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L'externalisme épistémologique chez Thomas Reid

Lemaire, Alexandre 04 1900 (has links) (PDF)
L'objet du présent mémoire est d'effectuer une comparaison historique de deux systèmes épistémologiques comportant un aspect externaliste. Les deux philosophes mis à l'étude sont Thomas Reid, Écossais ayant vécu au 18e siècle, et Alvin Goldman, professeur et chercheur américain contemporain travaillant sur l'épistémologie et la psychologie. Ce dernier a développé une analyse de la connaissance qu'on qualifie d'externaliste. Selon cette position, on considère généralement qu'une croyance vraie s'élève au titre de connaissance si elle a été causée de manière adéquate par le fait qui la rend vraie. La croyance n'est alors plus validée de l'intérieur, par la réflexion du sujet, mais bien de l'extérieur, par les faits du monde. Notre thèse est que bien qu'il ait vécu bien avant l'arrivée de ce type de position, Thomas Reid a développé une épistémologie contenant des traces bien similaires à celle de Goldman. Nous soulèverons les points de similitude et tenterons de déterminer si on peut interpréter la philosophie de Reid comme une sorte de fiabilisme, type d'externalisme postulé par Goldman. Nous affirmons que cela est possible et nous en faisons la démonstration dans ce mémoire. Ce type de lecture historique n'est pas sans problème. Il nous faudra aussi résoudre une multitude de problèmes, tant historiques, en ce qui concerne Reid, que théoriques, pour ce qui est du fiabilisme de Goldman. Le travail se fera en trois temps : l'exposition de la thèse de Reid et des traces d'externalisme s'y retrouvant; l'exposition de la thèse de Goldman et les liens possibles avec celle de Reid; enfin, l'exposition et l'évaluation d'interprétations concurrentes à la nôtre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épistémologie, Externalisme, Internalisme, Fiabilisme, Thomas Reid, Alvin Goldman
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La diffusion et l'influence de la philosophie d'Aristote en Chine à partir des dynasties Ming et Qing / The spread and influence of Aristotelian philosophy in China from the Ming and Qing Dynasties

Zhu, Weijia 13 April 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la diffusion et l’influence des idées d’Aristote en Chine de la fin de la dynastie Ming jusqu’à la période contemporaine. Le but de cette recherche consiste à cerner les impacts interculturels et à favoriser la compréhension des dialogues et des échanges entre la culture d’origine européenne et chinoise. Il était important de découvrir la traduction des oeuvres et les recherches spécialisées concernant la philosophie d’Aristote en Chine. Il semblait aussi pertinent de se pencher sur l’étude comparative entre la philosophie d’Aristote et quelques courants de pensée principaux de la Chine dans certains domaines, comme l’éthique et l’éducation de Confucius, la philosophie naturelle de Lao zi, la logique de Mo zi et la pensée politique de Han Feizi. Et pour conclure, il fallait reconnaître les influences considérables d’Aristote dans ces domaines en Chine. Cette étude s’appuie sur une base documentaire large et variée que j’ai dépouillée en France et en Chine. / This thesis focuses on the spread and the influence of Aristotle¡¯s ideas in China from the end of the Ming`s Dynasty to the contemporary period. The purpose of this research is to identify the interculturals impacts and to promote the understanding of the dialogues and the exchanges between European and Chinese native culture. It was of great importance to find out the translation of the works and also the specialized research on the philosophy of Aristotle in China. In addition, a comparative study on the philosophy of Aristotle and several major schools of thought in China in some areas, such as the ethics and the education of Confucius, the natural philosophy of Laozi, the logic of Mo Zi and the political thought of Han Feizi. At the end, we try to conclude with the considerable influence of Aristotle in several areas in China. This study is based on a wide series of documents we have got through in France and in China.
