique et dendrochronologique des panneaux peints permet dappréhender les caractéristiques techniques relatives à la fabrication des supports de peinture. Puisque le corpus duvres couvre deux siècles de peinture dans les anciens Pays-Bas méridionaux, les analyses mettent en évidence les permanences ou les évolutions techniques de la mise en uvre du bois, et peuvent dès lors contribuer à une histoire matérielle de lart. Parallèlement, il est indispensable dintégrer la confection des supports dans un cadre plus large de production, en relation avec le contexte politique, économique et religieux de la région et de la période couvertes par notre étude. Le corpus duvres sur lequel repose cette thèse compte 143 peints datés entre 1450 et 1650. Quil sagisse de retables ou de panneaux de chevalet, tous ont été confectionnés et peints sur le territoire des Pays-Bas méridionaux, principalement dans des centres tels que Bruges, Bruxelles ou Louvain, aux XVe et XVIe siècles, ainsi quAnvers, aux XVIe et XVIIe siècles. La majeure partie des tableaux est issue du marché libre qui se développe dès la fin du XVe siècle dans les différents centres urbains ; quelques peintures de commande sy ajoutent. À lépoque qui nous occupe, le marché des panneaux peints est en pleine expansion. Au XVIe siècle, la demande en peintures de chevalet explose : posséder des tableaux fait partie des préoccupations de la bourgeoisie, même modeste. Au long de la période envisagée, le statut du panneau peint est ainsi passé de produit dexception (uvres de commande) à celui de produit usuel (panneaux de chevalet disponibles en grandes quantités sur le marché libre). Au XVIIe siècle, Anvers devient le fournisseur en peintures pour toutes les grandes villes dEurope. Au-delà dune meilleure compréhension ponctuelle de la chaîne opératoire de la fabrication des supports de peinture, des investigations dordre plus général ont été menées, pour replacer la réalisation du panneau destiné à être peint dans un contexte de production en pleine mutation. Laccroissement de la production de peintures sur bois dans les Pays-Bas méridionaux principalement au nord du pays soulève la question de lapprovisionnement en chêne, essence exclusive pour la confection des supports, dautant que la couverture forestière régionale est clairsemée et compte peu dindividus aux qualités requises pour la production de planches de panneaux. Ce constat conduit à sinterroger sur les sources qui ont permis de répondre à la demande en planches par les villes flamandes et brabançonnes. Dans ce contexte, il convenait également de prendre en considération les conséquences éventuelles sur lapprovisionnement en bois allochtone des bouleversements politiques et religieux qui secouèrent lEurope entière, à partir du troisième tiers du XVIe siècle et jusquaux traités de Westphalie au milieu du XVIIe siècle. Comme la période couverte par notre recherche (de la fin du moyen âge au début de lépoque moderne) est marquée par dimportantes évolutions techniques, il était intéressant de mesurer limpact que ces progrès ont pu avoir dans le domaine de la production des panneaux peints, et en particulier sur le débitage des planches nécessaires à leur confection. Dès lors, il était utile de sinterroger sur les conséquences de la scission survenue entre les Pays-Bas du Nord, grands spécialistes du sciage des planches, et ceux du Sud, qui dépendaient en grande partie de leurs voisins hollandais pour leur approvisionnement. Le développement considérable de la demande en peintures de chevalet a nécessairement conduit à une augmentation tout aussi importante de la demande en supports prêts à être peints. Des documents darchives attestent dailleurs que les artisans du bois ne parvenaient plus à honorer les innombrables demandes. Il était donc justifié de sinterroger sur les moyens quils ont mis en uvre pour améliorer leur productivité et leur rentabilité. À côté de ces constatations dordre contextuel, et plus concrètement, le matériel détude a nécessité le développement dune méthodologie propre à lexamen dendrochronologique des panneaux peints. Les résultats enregistrés et discutés tout au long de ce travail ont permis déclairer les apports et les limites de lapplication de cette discipline à des objets tels que les supports de peinture. Ils ont