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Penser l’origine et dire le multiple dans le néoplatonisme et l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Approche comparative de la question des premiers principes chez Damascius et Guo Xiang 郭象

Van Daele, Raphael 06 November 2020 (has links) (PDF)
Notre recherche interroge la manière dont la question métaphysique des premiers principes a été soulevée dans la philosophie grecque de l’Antiquité tardive (IIIe-VIe s. E.C.) ainsi que dans la pensée chinoise des IIIe-IVe s. E.C. Nous définissons cette question comme un complexe d’interrogations quant aux fondements et à l’origine de tout, ainsi que quant aux conditions premières de l’ordre et de la cohérence des choses, cet ordre définissant le cadre où l’homme peut connaître et agir. Cette question soulève nombre de difficultés. Afin qu’il soit vraiment principe de tout, le principe devra être pensé à la fois comme différant de tous ses dérivés et comme antérieur à toutes les modalités de l’être. Non-causé, non-fondé, non-étant, le principe ne doit posséder aucun caractère propre à ce qu’il fonde. Or, s’il n’est rien de cela, c’est-à-dire s’il n’est rien du tout, comment garantir qu’il en soit le principe ?Un tel principe risque en effet d’apparaître à ce point étranger à ce qu’il fonde et à ce point distinct de ce qui en dérive que nous perdrions la possibilité même de le dire « principe ».Cette question fut soulevée avec une acuité particulière en Grèce par les philosophes néoplatoniciens et en Chine par les penseurs du courant de l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Dans ces deux traditions, Damascius (458/462-538) et Guo Xiang 郭象 († 312) sont à la fois éminemment représentatif et critique des tendances philosophiques de leur temps. L’étude conjointe de leur pensée respective par le prisme de la question des premiers principes permet de mettre en lumière des conceptions originales et contrastées du principe, de la question elle-même et de sa valeur. Par une approche inspirée des méthodes en histoire de la philosophie (notamment l’archéologie développée par M. Foucault puis par A. de Libera) et des études comparatives en histoire des sciences (en particulier celles de G.E.R. Lloyd), nous contextualisons les deux auteurs étudiés et les abordons « dans leur volume propre », afin d’établir entre eux un « espace limité de communication ».La thèse compte six chapitres. Les trois premiers visent à inscrire Damascius et Guo Xiang dans leur époque et dans leur paysage philosophique respectif. Chaque chapitre est un diptyque où le premier volet est consacré au contexte grec et le second au contexte chinois. Les trois chapitres suivants sont une lecture détaillée des pensées de Damascius et de Guo Xiang relativement à la question posée. Le chapitre I expose les principaux éléments relatifs aux biographies de Damascius et de Guo Xiang. Le chapitre II aborde l’arrière-plan historique, intellectuel et institutionnel de chaque auteur :y sont présentés les cadres dans lesquels prennent place et évoluent l’activité intellectuelle dans la Grèce des IIIe-VIe s. et dans la Chine des Han et des Wei-Jin. Le chapitre III est un essai d’archéologie de la question des premiers principes dans la philosophie grecque et dans la pensée chinoise ancienne. Le premier volet parcourt l’histoire ancienne du platonisme et de l’aristotélisme ;le second traite des réflexions cosmologiques chinoises depuis les Royaumes combattants, jusqu’au IIIe s. Le chapitre IV aborde la question des limites auxquelles se heurte le langage s’efforçant d’appréhender la nature profonde des principes et de la réalité. La question est abordée chez Damascius, puis dans le Zhuangzi sur base du Commentaire de Guo Xiang. Au chapitre V, nous analysons la métaphysique de Damascius :nous montrons comment Damascius critique et repense l’architecture néoplatonicienne des principes. Le chapitre VI aborde les notions clés de la pensée de Guo Xiang, en particulier celles d’ainséité (自然 ziran) et de transformations autonomes (獨化 duhua). Nous montrons que Guo Xiang insiste sur le caractère infini d’une recherche de la cause première et comment il se défait de ces considérations pour penser l’unité du cosmos en termes de co-présence de tout avec tout plutôt qu’en référence à un terme premier. / The present research aims to explore the metaphysical issue of the first principles as it has been risen in Late Antiquity Greek philosophy (IIIrd-VIth century CE) and in Early medieval Chinese thought (IIIrd-IVth century CE). I define it as a complex of questions about the founding principles and about the origin of all things conceived as a whole, as well as about the fundamental conditions of the cosmic order and of the framework wherein human knowledge and actions take place. These questions bring out many philosophical issues: if the principle is truly principle of everything, it should have a nature distinct from what proceeds from it, as it should be conceived as prior to everything that proceeds from it. Uncaused, unfounded, non-being, the principle should not possess any attribute of what it founds, otherwise it would not be principle, but something among other things. Still, the principle cannot be absolutely disconnected from what it makes possible since, in the absence of any connection, the former could not be a principle of the latter anymore.Greek and Chinese philosophers have risen these questions. In the Neoplatonist school and in the Dark Learning movement (玄學 xuanxue), Damascius and Guo Xiang are both highly representative and critical toward the philosophical trends of their time. The study of their thought through the question of the first principles reveals original perspectives on the principle, as well as different opinions regarding the question and its significance. The methodological framework of this comparative approach is based on the methods in history of philosophy (especially the archaeological method developed by M. Foucault and by A. de Libera), and on the comparative studies in history of sciences (especially G.E.R. Lloyd’s studies). I aim to contextualise Damascius philosophy and Guo Xiang thought and to study them “in their own terms” in order to define a “delimited space for dialogue” between them. The dissertation has sixth chapters. The purpose of the three first chapters is to contextualise Damascius and Guo Xiang in the philosophical landscape of their time. Each of these chapter has two parts: the first part deals with the Greek context, the second part with the Chinese context. The three following chapters are devoted to the study of Damascius philosophy and Guo Xiang thought. Chapter I addresses Damascius and Guo Xiang biography. Chapter II addresses Damascius and Guo Xiang historical, intellectual and institutional background. The purpose of this chapter is to expose the framework of intellectual and philosophical practices in Late Antiquity Greece and in Early medieval China. Chapter III is an archaeological approach of the question of the first principles in ancient Greek philosophy and in Early Chinese thought. The first part of this chapter addresses the history of Platonism and Aristotelism in Antiquity; the second part addresses Chinese cosmological thinking from the Warring States period to the beginning of the Wei-Jin period. Chapter IV addresses the notion of aporia: the guidelines of the chapter are the limits of human language in the metaphysical quest for the ultimate principles or in the attempt to reach the core nature of reality. I discuss these question in Damascius’ philosophy and in the Zhuangzi as interpreted by Guo Xiang. In chapter V, I analyse the critical dimension of Damascius’ metaphysics in order to stress how Damascius cunningly modifies the Neoplatonist metaphysics. In chapter VI, I address the main concepts of Guo Xiang’s thought, especially the notion of self-so (自然 ziran) and the notion of lone transformations (獨化 duhua). I show how Guo Xiang argues that the search for a primordial cause is potentially endless and how he dismisses such inquiry. By so doing, Guo Xiang thinks the unity of the cosmos as the co-presence of all things with all things rather than through the priority of a first ordering principle. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La différence des stratégies ou la différence de l'axiologie : une exploration de la pensée de François Jullien