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Penser l’origine et dire le multiple dans le néoplatonisme et l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Approche comparative de la question des premiers principes chez Damascius et Guo Xiang 郭象

Van Daele, Raphael 06 November 2020 (has links) (PDF)
Notre recherche interroge la manière dont la question métaphysique des premiers principes a été soulevée dans la philosophie grecque de l’Antiquité tardive (IIIe-VIe s. E.C.) ainsi que dans la pensée chinoise des IIIe-IVe s. E.C. Nous définissons cette question comme un complexe d’interrogations quant aux fondements et à l’origine de tout, ainsi que quant aux conditions premières de l’ordre et de la cohérence des choses, cet ordre définissant le cadre où l’homme peut connaître et agir. Cette question soulève nombre de difficultés. Afin qu’il soit vraiment principe de tout, le principe devra être pensé à la fois comme différant de tous ses dérivés et comme antérieur à toutes les modalités de l’être. Non-causé, non-fondé, non-étant, le principe ne doit posséder aucun caractère propre à ce qu’il fonde. Or, s’il n’est rien de cela, c’est-à-dire s’il n’est rien du tout, comment garantir qu’il en soit le principe ?Un tel principe risque en effet d’apparaître à ce point étranger à ce qu’il fonde et à ce point distinct de ce qui en dérive que nous perdrions la possibilité même de le dire « principe ».Cette question fut soulevée avec une acuité particulière en Grèce par les philosophes néoplatoniciens et en Chine par les penseurs du courant de l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Dans ces deux traditions, Damascius (458/462-538) et Guo Xiang 郭象 († 312) sont à la fois éminemment représentatif et critique des tendances philosophiques de leur temps. L’étude conjointe de leur pensée respective par le prisme de la question des premiers principes permet de mettre en lumière des conceptions originales et contrastées du principe, de la question elle-même et de sa valeur. Par une approche inspirée des méthodes en histoire de la philosophie (notamment l’archéologie développée par M. Foucault puis par A. de Libera) et des études comparatives en histoire des sciences (en particulier celles de G.E.R. Lloyd), nous contextualisons les deux auteurs étudiés et les abordons « dans leur volume propre », afin d’établir entre eux un « espace limité de communication ».La thèse compte six chapitres. Les trois premiers visent à inscrire Damascius et Guo Xiang dans leur époque et dans leur paysage philosophique respectif. Chaque chapitre est un diptyque où le premier volet est consacré au contexte grec et le second au contexte chinois. Les trois chapitres suivants sont une lecture détaillée des pensées de Damascius et de Guo Xiang relativement à la question posée. Le chapitre I expose les principaux éléments relatifs aux biographies de Damascius et de Guo Xiang. Le chapitre II aborde l’arrière-plan historique, intellectuel et institutionnel de chaque auteur :y sont présentés les cadres dans lesquels prennent place et évoluent l’activité intellectuelle dans la Grèce des IIIe-VIe s. et dans la Chine des Han et des Wei-Jin. Le chapitre III est un essai d’archéologie de la question des premiers principes dans la philosophie grecque et dans la pensée chinoise ancienne. Le premier volet parcourt l’histoire ancienne du platonisme et de l’aristotélisme ;le second traite des réflexions cosmologiques chinoises depuis les Royaumes combattants, jusqu’au IIIe s. Le chapitre IV aborde la question des limites auxquelles se heurte le langage s’efforçant d’appréhender la nature profonde des principes et de la réalité. La question est abordée chez Damascius, puis dans le Zhuangzi sur base du Commentaire de Guo Xiang. Au chapitre V, nous analysons la métaphysique de Damascius :nous montrons comment Damascius critique et repense l’architecture néoplatonicienne des principes. Le chapitre VI aborde les notions clés de la pensée de Guo Xiang, en particulier celles d’ainséité (自然 ziran) et de transformations autonomes (獨化 duhua). Nous montrons que Guo Xiang insiste sur le caractère infini d’une recherche de la cause première et comment il se défait de ces considérations pour penser l’unité du cosmos en termes de co-présence de tout avec tout plutôt qu’en référence à un terme premier. / The present research aims to explore the metaphysical issue of the first principles as it has been risen in Late Antiquity Greek philosophy (IIIrd-VIth century CE) and in Early medieval Chinese thought (IIIrd-IVth century CE). I define it as a complex of questions about the founding principles and about the origin of all things conceived as a whole, as well as about the fundamental conditions of the cosmic order and of the framework wherein human knowledge and actions take place. These questions bring out many philosophical issues: if the principle is truly principle of everything, it should have a nature distinct from what proceeds from it, as it should be conceived as prior to everything that proceeds from it. Uncaused, unfounded, non-being, the principle should not possess any attribute of what it founds, otherwise it would not be principle, but something among other things. Still, the principle cannot be absolutely disconnected from what it makes possible since, in the absence of any connection, the former could not be a principle of the latter anymore.Greek and Chinese philosophers