également mené à la constitution dun nouveau référentiel dendrochronologique adapté à la datation de peintures sur bois des anciens Pays-Bas. Abstract Archaeological and dendrochronological analyses of panel paintings yield results with respect to the technical characteristics related to the fabrication of the painting supports. Since the corpus of works studied covered two centuries of painting in the southern part of the ancient Low Countries, such analyses demonstrate persistence or technical development in woodworking, and thus contribute to the material history of art. Similarly, it is indispensable to integrate the production of supports within the broader framework of production, in relation to the political, economic and religious context of the region during the period covered by this study. The corpus of works on which this thesis is based comprises 143 panel paintings dated between 1450 and 1650. Whether altarpieces or easel paintings, all were created and painted in the southern Low Countries, principally in centres such as Bruges, Brussels and Leuven, during the 15th and 16th centuries, as well as in Antwerp, during the 16th and 17th centuries. The majority of the paintings are the result of the open market which developed at the end of the 15th century in different urban centres; several paintings made on order have also been studied. During the period of interest, the market for panel painting was in full expansion. In the 16th century, the demand for easel painting exploded: to own paintings was one of the interests of the bourgeoisie, even if modest. During this period, the status of the panel painting thus changed from being a rare commodity (works by order) to widespread (easel paintings available in large quantities on the open market). In the 17th century, Antwerp became the source of paintings for all of the large cities in Europe. Beyond a better, but episodic, understanding of the production sequence to prepare painting supports, investigation at a broader scale has also been carried out in order to place the production of panels destined to be painted within the context of production in full transformation. The rise in the production of paintings on wood in the southern Low Countries mainly in the northern part of the country raises the questions of procurement of oak, the exclusive material for supports, since the regional forest cover was sparse and had few trees with the qualities required for the production of panel planks. This observation led to investigation of the sources of wood responding to the demand for planks by Flemish and Brabant towns. In this context, it was also appropriate to consider the possible consequences of political and religious upheavals on non-local wood procurement from the last third of the 16th century to the Westphalia treaties in the middle of the 17th century. As the period examined in this research (end of the Middle Ages to the beginning of the Modern Era) is marked by significant technological developments, the impact of this progress in the area of panel painting production, and in particular on the cutting techniques of planks needed for their supports, was addressed. As a result, it was useful to examine the consequence of the scission between the northern Low Countries, specialists in sawing planks, and the southern part, which depended in large part on their Dutch neighbours for procurement. The considerable development in the demand for easel paintings necessarily led to an equally important increase in the demand for supports ready to be painted. Archival documents also show that wood artisans were no longer able to meet the innumerable requests. It was thus relevant to investigate the means they employed to improve their productivity and profitability. Next to these contextual observations, and more concretely, the material studied required the development of a methodology specific to the dendrochronological analysis of panel paintings. The results recorded and discussed throughout this thesis allow clarification of the contribution and limits of the application of this discipline to objects such as painting supports. They have also led to the construction of a new dendrochronological frame of reference adapted to the dating of paintings on wood in the ancient Low Countries.