Zhao, Ming 28 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objectif essentiel de contribuer à l'exploration de la pensée de François Jullien en sinologie. Notre étude s'est concentrée sur sa théorie du détour dans l'application de deux grands domaines que sont le domaine temporel et moral (l'efficacité, les notions de création et de transformation, le temps, la morale) et le domaine poétique (l'esthétique et la langue). Ce que nous avons l'intention de montrer, à travers la pensée de François Jullien, c'est que la finalité sur laquelle reposent nos stratégies choisies est inévitablement influencée par une notion importante, soit l'axiologie comme présupposé, c'est une idée qui n'est pas suffisamment développée par François Jullien dans ses œuvres. afin d'élucider les rapports entre les phénomènes culturels et les valeurs, nous allons citer beaucoup d'exemples, soit historique, soit littéraire, soit social, afin de compléter la pensée de François Jullien ; deuxièmement, face à l'éloge de François Jullien envers la culture chinoise, nous pourrons la réexaminer par rapport à la culture occidentale, ce qui constitue un travail inverse par rapport à celui de Jullien ; troisièmement, les insuffisances de sa pensée sont également prise en compte, étant donné qu'elle s'articule autour des anciennes époques, c'est-à-dire autour de l'époque grecque et celle de la chine impériale, ce qui ne permet pas aux occidentaux de connaître la chine actuelle.
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La différence des stratégies ou la différence de l'axiologie : une exploration de la pensée de François Jullien / The difference of strategies or the difference of axiology : an exploration of the thoughts of François Jullien

Zhao, Ming 28 September 2012 (has links)
Cette thèse a pour objectif essentiel de contribuer à l’exploration de la pensée de François Jullien en sinologie. Notre étude s’est concentrée sur sa théorie du détour dans l’application de deux grands domaines que sont le domaine temporel et moral (l’efficacité, les notions de création et de transformation, le temps, la morale) et le domaine poétique (l’esthétique et la langue). Ce que nous avons l’intention de montrer, à travers la pensée de François Jullien, c’est que la finalité sur laquelle reposent nos stratégies choisies est inévitablement influencée par une notion importante, soit l’axiologie comme présupposé, c’est une idée qui n’est pas suffisamment développée par François Jullien dans ses œuvres. afin d’élucider les rapports entre les phénomènes culturels et les valeurs, nous allons citer beaucoup d’exemples, soit historique, soit littéraire, soit social, afin de compléter la pensée de François Jullien ; deuxièmement, face à l’éloge de François Jullien envers la culture chinoise, nous pourrons la réexaminer par rapport à la culture occidentale, ce qui constitue un travail inverse par rapport à celui de Jullien ; troisièmement, les insuffisances de sa pensée sont également prise en compte, étant donné qu’elle s’articule autour des anciennes époques, c’est-à-dire autour de l’époque grecque et celle de la chine impériale, ce qui ne permet pas aux occidentaux de connaître la chine actuelle. / This thesis aims to study the thoughts of François Jullien in sinology. Our research focused on his theory of detour in the application of two main areas, moral and temporal domains (including the notions of efficiency, creation and transformation, morality) and the poetic field (including the aesthetics area and linguistic area). What we intend to present, through the thought of François Jullien, is that our chosen strategies are inevitably influenced by an important concept, the axiology as a presupposition. This idea is not sufficiently developed by François Jullien in his works. In order to elucidate the relationship between cultural phenomena and values, we used lots of examples, either historical, literary or social, to complete the thoughts of François Jullien; secondly, despite the praise that François Jullien has given to Chinese way of thinking, we can change a point of vue and reconsider its advantages and shortcomings ; thirdly, based on the ancient times of China, the thoughts of François Jullien in Chinese way of thinking may not help the Westerners to understand China’s new develeppment.

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