have risen these questions. In the Neoplatonist school and in the Dark Learning movement (玄學 xuanxue), Damascius and Guo Xiang are both highly representative and critical toward the philosophical trends of their time. The study of their thought through the question of the first principles reveals original perspectives on the principle, as well as different opinions regarding the question and its significance. The methodological framework of this comparative approach is based on the methods in history of philosophy (especially the archaeological method developed by M. Foucault and by A. de Libera), and on the comparative studies in history of sciences (especially G.E.R. Lloyd’s studies). I aim to contextualise Damascius philosophy and Guo Xiang thought and to study them “in their own terms” in order to define a “delimited space for dialogue” between them. The dissertation has sixth chapters. The purpose of the three first chapters is to contextualise Damascius and Guo Xiang in the philosophical landscape of their time. Each of these chapter has two parts: the first part deals with the Greek context, the second part with the Chinese context. The three following chapters are devoted to the study of Damascius philosophy and Guo Xiang thought. Chapter I addresses Damascius and Guo Xiang biography. Chapter II addresses Damascius and Guo Xiang historical, intellectual and institutional background. The purpose of this chapter is to expose the framework of intellectual and philosophical practices in Late Antiquity Greece and in Early medieval China. Chapter III is an archaeological approach of the question of the first principles in ancient Greek philosophy and in Early Chinese thought. The first part of this chapter addresses the history of Platonism and Aristotelism in Antiquity; the second part addresses Chinese cosmological thinking from the Warring States period to the beginning of the Wei-Jin period. Chapter IV addresses the notion of aporia: the guidelines of the chapter are the limits of human language in the metaphysical quest for the ultimate principles or in the attempt to reach the core nature of reality. I discuss these question in Damascius’ philosophy and in the Zhuangzi as interpreted by Guo Xiang. In chapter V, I analyse the critical dimension of Damascius’ metaphysics in order to stress how Damascius cunningly modifies the Neoplatonist metaphysics. In chapter VI, I address the main concepts of Guo Xiang’s thought, especially the notion of self-so (自然 ziran) and the notion of lone transformations (獨化 duhua). I show how Guo Xiang argues that the search for a primordial cause is potentially endless and how he dismisses such inquiry. By so doing, Guo Xiang thinks the unity of the cosmos as the co-presence of all things with all things rather than through the priority of a first ordering principle. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le socratisme en Chine et la recherche comparative entre la philosophie morale de Socrate et celle de Confucius / The socratism in China and the comparative research between the moral philosophy of Socrates and that of Confucius

Qi, Zhaoyuan 05 November 2014 (has links)
Cette thèse a pour objectif de s'intéresser aux deux questions suivantes : le socratisme en Chine depuis le tournant du XXe siècle et la comparaison entre la philosophie morale de Socrate et celle de Confucius. Nous entamons notre étude en exposant d'abord laconiquement les échanges sino-occidentaux dont le socratisme en Chine fait partie. Dans les chapitres suivants de la première partie, nous étudions systématiquement quatre aspects de ce problème sous un angle historique : l'introduction, la traduction, la réception et l'influence parmi lesquelles la dernière joue un rôle primordial. Ensuite, nous faisons une recherche comparative sur les philosophies morales de ces deux maîtres, surtout sur les notions clefs de leurs doctrines : le Bien et le ren. Après avoir présenté les contextes historiques où sont nés le socratisme et le confucianisme, nous explorons de manière approfondie l'essence et le point de départ de leur philosophie morale ainsi que la voie pour accéder à l'humanité. De ce que nous analysons, on peut déduire que ce sont l'humanité et la vertu que Socrate et Confucius s'efforcent de poursuivre pendant toute leur vie. / This thesis aims to be interested in the following two questions : the socratism in China since the twentieth century and the comparison between the moral philosophy of Socrates and that of Confucius. We begin the research at first in presenting laconically the sino-occidental exchanges, of which the socratism forms a part. In the following chapters of Part One, we systematically study the four aspects of the problem from a historical perspective : introduction, translation, reception and influence, among which the last one plays a primordial role. Subsequently, we make a comparative research on the moral philosophies of the two masters, in particular the key concepts of their doctrines : the Good and the ren. After presenting the historical contexts where the socratism and the confucianism have been established, we explore in depth the essence and the starting point of their moral philosophy as well as the way toward achievement of the humanity. Based on ouranalyses, we can deduce that the humanity and the virtue are what Socrates and Confucius endeavoured to pursue throughout their lives.