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Portraits de dévots, pratiques religieuses et expérience spirituelle dans la peinture des anciens Pays-Bas (1400-1550)

Falque, Ingrid 18 December 2009 (has links)
Présent dès les premiers siècles du Moyen Âge et ce, jusqu'au XVIIe siècle au moins, le portrait de dévot (ou portrait dévotionnel) connaît à la fin du Moyen Âge un succès sans précédent et ce, particulièrement dans la peinture des anciens Pays-Bas. Alors qu'il était jusque-là essentiellement réservé aux princes et aux souverains, il connaît désormais une diffusion large. Nobles, bourgeois et membres du clergé désirent laisser une trace de leur piété et de leur passage sur terre. Par leur présence dans limage, ils expriment leur dévotion, demandent la protection d'un saint et s'efforcent d'assurer leur salut dans l'au-delà. Ainsi s'expliquent la multiplication et la diversification des peintures religieuses comportant un ou plusieurs portraits de personnes agenouillées les mains jointes. D'un point de vue culturel, l'intérêt de cette production picturale réside dans le fait que la représentation des dévots, qui lisaient et appliquaient les préceptes de la littérature dévotionnelle et mystique, peut être perçue comme une « mise en image » des pratiques religieuses et de lexpérience spirituelle telle quelles étaient vécues à l'époque. Composée de deux parties, la thèse envisage de manière systématique et exhaustive les modes de représentation du portrait dévotionnel dans la peinture religieuse des anciens Pays- Bas entre 1400 et 1550 et leurs significations dans le contexte religieux de l'époque. Ce corpus duvres forme un ensemble vaste et hétérogène, auquel il serait vain de vouloir appliquer une clé interprétative unique. Cest pourquoi, dans un premier temps, nous avons ouvert le champ de nos investigations de la manière la plus large possible, afin doffrir une vue densemble complète des modalités dintégration des portraits dans la composition religieuse. Ensuite, le second temps de notre travail a requis une mise au point serrée sur une problématique précise. Il sest alors agi détudier les dimensions spirituelles de ces tableaux. Préalablement à ces démarches analytiques et interprétatives, un catalogue des peintures religieuses comportant des portraits de dévots a été établi. Il comprend 663 entrées. Les peintures religieuses comportant des portraits dévotionnels sont des images particulières, mêlant éléments sacrés et profanes. De ce fait, elles appellent une étude rendant justice à leur double nature.Nous avons ainsi développé une méthode danalyse de ces images qui tient compte de leurs aspects tant iconographiques que formels. Le corpus des oeuvres a ainsi été classé selon une typologie qui prend en compte la localisation des portraits dans la structure matérielle de loeuvre (sur lavers ou le revers des volets, sur le même panneau que la scène religieuse ou dans des diptyques), le type de scène religieuse devant laquelle les portraits apparaissent (scène narrative ou scène hiératique) et la présence ou non de saints patrons qui présentent les dévots. Basée sur cette typologie, la première partie de la thèse consiste en un panorama complet des différentes modalités dintégration des portraits dans la composition religieuse. Elle se compose de cinq chapitres. Létude typologique du corpus a non seulement permis de mettre en évidence la variété des formules dintégration des dévots dans la composition, mais aussi la répartition déséquilibrée des oeuvres au sein des catégories danalyse. Dans la seconde partie de la thèse (composée de trois chapitres), notre approche du portrait dévotionnel a consisté à déterminer comment les tableaux pouvaient être utilisés comme support et comme « mises en image » du processus spirituel des personnes représentées en prière. Pour ce faire, nous avons mis à profit les acquis des étapes préalables de mon travail et nous les avons enrichis en confrontant les images avec la littérature dévotionnelle et mystique contemporaine. Comme la thèse le montre, les implications spirituelles du portrait dévotionnel sont vastes : le tableau se présente comme un intermédiaire entre le dévot et les saints à qui il adresse ses prières. De la sorte, limage matérialise, annonce voire idéalise la rencontre entre le fidèle et le Christ, entre le monde visible de lici-bas et le monde invisible de lau-delà. Non seulement elle rend présents aux yeux du spectateur léternel et linvisible, mais elle permet également au dévot dentrer physiquement dans limage, de manière à montrer picturalement la perfection spirituelle quil atteint.
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Gérard Seghers, 1591-1651, et le caravagisme européen: entre les anciens Pays-Bas, l'Italie et l'Espagne / Gerard Seghers, 1591-1651, and european Caravaggism: between the Netherlands, Italy and Spain

Delvingt, Anne 26 June 2009 (has links)
Nous envisageons particulièrement la période caravagesque du peintre anversois Gérard Seghers (1591-1651) qui est la plus riche et la plus commentée dans son oeuvre. Nous ajoutons des tableaux caravagesques et nous en retirons d'autres du catalogue raisonné de l'artiste publié par Dorothea Bieneck en 1992. Nous traitons ainsi des thématiques caravagesques importantes du Reniement de saint Pierre et de la Crucifixion de saint Pierre mais aussi du thème plus commun mais très populaire, de la Sainte Famille. Nous étudions également les rapports entre l'oeuvre de Seghers et celle des peintres caravagesques contemporains présents à Rome lors du voyage de Seghers dans cette ville. Nous précisons ici la chronologie du voyage de Seghers à Rome et surtout celle de son voyage en Espagne sur lequel nous avions peu de renseignements jusqu'ici.<p>En annexe, nous établissons le catalogue de 78 tableaux, inédits ou publiés, réapparus depuis la publication de Dorothea Bieneck en 1992. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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"Of Flanders Work". Diffusion et réception en Angleterre de la peinture des Pays-Bas méridionaux entre 1430 et 1530

Zdanov, Sacha 14 November 2019 (has links) (PDF)
La thèse a pour objet de replacer le territoire anglais dans le champ des études sur le rayonnement européen de la peinture des Pays-Bas méridionaux au XVe et au début du XVIe siècle. En effet, si de nombreuses recherches ont été menées à ce sujet, notamment sur le bassin Méditerranéen, la France et les terres du Saint-Empire, aucune n’a été consacrée à l’Angleterre, région pourtant géographiquement la plus proche des anciens Pays-Bas méridionaux et avec laquelle les relations économiques et politiques étaient particulièrement soutenues.Ce travail propose, d’une part, la présentation d’un corpus de peintures produites pour des commanditaires anglais augmenté de nombreuses mentions d’archives qui permettent de rendre une image relativement fidèle de la diversité des œuvres peintes importées en Angleterre. D’autre part, il replace ces importations dans leur contexte historique en analysant notamment les acteurs de celles-ci, les réseaux diplomatiques et commerciaux qui ont permis l’arrivée de ces peintures sur l’île, ainsi que les peintres flamands qui y étaient actifs. Ces derniers ont assuré une diffusion directe des innovations techniques et stylistiques auprès des peintres locaux.Le cadre chronologique adopté s’étend depuis les années 1430 et le développement de l’ars nova par les frères Van Eyck jusqu’aux années 1530 et la Réforme religieuse d’Henry VIII qui correspond à un changement de paradigme dans l’importation des peintures, ainsi qu’à une influence progressive de l’art de la Renaissance italienne sur les œuvres importées.La thèse se compose de 4 parties. La première établit le contexte historique et commercial de ces échanges. Elle met notamment en évidence l’ouverture de la cour d’Angleterre aux nouvelles tendances artistiques continentales dès les années 1350, ainsi que l’importance qu’eut la Guerre de Cent Ans dans la diffusion de ces innovations. Elle livre de nombreux arguments sur le contexte économique et commercial, en particulier sur les réseaux géographiques de Londres et de Bruges, pour mieux comprendre les développements des importations de peintures en Angleterre. La deuxième partie présente chronologiquement le corpus des peintures conservées dont la provenance anglaise est attestée. Celles-ci sont replacées dans le contexte culturel, politique et économique ayant contribué à leur commercialisation et à leur acquisition sur le marché libre ou par la commande. Souvent peu connues ou inédites, ces œuvres font l’objet d’une étude approfondie au point de vue de leur attribution, de leur provenance ancienne et de leur typologie. L’établissement de ce corpus permet, dans la troisième partie, de proposer une étude de synthèse sur la typologie et l’iconographie des peintures importées en Angleterre, ainsi que sur leur processus d’acquisition. Enfin, la quatrième partie est consacrée à la production des peintres originaires des Pays-Bas actifs en Angleterre. Elle se concentre particulièrement sur le dernier quart du XVe siècle et sur les trois premières décennies du XVIe siècles. L’attention est portée sur trois peintres :Maynard Wewyck, le