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"L'indifférence clairvoyante" chez Albert Camus et le "détachement affectueux" dans la tradition de l'Advaita-Vedanta

Dubois, Johanne 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de favoriser non seulement une relecture de la philosophie de l'absurde telle qu'élaborée par Albert Camus à la lumière de l'Advaita-Vedanta, mais également de pouvoir mieux saisir l'engouement de certains auteurs hindous pour cet écrivain. En effet, après avoir constaté que Camus se référait à Jean Grenier et à l'hindouisme dans Le Mythe de Sisyphe, nous avons décidé de pousser plus loin nos recherches afin de savoir dans quelle mesure l'écriture et la pensée de Camus pouvait se rapprocher de celles des penseurs hindous puisque ces derniers avaient eux-mêmes entrepris un exercice équivalent en sens inverse. Pour ce faire nous avons choisi de faire appel aux propos de Nisargadatta Maharaj afin de mieux faire ressortir les analogies et les différences entre les deux pensées. C'est par l'interprétation de la notion d'indifférence clairvoyante de Camus et par celle du détachement affectueux prônée par Nisargadatta Maharaj, qu'il nous a été possible d'établir un lien entre eux. En effet, dans Le Mythe de Sisyphe, l'indifférence « clairvoyante » représente la position idéale à adopter pour appréhender le monde de façon sereine. Synonyme de juste mesure, elle constitue une certaine forme de détachement afin de mieux aborder la question existentielle dans son ensemble. À cet égard, le détachement « affectueux », de Nisargadatta Maharaj englobe cette définition mais donne à l'expression une connotation précise qui implique également une forme d'amour inconditionnel qui est sans attente et sans peur. Cette recherche a donc pour but de nous livrer à une exploration heuristique à partir de l'œuvre d'Albert Camus afin de déterminer dans quelle mesure sa conception de l'indifférence clairvoyante pourrait s'apparenter ou se distinguer de celle du concept de détachement dans l'Advaita-Vedanta. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Camus, Absurde, Indifférence clairvoyante, Nisargadatta Maharaj, Advaita-Vedanta, Détachement affectueux
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Traduire l’impensé, penser l’intraduisible. La première traduction chinoise des Catégories d’Aristote / Translating the Unthought, Thinking the Untranslatable. The First Chinese Translation of Aristotle’s Categories

Zhang, Yijing 14 September 2016 (has links)
Le traité des Catégories d’Aristote est l’une des premières œuvres de la philosophie occidentale traduite en chinois. Introduit par les jésuites en Chine au XVIIème siècle, sa traduction fut une confrontation entre la pensée gréco-chrétienne et la pensée chinoise. Elle nous renseigne sur le rapport entre la langue et la pensée. Le premier chapitre est un aperçu de l’environnement historico-culturel dans lequel cette traduction a été réalisée. Le deuxième chapitre présente notre méthode et nos outils de travail. Nous expliquons, dans le troisième chapitre, le titre de l’ouvrage en chinois : il est censé être la traduction du mot « logique », mais il est composé de mots qui renvoient à des doctrines philosophiques chinoises traitant de problèmes fondamentalement différents de ceux dont s’occupe la logique aristotélicienne. Les quatrième et cinquième chapitres constituent un commentaire de la traduction chinoise du premier chapitre du traité aristotélicien. Les différences linguistiques entre le chinois et les langues indo-européennes se révèlent tant sur le plan lexical que sur le plan grammatical. Nous terminons notre travail par une discussion sur la traduction du verbe « être ». Notre objet est de montrer que ce qui est perdu dans la traduction est moins le sens du mot « être » que sa syntaxe et le mode de pensée qui lui est lié. Étudier les intraduisibles en philosophie, c’est découvrir les différentes façons de thématiser et de problématiser, qui caractérisent chaque système de pensée. Cette étude de philosophie comparée gréco-chinoise espère contribuer à la réflexion sur la pluralité linguistique et culturelle. / Aristotle’s Categories is one of the first Western philosophical texts translated into Chinese. Since Jesuit missionaries introduced scientific thoughts into China in the 17th century, Chinese literati have shown a strong interest in the demonstration method that was originated in Aristotelian logic. This dissertation presents a detailed