Maître des Portraits Brandon et Jan Rave. Chacun d’eux fait l’objet d’une révision des documents d’archives et d’une étude des œuvres ayant servi de base à l’élaboration de leur corpus. Cette thèse s’achève par un chapitre sur la réception de l’art pictural des Pays-Bas par les artistes anglais, tant dans le domaine de la peinture religieuse que dans celui des portraits. Ainsi, ce travail permet de mieux cerner les importations de peintures des Pays-Bas méridionaux dans l’Angleterre de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, l’activité des peintres flamands sur l’île et leur impact sur la production anglaise, afin de rétablir la place de l’île dans le champ des études sur le rayonnement européen de l’art des Primitifs flamands et de leurs suiveurs. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Catalogue critique de l'oeuvre d'Albrecht Bouts et les pratiques de son atelier / Work of Albrecht Bouts: critical catalogue and workshop practicals

Henderiks, Valentine 21 February 2009 (has links)
La thèse a pour objet d’établir le catalogue critique de l’œuvre d’Albrecht Bouts (1451-55 / 1549). Fils de Dirk Bouts (1410-1420 / 1475), peintre officiel de la ville de Louvain, Albrecht et son frère aîné, Dirk le Jeune (1448 / 1491), héritent de l’atelier de peinture à la mort de leur père. L’œuvre de l’aîné reste très controversée, aucun tableau ne pouvant lui être attribué avec conviction. Il en est autrement du puîné, Albrecht, à qui la paternité du Triptyque de l’Assomption de la Vierge des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique peut être donnée avec beaucoup de vraisemblance. Le corpus de son œuvre, établi, en 1925, par Max J. Friedländer et, en 1938, Wolfgang Schöne, autour de ce retable autographe, comprend un nombre important de peintures. Ce catalogue n’a, toutefois, jamais fait l’objet d’une révision par les historiens de l’art. Seules quelques peintures ont été publiées de manière ponctuelle. Devant l’abondance des tableaux attribués au peintre, il convenait donc de réaliser une étude fondamentale afin de distinguer ses propres créations de celles de ses collaborateurs.<p><p>La thèse se compose de cinq chapitres. Le premier établit une biographie complète, sélective et chronologique, se basant sur les sources livrées par les archives de la ville de Louvain. Leur interprétation critique renouvelée et enrichie livre ainsi de nombreux arguments pour mieux définir l’individualité d’Albrecht Bouts et justifier le développement de sa carrière. <p>Le second chapitre concerne l’étude de l’œuvre d’Albrecht Bouts et débute par un examen approfondi de la seule peinture au caractère autographe reconnu, le Triptyque de l’Assomption de la Vierge. L’examen combiné du style et de la technique d’exécution de cette œuvre de maturité du maître permet de mettre en exergue les influences de Dirk Bouts et d’Hugo van der Goes et de définir la personnalité artistique singulière d’Albrecht Bouts. Suite à cette analyse, le catalogue de son œuvre est reconstitué de façon linéaire, depuis sa genèse jusqu’à son terme. Chacune des peintures qui lui sont attribuées est ensuite étudiée de façon chronologique et détaillée, précédée d’une notice technique préliminaire reprenant les données matérielles et bibliographiques, dans le cinquième chapitre consacré au catalogue raisonné.<p>La révision du corpus de l’œuvre d’Albrecht Bouts est fondée sur un travail d’attribution reposant à la fois sur l’approche stylistique traditionnelle et sur les résultats fournis par les documents de laboratoire. Une importante documentation photographique et technologique des œuvres, dont certaines inédites, a ainsi été rassemblée et sa confrontation constitue un support essentiel à la démonstration. <p>Le troisième chapitre propose, à partir des hypothèses émises à propos de la biographie et du catalogue des œuvres d’Albrecht Bouts, une analyse de la production de son atelier, particulièrement intense à partir de la première décennie du XVIe siècle. Dans cette partie, l’objectif n’est pas d’établir un exposé circonstancié et complet de chaque peinture abordée, mais plutôt de rassembler des groupes cohérents d’œuvres, également fondés sur une approche combinée du style et de la technique d’exécution. Un même principe de renvoi aux notices dans le catalogue raisonné est adopté. <p>Enfin, le quatrième chapitre est consacré à la réalisation en série d’œuvres de dévotion privée dans l’atelier du maître. De nombreuses généralités et quelques études ponctuelles ont préparé le terrain, annonçant l’importance de ce phénomène sans, toutefois, en mesurer l’ampleur. C’est pourquoi, nous lui accorderons une investigation la plus exhaustive tant sur les pratiques en vigueur dans l’atelier, que sur l’iconographique et le contexte socio-économique de la création de prototypes par Albrecht, dans la foulée de l’héritage des modèles paternels.