study of the Chinese translation Ming li tan, with the aim of addressing several issues on the relationship between language and thought. Chapter 1 is an overview of the historical and cultural environment in which the translation took place. Chapter 2 presents our approach to comparative philosophy. Chapter 3 discusses the translation of the title “Ming li tan”. The term “ming li” is used as a translation of the word “logic”, but is actually composed of terms referring to Chinese philosophical doctrines which deal with problems fundamentally different from those of the Aristotelian logic. Chapters 4 and 5 provide a detailed commentary of the Chinese translation of the first chapter of Categories, focusing in particular on three notions: homonym, synonym and paronym. We conclude our work with a discussion on the translation of the verb “to be” and its derivatives (e.g., being, substance), and explain the reasoning behind its various Chinese renditions. Our central claim is that what is lost in translation is less the literal meaning of word “to be” than its syntax and the way of thinking underlying the use of this word. The focus on translation provides a unique approach to studying linguistic relativism and linguistic and cultural pluralism. A good understanding of these issues is crucial for improving the intercultural dialogue.
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Quel soi ? : une réflexion comparative sur l'idée de soi dans le stoïcisme et dans le bouddhisme zen / What self ? : a comparative study of the idea of self in stoicism and zen buddhism

Andrei, Laurentiu 08 February 2016 (has links)
Cette étude de philosophie comparée propose une herméneutique de l’idée de soi à partir d’une analyse de la dimension ascétique de la question « quel soi ? », qui se manifeste à travers les disciplines de libération mises en place par les traditions du Portique et du Zen. Déclinée sous différentes formes, cette question constitue la pierre angulaire des pratiques de soi propres aux deux traditions. Il apparaît que sa principale fonction est celle d’orienter l’idée de soi, eu égard à une polarité soi ↔ non-soi, afin de parvenir à la condition du sage, celle d’un accord libérateur avec une nature originelle commune à tous. Ainsi, au lieu de désigner simplement un fondement ontologique – réel ou supposé – l’idée de soi joue alors bien plutôt un rôle de vecteur, qui, selon son orientation,permet ou non d’actualiser cet accord. Par la prise en compte comparative du rôle de la négation (détachement) de soi, cette étude cherche donc à élargir le spectre des processus de subjectivation ou des pratiques de soi et, ainsi, de mettre au jour un aspect assez négligé par l’histoire occidentale de la subjectivité. Par là même, cette thèse permet de mieux comprendre comment une (méta)physique stoïcienne du plein peut être à même de penser la négation (détachement) de soi et, inversement, comment une métaphysique bouddhiste de la vacuité peut développer une pensée de la subjectivité morale et de la responsabilité / This study in comparative philosophy offers a hermeneutics of the idea of self. It explores the ascetic dimension of the question “what self?” apparent across the various disciplines of liberation developed by the Stoic and Zen traditions. In its diverse guises, this question is the cornerstone of specific practices of the self within these traditions. As such, its main function is to guide the idea of self, with regard to the polarity self ↔ non-self, in order to achieve the status of the sage, which represents a kind of harmony with an original nature that is common to all individuals. Therefore, rather than simply designating an ontological foundation – real or alleged – the idea of self has the role of a vector, which, depending on its orientation, allows one to actualise (or not) this harmony. Through comparative analysis of the role of negation (detachment) of the self, this study seeks to broaden the spectrum of the processes of subjectification or practices of the self and, thus, to bring to light an aspect that has been somewhat neglected by the Western history of subjectivity. In doing so, this thesis enables better understanding of how the full-bodied (meta)physics of the Stoics is able to think the negation (detachment) of the self and, conversely, of how the Buddhist metaphysics of emptiness can develop an idea of moral subjectivity and responsibility

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