<p><p>Ainsi, ce travail permettra de mieux cerner la personnalité d’Albrecht Bouts, de retracer son individualité artistique, mais aussi de réévaluer la participation de son atelier, afin de rétablir chacun de ces éléments à leur juste place au sein de la peinture flamande de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle<p><p><p>The subject of the thesis is to establish a critical catalogue of Albrecht Bouts’ (1451-55/1549) work. Son of Dirk Bouts (1410-1420/1475), official painter to the city of Leuven, Albrecht and his elder brother, Dirk the Younger (1448-1491), inherited their father’s workshop after his death. The work of the elder son, Dirk the Younger, is still a discussed topic since no painting could be attributed to him with certainty. It is quite different for Albrecht who is the likely author of the Tryptich of the Assumption of the Virgin from the Musées royaux des Beaux-Arts of Belgium. The corpus of his work, established in 1925 by Max J. Friedländer and in 1938 by Wolfgang Schöne based on this autograph altarpiece, includes an important number of paintings. This catalogue has however never been revised by art historians since then. Only some paintings have occasionally been published.<p>Considering the high number of paintings attributed to the master, there was a need to undertake a deeper study in order to distinguish Albrecht Bouts’ own creations from those of his workshop.<p><p>The thesis is divided into five chapters. The first one includes a complete, selective and chronological biography of the master, based on the data found in the archives of the city of Leuven. A newly enriched critical interpretation of these documents has allowed a better definition of Albrecht Bouts’s personality and a clearer understanding of the development of his career.<p>The second chapter is devoted to the study of the master’s work and starts with an in-depth examination of the Tryptich of the Assumption of the Virgin, the only painting recognized as an autograph work. The combined examination of the style and the technical execution of this altarpiece, painted during the mature period of his career, underlines both the influences of Dirk Bouts and Hugo van der Goes and helps to display his original artistic personality.<p>From there, the catalogue of his work is re-established, in the last chapter, from the very beginning to the end of his working life. In the last chapter devoted to the catalogue, each painting attributed to the master is carefully studied, on a chronological basis and in details, with an introductive technical note giving material as well as bibliographical information.<p>The review of the corpus of Albrecht Bouts’ work is based on a traditional stylistic approach and on the results given by laboratory documents. An important photographical and technological documentation of his works – some of them unpublished until now- has been gathered. Their comparison brought forward essential arguments on which our demonstration is based.<p><p>The third chapter, which builds on the two first ones, consists of an analysis of Albrecht Bouts’ workshop production, which was particularly active at the beginning of the XVIth century. The purpose was not to study thoroughly each painting but to extract coherent groups of works thanks to the same combined examination of style and technique. Like the master’s autograph work, each painting is subject to a careful study in the critical catalogue.<p><p>Finally, the fourth chapter is dedicated to the serial production of private devotional works carried out in the master’s workshop. There were already many general writings and some occasional studies on the subject, but none of them really measured the importance of the mass production. We therefore undertook a deep and thorough research on the workshop practices ,on the iconography and on the social-economical context of the realisation of works by Albrecht following the prototypes created by his father.<p><p>The thesis contributes to a better knowledge and understanding of the life, the personality and the work of Albrecht Bouts and re-evaluates the participation of his workshop. This will give to each of these elements its proper place in the Flemish Masters Painting of the end of the XVth and the beginning of the XVIth centuries. <p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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